nom de code : maître du jeu. âge du personnage : infini. occupation : vous mettre des bâtons dans les roues. allégeance : personne.
Sujet: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 31.05.23 13:17
les funérailles de gordon
Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, James Gordon restait une figure emblématique de cette ville, et l'annonce de sa mort a retourné la ville entière. Le temps de quelques jours, les hostilités à Gotham se sont calmées. Les criminels restent dans leur coin, les rebelles se terrent dans leur coin et les partisans de Bruce et ses opinions extrémistes se taisent aussi. Gotham est calme. Gotham pleure. Gotham est en deuil. Les jours ayant suivi son décès furent remplis d'hommages aux quatre coins de la ville, et malgré l'avis défavorable de sa fille, toute personne désireuse de venir se recueillir pouvait le faire dans les vingt quatre heures précédant la fermeture du cercueil. Et la chose la plus remarquable, c'est que pour la première fois de toute son existence, James Gordon semblait enfin paisible. Comme libéré du fardeau qu'était de s'occuper de la ville de Gotham.
Mais aujourd'hui est un grand jour. Aujourd'hui, Gotham doit dire adieu. Aujourd'hui, ce sont les funérailles du commissaire. Cérémonie parfaitement planifiée et prise en charge par la ville, millimétrée à la seconde près. Un parvis d'église rempli de journalistes et d'agents de sécurité déployés. Politiciens, avocats, flics corrompus et autre, toute les têtes importantes sont conviées, lunettes de soleil et faux airs tristes. C'est le moment de se donner bonne conscience. De faire une trêve dans la guerre qui ronge Gotham. Mais c'est pas au goût de tout le monde, parce que dans cette foule d'hypocrites se trouvent quelques personnes qui elles, savaient que les dernières volontés de James Gordon n'étaient pas de cérémonie en grosses pompes. Au contraire, c'était tout ce qu'il méprisait. Sauf que personne n'a eu son mot à dire : même sa mort est utilisée à des fins politiques.
Vous êtes donc conviés à l'enterrement de James Gordon. Que vous soyez un proche ayant reçu une invitation, un simple citoyen suivant la cérémonie depuis les marches de l'église, un agent de GCPD en tenue cérémoniale ou un journaliste cherchant à recenser toute les personnalités Gothamites, vous êtes tous libres de réagir et d'exprimer vos points de vue face à ce tragique événement.
Barbara L. Gordon
the princess saves herself in this one.
faceclaim, crédits : emma stone,cheekeyfire. pseudo, pronom(s) : TICKETS TO MY DOWNFALL., elle. batarangs récoltés : 54 date d'inscription : 17/01/2022
nom de code : (( batgirl )) âge du personnage : (( twenty eight )) occupation : (( librarian )) allégeance : (( batman ))
-- (( BATGIRL ))
she's an undiscorved element, either born in hell or heavensent. she's not acid, nor alkaline. caught between black and white. not quite either day or night. she's perfectly misaligned.
moodboard // playlist
THE VICIOUS CYCLE WAS OVER the moment you smiled at me.
is it the way that you talk that's causing me to freak? is it the way that you laugh that's making my heartbeat ? if it the way that you kiss ? it's gonna be the way you taste. is it the way that you feel against my body ? is it the way that you act so damn naughty ? you're such a gorgeous nightmare, hold habits never seem to go away. you make me feel brand new, we're resurrect it's like i've come back to life.
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 02.06.23 20:47
and i just keep on thinking how you made me feel better, and all the crazy little things that we did together. in the end, it doesn't even matter if tonight is gonna be the loneliest.(music) -- event.
-- […] disons aux environs de midi quarante cinq. je m'occupe de faire la réservation. à demain cupcake, je t'aime. un blanc de quelques secondes. – fin des messages reçus. pour ré-écouter, tapez un. pour archiver, tapez deux. pour rappeler votre correspondant, tapez trois. pour revenir au me... et avant même que cette voix automatique termine, tu appuies sur le un. et le message se répète. encore. et encore. et encore. parce que tu l'avais pas écouté en temps et en heure et après cette annonce, t'avais pas eu la force d'le faire. tu sais pas pourquoi tu l'avais soudainement.en fait si, tu savais mais tu osais peut-être pas l'admettre. ça amplifiait cette douleur d'une force inimaginable. beaucoup se seraient peut-être épargné une telle épreuve, beaucoup auraient été dans le déni mais toi, tu ressentais le besoin de repasser ce message, encore et encore. en boucle, jusqu'à ne plus avoir une seule larme à verser. t'avais besoin de ressentir ton estomac se tordre sous la douleur, ton cœur se briser un peu plus chaque seconde, ce néant terriblement douloureux se renforcer. cette douleur, elle te faisait tellement de bien que s'en était malsaint. mais cette douleur était la seule chose qui te connectait à lui, la seule chose qui te permettait de te sentir proche de ce qu'il fut autrefois et de ce qu'il n'était plus. chaque écoutes te faisait remarquer des détails, la manière dont il expire la fumée de ses poumons entre deux phrases, le bruit en fond des discussions du commissariat, le téléphone qui sonne. des choses si minime qui se font entendre et qui autrefois n'aurait rien représenté mais qui aujourd'hui correspondait juste à ce quotidien qui avait été sien pendant des années. des choses qui te seraient passées par la tête d'ordinaire mais qui aujourd'hui te raccrochait à cette image. parce que te raccrocher à cette image était la seule chose que tu pouvais faire mais tu craignais tellement parce que les souvenirs, on les cherissait mais les souvenirs, ils s'effaçaient avec le temps jusqu'à ne plus être que de malheureuse bribe lointaine d'une chose vécue. et t'étais terrifiée à l'idée de perdre ces souvenirs et ce malgré ta mémoire photographique qui n'oubliait rien.
c'était ironique. tu passais ton temps à te plaindre qu'avec une mémoire comme la tienne on oubliait pas les traumatismes. tu te plaignais de te souvenir des sensations que tu avais ressentis quand le joker t'avait agressé et de la manière dont il hantait encore ton esprit, encore plus avec son implication politique depuis le retournement de situation. aujourd'hui, tu étais terrifiée à l'idée d'oublier. et aujourd'hui, tu étais prête à subir une vie entière de traumatisme, tu sacrifierais de nouveau tes jambes, tout n'importe quoi si tu pouvais ne serais-ce qu'avoir une minute de plus. un je t'aime murmuré à ton oreille, une étreinte réconfortante, un je suis fier de toi ou même une engueulade d'adolescente. n'importe quoi, quelque chose qui peut-être aténuerait cette douleur le temps d'un instant. un moment qui s'arrêterait dans l'temps, qui se figerait et qui te réconforterait d'une manière ou d'une autre. tu t'étais toujours clâmé comme étant indépendante, comme n'ayant besoin de personne et ayant grandit avant l'heure, mais t'avais jamais eu autant besoin de redevenir cette petite fille plus que maintenant. tu rêvais de sentir l'odeur du tabac froid, de te cacher sous un bureau quand tu t'amusais à jouer aux agents secrets, agaçant aussi bullock et montoya pour traîner dans les pattes de ceux qui avaient un vrai job à faire quand toi, t'étais juste là parce que personne d'autre pouvait te garder. un ensemble de choses, de sentiments, de souvenirs que tu cherissais encore plus aujourd'hui qu'ils étaient définitivement derrière toi. que tu n'aurais plus personne pour en parler et en rire, parce que ton frère était interné, psychopathe, que ta mère était disparu depuis tellement longtemps que pour le coup tu en avais oublié – volontairement - les traits de son visage.
t'es incapable de savoir le temps que tu passes ici, comme ça, assise autour de la table de ton salon à écouter encore et encore ce message. tout c'que tu sais c'est que l'heure tourne. et que c'est dick qui réussi à te ramener à la réalité, parce qu'il faut y aller. t'es pas certaine d'en avoir envie. en fait non, tu n'en n'as pas envie. mais qui veux se rendre à un tel événement ? tu sais pas non plus combien de temps dure le trajet. en fait, le temps est stoppé. tu n'as notion de rien du tout et la seule raison pour laquelle tu sais qu'il est actuellement le début d'après midi c'est principalement grâce à la position du soleil qui éclaire tristement gotham. le véhicule s'immobilise et là, le plus difficile se produit : tu enfiles ton masque. malgré les cernes qui sont visible sous tes yeux gonflés, malgré tes traits tirés et ton teint particulièrement pâle, l'indifférence se lit sur tes traits tandis que tu chasses d'un signe de main les vestiges de larmes qui coulaient il y a encore quelques milièmes de secondes. parce que tu sais ce qui t'attends. tu acquiesces d'un signe de tête pour donner l'autorisation au chauffeur tandis qu'il s'extirpe de son siège conducteur et que toi, tu t'empresses de venir glisser tes lunettes de soleil sur ton nez et enfin la porte s'ouvre. sans grande surprise, les flashs t'aveuglent, parce qu'ils sont tous là, au rendez-vous, retenus de justesse par cette sécurité déployés tandis que tu entends ton prénom être clâmé, interpellé. barbara, comment avez vous appris la nouvelle ? avez-vous eu votre mot à dire sur le déroulement de la cérémonie ? votre frère sera-t-il présent ? allez-vous faire un discours ? qu'avez vous à dire à bruce wayne ? tu sens ton estomac se retourner, pas à cause de la douleur mais à cause de leur présence à tous. à ceux qui tentent de te tendre le micro dans cet instant, aux caméras qui tentent de capturer quoi que ça soit à raconter dans la presse. d'ordinaire, tu te serais peut-être énervé. d'ordinaire, tu aurais dis quelque chose. mais là, t'as pas la force. là, tu peux juste pas partager ta peine, malgré le fait que le monde rêverait, tuerait pour avoir une déclaration de la célèbre barbara gordon, connue pour être proche de son père adoré. tu avances sur les marches du parvis de l'église, accélérant même le pas pour essayer de fuir au plus vite ces journalistes. le problème, c'est que tu es à l'abris nul part. car l'instant où tu es hors de portée c'est quand tu te retrouves aux portes de l'église, et que tes yeux se posent sur l'autre bout de cette allée, devant l'autel où trône cerceuil, bouquets en tout genre, l'éternelle photo et les divers va et viens de ceux qui veulent rendre un dernier hommage. si tu remarques cette caméra dans un coin de la pièce et vicky vale qui semble se faire une joie de couvrir l'évènement, tu remarques aussi quelques silhouettes réconfortantes qui pensent comme toi. les quelques vrais flics qui ont connus ton père comme toi tu l'as connu. et alors que bullock redresse ses yeux vers toi, tu vois dans son regard qu'il est désolé. désolé, pour les évènements mais surtout car il sait que c'est tout ce qu'il détestait, tout sauf ce qu'il aurait voulu. t'as essayé d'te battre. t'as essayé d'aller à l'encontre de tout, t'étais prête à faire exploser tes économies, tout, n'importe quoi pour avoir un contrôle, pour pouvoir choisir, avoir au moins le luxe de faire ce que tu sais, il aurait voulu.
tu sais pas si t'es capable d'avancer. tu sais pas si tu peux faire un seul pas de plus sous cette pluie de regard et d'hypocrite. tu sais pas si t'es en mesure de supporter quoi que ça soit. si t'essayais de garder toute ta contenance, tes larmes recommencent à couler, silencieusement sur tes joues. t'as qu'une envie, c'est de prendre tes jambes à ton cou. mais la seule chose que tu trouves la force de faire c'est de venir doucement et discrètement effleurer la main de dick, seule personne que tu veux réellement à tes côtés dans l'immédiat. et peut-être seule personne qui peut comprendre ce que tu traverses. seule épaule sur laquelle tu peux te permettre de pleurer, seule personne prête à tout pour prendre ta douleur et essayer de rendre celle-ci plus supportable. et surtout une des seules et rares personnes légitimes d'être ici.
(c) mars.
Dick Grayson
You never know if you can fly unless you take the risk of falling
doubles comptes : red hood ϟ deadshot couleur rp : #326278 faceclaim, crédits : avan jogia (a) twizzle (s) wadewicons pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 92 date d'inscription : 18/10/2022
nom de code : [NIGHTWING] boy wonder, fils prodige, premier rouge-gorge devenu aile de nuit. âge du personnage : [29] enfant perdu en provenance du monde imaginaire. occupation : [GCPD] officier de police, héros, vocation de protéger. allégeance : [FAMILY] fidèle de batman, we are robin.
(( Sometimes the lines get blurred. Sometimes the only thing between you and them is the mask and cape. ))
circus boy × redheads × gcpd officer × robin legacy × haley the pup × wally the bud × the acrobat × jump at your own risk × cereals addict × romani × lover and fighter.
You can take the boy out of the circus
but you can’t take the circus out of the boy.
It was good to see her laugh.
Even if it was at me.
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 10.06.23 4:47
i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead
Funeral for Jim Gordon
What we do for ourselves dies with us. What we do for others and the world remains and is immortal. ― Albert Pine.
You told me that if I ever needed you… That if I ever needed a friend… …That a sheriff always recognizes his deputies.
Tes doigts doucement glissent sur la petite étoile métallique, tracent les contours du moindre détail marqué par le temps – doucement, prudemment, imaginant qu’elle puisse à tout instant se briser dans ta main. Comme la lumière de l’homme qui te l’a offerte à l’époque, jeune marmot, enfant prodige et cherchant ta place auprès de la Chauve-Souris. Un homme que tu admirais, et qui de par ce simple geste à l’aube de ta seconde vie, t’a inspiré à devenir le flic que tu es aujourd’hui. « And you were a good friend, Jim », murmure pratiquement inaudible, pareil à un souffle échappé d'entre tes lèvres alors que se ferment tes yeux azur. Tes doigts se resserrent autour de la relique, phalanges blanchies par la pression, et tu soupires, passes une main entre les mèches rebelles qui s’échappent de leur élastique. Puis tu remets la plaque dans la poche avant de ton uniforme, réajustes tes boutons de manchettes et retournes dans le salon, lèvres pincées. « C’est l’heure », tu informes Barbara, mais elle ne t’entend pas. Elle écoute, encore, ce message posthume, et tu ne peux pas le lui reprocher. Qu’est-ce que tu ne donnerais pas pour entendre ne serait-ce qu’une fois de plus la voix de tes parents te dire qu’ils t’aiment. Tu ne peux que compatir à cette peine qui la ronge de l’intérieur, cruellement familière, douleur que de perdre aussi subitement un parent. C’est comme perdre une partie de soi, se faire amputer d'un membre ; t’as l’impression qu’il est encore là, alors qu’il n’y a plus qu’un vide étrange et tu sais que rien ni personne ne pourra jamais le combler. T’approches lentement et prends place sur la chaise en face de la jeune femme, poses délicatement tes mains sur les siennes pour abaisser le portable auquel elle s'agrippe. « Hé, Babs », t’essayes d’attraper son regard, la ramener dans le présent puis lui adresses un sourire léger mais rassurant, qui se veut encourageant. « Il faut y aller… » T’aimerais pouvoir lui dire que tout se passera bien, mais tu sais que c’est faux, et ce pour un bon bout de temps à présent. Tu donnerais tout ce que tu possèdes pour effacer son chagrin, elle qui a déjà tant souffert, mais t’es impuissant. Aussi impuissant que ce gamin terrifié, sur la passerelle du grand chapiteau. Impuissant face à la dure réalité de la vie, et surtout celle de la mort. Encore.
Sur place, caméras et micros gangrènent déjà de toutes parts. De ta carrure t’essayes tant bien que mal de protéger Barbara des objectifs et questions outrageuses, tout ce dont elle n’a certainement pas besoin en ce moment ; tu tires la demoiselle un peu plus proche de toi à chaque pas vers l’église - mais la presse pullule de tous les côtés. Cela ne t’empêche pas, cependant, d’assassiner du regard le moindre porteur de flash, prêt à flanquer à terre tout appareil qui s’approcherait un peu trop près, et pourquoi pas son propriétaire avec. Pupille et fils ainé de Bruce Wayne, t’as été habitué aux journalistes tout gamin ; pourtant tu n’as jamais compris, et ne comprendras jamais, comment on peut se montrer aussi intrusif, aussi invasif durant ce genre d’évènements ; manque cruel d’empathie pas même rattrapé par un soupçon d'humanité. Tu attrapes le regard sombre de certains flics, qui ne comprennent tout simplement pas comment tu peux te pointer ici, toi le loyal petit soldat du maire, cet homme jugé et condamné pour la disparition du commissaire. Tu ne relèves pas néanmoins, l’animosité n’a lieu d’être en ce sanctuaire, c'est leur manière aussi de gérer leur perte, tu ne leur en veux pas. De toute manière tout ce qui importe pour toi actuellement, c’est Barbara. Tu sens sa main frôler la tienne, et tu réponds en enlaçant tes doigts avec les siens, resserres ton emprise, espoir de partager un peu de force. Tu comprends immédiatement ce qui bloque. « Tu peux le faire, juste… », tu chasses affectueusement une larme de sa joue avec ton pouce. « Un pas après l’autre, d’accord ? Je suis avec toi, j’te lâche pas, Babs. Jamais. ». Vos mains restent mêlées durant toute votre progression dans cette maudite allée, sous les regards indiscrets et hypocrites d’une foule indésirée. Maintenant que vous arrivez au bout, plus que jamais, tout devient encore plus réel, encore plus concret. Tu attrapes la demoiselle dans une étreinte chaleureuse quand tu la sens faiblir, et ton cœur se serre, cette fois face à ta propre peine. Bruce t’a transmis tellement de choses, mais la voix que tu as empruntée, en tant que civil, en tant qu’être humain, cette vocation à aider ton prochain et servir dans les forces de l’ordre, tu la dois en partie à l’homme immobile devant vous. Tous les grands héros ne portent pas de cape. Jim Gordon en était le parfait exemple, modèle de droiture et de persévérance. Mais aujourd’hui il n’est plus, et c’est toute la ville s’en voit endeuillée, car ce soir Gotham enterre une partie d’elle-même – sombre encore un peu plus dans ses abîmes.
Jason P. Todd
little red riding hood
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022
nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight. âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant. occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino. allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.
(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))
Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.
Keep your head high.
And your middle fingerhigher.
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 10.06.23 19:33
I THOUGHT I'D SEE YOU AGAIN, NOW YOU'RE COVERED IN ROSES INSTEAD.
(( event )) FUNERAL FOR JIM GORDON
We’re born alone, we live alone, we die alone. Only through our love and friendship can we create the illusion for the moment that we’re not alone. -- Orson Welles.
- J’te promets qu’si tu baisses pas c’truc dans la s’conde, la seule chose qu’tu pourras photographier c’est un endroit où le soleil ne brille putain d'pas. Tu lèves la tête, dévisages derrière ces lunettes teintées le journaliste qui a impétueusement franchi les limites déjà bien invasives autorisées et tente d’obtenir le cliché le plus déchirant de la jeune femme, centre d’intérêt de l’évènement. Tout ça pour vendre ses torchons de conneries. Ca ne tiendrait que de toi, ces pignoufs n’auraient pas même été autorisés à se pointer à moins de dix kilomètres. Non, ils auraient même été interdits à la fabrication. La main que t’as posée sur son épaule, en guise de menace se raffermit davantage, et le type s’exécute, ne cherche pas vraiment à discuter avec toi, retourne à la place avec le reste de la horde. Faut dire, quand on voit ta gueule lacérée et ta voix aussi éteinte que le défunt dans sa caisse en bois vernis, il est clair que tu plaisantes pas. Et, probablement, terminer avec un appareil photo dans la partie rectale de son anatomie, n’est peut-être pas la chose la pire à envisager pour t’avoir mis en rogne. Putain d’reporter à la con.
Pour être franc, au vu de tes rapports actuels avec le saint gouvernement batulaire, tu comptais même pas venir. Et c'est sans compter l’identité que tu t’efforces de camoufler généralement en évitant précisément ce genre d’évènements grand public. C’est ironique, à bien penser, un mort qui se rend à des funérailles qui ne sont pas les siennes. Ha. Pourtant te voilà bien dans l’église, paré d’un couvre-chef pour cacher les cheveux blancs, et lunettes dans la même optique d’anonymat. Dude, ce gars-là ne pouvait même pas te voir, probablement. Il te trouvait déjà agressif et incontrôlable quand tu te travestissais en lutin de noël ; alors inutile de mentionner tes activités dans le monde criminel ou ton palmarès de têtes coupées, littéralement, dans sa ville. Seulement, Jim Gordon, c’était le gars qui mettait tout le monde d’accord, qui en avait suffisamment dans le pantalon pour gagner le respect de ses pairs. Et du respect, t’en avais beaucoup pour lui, même si tu ne l’as jamais dit à personne. Des grands comme lui, ça court pas les rues, surtout maintenant, alors autant leur faire honneur quand ils passent l’arme à gauche les bougres. Parce que ça, tu sais encore le reconnaître, et l’honorer.
Et puis surtout, t’es là pour elle, parce que tu sais à quel point elle était fusionnelle avec son père. Putain, tu ne peux qu’imaginer ô combien elle doit souffrir à ce moment même. L’empathie, c’est pas ton truc, depuis qu’les asticots ont grignoté tes noyaux t’as du mal à ressentir autre chose que d’la colère, alors gérer les émotions des autres, merci bien, mais non merci. Mais pour Barbara c’est différent. Voilà bien des années que t’as dépassé ce petit béguin candide et fugace de ta naïveté adolescente, aujourd’hui risible alors que tu n’as absolument plus ce genre de sentiments envers elle – ou envers qui que ce soit d’autre d’ailleurs, mais au cours des années à grandir auprès d’elle, avant et bien… ton petit séjour au pays des merveilles, tu t’es mis à la voir comme la sœur que tu n’as jamais eue. C’est aussi la seule de cette… famille bancale dans laquelle on continue étrangement de t’intégrer, qui ne t’a jamais poignardé dans le dos, ou même déçu. Il faut dire aussi que c’est la seule que t’as jamais tenté de zigouiller, ça doit jouer quelque part dans l’équation, probablement. Puis vous avez cette chose en commun que les autres ne comprennent pas, et que tu ne leur souhaites pas de comprendre un jour, cette face de cachet d’aspirine périmé qui vous empêche de dormir la plupart du temps. Alors quand t’as appris pour Jimbo, t’as eu la sensation de devoir te pointer aux funérailles, pour, tu ne sais pas trop, lui montrer du soutien, lui rappeler que, malgré les routes opposées que vous avez chacun empruntées, pour toi ça ne change rien à l’affection que tu lui portes, que tu lui as toujours portée. Comme si tu le lui devais bien, comme si c’était la chose la plus juste à faire.
Mais maintenant que t’es devant le fait accompli, tu n’es plus vraiment sûr d’être à ta place. Non, tu sais que tu n’es pas à ta place. Si c’était le cas, t’aurais pas à te cacher derrière cette panoplie ridicule. Tu t’arrêtes à quelques mètres de la rouquine, blottie au bras du golden boy, et t’es rassuré de constater qu’elle n’est pas seule, tout autant que tu t’en doutais venant du joli cœur. T’es pas certain qu’elle te voit, pas même certain qu’elle te reconnaisse, et encore moins d’en avoir envie. Parce que vient précisément à cet instant la question fatidique, celle à laquelle, étonnamment et aussi basique qu’elle soit, t’avais pas pensé avant : et maintenant, tu vas faire quoi ? Quand tu vas te retrouver planté comme un navet face à elle ? Probablement balbutier des mots inaudibles, parce que t’es mauvais pour ces choses-là. Tu sais que lui adresser tes condoléances, ne va rien faire, ce sont les banalités qu’elle entendra des centaines de fois cette journée. Lui dire que tu es désolé pour elle, c’est la même chose. D’expérience tu sais que ça ne rime à rien, que ce sont juste des choses que les gens font par politesse. Tu proposerais bien, certainement de manière maladroite vu ton aversion presque pathologique pour le contact, de la prendre dans tes bras ; mais quelqu’un le fait déjà et probablement avec bien plus de valeur à ses yeux. Finalement, tu comprends que, non, définitivement tu n’as pas ta place ici. T’as pas envie de l’embarrasser. T’as peur aussi, peur d’encombrer son espace personnel, de te montrer intrusif, toi le grand Jason Peter Todd d'ordinaire sans aucune gêne. Qui a besoin de quelqu’un comme toi après tout ? Pas même fichu d’être présentable à des putain de funérailles, couvert d’ecchymoses et le bras encore en écharpe. Tu passes ton temps à boire, et à casser des os, parfois les tiens, mais tu t’en fiches du moment que ça craque. Tant que ça te permet d’oublier, de dormir sans rêver. Personne n’a besoin d’une épave. Alors tu te ravises, et préfères rester à l’écart. En retrait, sur un bord de l’église, contre un mur, là où personne ne fera attention à toi. Parce que c’est là qu’est ta place. Parce que tu fais confiance à Grayson, pour prendre soin de la personne la plus forte que tu connaisses. Et parce que, honnêtement, t’espères échapper à la vigilance de l’homme responsable de l’état de ton bras – et de ton cœur.
Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022
nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats. âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart. occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night. allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.
-- wars erupting like volcanoes, blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.
and war is all you ever seen,
your war behind the screen.
and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.
when you've been gone, lost in the lapse again.
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 24.06.23 21:29
is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- évent
Everything ends here. La pièce est plongée dans le noir et silencieuse, tes genoux exercent une pression contre le vieux parquet depuis déjà plusieurs secondes, minutes – heures ? Tu ne sais plus. Les souvenirs remontent, continuent de passer en boucle infinie, cercle vicieux qui te hantera pour le reste de ta vie. Le tissu de ton masque caresse tes doigts, qui s'agrippent à celui-ci. Tu as le sentiment d'avoir terriblement échoué. Comment une situation pareille a-t-elle pu autant dégénérer ? Les ténèbres enveloppent ta silhouette avachie sur elle-même, tu n'oses plus te regarder dans le miroir, et tu te sens coupable ; terriblement coupable. De quoi ? De tout. Coupable de tout. Tu viens de perdre un ami. Et tu ne penses que trop à celle qui a perdu un père, à ce flic honorable qui s'est toujours battu pour la justice. Vous aviez eu vos différends, ces derniers temps. Mais de longues années durant, vous avez su compter l'un sur l'autre, loyauté sans faille à cette justice qui vous tenait à cœur. Tu n'as pas été capable de le protéger, même s'il s'opposait à certaines de tes idées ; jamais tu n'avais voulu qu'une telle tragédie ne survienne.
« Maître Bruce... » La voix d'Alfred s'évanouit, comme si l'obscurité avalait la moindre parcelle de lumière qui émanait d'elle. Il ne te connaît que trop bien, ce n'est pas la première fois que tu es plongé dans les ténèbres de cette manière. Ce n'est pas la première fois que celles-ci viennent agripper ton cœur, te descendent un jour de plus plus près d'une folie inévitable. Tu deviendras ce que tu chasses, que tu le veuilles ou non, et tôt ou tard. Tes doigts se crispent davantage autour de ton masque, tu sais qu'il est temps. Il est temps de dire au revoir. Encore. Une nouvelle fois. Tu as perdu trop de personnes, Bruce. Le deuil commence à devenir trop insupportable. Tu te sens tomber, de plus en plus bas. Why do we fall, Bruce ? So we can learn to pick ourselves up. Ton visage se tourne finalement vers le Majordome qui se tient au pas de la porte, seul rempart entre la sombre pièce et la lumière extérieure qui illumine le corridor. « J'arrive, Alfred. » Tu murmures. Alfred ne parvient pas à distinguer les traits de ton visage, ni la détresse qui pourrait se lire dans le creux de ton regard ; il n'insiste pas, mais il gardera un œil sur toi. Jusqu'à ce que ce soit trop tard. Il hoche doucement du visage, prend congé ; mais laisse la porte entrouverte, ce qui laisse une grande ligne de lumière traverser l'obscurité dans laquelle est plongée ta chambre. Un brin de lumière, une main qui te tend et qui t'invite à sortir des ténèbres. Tu la toises un instant et, enfin, tu te redresses sur tes deux jambes.
« Monsieur le Maire ! Une déclaration ! » « Monsieur le Maire, êtes-vous réellement responsable de la mort du Commissaire ? » « Monsieur le Maire, n'avez-vous pas peur que votre présence créé une seconde émeute ? » Tu aurais aimé les envoyer valser, tant la mauvaise humeur te chagrine. Mais l'énergie n'est pas là. Alors tu traverses ce fleuve humain, étouffant. Tant bien que mal. Tu parviens aux portes de l'église, déjà ouverte pour accueillir ceux qui étaient venus se recueillir. A dire vrai, tu n'aimerais pas être là. Et pour tout avouer, cette grande cérémonie n'était pas de ton idée. Tu n'as pas vraiment eu la main dessus, et tu n'as pas cherché à l'avoir non plus. Tu as entendu que Barbara avait contesté maintes choses, mais tu n'as jamais voulu mettre ton nez dans ces affaires. Tu t'es reclus, comme souvent. Peut-être que tu n'aurais pas dû. Mais peut-être est-ce aussi l'occasion de célébrer les précieux services d'un homme qui a beaucoup fait pour Gotham. « Monsieur Wayne ne fera aucune déclaration ! » Que tu entends derrière toi, une fois rentré dans l'église. Tu sens les nombreuses paires d'yeux se poser sur ta personne. Ton visage impassible et fermé les dévisage à son tour. La fatigue se lit aisément sur les traits de ton visage. Lentement, tu avances le long de l'allée. Tu repères Barbara et Dick, qui y sont déjà. Tu imagines facilement que la situation sera difficile et tendue. Tu n'es pas là pour faire une scène, mais tu ne connais que trop Barbara ; surtout en sachant que toutes les accusations te pointent du doigt, et que l'on te prend pour principal responsable de la mort de Gordon. Arrivé aux côtés du cercueil, tes yeux se baissent vers le visage marbré de ton ami. Tes lèvres se pincent, ta mine se renfrogne davantage. Tu n'es pas réellement capable d'adresser le moindre mot, à qui que ce soit. Le deuil est là, encore. Toujours. Le deuil commence à devenir trop insupportable. Tu te sens tomber, de plus en plus bas.
(c) mars.
Arthur T. Crawford
couleur rp : #1F618D faceclaim, crédits : Adrien Sahores, Twizzle (merci <3) pseudo, pronom(s) : Arsène, elle batarangs récoltés : 82 date d'inscription : 06/06/2022
nom de code : peu d'intérêt pour les surnoms, certains s'accordent à dire que ((petit con)) le qualifie parfaitement âge du personnage : ((31 ans)) ;le temps s'écoule lentement lorsqu'on le subit occupation : ((Inspecteur au GCPD)) ; l'espoir d'apporter la Justice dans les rues de Gotham; ancien militaire qui ne craint pas d'ôter une vie pour en sauver une autre allégeance : ((Indépendance)) ; la tyrannie ne doit jamais gagner
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 24.06.23 21:48
live and let die
event
On souhaiterait que la Mort oublie les meilleurs, ceux dont on devrait célébrer la bravoure et la bonté du temps de leur vivant, plutôt que prononcer des discours emplis de regrets et de mensonges. Tout de noir vêtu, Arthur se tenait à l’écart des médias et politiciens venus prononcer leurs belles paroles. L’irritation le forçait à mordre la lèvre jusqu’à laisser un goût métal sur sa langue, haïssant devoir être témoin de ce spectacle injuste. Barbara Gordon méritait mieux que devoir enterrer son père, mieux qu’une récupération politique, mieux que cette cérémonie théâtrale et irrespectueuse.
Il fallait que ces guerres cessent. Arthur comprenait la colère du peuple, se rangeait volontiers de son côté contre la tyrannie, néanmoins, ce n’était pas le lieu, pas le moment, pour parler de ce genre d’affaires. Regard métallique circulant sur toutes les figures influentes de Gotham, il retenait les visages hypocrites, à qui il ne fera pas de cadeaux si un jour la possibilité de se venger se présentait. Sans doute était-ce le passé militaire qui réclamait violence, ou le sang écossais qui refusait de se prosterner ; la tentation de reprendre les armes afin de renverser le pouvoir grandissait chaque jour.
Un des hommes sous ses ordres se glissa à ses côtés ; un jeune à la recherche de réconfort, les yeux rougis par la peine, les traits du visage tordus par la peur d’être le prochain à se voir offrir une tombe à son nom. L’inspecteur lui offrit un mouchoir et une main posée sur l’épaule, n’ayant guère envie de mentir pour le rassurer. Il l’encourageait volontiers à choisir meilleure voie pour son avenir.
Un mouvement de foule présagea l’arrivée du maire dans l’église, et Arthur se tourna pour observer son entrée en scène. Il ne ressentit aucune pitié lorsqu’il aperçu son air abattu, la vieillesse visible par les traits de son visage et les cernes marquées. Si la peine pouvait le ramener à la raison, pouvait lui faire comprendre à quel point il causait la souffrance des gothamites, il espérait qu’elle s’immisce au fond de son être ; dans les moments joyeux de ses jours, et dans les plus sombres de ses nuits.
Codé par Heaven
Slade Wilson
couleur rp : #dc945b faceclaim, crédits : Frank Grillo, voluxpa (avatar) pseudo, pronom(s) : Areigan batarangs récoltés : 181 date d'inscription : 25/11/2022
nom de code : Deathstroke, le Terminator âge du personnage : 57 ans occupation : Mercenaire allégeance : Bien que rallié au gouvernement de Bruce Wayne, il reste avant tout fidèle à lui-même
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 27.06.23 0:22
Les funérailles de Jim Gordon
Event
Les derniers événements lui avaient glissé dessus aussi sûrement que de l’eau sur une pierre. Est-ce que la mort d’une des figures imminentes de Gotham l’avait touché ? Pas le moins du monde. Tant de personnes avaient cherché à détruire cette maudite ville. Lui-même avait travaillé pour quelques-unes. Mais ce qui était le plus ironique dans tout ça, c’est que la personne qui allait finalement réussir à la réduire en cendres, se trouvait être celle qui désirait la protéger le plus ardemment. L’enfer est pavé de bonne intention, à ce qu’on dit. Wayne y avait tracé pierre par pierre sa propre voie. Et lui se trouvait au bord de cette route. Un point de vue qu’il aurait presque pu trouver privilégier, voir même en tirer une grande satisfaction, de voir son ennemi de toujours s’enfoncer dans sa propre fange jusqu’au cou. Il aurait été tellement facile d’appuyer du pied sur sa tête, pour l’aider à s’y noyer, comme de lui tendre la main pour l’aider à s’en sortir. Cependant, Slade s’en fichait. Il avait participé à cette émeute comme un spectateur passif, à peine conscient de ce qu’il se passait autour de lui. Il aurait très bien pu être celui qui avait appuyé sur la queue de détente, sans qu’on lui en donne l’ordre, et continuer de regarder la chauve-souris droit dans les yeux. De toute manière, c’était un ordre qu’il n’aurait jamais donné. Malgré leurs différents, les sentiments de Wayne envers Gordon n’étaient un secret pour personne. Il ne fallait pas un être un génie pour savoir que la mort de cette seule personne serait un levier considérable dans la chute du maire. Même un indépendant, ou un résistant aurait été capable d'en venir à cette extrêmité. Après tout, lorsque l’on est au pied du mur, la fin justifie les moyens. Lui n’aurait eu aucun scrupule à le faire. Non pas pour le plaisir de voir un homme glisser un peu plus vers cette folie, qui asseyait chaque jour un plus le poids de sa présence sur ses épaules, mais pour gagner sa propre liberté. Se débarrasser de son collier, quitter cette ville à l’air aussi vicier qu’un pot d’échappement et redevenir simplement ce qu’il avait toujours été : Deathstroke. Chaque jour qui passait, ses intérêts pour cette voie semblait s’étioler. Cela faisait longtemps que sa fille avait totalement disparu de ses écrans radars, et que ses espoirs pour la retrouver s’étaient envolé en même temps que son seul allié. Sa "loyauté" envers Wayne semblait vaciller tout autant que l’esprit de son "employeur".
Un profond soupir s’échappa de ses lèvres, tandis que ses doigts réajustaient sa cravate, puis balayaient une peluche échouée sur le revers de son costume, tandis qu’il attendait patiemment dans le vestibule. A combien d’événements de ce genre avait-il assisté ? Ses infortunés compagnons d’armes, ses fils, sa femme… Pouvait-il compter Wade dans le lot ? Dont il avait abandonné la dépouille à son sort, à la faune de la forêt cambodgienne. Ce qui était en soit un privilège pour lui, compte tenu de sa médiocrité de toujours. La seule personne pour laquelle il aurait été presque ravi d’enfiler un costume de croquemort, coulait toujours des jours presque paisibles dans une prison sordide. Comme quoi, il n’y a pas bien que les cafards qui sont épargnés par les balles… Pourquoi avait-il oui déjà, quand on lui avait demandé de jouer les gardes du corps, à cette charmante petite sauterie ? Ah oui. Il n’avait même pas daigné répondre. Mais qui ne dit mot, consent, non ? Slade se retourna en entendant des bruits de pas dans l’escalier, puis lâcha un nouveau soupir silencieux, tout en dévisageant la face décomposée se tenant en haut des marches. Sans doute, serait-il judicieux d’y aller en corbillard et de commander un nouveau cercueil… Le presque soixantenaire ne desserra pas les mâchoires une seule seconde, se contenta de se diriger vers la porte, marqua un temps d’arrêt sur le seuil, puis sortie. Il n’allait pas non plus le prendre par la main pour y aller...
Les journalistes amassés devant l’église, lui firent plus l’effet d’une nuée de mouches à viande, se battant pour un gros tas de merde, que des vautours en mal de scoop juteux. Son œil se plissa, sa main ne faisant même pas mine de se diriger vers l’ouverture de la portière. Wayne était assez lucide pour encore savoir comment fonctionnait une poignée de voiture... Le mercenaire se contenta de lui emboîter le pas, son regard aux aguets du moindre élan d’hostilité. Bien que sa présence en imposait pour certains, la mouche à merde sait se montrer aussi stupide que tenace, et il fallut par deux fois une main sur un torse, pour éloigner les plus intrusifs. - « Monsieur Wayne ne fera aucune déclaration ! » Qu’il finît par lâcher d’un ton cinglant, trahissant une certaine irritabilité, qu’aucun trait de son visage n’affichait. Tandis que monsieur Wayne disparaissaient à l'intérieur l’église, tel un fantôme. Comment cette journée pourrait être pire ? Légèrement soulagé que les portes se referment sur la cohue, son iris balaya l’assistance, ses sourcils se fronçant à peine lorsqu’il en reconnut quelqu’un, même de dos. Il n’y avait rien d’étonnant de voir nombreux membres de la police. Slade reconnu Arthur, alors qu’il suivait Wayne d’un pas silencieux et à une distance respectable. Il s’arrêta à trois mètres derrière lui, le laissant se recueillir sur la dépouille de l’inspecteur, sans la moindre intention d’aller jusque-là. Le mercenaire ne manqua absolument pas de repérer la fille du défunt et encore moins la personne se tenant à son côté. Réprimant un nouveau soupir, il prit son mal en patience. Ce n’était ni l’endroit ni le moment pour faire une scène, personne n’était là pour ça, et lui aurait largement préféré être ailleurs. Cependant, si l’autre restait planté trop longtemps devant le cercueil, ça risquait de tourner au vinaigre, tandis qu’il sentait aisément la tension monter d’un cran depuis leur entrée. Son iris se planta dans son dos tel un poignard, puis se leva vers le plafond en voyant ses épaules s’affaisser doucement. Allons bon, manquerait plus qu’il soit obligé de le trainer tel un boulet, s'il s'effondrait… Prenant une profonde inspiration, l’homme s’avança vers lui, marque un temps d’arrêt, puis posa une main sur son trapèze, qu’il pressa doucement pour attirer son attention, tout en ignorant royalement celle de l’indésirable. Prenant grandement sur lui, Slade s’efforça d’être aussi doux qu’autoritaire, pour conserver les apparences et souffla doucement : - « Bruce… »
Laueee
Caroline K. Kelley
doubles comptes : Aucun couleur rp : #009900 faceclaim, crédits : Sophia Lillis pseudo, pronom(s) : Wul, il batarangs récoltés : 67 date d'inscription : 04/11/2022
nom de code : Catgirl âge du personnage : 20 occupation : Chauve-souris, étudiante en criminalistique de l'université de Gotham allégeance : Something wicked this way comes
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"I'm a phantom of flesh and fantasy
A machine with a soul in agony
Is there anything left to save of me
Be my remedy"
"I swallow all my drugs 'til the pain is unplugged
When the laws of entropy touch, you better dread the judge
Wiser men than us been crushed to fine dust
When the fortune cookie tell me I'm fucked, I just shrug"
"Yup ride or die, you can ride on by
Or the railroads where you're gonna lie, hog-tied
And I got the quickest draw to keep you all in line
No rush for gold 'cause I got my pockets lined"
"I had a way then, losing it all on my own
I had a heart then, but the queen has been overthrown
And I'm not sleeping now, the dark is too hard to beat
And I'm not keeping up the strength I need to push me"
"Your term of existence left some lines upon your face
Welts of dishonesty of the bloody human race
People in their masses forget with drugs & oills
Sins left upon the body of the poor little roadkill"
"Even with all of my determination
I was lost, needed to be shown direction
You came along, helped me focus my frustration
You gave me hope, demonstrated concentration"
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 02.07.23 16:49
i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead
Carrie n'aimait pas les enterrements. Peut-être par ce que la mort faisait trop souvent partie de la vie dans la ville du chevalier noir, peut-être par ce que cela faisait partie des rares moments ou elle devait s'autoriser à être triste, à laisser de côté son optimisme à toute épreuve. Ce n'était jamais facile de dire au revoir à quelqu'un, surtout quand cet homme avait tant fait pour vous. Elle n'avait certes jamais fréquenté Gordon, mais il avait fait partie de sa vie depuis aussi loin qu'elle pouvait s'en souvenir, apparaissant à la télévision pour défendre le Batman quand tous le monde était contre lui, ramenant les civils chez eux quand un des innombrables maniaques de Gotham les avait séquestré pour un de ses plans incompréhensibles. Gordon était un homme indiscutablement bon, et si la moitié de la ville avait tenté d'être plus comme lui, alors cette ville verrait peut-être les nuages quasi éternels de son ciel s'écarter pour laisser place à la lumière. On dit que les meilleurs partent en premier, et le commissaire le plus volontaire de l'histoire de la ville venait de le prouver. Il laissait derrière lui une famille qui devrait sans doute encore longtemps supporter son absence. Une famille qu'elle comprenait pour avoir vu cette tragédie se répéter des dizaines de fois au fil des années, pour ses amis plus ou moins proches, la perte d'un repère qu'on avait fini par penser éternel, c'était une chose qui pouvait rendre fou.
Perchée sur les toits, en tenue de chauve-souris, elle faisait ce soir partie du service d'ordre, s'assurant que personne n'ose ne serait-ce que penser à troubler l'évènement, non pas que qui que ce soit s'y attendait, mais on était jamais trop prudent à Gotham. Elle pouvait voir des visages familiers dans l'assistance, des visages déchirés par la douleur et la perte. Elle aurait aimé descendre de son poste pour les réconforter, pour leur montrer qu'ils n'étaient pas seuls, mais désobéir aux ordres n'était pas prévu ce soir et elle n'aurait pas aimé leur causer de la peine, elle aurait de toute façon l'occasion de faire tout cela dans un cadre plus privé. De son perchoir, elle pouvait sentir une certaine déconnexion avec tout cela, une distance naturelle qui aidait à faire face à l'évènement, un sentiment qui lui était désormais presque trop familier depuis qu'elle avait commencé à travailler pour son héros. La spirale de violence dans laquelle Bruce Wayne s'enfonçait inexorablement ne pouvait pas s'améliorer après cela, c'était certain, et elle craignait ce que l'avenir réservait désormais. Les charognards furent vite autour de leur proie, tentant d'arracher une réaction à un homme brisé, à récupérer une image qu'il pourrait afficher en première page de leurs tabloïdes, elle serra les dents avec un certain dégoût, sa main se hasardant près de son lance-pierre. Mais elle devait se rendre à l'évidence, le moment n'était pas au conflit, et une intervention musclée, même non létale, ne ferait de bien à personne.
-Unité de surveillance 8, au rapport.
Le son du chef des opérations dans la radio la ramena à la réalité.
-Rien à signaler ici... terminé. Mais la presse se fait insistante, je reste en stand bye pour evac à la ZE Beta.
◆◇ i'm known to be quite vexing. i'm just forewarning you.
doubles comptes : bruce t. wayne, roman sionis. couleur rp : #990000. faceclaim, crédits : lucy boynton -- (a) lusavor. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 233 date d'inscription : 26/07/2022
nom de code : (( HARLEY QUINN )) the harlequin, in your red and black costume, the partner and princess of crime. âge du personnage : (( 34 )) a treacherous existence, abused by events that got the better of you. occupation : (( INSANELY CRIMINAL )) if there was a time when observation was your best asset and where your diploma was essential, crime took you to the depths of this dark city. allégeance : (( REBEL YELL )) you have always been and will always remain faithful to the joker. you may leave, live bits of life without his presence ; you always come back to him.
-- and you're lookin' crazy
and you're lookin' wrong,
it looks like we're gonna get along.
and once i've got you, it's a fact, baby, there's no turning back.
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 04.07.23 18:42
i love the voices in my head, you think I'm running off the edge. you wanna fix me, but maybe i like me broken. ( music ) -- évent
La nouvelle a été un choc pour tout le monde. Tu as déjà croisé Gordon à maintes et maintes reprises. Figure emblématique de l'ordre et de la justice à Gotham City depuis bien longtemps, tu as de nombreux souvenirs de lui : lorsqu'il braquait son arme sur toi, ou lorsque tu l'avais déjà kidnappé, bien des années plus tôt. Tu as longtemps été de l'autre côté de la barrière : pendant longtemps, tu n'as pas été alliée de la paix, te complaisant dans le chaos que t'offrait le Joker, bien trop aveuglée par l'amour tordu que tu lui vouais corps et âme, quitte à te perdre en lui. Évidemment, ça avait eu le don de t'attirer des ennemis : la Batfam, et notamment Barbara, bien même avant que tu ne découvres qui se cachait sous le masque de Batgirl. De l'eau a coulé sous les ponts, comme on dit : vous avez fini, ces dernières années, à trouver un terrain d'entente et un certain équilibre qui te valait d'être, aujourd'hui, proche d'elle. Et c'est, sûrement, l'inquiétude - et la raison d'Harleen – qui t'a poussé à te pointer ici en ce jour, à un endroit où on ne t'attend pas, et où on ne s'attend pas non plus spécialement à te croiser.
Tenue sombre, tu te fais cette fois-ci discrète et petite, préférant ne pas attirer l'attention sur ta petite personne ; tu as fait bien des choses inappropriées, mais tu voulais respecter le deuil de Barbara, de tous les poulets du GCPD venus se recueillir, de toutes ces têtes qui osaient s'approcher du cercueil ouvert de Gordon. Tu étais là en tant que soutien, parce-que tu te doutais aisément que la rouquine en aurait sacrément besoin. Ça te rassure un peu de voir le sbire préféré de Wayne a ses côtés, malgré ton mépris à son égard ; tu sais qu'il reste important pour elle, et qu'il sera prêt à tout pour alléger sa peine. Tu en profites que les portes de l'église soient ouvertes pour te faufiler, tu ne traverseras pas l'allée car tu n'en vois pas l'utilité : tu n'as pas besoin de ça pour rendre hommage à Gordon, et tu te poses sur un banc, tout au fond de l'église, le plus loin possible du monde qui débarque et des yeux indiscrets. Tes yeux tombent sur Barbara et Dick un peu plus loin, les suivant du regard lorsqu'ils se lèvent enfin pour se diriger vers le cercueil, le cœur serré. Tu aimerais dire que tu comprends sa douleur, mais on t'a brisé de bien d'autres manières ; tu n'as jamais réellement eu l'opportunité de perdre une personne aussi chère de manière aussi tragique, tes parents avec lesquels tu as coupé les ponts depuis longtemps, Jack et le Joker encore quelque part à Gotham, Lucy en compagnie de ta sœur, Ivy terrée dans son coin, Selina aux côtés de Bruce. Tu as vu la mort de près, mais jamais de manière aussi brutale. Mais tu compatis, fortement, dans ton coin ; peut-être que tu iras la voir un peu plus tard, si l'occasion se présente.
Mais pas tout de suite, non. Certainement pas. Wayne fait irruption dans l'église, les yeux se tournent vers lui. Tu le remarques bien vite, toi aussi ; difficile de louper un homme pareil, mais tu ne t'attardes pas sur sa silhouette, comme si tu avais peur qu'à force de trop le fixer comme eux autres il se tourne vers toi et te foute au cachot comme tes vulgaires années à Arkham. Alors pour le moment, tu te fais toujours petite, tu restes dans ton coin, tu observes le cours des événements. Bruce s'avance dans l'allée et part, à son tour, à cette dernière rencontre avec le défunt, le voir une énième et dernière fois, craignant malgré tout une altercation évidente entre les personnes présentes autour de l'homme qui a perdu sa vie bien trop soudainement.
(c) mars.
Barbara L. Gordon
the princess saves herself in this one.
faceclaim, crédits : emma stone,cheekeyfire. pseudo, pronom(s) : TICKETS TO MY DOWNFALL., elle. batarangs récoltés : 54 date d'inscription : 17/01/2022
nom de code : (( batgirl )) âge du personnage : (( twenty eight )) occupation : (( librarian )) allégeance : (( batman ))
-- (( BATGIRL ))
she's an undiscorved element, either born in hell or heavensent. she's not acid, nor alkaline. caught between black and white. not quite either day or night. she's perfectly misaligned.
moodboard // playlist
THE VICIOUS CYCLE WAS OVER the moment you smiled at me.
is it the way that you talk that's causing me to freak? is it the way that you laugh that's making my heartbeat ? if it the way that you kiss ? it's gonna be the way you taste. is it the way that you feel against my body ? is it the way that you act so damn naughty ? you're such a gorgeous nightmare, hold habits never seem to go away. you make me feel brand new, we're resurrect it's like i've come back to life.
Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead 08.07.23 4:05
and i just keep on thinking how you made me feel better, and all the crazy little things that we did together. in the end, it doesn't even matter if tonight is gonna be the loneliest.(music) -- event.
tu savais pas si tu serais capable de le faire. tu savais pas si tu pouvais faire un pas de plus, parce que tu sens ton corps entier se paralyser sous la tristesse, ton cœur se tordre de douleur, et les larmes deviennent si invasive que s'en est difficile de respirer. tu oublies presque de le faire, et t'aimerais peut-être, suffoquer dans ta propre tristesse tellement tu es malheureuse à un point inimaginable. ton monde entier semble s'écrouler tandis que tu perdais cet unique repère, éternel modèle de ton existence, celui qui t'avait toujours tellement inspiré. celui qui t'avais permis de devenir la femme que tu étais aujourd'hui. ce sont les mots de dick qui te font ouvrir la bouche pour te pousser à reprendre de l'air et ainsi recommencer à respirer, te forçant ainsi et surtout à te reconnecter à la réalité tandis que sous tes lunettes de soleil noires de dessinait ce cercueil qui restait encore à quelques mètres de toi. la présence du brun se veux capitale pour toi qui manque cruellement de t'effondrer à chaque pas que tu fait. tu t'laisses faire, tandis qu'il chasse une énième larme mais ça n'est honnêtement qu'une larme de moins, car elles s'accumulent simplement les unes après les autres, innondant un peu plus ton visage à chacune d'entre elles roulant sur tes joues. tu acquiesces d'un signe de tête à peine visible, et tu lui es reconnaissante d'être là. parce que non seulement tu avais besoin de lui puisqu'il était aujourd'hui la seule personne qu'il te restait, il était aussi le seul à comprendre ce que tu ressentais. chaque pas, ton corps se tends un peu plus et tes jambes tremblent d'une manière toujours plus intensive. pendant un court instant, t'as même l'impression de plus savoir marcher du tout, que toute cette ré-éducation intensive n'a servit à rien. tu t'accroches à dick, véritable et unique sauveur dans cet océan de parasite dans lequel tu te débats pour ne pas te noyer alors que te laisser sombrer est la seule chose que tu veux. tes mains se resserrent un peu plus tandis que vous vous arrêtez là, devant ce cerceuil que tu observes toujours aussi silencieusement. si tu te tiens toujours d'une main au fils prodige, tu finis par approcher l'autre, terriblement tremblante sur le dessus de ce cercueil parfaitement taillé. tu peux même voir ton reflet dans le vernis noir de celui-ci et tu peux pas t'empêcher d'penser que même ça, ils l'ont merdé parce qu'il aurait préféré quelque chose de gris clair. – hey. tu murmures d'une toute petite voix tremblante tandis que tu sens cette boule dans ta gorge devenir d'autant plus encombrante. les tremblements ne s'arrêtent plus à tes jambes, désormais c'est ton corps entier qui est prit de spasme, te faisant trembler telle une feuille en plein automne. tu sens tes membres entiers être crispés sous l'effet de cette tristesse et doucement, tu te penches en avant. juste assez pour déposer tes lèvres sur la surface de ce cerceuil, comme un éternel signe d'affection, signe que tu n'avais pas pu avoir. si tu t'apprêtes à poser ton front dessus, c'est la voix grave de wilson qui te fait réagir au quart de tours, te faisant te redresser tandis que de tes prunelles émeraudes tu observes sous tes verres sombres la scène se dérouler sous tes yeux. mais presque automatiquement, ton regard émeraude cible automatiquement le maire de la ville. et tu le regardes, ta tête suivant le moindre de ses mouvements. et alors qu'il s'approche, ta main se resserre tellement autour de la main de dick que t'es presque certaine de lui faire mal, tes ongles allant jusqu'à se planter dans la peau de celui-ci. il est là, à même pas un mètre de toi. tu peux sentir son parfum poivré piquer tes narines et ça t'retourne le cerveau.
un nombre incalculable de questions te traverse l'esprit et tu peux pas t'empêcher de rester immobile, usant la main de dick pour essayer de calmer tes nerfs qui prennent peu à peu le dessus. sauf que ta douleur elle est intense, elle te déchire les tripes, te retourne l'estomac, au point où tu retires enfin tes lunettes de soleil pour dévoiler tes yeux verts rougis et gonflés par les larmes. si tu les plaques violemment contre le torse de dick tandis qu'enfin, tu relâches sa pauvre main que tu avais prise en otage. la perte totale de contrôle se fait au moment où son prénom est prononcé par son pseudo garde du corps. tu connais assez le profil de wilson pour savoir que tu n'as aucune chance au corps à corps, mais dans l'immédiat, tu t'en fou. tu chercherais presque à ressentir la douleur parce qu'elle, au moins, elle te ferait ressentir quelque chose autre que ce vide intersidéral qui semble grossir en toi. tu t'interposes entre le cerceuil et le multi-milliardaire. il te domine de toute évidence de plusieurs centimètres, mais t'as jamais été le genre à te dégonfler pour si peu. les caméras se dressent silencieusement en votre direction tandis que tu te contentes de l'observer d'un regard qui, si il pouvait tuer, l'assassinerait sur place. – comment oses-tu te pointer ici ? tu demandes d'une voix rongée par la douleur. sauf que là, c'est plus la tristesse qui te fait parler, c'est la douleur. retournement ultime de situation tandis que tu viens de faire un virage à cent quatre vingt degrés. – t'as pas l'droit d'être là. tu sens cette rage s'emparer doucement de toi d'une manière inexplicable, quelque chose que tu n'as jamais ressentis auparavant. – tu m'entends ? dégage de là ! tout ça c'est de ta faute ! ta voix monte, loin d'être brisée désormais, c'est une haine viscérale que tu peux ressentir. – après tout c'qu'il a fait pour toi. tu serais pas là où tu es aujourd'hui si c'était pas grâce à lui et toi, tu l'tues. tu t'avances encore un peu plus, entrant ouvertement dans son espace personnel tandis que tu l'pointes du doigt pour montrer que tu entrais ouvertement en confrontation et qu'au moindre mots de sa part tu serais prête à le frapper là, tout d'suite devant tout l'monde. – ça devrait être toi. tu devrais être dans ce putain de cerceuil et je peux te jurer bruce que si tu dégages pas maintenant je me chargerais personnellement de t'y mettre. parce que tout ça c'est de ta faute. de ta faute, tu m'entends ?! cette fois-ci, tu hurles, sous les regards plus ou moins ébahis des diverses personnes. sauf que ça t'es égal, et surtout, personne n'est en droit de dire quoi que ça soit sur ta manière de gérer la situation et surtout, comment gérer ta peine. – t'es un menteur, un manipulateur et un putain de tueur. le pire dans tout ça c'est que tu continues de te persuadé que tu fait ça pour l'bien de gotham mais personne n'a jamais été jusque là. ils le voulaient tous mort. dent. pingouin. même le putain de joker n'aura pas réussi à l'abattre. mais toi. tu finis par venir taper sur son torse pour essayer d'le pousser à reculer, pour le faire dégager, et même si t'es forte physiquement, tu l'es pas autant qu'lui. c'est pour ça que tu poings part automatiquement s'abattre violemment sur sa mâchoire, et t'es si faible que l'élan te fait littéralement tomber au sol. tu t'rattrapes de justesse sur tes deux mains avant de bouffer le sol avant de sentir un haut le cœur qui vient se mélanger d'autant plus à ta tristesse. – tu l'as tué. tu murmures avant de redresser enfin ton regard vers lui. – tu m'entends ? c'est toi qui l'as tué ! tu sens tout les regards tournés vers toi pour une raison autre désormais. tu savais que la presse s'amuserait à dépeindre un portrait de toi digne d'une hystérique là où certains regards accusaient silencieusement le milliardaire du regard. – alors pour la dernière fois bruce, dégage de là. maintenant. et alors que tu te redresses doucement, difficilement, passant tes mains sur ta veste pour la lisser parfaitement tu regardes l'assemblée aux yeux rivés vers vous. tu vois toute sorte d'émotions, de la tristesse, de la pitié, de la compassion, de la colère. mais personne ici ne semble réellement comprendre. – qu'est ce que vous regardez tous ?! et presque instantanément les regards se détournent, se baissent et plus personne n'osent te regarder. et c'est encore toi qu'on va faire passer pour la timbré. tu peux déjà voir toute la une des journeaux dés le lendemain, t'accusant d'être totalement ravagé par la douleur. des termes péjoratifs, parce que de toute évidence, personne ne mettrait le blame sur le célèbre monsieur wayne. et ça te dégoutais tellement.
(c) mars.
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Sujet: Re: (( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead
(( évent )) i thought i'd see you again, now you're covered in roses instead