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 Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke

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Slade Wilson

Slade Wilson
couleur rp : #dc945b faceclaim, crédits : Frank Grillo, voluxpa (avatar) pseudo, pronom(s) : Areigan batarangs récoltés : 181 date d'inscription : 25/11/2022

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Wltu

nom de code : Deathstroke, le Terminator
âge du personnage : 57 ans
occupation : Mercenaire
allégeance : Bien que rallié au gouvernement de Bruce Wayne, il reste avant tout fidèle à lui-même

liens utiles : PrésentationLiens

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Ul86

MessageSujet: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty25.11.22 21:23

Slade Wilson

NOM COMPLET : Slade Joseph Wilson. SURNOM(S) : Papa, mais cette période lui semble si lointaine aujourd’hui, que même ses souvenirs n’y font plus échos. La dernière personne l’appelant par ce nom s’en est allée, comme les autres, et ne risque plus de le nommer ainsi. Pour d’autre, il n’en a pas connaissance, formulés dans son dos, loin de ses oreilles. Pour les plus téméraire, ils ne sont actuellement plus de ce monde pour le crier sur les toits. NOM DE CODE : Deathstroke, est le nom de code qu’il s’est donné, en devenant mercenaire. Celui sous lequel le monde le connait. Le Terminator est celui que d’autres lui ont donné. PRONOM(S) : Il. ÂGE ACTUEL : Né officiellement un 31 juillet 1968, il est âgé de 57 ans. Pour l’armée, il a officiellement 60 ans. Mais ceci n’est qu’un nombre, les années ayant bien moins d’emprise sur ses cellules, ainsi que sur ses traits, dû au sérum coulant dans ses veines. Plus personne ne connait ces informations et cela n’a pas vraiment d’importance. LIEU DE NAISSANCE : Bakersfield en Californie, respirant son air pollué toute son enfance. Gotham ne le change pas vraiment sur ce point.  OCCUPATION : Mercenaire, tueur à gage, espion, assassin, chasseur de prime… La mort est un métier où il excelle, tant que l’on est prêt à y mettre le prix. Et personne ne s’est jamais plaint de son professionnalisme. GÉNOME : Humain amélioré. LIGNE DE COEUR : Divorcé, puis veuf. Mais quelle importance à présent ? Beaucoup dise qu’il n’a pas de cœur et on peut difficilement leur donner tort. Un bout de lui-même est mort, il y a longtemps, à chacune de ses missions. Tous ceux qu’il a pu aimer sont morts, ou l’on quitté. Ne reste plus que le monstre que tout le monde décrit. Le croque mitaine qu’il a toujours voulu fuir et ne jamais devenir.   ALLÉGEANCE/GROUPE : Bien qu’il ait rejoint les rangs de Bruce Wayne, il reste d’abord fidèle à lui-même, ses principes et son propre code moral. FACECLAIM UTILISÉ : Frank Grillo.

CARACTERE
Intelligent – Malin – Calculateur – Pragmatique – Manipulateur – Violent – Patient – Professionnel – Vicieux – Egoïste – Impulsif – Imprévisible – Tête brûlée – Amoral – Déterminé – Fidèle à lui-même – Maladroit avec ses proches – Peu (pour ne pas dire pas) démonstratif de ses sentiments – Taciturne – Rancunier – Impitoyable.  

Enfant solitaire, n’ayant jamais vraiment souffert du manque de compagnie, Slade a été forgé par l’armée. Son service militaire lui a appris la discipline, l’esprit de corps, la fraternité, l’obéissance… Tout ce qui lui avait manqué durant son enfance, ainsi que sa prime adolescence.
L’armée lui a redonné une pleine confiance en ses capacités, l’estime de lui-même, et a su le tirer vers le haut. Ce pour quoi, le gamin qu’il avait été, s’était battus avant de s’engager, pour en conserver quelques morceaux intacts. Bribes que son père s’employait à arracher chaque jour, avec une précision presque chirurgicale, pour les fouler du pied avec mépris.
Sa rencontre avec Adeline, lui fit découvrir plus tard, ce que c’était d’aimer au point de soulever des montagnes. Elle lui a appris l’amour, à sourire, à devenir un mari, puis un père…

Hélas, toute médaille a son revers. Si l’armée lui a permis de s’élever, en tirant le meilleur de ses capacités, elle l’a aussi brisé. Ce qu’il a vécu, ce qu’il a fait, l’a profondément marqué. Ancrant des traumatismes au plus profond de son esprit, l’entrainant dans des méandres obscurs, dont il n’est jamais vraiment ressorti, et qui le hantent encore.
Aujourd’hui, on pourrait vulgairement le qualifier de psychopathe sadique. Et il serait certainement difficile de vraiment y donner tort. Mais les apparences sont souvent trompeuses.
L’homme n’a jamais torturé par plaisir, et n’a jamais pris de plaisir à torturer. Il l'a fait, simplement parce que c’était nécessaire. Ses actes, Slade les assumes sans une once de regret. Ce qui est fait est fait, et nul ne peut revenir en arrière. Et il est prêt à tout pour parvenir à ses fins, quitte à marcher sur quiconque lui barrerait la route. Se persuadant que sa vision est la bonne, par conséquent ses choix les meilleurs et les plus judicieux. Après tout, son esprit a été optimisé par le sérum dans ce sens, non ? Cependant, cela ne l’empêche pas d’être accablé de remords. Seulement pour ne pas avoir su protéger et sauver sa famille.
Tous l’on quitté, les uns après les autres. Forgeant un peu plus sa carapace, enfouissant ses sentiments qu’il souhaiterait bien enfermer définitivement et jeter la clef. Cependant, au fond de son cœur de glace, un être pleure en silence la perte de ces êtres aimés, lui hurlant que ce n’est que sa seule et unique faute. Bien qu’il ne l’admettra jamais et se refusera toujours de l’écouter.
Slade n’a jamais été un bon père. Se débattant sans cesse avec ses démons, il a fini par répéter les mêmes schèmes qu’il a toujours voulu éviter. Se muant peu à peu dans la peau de celui pour qui il a toujours voué une haine féroce. Celui dont il s’était juré de ne jamais ressembler. Celui qu’il a toujours fuit, le croque mitaine de ses cauchemars d’enfant.
Aujourd’hui, il a revêtu son masque, pour finalement devenir le monstre que tout le monde a toujours vu en lui. Mais ça n’a plus d’importance…
CAPACITÉS, POUVOIRS

Formé par les Marines, amélioré par les forces spéciales, Slade a su pleinement tirer profit de son enseignement militaire. Conservant un parfait esprit d’analyse, de tactique et de leadership qu’on lui a enseigné. Il est capable d’étudier un bâtiment, ou un terrain, et d’en trouver les meilleurs points d’entrer et de sortie en peu de temps, s’assurant toujours la réussite de sa mission. Et surtout de ne pas se faire prendre. Formé aux techniques d’interrogatoire, mais aussi à résister à un interrogatoire, l’homme peu se sortir de pratiquement n’importe quelle situation. Attachez-le ou enfermez-le, vous pouvez être assuré qu’il ne le restera pas très longtemps.
Spécialiste en explosif, ainsi qu’en arme à feu, il est capable de fabriquer une bombe avec ce qu’il a sous la main, comme de démonter et remonter n’importe quelle arme à feu les yeux fermés. Patient, et doté d’une forte acuité visuelle – grandement optimisée par le sérum – le mercenaire est capable de toucher une cible à une distance plus qu’honorable.
Il excelle également à l’arme blanche, se passionnant avec le temps pour l’art de l’escrime. L’homme a su apprécier la finesse du maniement du sabre, ainsi que son côté meurtrier. Net, silencieux et sans bavure, dont il affectionne se servir lors de ses missions, lorsqu’une discrétion totale est de mise. Ou simplement s’il est à court de munition. Mais pour cela, Slade est également très habile au lancer de couteau et manque très rarement sa cible.
En plus des techniques de combat acquises au sein de l’armée, l’ancien militaire a appris la maîtrise de nombreux autres arts martiaux, dont le Bozendo, employant l’utilisation de bâton. Il est dit que Deathstroke peut tuer n’importe qui avec n’importe quoi. Ce qui n’est pas totalement faux…

Le sérum, quant à lui, lui a conféré d’autres capacités, dont l’accroissement de ses capacités cérébrales, lui permettant de réfléchir autrement, et bien plus rapidement. Il a également acquis un pouvoir de précognition, lui permettant de voir l’avenir, mais sur un laps de temps très limité. Une capacité qui lui a par maintes fois sauvée la vie, mais dont il déplore qu’elle n’ait pas pu sauver celle de ses proches…
Ses sens s’en sont vu décuplé, si bien qu’il pourrait détecter l’ingrédient pas si secret, de n’importe quel plat, ou retrouver son chemin dans le noir le plus total, comme être fortement incommodé par un brusque changement de lumière, ou un son sur une fréquence qu’un humain normalement constitué – de son âge – ne serait pas censé entendre.
Sa vitesse, son agilité, ainsi que son endurance ont également été grandement améliorées, le rendant encore meilleur en termes d’espionnage et d’assassinat.
On dit qu’il possède à présent la force de cinquante hommes. La vérité, c’est que s’il le souhaitait, il pourrait allègrement se passer des portes, ou bien réduire en miette un crâne à main nue, sans trop d’effort.
Sa force a d’égal sa résistance, capable d’endurer de nombreux dégâts physiques, secondée par une guérison accélérée. Son corps pourra guérir de lui-même de n’importe quelle blessure, le temps variant en fonction de sa gravité, et l’immunisera également contre les toxines. Cette capacité pouvant presque le rendre immortel, tant que le cerveau n’est pas entièrement détruit. En revanche, couper lui un membre et celui-ci ne repoussera pas.
Cela ne l’épargne pas pour autant des affres du temps, car bien que son vieillissement semble avoir été grandement ralenti, les années écoulées se lisent sur ses traits, mais surtout dans son regard.

Mais ça, c’était avant. Avant la dictature de Batman et sa vendetta contre les méta-humains et les optimisés. Forcé de porter une puce, comme un vulgaire animal de compagnie, ses capacités se sont vues grandement bridées, le faisant brutalement descendre de son piédestal de surhomme.
Ses sens restent bien plus affutés que la moyenne, tandis que son don de précognition a été réduit à une sorte de sixième sens. Une intuition assez développée, dans laquelle il ne place pas non plus toutes sa confiance, se fiant bien plus à ses instincts militaires, encore profondément ancrés.
Bien qu’il ne puisse plus jouer les démolisseurs, en se passant d’une masse, il reste une force de la nature, capable de briser quelques os avec ses poings. Et si maintenant Kid Flash ne pourrait plus le qualifier de rapide, il dispose d’encore assez de vitesse et d’endurance, pour ne pas se laisser distancer par le premier gamin venu.


pseudo/prénom

PRONOM(S) : elle. DATE D'ANNIVERSAIRE : 17/09/92. DÉCOUVERTE DU FORUM : Par Jayzy/Floydou/Dicky ♥ POTENTIELLE(S) SUGGESTION(S) : il a dit kapwé. TON AVIS SUR LE FORUM : nice job CRÉDITS : Denys Cowan

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Slade Wilson

Slade Wilson
couleur rp : #dc945b faceclaim, crédits : Frank Grillo, voluxpa (avatar) pseudo, pronom(s) : Areigan batarangs récoltés : 181 date d'inscription : 25/11/2022

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Wltu

nom de code : Deathstroke, le Terminator
âge du personnage : 57 ans
occupation : Mercenaire
allégeance : Bien que rallié au gouvernement de Bruce Wayne, il reste avant tout fidèle à lui-même

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MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty25.11.22 21:24

histoire du personnage


False brother

Slade observa, impassible, le gamin tomber à genoux un peu plus loin de lui. Ne faisant aucun effort pour détourner le regard, lorsque le siens l’accrocha, suppliant de venir l’aider.
Devait-il le faire ? Et pourquoi devait-il le faire ?
Après tout, qui était-il ici ? Personne. Juste un marginal parmi tant d’autres, mais mit au banc des marginaux.
Un physique assez intéressant pour être remarqué par le sexe opposé, mais pas assez pour être populaire. Assez intelligent, pour ne pas être reléguer dans les derniers de la classe, mais peut être trop pour les premiers et les intellos. Assez grand, pour qu’on y réfléchisse un peu avant de venir le chatouiller d’un peu trop près, mais assez fort pour qu’on n’y revienne pas à deux fois. Et surtout assez malin pour que ça ne se reproduise jamais.
Et qui était-il, lui ? Slade ne pouvait même pas le qualifier de cailloux dans sa chaussure, car il est facile de l’ôter, pour s’en débarrasser au-dessus d’une bouche d’égout. Non. Wade était le chewing-gum au milieu du trottoir, que l’on finit par se récolter sous la semelle. Celui dont on met du temps à se rendre compte qu’il est là, et dont on peine énormément à se débarrasser. Il était son ombre, encombrante, et toujours présente…
Si certain prétende que l’on tombe pour mieux se relever, d’autre dise que la violence forge un homme. L’endurcit, lui apprend à encaisser pour mieux rendre les coups. Et avec les intérêts. Alors était-ce de sa faute s’il en était incapable ? S’il était si faible et pathétique ? Non.
De sang, les deux gamins partageaient que celui de leur mère. Mais cela faisait-il pour autant d’eux des frères ? Non. Était-ce la raison pour laquelle il devait lui venir en aide ? Parce que Slade était l’aîné ? Non.
A la maison, là où il n’y avait personne pour le voir, personne pour s’en soucier, personne pour l’arrêter, lui, c’est Slade qui prenait toujours tout à sa place. Alors pourquoi devrait-il aussi prendre pour Wade à l’école ?
Après tout, l’un s’appelait Wilson et l’autre DeFarge. Qui savait qu’ils étaient demi-frères ? Qui s’en souciait ? Personne. Et certainement pas le principal intéressé. Alors qu’il se débrouille, comme lui se débrouillait et s’était toujours débrouillé.
L’aîné finit par se lever, comme les autres autours, lorsque les surveillants intervinrent enfin, pour ramasser les morceaux, ignorant une nouvelle fois les regards qui lui lançait le gamin.
Les adultes… toujours un train de retard sur ce qui se passe en dehors de leur monde… Tout comme sa mère...

Boogeyman

Il y a toujours certains sons qui choquent, qui dérangent. Qui donneraient presque envie d’arracher la tête de la personne que le produit, pour la faire taire une bonne fois pour toute.
Comme Paty Dougan et sa fichue manie pour les chewing-gums, mâchant la bouche grande ouverte, comme si elle appartenait plus à une race de bovidé stupide à tresse, qu’à un être humain aussi intéressant qu’une saleté sur sa chaussure. Insupportables mastications, brisant toujours le silence relativement studieux de la classe, affectant sa concentration, pour lui faire imaginer mille et une façon de la faire s’étouffer avec ce maudit chewing-gum. Regard vague, donnant souvent lieu à des chuchotements sur les raisons d’une telle fixation. Si pour Paty, ça ne faisait que de lui le mec bizarre de la classe, pour son homologue bovine la réponse semblait plus sentimentale… Mais Paty ne lui plaisait pas. Pas plus qu’aucune autre d’ailleurs.
L’adolescent n’avait bien pour lui que son physique quelque peu attrayant, n'offrant que par moment un sourire un coin de la part du sexe opposé. Il était toujours le premier de le classe, le sportif suffisamment doué pour avoir une once de respect, mais pas populaire pour un sou. Qui ça intéressait de toute façon ? Pas lui, en tout cas.
Le prof passa entre les tables, le tirant de ses réflexions créatives pour porter un regard distrait à la copie échouée sur son bureau. Cette fois, il s’était accroché, mais la note le nargue de son encre rouge, à la typographie bien trop appliqué. Juste B+… Si proche de la perfection et pourtant, il avait échoué… Sa langue claque contre ses dents, l’échos de ses mots résonnant déjà à ses oreilles.

Slade faisait toujours de son mieux pour satisfaire ses attentes, surtout depuis que maman s’était tirée avec son petit protéger, le laissant seul avec cet homme, qui l’avait revendiqué comme son fils, comme on revendique l’achat d’un meuble. Qu’elle se barre donc avec son bâtard, elle ne lui prendrait pas son gosse. Et elle l’avait fait. Claquant simplement la porte en le laissant seul avec le monstre sous son lit.
Seulement malgré tous ses efforts, rien ne semblait intéresser d’autre son géniteur, qu’une nouvelle martingale, qui lui ferait enfin gagner le pactole, et sa bouteille de scotch…
Slade avait fini par s’en contenter, sauf lorsque l’alcool lui rappelait, qu’il n’était pas tout à fait seul sous son toit…
Paty et ses mastications lui semblait bien plus plaisant, que le silence précédent l’orage. Sa voix tonitruant au bas des marches, annonçant l’arrivée du croque mitaine, entrainant l’échos de ses pas alourdies par l’alcool, les marches gémissant une à une sous son poids. Eteindre la lumière ne sert jamais à grand-chose, l’obscurité de la pièce n’offrant rien de sécurisant : il avait toujours su où le trouver.
L’adolescent détestait cet escalier, il détestait cette baraque défraichit, il le détestait lui. Mais ce qu’il détestait le plus, c’était le grincement de cette fichue latte, sur laquelle il se juchait, rappelant sa présence de l’autre côté de la porte. Le seul rempart entre lui et sa violence. Ce maudit grincement qui suffisait à faire s’hérisser les poils de sa nuque et lui coller des frissons, comme si ce son appartenait à une créature de cauchemars. Certains enfants ont peur dans le noir, l’adolescent s’y sentait finalement un peu plus en sécurité, caché à la vue de ce qui se trouvait dans la lumière. Dont l’ombre de la silhouette s’étirait sous l’embrasure, tel le croque mitaine prêt à l’attraper pour l’engloutir.
Depuis qu’il avait cessé de se demander pourquoi sa mère ne l’avait pas emmené avec Wade, Slade se demandait pourquoi il restait encore dans cette canfouine minable, où il ne s’était jamais sentit comme chez lui.
Celui qu’il n’avait presque jamais appelé papa, avait cessé de vouloir lever la main sur lui, dès lors qu’il avait compris que maintenant, son fils était assez grand pour rendre les coups. Hélas, l’homme avait aussi compris qu’il n’y avait pas que les poings qui pouvaient laisser leur trace. Si un coup faisait mal sur l’instant et qu’une fois disparut, on pouvait passer à autre chose, les mots eux restaient et s’ancraient, pour ressortir au moment les plus importuns. Et son père s’avait les trouver ces mots. Aussi percutant qu’un accident de voiture, aussi tranchant qu’un rasoir. Pour fouler du pied toute dignité et renvoyer plus bas que terre. Mais jusqu’où était-il prêt encore à ramper, pour peut-être finir par s’échapper ?

Falling and getting up again

Il ne savait pas depuis combien de temps ses mains tremblaient sur le volant, ni depuis combien de temps cette odeur de caoutchouc brûlé emplissait lentement l’habitacle. De l’autre côté du pare-brise, les contours du carrefour, partiellement encombré, miroitait sous la chaleur de ce début d’été, se muant peu à peu en paysage désertique. Le son de la radio n’était plus qu’un lointain échos, remplacé par le ronronnement du moteur.
Les doigts du Marine serrèrent le volant, le regard concentré sur la piste chaotique, écoutant d’une oreille distraite les blagues du sergent. Les ordres étaient simples : ne dévié de l’itinéraire sous aucun prétexte, et ne surtout pas s’arrêter. Mais quel que soit la solidité du humvee, il ne pouvait pas passer outre cet obstacle.
Il n’avait fallu qu’une seule malheureuse minute, pour que tout vire au cauchemar et que les canons des AK47 se mettent à cracher l’enfer.

- « … rouge… »

De rouge, ses mains en étaient couvertes, et il aurait été plus simple d’identifier là où il n’avait pas mal. A travers les sifflements de ses oreilles, dû à l’explosion, le soldat percevait à peine les cris, ne distinguant plus les ordres, des appels de détresses face à la douleur.
Quelque chose se posa sur son bras, et là où il aurait dû y avoir une main, ne se trouvait plus qu’un amas de chair et d’os sanguinolant, cherchant à s’agripper à lui. Son regard se leva vers le sergent, qui l’observait d’un air étonné, malgré ses blessures et le sang couvrant son visage.

- « Si t’avances pas, on va se faire disputer. » Dit une voix qui ne lui appartenait pas.

Le coup de klaxon le fit sursauter, le ramenant à la réalité, comme on reçoit un coup de poing dans le ventre. Slade mit quelques secondes à s’y retrouver, le souffle soudainement court.
- « Slade, ça va ?
- Je… »
Son cerveau se synchronisa de nouveau avec ses membres, se resituant dans le temps et l’espace. Mais il manquait cruellement d’air. Ses doigts fébriles cherchèrent d’une main le bouton de la fenêtre, tandis que l’autre serrait le levier de vitesse, pour arrêter de trembler. L’air réintégra ses poumons, alors que lui parvenait les bruits du trafic, mais surtout des travaux sur le bas-côté, avec bien plus d’intensité. Slade prit une profonde inspiration et passa la première, avant qu’un déluge de klaxon ne pleuve sur eux.
- « Ça va… J’étais juste… ailleurs. Qu’il mentît, même si sa voix semblait vouloir indiquer le contraire.
- T’es sûr ?
- Oui. J’ai juste besoin de dormir. »
S’il y parvenait…
Mais non, ça n’allait pas. Rien n’allait. Depuis qu’il était rentré, tout partait de travers.
Sa dernière mission avait été un fiasco total, et il ne devait sa survie qu’à William Wintergreen. Un soldat anglais avec lequel le Marine avait brièvement collaboré en Afghanistan, quelques temps plus tôt.
Si son corps se remettait doucement de ses blessures, son esprit lui, avait été profondément marqué par les évènements. Et il déployait des efforts surhumains pour le cacher, bien que son irritabilité le trahissait. Ses nuits étaient troublées par des cauchemars, se réveillant en sueur en proie à une angoisse indicible et totalement désorienté, cherchant à tâtons dans le noir la sécurité de son arme, pour ne tomber que sur ce stupide radio réveil, qui le narguait de son heure indécente. Et lorsque ses nuits ne se trouvaient pas agitée, Slade errait dans l’appartement tel un fantôme, ne parvenant pas à trouver le sommeil. Parfois, il sortait, cependant il ne parvenait pas toujours à se souvenir de ce qu’il avait bien put faire durant ce laps de temps.
Adeline remarquait ses absences, ses manques de concentration, son regard fixe… Et elle s’inquiétait, tandis qu’il se bornait à lui assurer que tout allait parfaitement bien. Néanmoins, la jeune femme était, depuis un an, bien plus que son instructeur. Elle le connaissait, comme si elle l’avait fait, et bien plus depuis que tous deux vivaient sous le même toit. Ses instances le mettaient hors de lui, mais il parvenait toujours à se maîtriser, avant que sa violence qui bouillonnait ne dépasse ses mots.
Il pouvait surmonter ça, il en était persuadé. Après tout, il ne s’était pas engagé à seize ans, en mentant sur son âge, pour fuir son père, pour devenir cet être faible, ce looser que l’homme s’était plu à écraser. Non, il valait bien mieux que ça, que de trembler chaque fois qu’il se trouvait derrière un volant. Il pouvait continuer de se surpasser.
Adeline fronça les sourcils face à son visage blême et ses mains crispées sur le volant, cependant elle renonça, sachant pertinemment qu’elle ne tirerait rien de lui. Et, elle ne voulait pas gâcher cette journée, en profitant du fait d’avoir pu enfin le sortir. Son attention se reporta sur le journal d’information de l’armée – qu’elle suivait avec une certaine assiduité – lisant une nouvelle fois pour elle-même l'annonce de recrutement pour la Delta Force.
- « Tu sais, compte tenu de tes capacités, tu devrais passer le recrutement des Forces Spéciales. »
Changer d’horizon lui ferait du bien. Puis leur relation commençait à faire jaser, ce ne serait que bénéfique pour tous les deux.

Upgrade

Adeline lui répétait souvent que son fils était fier de lui. Ce qui n’était, en soit, pas encore une évidence, compte tenu qu’il en était toujours à l’âge des couches. Sans doute Grant était-il fier de son doudou, qu’il agitait gaiement, avec un grand sourire béat. De son père, ça se confirmera peut-être bien plus tard. L’enfant faisait en tout cas la fierté de ses parents. Ce bout d’homme était certainement la meilleure chose qui avait pu lui arriver, avec son mariage.
Mais intégrer les Forces Spéciales, et plus précisément la Delta Force, en faisait également partie. Se trouver dans les secrets d’état avait quelque chose de valorisant. Et surtout de pouvoir donner du « c’est secret défense », en toute impunité, il fallait l’avouer, l’amusait un peu. Il avait aussi été ravi, mais aussi un peu surprit, d’y retrouver une tête amicale, en la personne de William Wintergreen. Visiblement son coup d’éclat, pour le tirer de son mauvais pas, l’avait contraint à revoir ses plans de carrière. Néanmoins, il aurait pu plus mal tomber, et l’ancien marine n’oubliait pas la dette qu’il avait envers l’anglais.
Mais Slade ne prenait pas non plus le job à la légère. Au contraire, les entraînements étaient bien plus intensifs, les enjeux des missions se trouvant bien plus importants. Leurs réussites capitales. Il avait l’impression de se battre contre quelque chose de plus concret. Ce changement lui permit en partie de guérir.
Lorsque ses supérieurs exposèrent le projet d’un programme d’essai, pour un sérum permettant de contrer les effets du pentothal, Adeline l’encouragea dans sa démarche à se porter volontaire, le renforçant dans sa conviction que cela aidera grandement ses compagnons d’armes.
Cependant, les phases de tests ne semblèrent pas se dérouler comme prévu. Certains des volontaires finissaient par tomber dans un état à la limite du coma et se trouvaient rapidement séparés des autres. Et on leur assurait simplement, qu’ils les mettaient juste en phase de repos, pour que leur organisme évacue le produit et leur faire quitter le programme. Peu de temps après, les volontaires restants furent tous séparés pour, soi-disant, ne pas fausser les résultats.
Durant ses entraînements, Slade avait été soumis au sérum de vérité, il en connaissait les effets. Et quel que soit ce qu’on lui injectait, presque quotidiennement, dans les veines, il était de moins en moins certains que cela serve à contrer les effets.
Le son des appareils de mesure lui semblait si fort, qu’il avait l’impression qu’il se gravait directement à l’intérieur de son crâne. Ses yeux arrivaient à distinguer les moindres détails de la peinture du plafond, qui culminait à au moins trois mètres au-dessus de sa tête. Il était capable de savoir qui venait voir s’il respirait encore, rien qu’à l’odeur de parfum traînant dans l’air. Son esprit tournait à plein régime, ne lui laissant pas une seule minute de répit, se demandant dans quoi il avait bien pu s’embarquer, et surtout comment s’en tirer. Le soldat avait l’impression que s’il ne finissait pas par casser sa pipe, il allait devenir fou.
Son fils pourrait-il encore être fier de lui après ça ?

Fall dawn

D’un revers de main, Slade essuya le sang qui coulait encore sur son front, la plaie qui s’y trouvait quelques minutes plus tôt, n’étant déjà plus qu’un lointain souvenir.
Se perdre dans le milieu des combats clandestins, n’était peut-être pas une bonne idée. Cependant, cela lui permettait de canaliser sa colère, mais aussi d’apprendre à contrôler sa force, pour ne pas broyer ses adversaires d’un seul coup.
Que pouvait-il faire d’autres de toute manière ? Rester à tourner en rond chez lui le rendait fou, et Adeline ne faisait que remettre de l’huile sur le feu. La présence des enfants n’arrangeant en rien ses humeurs.
Son renvoi de l’armée l’avait mis hors de lui et il cherchait à tout prix un catalyseur. Bien qu’il se demandât si ses supérieurs avaient une idée, de ce qu’ils avaient renvoyé à la vie civile, sans autre forme de procès. Cependant, il se consolait en se disant que c’était peut-être mieux, que de finir en rat de laboratoire.
Ses poings se serrèrent, en entendant des pas dans son dos, bien avant que son propriétaire ne soit réellement à portée d’oreille. Mais le quidam eu la présence d’esprit de ne pas débarquer dans son angle mort, puis de respecter son périmètre, lorsqu’il se posta à son tour sur la balustrade. Ce type sentait le propre, et respirait calme et confiance. Il n’avait pas l’odeur de ces types qui traînaient trop dans le coin, ou à rester assez longtemps pour être imprégné des senteurs de la basse fosse. Slade pouvait entendre sa respiration placide, tout comme les battements contrôlés de son cœur. Sans doute un ancien militaire…
Le gusse leva la main, coupant court à toute envie de l’envoyer chier, lui et son deux pièces qui faisait tache dans le décor.
- « T’es pas obligé d’me répondre, mais j’te conseillerais seulement d’m’écouter. Ça fait un moment que j’t’observes. J’sais pas si tu m’remets, mais j’te connais. On a servi brièvement ensemble en Irak. Impressionnant état de service, irréprochable… Renvoyé pour insubordination, pour avoir sauver la vie d’un de ses hommes… La pilule est amère. Mais quelque part, ils t’ont rendu service. T’as déjà foutu les pieds dans un dispensaire pour vétérans ? La misère… Mais ça date pas d’hier. Beaucoup de SDF sont des vétérans de la guerre du Vietnam. Ils nous servent leur salade du "protéger et servir"… Tu t’fais virer pour avoir appliqué l’premier point… Ah ça, ils nous ont bien eu après le 11 septembre. Le patriot act… Ce qu’on ne nous dit pas dans tout ça, c’est que là-bas, on est des héros. Ici, on est des parias. Sans plus de considération qu’un vulgaire revenant. Personne ne veut avoir affaire, avec c’qu’on a dans la tête. Pas d’réhabilitation, pas d’suivi, pas d’travail… Leurs beaux discours, c’est du flan. S’ils pouvaient nous parquer et jeter la clef, ça les arrangerait bien. Mais lorsque l’on donne jusqu’à notre âme, j’estime qu’on est en droit de réclamer des compensations. D’se faire récompenser de nos bons et loyaux services. Même les chiens d’flics, ont une meilleure retraite. Alors, on est même en droit d’se venger. J’connais les types comme toi, et généralement, ils finissent dans deux catégories : soit à la rue, soit à la morgue, après avoir bouffé du plomb. Moi, j’t’en offre une troisième. Celle où tu fais casquer ces sals rats, en faisant ce pour quoi t’as toujours été l’meilleur. Et pas devenir un looser d’plus, échoué dans l’caniveau. Réfléchis-y. »
Sur ces mots, le type laissa une carte sur la balustrade, puis partit comme il était venu.
Piqué au vif, Slade examina le carton, qui semblait présenter une société de chasse extrême. Soit ce type se foutait vraiment de sa gueule, soit ils avaient trouvé une sacrée bonne couverture, et ça ne lui plaisait pas qu’un inconnu en sache si long sur lui.

Deathstroke

Les événements avaient beau se retourner maintes fois dans sa tête, la solution ne semblait pas vouloir se présenter. Deathstroke estimait qu’il n’avait rien fait de travers, qui aurait compromis son identité. Il avait l’habitude de ce genre de mission, et il était loin d’être un débutant. Alors comment ces hommes, avaient-ils pu mettre la main sur son jeune fils ? Sauf si son commanditaire l’avait trahi, pour effacer ses traces, alors que le mercenaire avait respecté le code, en ne le livrant pas. Quand bien même la vie de son fils se trouvait en jeu. Et si c’était le cas, il le tuerait de ses propres mains, pour préserver sa réputation naissante.
Deathstroke était son nom de code, dont la notoriété commençait à se rependre dans le milieu du mercenariat comme une traînée de poudre. Personne n’était au courant de cette nouvelle vie, à part Wintergreen. Qui l’avait suivi après que Slade s’est fait virer de l’armée, pour lui avoir sauvé les fesses. Et il était hors de question que cela change, ni que qui que ce soit se mettre en travers de son chemin.

Les ravisseurs de son fils était mort… Hélas, lui n’avait pas été assez rapide pour sauver Joseph, qui se trouvait à présent étendu sur un lit d’hôpital, quelque part entre la vie et la mort.
Il n’avait eu que le temps d’appeler William, pour se débarrasser des objets compromettants, mais pas celui de se changer, ses fringues tactiques restants couvertes du sang de son fils.

Adeline n’avait aucune foutue idée de ce qu’il faisait de ses journées, et son mari ne lui lâchait de toute manière jamais rien. Comme s’il était toujours sous le coup du secret de la Delta Force. Elle avait fini par apprendre à s’en contenter, avec le temps. Mais ce qu’elle avait sous les yeux en cet instant, ne lui plaisait pas du tout.
Slade avait été injoignable, depuis qu’il avait su que Joseph avait disparu, la laissant seule avec Grant et ses angoisses. Et elle le retrouvait là, dans un putain d’hôpital, vêtu comme s’il revenait d’une mission commando, avec son garçon à moitié mort. La jeune femme ne mit pas longtemps à faire les connexions. Entre ça, et ses absences interminables pour ses stupides "parties de chasse" dans des lieux improbables. Quel enfoiré… Il s’était bien foutu de sa gueule durant toutes ces années.
Adeline eut à peine un regard pour William, en entrant dans la chambre, qui jugea préférable de s’éclipser dans le couloir. La jeune femme estimait cet homme, parce qu’il se comportait comme un père avec ses enfants. Ce qui lui brisait le cœur en revanche, c’était qu’il était bien meilleur dans ce rôle que son propre mari. Peut-être que c’était lui, qu’elle aurait dû épouser… Cependant, elle ne pourrait jamais lui pardonner de lui avoir menti.
Son regard finit par tomber sur son fils. Son petit amour étendu là, relier à tous ses tubes. Si chétif, si fragile. Quelque chose se brisa en elle.
Il y eut des cris. Il y eut des pleurs. Il y a eu des supplications. Mais Slade restait de marbre, à moitié ailleurs. Son esprit analytique ne pouvait s’empêcher de calculer, pesant le pour et le contre. Tandis que la voix de sa conscience, qu’il se bornait toujours à ignorer, s’il ne pouvait la faire taire, lui chuchotait qu’avec cet incident, il avait atteint le point de non-retour. Et voulant se faire finalement entendre, elle lui hurla qu’il avait déjà tout perdu.
Alors il finit par cracher le morceau. Sans détour, ni fioriture.
Elle avait déjà entendu circuler ce nom, Deathstroke, cependant, elle était loin de s'imaginer qu'il pouvait s'agir de son mari. Ou peut-être qu'elle s'était simplement menti à elle-même durant tout ce temps...
Alors, si entre l’amour et la haine il n’y avait qu’un pas, Adeline se rendit compte qu’elle l’avait déjà franchi depuis très longtemps.
Alerté par les cris, un agent de sécurité fit irruption dans la chambre, dans l’espoir de faire sortir la mère pour qu’elle se calme. Mais c’était peine perdue. Celle-ci n'était pas du tout disposée à se laisser faire.
- « Tu me dégoûtes !! Qu’elle cracha, en tentant de se libérer de l’étreinte de l’agent. Comment à tu pus oser ?! T’as pas idée de ce que j’ai sacrifié pour toi !! Je t’ai toujours soutenu, encouragé ! Je t’ai porté à bout de bras pendant toutes ces années !! Et toi, tu négliges ta famille ! Pour quoi ?! L’argent ?! Tu n’es qu’un être égoïste et méprisable ! Mon père avait raison, un drame allait finir par arriver à cause de toi ! Regarde ton fils ! Tu l’as tué !! J’aurais dû te quitter et te laisser crever dans le caniveau, dont t'es sortie ! Tu n’es qu’un monstre qui détruit tout ce qu'il touche !! Un faible, minable, qui ne vaut pas mieux que son raté de père !
Slade ne pouvait pas la lâcher du regard, tandis que l’agent faisait son possible pour la retenir. Néanmoins, sa dernière phrase le fit tiquer. Il pouvait tout entendre, tout endurer, même la pire des tortures. Mais certainement pas être comparé à cette raclure de basse fosse.
- Je suis peut-être un monstre, qu’il répondit d’un ton effroyablement calme, et si froid qu’il fit frémir William, mais c’est toi, qui m’a fait. »

Après tout, elle avait été son instructeur. Elle l’avait modelé en tant que soldat. Elle l’avait mené là où elle voulait qu’il aille. Mais plus encore, lorsque le mercenaire avait fini par faire ses propres recherches sur le sérum coulant dans ses veines, il avait découvert que sa femme, disposait aussi de ses propres habilitations, dont il ignorait l’existence. Elle avait été au courant pour le véritable but du sérum, soi-disant anti-vérité. Sa propre femme le savait et elle l’avait encouragé à jouer les cobayes. Tous ces soldats morts dans l’expérience, pour ne laisser que lui. Il avait peut-être du sang sur les mains, mais pas celui de ses frères d’armes...

Adeline ne pouvait pas croire ce qu’elle entendait. Comment osait-il rejeter la faute sur elle ? Sa colère l’envahit complètement, puis elle eut l’impression d’observer la scène de l’extérieur, incapable de se contrôler. Le temps s’arrêta et une seule certitude resta en suspens : elle voulait qu’il meure. Lui, n’était pas certain de vouloir empêcher son geste.
Sans difficulté la soldate se débarrassa de l’emprise de l’agent, pour lui subtiliser son arme. Elle n’entendait plus rien. De son fils dans le couloir, ou de William qui le retenait. Elle n’étendait plus rien d’autre que sa haine, puis le coup de feu, qui lui perça les tympans.
Et tout devint noir…

Hidden daughter

Parfois, Slade se demandait ce qui le retenait, de planter un couteau en travers de la gorge de Wintergreen, pour le faire taire. L’homme était toujours l’insupportable voix de sa conscience, juché sur son épaule, qu’il se bornait sans cesse à ignorer. Et pour ce qui concernait son contrat sur les Titans, il n’avait aucune envie de l’écouter. Grant était mort à cause d’eux. Comment pouvait-il comprendre ? C’était une question de code, plus que de vengeance. Il ne pouvait décemment pas laisser ce contrat inachevé. Et bien que William se bornait à lui dire que c’était le HIVE le responsable, Slade ne pouvait pas se retourner contre son commanditaire. Même si au fond de lui, il le savait que si, c’était une question de vengeance. Il voulait les voir morts, pour effacer sa faute de ne pas être arrivé à temps pour le sauver.
Malheureusement, ses projets avaient été fortement contrariés par des nouvelles peu réjouissantes portées à son attention : son réseau en Asie du Sud commençait à fondre comme neige au soleil, le ramenant inexorablement au Cambodge.
Le mercenaire n’avait pas mis longtemps avant de découvrir qui se cachait derrière, alors que les événements les rapprochaient d’une femme qu’il ne pensait jamais revoir, depuis qu’elle avait été une de ses missions.

Visiblement, le caillou avait réintégré sa chaussure, et il s’en serait très bien passé. Slade en était même venu à oublier qu’il respirait encore.
La dernière fois qu’il avait vu Wade remontait à si loin, qu’il ne parvenait pas à s’en souvenir. Cependant, à l’époque, celui-ci lui gardait encore de vieilles rancœurs, lui reprochant de lui avoir volé sa vie. Si l’aîné était du genre à compter les points, il lui aurait certainement rétorqué que lui, lui avait volé sa mère et qu’en partant, son existence avait été bien meilleure que la sienne. Que s’il n’était pas né, sa vie à lui aurait été beaucoup mieux. Mais les seules choses que comptait le Terminator, c’étaient les années qui séparaient son géniteur de sa fin. Hélas, les cafards sont ceux qui s’accrochent le plus à leur vie minable.
Seulement, beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts depuis et il était passé à autre chose. Ce qu’il ignorait à l’époque, c’était sa relation passée avec Adeline, avant qu’elle ne s’engage dans l’armée. Alimentant un peu plus la rancœur de Wade envers son aîné. Cependant, ça n’aurait pas changé grand-chose qu’il le sache, il s’en fichait pas mal de ses états d’âmes. Il avait même oublié qu’il avait un demi-frère… Ce qu’il devenait lui importait encore moins. Bien que l’homme ait cru brièvement voir passer le nom de ce cloporte en tant que mercenaire de seconde zone. Lorsque l’on arrive dans le classement, même après Deadshot, c’est qu’on ne vaut pas grand-chose...

Malheureusement, dans sa médiocrité, Wade avait été assez futé pour remonter la piste de Lillian Worth.
Si repenser à cette femme, qu'il avait brièvement aimée, remuait des choses en lui, Deathstroke ne s'attendait pas vraiment à tomber sur son secret.
Trouver son corps mutilé l'avait mis hors de lui, et lorsqu'il avait découvert dans le lupanar, la trace de l'existence d'un enfant, l'homme en avait oublié toute prudence, se moquant une nouvelle fois des revendications de Wintergreen. D'autant plus, qu'après une fouille minutieuse, le gosse ne comptait pas parmi les cadavres. Il n'y avait pas non plus de trace de Wade dans les environs. Ce cafard ne devait pas être loin, et il allait amèrement regretter de s'en être pris à son ancienne amante. Slade comptait bien lui faire regretter jusqu'à son existence et de s'être mis dans la tête de lui faire du tort, pour une jalousie, à son sens, infondée.
Des bruits de pas précipités avaient rapidement attiré l'attention des deux soldats, en embuscade d'une cabane perdue au milieu des bois. Cependant, ces pas n'appartenaient pas à un homme adulte. Le mercenaire sortit de sa plaque pour choper au vol ce qui ressemblait de loin à une gamine. Son œil unique se planta dans le sien, après l'avoir examiné d'un air critique. Il n'eut pas besoin de lui demander, pour savoir qui elle était. C'était certain que, celle qui avait visiblement passer une sale nuit, était la fille de Lillian. Mais aussi la sienne... Nul besoin de se fier à la couleur de ses cheveux, pour en avoir la certitude : il le sentait.
- « Qu'est-ce qu'on fait d'elle ? Demanda William, comme si la question se posait vraiment. D'autres doivent sûrement la suivre. Slade, il faut...
L'intéressé leva une main pour le faire taire. Il commençait franchement à lui taper sur le système.
- On nettoie la zone. On trouve Wade, j'en fais mon affaire et on la ramène avec nous. »
Et inutile de discuter là-dessus. Autant l'avoir auprès de lui, que de laisser traîner dans la nature, un potentiel moyen de l'atteindre une nouvelle fois. Lillian serait décemment enterrée. Quant à son "frère" et aux autres, leur tête au bout d'une pique servirait d'avertissement. Personne ne s'en prend impunément à Deathstroke et sa famille. A présent, Rose en faisait pleinement partie.

Don’t leave

Les pneus crissèrent sur le bitume, dérapant dans les virages sur le sol humide. Les rues défilaient à grande vitesse sous son œil, tandis que son pied écrasait l’accélérateur, poussant les limites du luxueux véhicule. Le fait que cette voiture coûtait une vraie fortune, et que la banquette arrière serait irrécupérable, lui importait peu. Tout ce qu’il considérait, c’était la puissance du moteur, la résistance des suspensions et surtout la tenue de route. Et cette saloperie de caisse n’allait vraiment pas assez vite à son goût, dans ces putains de rues trop étroites. A côte de lui, William l’exhortait à ralentir, avant de les tuer tous les trois. Mais Slade ne l’écoutait pas, lui ne risquait pas de mourir. Pas d’un accident de voiture en tout cas. Seulement, s’il ne se dépêchait pas, elle allait mourir. Et il en était hors de question.
- « Attends, tu vas pas faire ce que j’crois ?! S’exclama Wintergreen, cramponné à la portière, en se rendant compte du chemin qu’il prenait. Slade, il…
- Non !
Sa réponse était sans appel ni débat. Rose se trouvait dans un trop sale état pour envisager quelconque solution que celle qu’il avait dans la tête. Seule la mort pouvait améliorer son cas. La mort et lui. Et il n’était pas encore prêt à la céder à la faucheuse…
- Slade, fais pas ça. Qu’il tenta de le raisonner. T’as oublié ce qui s’est passé avec Adeline ?! »
L’homme déglutit, en se rendant compte de ce qu'il venait de dire. Le regard que lui renvoya l'œil unique du mercenaire, lui indiqua qu’il serait mort dans la seconde, s’il ne le considérait pas, encore, comme son ami.
Comment osait-il prétendre qu’il avait pu l’oublier, ne serait-ce qu’une seule seconde ? Le mercenaire portait cette honte dans sa chair, aussi sûrement que ses faits d’armes. Malgré ce qu’elle lui avait fait, cette haine qu’elle lui portait, à lui qui avait pris la vie de ses deux fils, Slade n’avait jamais vraiment pu la laisser partir. Au fond de son cœur de glace, il l’avait toujours aimé, et l’aimera jusqu’à ce que la mort se souvienne de venir le chercher.
Le mercenaire avait cru pouvoir la sauver, en lui donnant son sang, lorsque le poison dévorait son corps. Seulement s’en était un tout autre qui avait fini par dévorer son esprit. Et il avait assisté impuissant, à la lente déchéance de celle qui avait toujours été le pilier de sa vie, dans les moments les plus sombres. L’homme l’avait brisé, durant leur mariage, et son action égoïste avait achevé de balayer les morceaux. Il avait fait preuve d’une profonde lâcheté. Lui qui avait ôté la vie de son propre fils de ses mains, avait été incapable de prendre celle de son ex femme. Alors qu’elle le suppliait, la gorge tranchée, incapable de guérir, incapable de mourir…
Alors, cette vision de sa fille, étendue dans son propre sang, aux portes de la mort, le renvoyait des années en arrière. Tous l’avaient quitté. Alors il ne pouvait pas tolérer que Rose le quitte à son tour.
- « Elle est ma fille, elle a déjà mon sang. C’est la seule solution. »


Tout ira bien, Rose survivra. Rose ira mieux après ça.
C’est avec cette certitude profondément ancrée, qu’il avait tendu l’aiguille à son ami pour lui faire la prise de sang. Mais alors que celui-ci se préparait à lui confier le matériel, pour s’occuper de sa fille, avec son assistance, William vit avec stupéfaction Slade se rhabiller, comme s’il comptait partir.
- « Slade, tu…
- J’ai à faire. Qu’il le coupa d’un ton sec. La mission n’est pas terminée. Prends soin d’elle. »
Et avant que Wintergreen n’ait pu ajouter quoi que ce soit, Deathstroke avait déjà disparu, telle l’ombre qu’il était.
C’était au-dessus de ses forces. Il ne pouvait pas la voir dans cet état. Pas elle, pas après Grant, Joseph, Adeline… Leur visage le hantait, chaque fois qu’il contemplait cette orbite vide dans un miroir. Sa punition pour avoir failli à protéger sa famille. Cependant, il ne pouvait pas non plus laisser ce contrat en suspens. Pas après la façon dont ça s’était terminé. Et il n’avait aucunement besoin de William dans ses pattes pour ça.


Slade ne pouvait s’empêcher de faire les cent pas devant sa porte - ignorant les grincements du parquet - en guettant à travers le panneau des signes de conscience, désertant les lieux comme un adolescent bien trop accroché à sa réputation, dès qu’il entendait William rentrer.
Finalement, lorsqu’il lui avait dit qu’elle ne tarderait pas à reprendre conscience, l’homme s’était glissé dans sa chambre pour attendre. Quand ses yeux s’ouvrirent enfin, sa main se glissa maladroitement sur la sienne, caressant doucement ses doigts et dans un élan véritable d’affection, il se mit doucement à sourire.
Sa fille allait vivre.

In the end, they all fall

Tout partait de travers, la situation était en train de lui échapper, et ça ne lui plaisait pas du tout.
Le Chevalier Noir abattait enfin ses cartes, arrêtant enfin de se voiler la face, pour montrer à tous son vrai visage. Finalement, il ne valait pas vraiment mieux que tous les criminels qu’il avait combattus jusque-là. Lui qui paraissait vouloir se vanter de ne jamais avoir tué, comme si toute vie était précieuse… Les nouveaux ornements de l’ancien asile d’Arkham, semblaient eux vouloir dire tout le contraire. Gotham changeait. Et Slade se refusait à ne pas prendre le train en marche.
Tous s’accordaient à dire qu’il fallait choisir un camp. Deathstroke avait toujours choisi ceux de ses propres intérêts. Mais son esprit avait analysé toutes les possibilités. Avec le durcissement de la politique de Batman, qui d’autre que lui, pourrait l’employer à sa juste valeur ? Que gagnerait-il à s’associer avec des criminels de bas étage, se cachant comme des rats pour lui échapper ? Rien. Et qu’avait-il gagné durant toutes ces années à travailler pour des criminels, mis à part leur argent sale ? Rien.
Pas le respect de sa fille en tout cas…

Quand il repensait à cette petite ingrate, ça le mettait hors de lui. Il l’avait éduqué, formé, donné une situation, un toit, de quoi se nourrir… Il l’avait rendu plus forte qu’elle n’aurait pu l’être dans son trou perdu du Cambodge. Grâce à lui, elle était devenue quelqu’un. Qu’aurait-elle fait là-bas ? Vendre son corps comme sa mère, jusqu’à ce qu’elle reprenne la direction du lupanar ? Quel bel avenir…
Mais à bien y repenser, sans doute qu’il aurait mieux fait de la laisser crever dans son trou, plutôt que de perdre son temps avec elle. Avec un peu de chance, Rose aurait fini sa piètre vie misérable, sous les balles des Khmers rouge. Ça lui en aurait épargné une des siennes…
Quand il songeait de nouveau à tout ce qu’il lui avait donné. Elle avait osé le quitter. Le voler et le quitter, sans un seul mot. Si elle s’imaginait que rejoindre les Titans, préserveraient leur petite existence minable du contrat qui pesait encore sur leur tête, la pauvre enfant se fourrait le doigt dans l’œil qu’il lui restait. Deathstroke s’était juré de tous les ajouter à son tableau de chasse, et il n’était absolument pas prêt à renoncer à la tête de Nightwing, qu’il se ferait un plaisir à accrocher dans sa salle des trophées. Et s’il devait mettre un contrat sur la tête de Rose, pour les faire sortir de leur trou, qu’à cela ne tienne !

Sa colère, ainsi que ses réflexions le ramenaient souvent, sans qu’il s’en rende compte, devant la porte de ce qui avait été sa chambre. Il reprenait toujours ses esprits, une fois la main sur la poignée, se souvenant qu’il ne la trouverait pas à l’intérieur. Et ce jour-là, Slade se trouvait encore devant cette foutue porte, sans vraiment savoir ce pour quoi il y était. Un grincement attirant son attention, suivit d’une odeur familière. L’homme n’eut pas besoin de se retourner pour savoir qu’il s’agissait de William.
- « Slade, je dois te parler. J’peux pas continuer comme ça. Ce que tu as fait à Rose, ce que tu comptes faire… Tu sais que je t’ai toujours soutenu, mais là… C’est au-dessus de mes forces, je ne peux plus te suivre.
Alors ça y est… Ils en étaient là. Ce fameux point de rupture qu’il avait toujours ignoré. Les doigts du mercenaire se refermèrent doucement sur la garde du couteau, qui se trouvait à sa ceinture, tandis qu’il conservait un calme olympien.
- Tu sais William, que si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi.
- Alors on est là… Que soupira Wintergreen. Comme d’habitude, tu ne veux rien entendre. Il n’y a que ton avis qui compte. Parce que ô toi, le grand Slade Wilson, tu sais tout mieux que tout le monde ! Avec tes si grandes capacités ! Regarde donc où ça t’a mené. Tu te retrouve tout seul dans une grande baraque vide. Ça en valait le coup ? Parce que c’est plus simple de ne considérer que ta propre vision, tes interêts, sans prendre en compte les besoins des autres. T’aurais pu être un père pour elle. Il t’aurait juste suffi de lui ouvrir les bras !
- J’ai été un père ! Que siffla Slade, les doigts serrés si fort autour de la garde qu’il en éprouvait la résistance.
- T’as été un tortionnaire !! William le coupa sans scrupule, ne pouvant plus entendre la moindre de ses fausses excuses. Un père ne drogue pas son enfant pour le garder auprès de lui ! Son regard tomba sur l’arme, prête à sortir de son fourreau pour emporter sa vie, avant de se relever lentement dans l’œil unique de celui qu’il voyait autrefois comme un ami. Est-ce que ça à seulement compté un jour pour toi ?
William n’avait pas besoin de préciser sa phrase, Slade savait très bien de quoi il parlait.
- Fiche le camp, William, avant que je ne change d’avis. »
Sa voix avait retrouvé son plein contrôle, seulement l’anglais le connaissait trop bien pour savoir qu’il était au point de rupture. Il savait également qu’il ne lui offrait seulement qu’une avance, un sursis. La prochaine fois que son chemin croisera celui de Deathstroke, ce sera sa vie, ou la sienne.

Slade attendit qu’il parte, pour relâcher son étreinte sur la lame. Sans savoir pourquoi, il se retourna vers la porte, et un grincement sous son pied, lui provoqua un frisson désagréable du bas de son échine, jusqu’au sommet de son crâne. Ce grincement qui lui semblait un peu trop familier, pour l’avoir trop entendu. Son regard tomba sur la latte du parquet, qui se trouvait pile sur le seuil. Depuis quand cette putain de latte grinçait comme ça ? Puis une certitude infâme, au gout de cendre et d'amertume, se répendit comme une flaque d'huile sur son esprit, prête à l'embraser complètement. Depuis combien de temps, est ce qu’il était exactement, comme son père… ?
Adeline avait raison…
De rage, son poing s’abattit sur la porte, qui ne résista pas à sa fureur. Pas grand monde à présent, n’y résistera bien longtemps.

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Dick Grayson
You never know if you can fly unless you take the risk of falling

Dick Grayson
doubles comptes : red hood ϟ deadshot couleur rp : #326278 faceclaim, crédits : avan jogia (a) twizzle (s) wadewicons pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 92 date d'inscription : 18/10/2022

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 9098a797744137928c11ed66e4652774b0bb7730

nom de code : [NIGHTWING] boy wonder, fils prodige, premier rouge-gorge devenu aile de nuit.
âge du personnage : [29] enfant perdu en provenance du monde imaginaire.
occupation : [GCPD] officier de police, héros, vocation de protéger.
allégeance : [FAMILY] fidèle de batman, we are robin.

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Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 6b86

(( Sometimes the lines get blurred. Sometimes the only thing between you and them is the mask and cape. ))

circus boy × redheads × gcpd officer × robin legacy × haley the pup × wally the bud × the acrobat × jump at your own risk × cereals addict × romani × lover and fighter.

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke F7a0fe4ef69305174f7c2dbbcd21759a Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Cabeb2ced007ab95a5c7996b9155acd8 Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 06f49d7ccb0f005d3b23137304cce69f

You can take the boy out of the circus
but you can’t take the circus out of the boy.


Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke A8b0b8f7f8870dd425623ae64423568d1b46ce73

It was good to see her laugh.
Even if it was at me.


MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty26.11.22 11:52

Hey ! Coucou Sladou !
Bienvenue officiellement dans la confrérie des joyeux badass ! J'espère que tu t'éclateras avec ce perso qui, en connaissant ton écriture, te va comme un gant ! J'ai hâte de lire les merveilles que tu feras avec lui  Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 1589974455
Tu le sais déjà mais j'aime le début de ta fiche !
Bon courage pour le reste de la rédaction heart
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Invité
Invité

Anonymous

MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty26.11.22 14:41

bienvenue sur eyf

IL EST LA  Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 1581200064 Je dirais bien trop hâte de te taper dessus mais t'es dans notre camp pour l'instant ...

Quoi qu'il en soit, OFFICIELLEMENT BIENVENUE avec ce perso qu'on attendait de OUF  Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 1149086307

Tu t'inquiétais pour ta fichette mais de ce que j'en lis pour l'instant t'as pas à t'en faire ! En plus d'avoir une plume agréable à lire Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 2773083941

Tu sais où nous trouver si tu as la moindre question  Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 1149086307 En tout cas n'hésite surtout pas !

Bon courage pour la fin de cette fichette Salade Wilson  guilty
⋅ ⋅

L'entièreté du staff de EYF te souhaite la bienvenue sur le forum.  A partir du jour où tu postes ta fiche, tu as ensuite deux semaines pour la terminer. Tu seras en mesure de demander un délai si besoin.

Nous espérons, tout d'abord, que tu aies bien pris connaissance du règlement.

Pour t'aider dans la conception de ta fiche, nous t'invitons à aller lire le contexte, ainsi que toutes les annexes qui le complètent. La chronologie peut, aussi, être très importante, notamment si tu comptes rédiger l'histoire de ton personnage sous cette même forme.

N'hésites pas à aller consulter la liste des personnages interdits, afin de t'assurer que le tien soit accepté (et, au moindre doute, n'hésites surtout pas à nous poser la question), et de vérifier dans le bottin des avatars que la célébrité que tu convoites n'y ait pas déjà trouvé sa place.

Lorsque tu aurais terminé ta fiche, nous t'invitons à venir nous le signaler juste ici, sans oublier de rajouter le code pour te recenser dans ton post.

Nous restons à ta disposition si tu as la moindre question.    
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Roy W. Harper
I'm just a selfish ass or maybe it's what I want you to believe.

Roy W. Harper
couleur rp : #cc3333 faceclaim, crédits : Garrett Hedlund ; @cristalline pseudo, pronom(s) : Obsidian ; Il batarangs récoltés : 444 date d'inscription : 29/10/2022

nom de code : Arsenal
âge du personnage : 32 ans.
occupation : Propriétaire de son propre garage.
allégeance : I'm an Outlaw your honor.

liens utiles : FICHE DE PRÉSENTATION / lien iciFICHE DE LIENS / lien ici


MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty26.11.22 17:05

Bienvenue officiellement ici, j'espère que tu vas te plaire avec le terminator. Le personnage est très cool et j'ai hâte de voir ta prise sur celui-ci. ily

Je dois t'avouer que Grillo en Slade j'avais pas pensé, mais j'adore le fc. heart

Courage pour ta fichette. Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 1400131772
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Zoe Lawton
Liveshot, like Deadshot but... I don't want to kill anyone...

Zoe Lawton
couleur rp : #714592 faceclaim, crédits : Hailee Steinfeld pseudo, pronom(s) : Lioma - elle batarangs récoltés : 451 date d'inscription : 28/10/2022

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 29.0

nom de code : [LIVESHOT] vous savez, comme Deadshot. Sauf qu’elle ne veut tuer personne...
âge du personnage : [22 ANS], bien qu’elle donne l’impression d’en avoir moins.
occupation : [ETUDIANTE DANS LE JOURNALISME] les petits potins, ça la connaît.
allégeance : [INDEPENDANTE] la résistance ou la dictature, très peu pour elle

liens utiles : fiche ♦️ liens ♦️ phone

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 29.1

MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty26.11.22 17:08

Hello par ici Monsieur Slade (vous permettez que je vous appelle Monsieur Slade ? Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 1589974455 )

Sans surprise, j'adore toujours autant ta plume, tu le sais  heart ! Contente de te voir finalement inscrite, et ce début de fiche est franchement trop bien ! J'adore. Hâte de lire l'histoire, je te souhaite tout plein de courage pour son écriture !!
(et ce fc !!!!!! mamamia tmtc )
Je sais pas comment nos deux persos pourraient se rencontrer, mais il nous faudra absolument un lien Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 2773083941
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Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke F1858f8cf6885f208d34301857f5b61864eebbc8

nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

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Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 87687add995be7940830a9864a8f2782 Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 13958096b90af5ffe2671c6d66fb80bf Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 372ac93ec3d3cc110da8ca661bebad6d
THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty26.11.22 17:19

Citation :
il a dit kapwé
jaylaref

IL EST ENFIN LA LE PLUS BEAU MON FUTUR MARI (Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 758736846)
bienvenue officiellement sur le fo, bon courage pour ta fiche !!
superbe choix de personnage ofc viens on va faire régner l'ordre et la loi sur gotham ensemble héhé
tu sais où nous trouver si besoin heart heart
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Caroline K. Kelley

Caroline K. Kelley
doubles comptes : Aucun couleur rp : #009900 faceclaim, crédits : Sophia Lillis pseudo, pronom(s) : Wul, il batarangs récoltés : 67 date d'inscription : 04/11/2022

I see you, do you see me?

nom de code : Catgirl
âge du personnage : 20
occupation : Chauve-souris, étudiante en criminalistique de l'université de Gotham
allégeance : Something wicked this way comes

liens utiles : FICHE DE PRÉSENTATION / lien ici
FICHE DE LIENS / lien ici

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Lp75

"I'm a phantom of flesh and fantasy
A machine with a soul in agony
Is there anything left to save of me
Be my remedy"

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 7rw7

"I swallow all my drugs 'til the pain is unplugged
When the laws of entropy touch, you better dread the judge
Wiser men than us been crushed to fine dust
When the fortune cookie tell me I'm fucked, I just shrug"

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 82gx

"Yup ride or die, you can ride on by
Or the railroads where you're gonna lie, hog-tied
And I got the quickest draw to keep you all in line
No rush for gold 'cause I got my pockets lined"

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Gozt

"I had a way then, losing it all on my own
I had a heart then, but the queen has been overthrown
And I'm not sleeping now, the dark is too hard to beat
And I'm not keeping up the strength I need to push me"

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Ouvl

"Your term of existence left some lines upon your face
Welts of dishonesty of the bloody human race
People in their masses forget with drugs & oills
Sins left upon the body of the poor little roadkill"

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Uebc

"Even with all of my determination
I was lost, needed to be shown direction
You came along, helped me focus my frustration
You gave me hope, demonstrated concentration"


MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty26.11.22 17:55

Bienvenue officielle par ici, vite vite vite termine cette fiche! XD
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Invité
Invité

Anonymous

MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty28.11.22 6:18

Je t'aime papa. (Enfin non. Enfin si. Mais shhhhh)

Ce début de fiche est genre CHEF KISS Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 3830990269 Je sais que j'ai été prise dans le boulto ces deux dernieres semaines mais j'suis tellement contente qu'on est la possibilité de rejouer ensemble toi et moi slurp
Je serai la meilleure fille de tout les temps tu vas voir. Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke 4099363334
(ça veut dire la pire.)
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Slade Wilson

Slade Wilson
couleur rp : #dc945b faceclaim, crédits : Frank Grillo, voluxpa (avatar) pseudo, pronom(s) : Areigan batarangs récoltés : 181 date d'inscription : 25/11/2022

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Wltu

nom de code : Deathstroke, le Terminator
âge du personnage : 57 ans
occupation : Mercenaire
allégeance : Bien que rallié au gouvernement de Bruce Wayne, il reste avant tout fidèle à lui-même

liens utiles : PrésentationLiens

Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Ul86

MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty30.11.22 1:06

8 ans plus tard...

Merci à tous pour vos messages ily Il me tarde de finir, bien que je me rende compte que je suis partie sur une longue lancée XD
Et du coup après avoir papoter sur le sujet avec Rose, j'ai ajouté un petit truc dans les capacités/pouvoirs concernant la régénération.
A bientôt pour la suite XD
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MessageSujet: Re: Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke   Reflection of someone else's || Slade Wilson || Deathstroke Empty

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