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 Comme envie de tout casser chez toi (Bruce)

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Slade Wilson

Slade Wilson
couleur rp : #dc945b faceclaim, crédits : Frank Grillo, voluxpa (avatar) pseudo, pronom(s) : Areigan batarangs récoltés : 181 date d'inscription : 25/11/2022

Comme envie de tout casser chez toi (Bruce) Wltu

nom de code : Deathstroke, le Terminator
âge du personnage : 57 ans
occupation : Mercenaire
allégeance : Bien que rallié au gouvernement de Bruce Wayne, il reste avant tout fidèle à lui-même

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Comme envie de tout casser chez toi (Bruce) Ul86

MessageSujet: Comme envie de tout casser chez toi (Bruce)   Comme envie de tout casser chez toi (Bruce) Empty20.12.22 21:36

Comme envie de tout casser chez toi
Slade Wilson & Bruce Wayne

Son regard inquisiteur balaya la salle d’un œil critique, les bras croisés sur le torse, dans une attitude sévère, et peu enclin à laisser passer la moindre erreur. L’instructeur des chauves-souris n’était absolument pas réputé pour son caractère aimable et avenant. Cependant, depuis quelques jours, c’était pire que d’habitude, et les recrues le ressentaient. Énormément à leur dépens.
Son œil se fixa sur l’un d’entre eux, ayant eu le malheur de s’interrompre pour frotter ses bras de ses paumes. Il eut le déplaisir de croiser l’iris bleu, dont l’expression était aussi glaciale que le vent d’hiver qui s’infiltrait par toutes les fenêtres ouvertes.
- « Si t’as froid, applique-toi mieux dans ton enchaînement. Qu’il lui lança d’un ton sec.
- Oui… Le regard appuyé l’incita à poursuivre. Oui, monsieur… »
Voilà qui était mieux…
Ça lui avait pris comme une envie de pisser, en arrivant ce matin dans cette pièce bien trop chauffée à son goût. L’air frais était vivifiant et tonifiant, Slade estimait que ça ne leur ferait pas de mal de s’entraîner sous d’autres conditions. Ceci dit, il aurait aussi pu les emmener dehors. Mais pour ça, l’homme attendait qu’il fasse plus froid, et que la neige soit plus dense. Certains se croyaient un peu trop en colonie de vacances…
Au cours de son entraînement pour intégrer les marines, puis les forces spéciales, rare étaient les moments où ils s’entraînaient en intérieur. Parfois, cette époque de sa vie venait à lui manquer…  
 
Mais ces derniers temps, ce qui venait le plus à lui manquer, c’était cette période où il se trouvait à l’apogée de ses capacités, ainsi que de sa renommée. Où il pouvait presque sentir chez les autres, la crainte de se trouver dans la même pièce que lui. Cette puce était un affront, et lui donnait l’impression de n’être plus considéré que comme un vieux lion, qu’on aurait transformé en chat de salon.
Néanmoins, certains en venaient à oublier qu’il entendait toujours aussi bien, et surtout, qu’il finissait toujours par savoir. Parce que les gens parlent. Et lorsque les langues se délient, comme de vulgaire commère de basse-cour, les informations fuites et finissent toujours – inévitablement – par tomber dans les bonnes oreilles. Ou les mauvaises, en l’occurrence.
Et apprendre de cette manière, que cette imbécile de Wayne avait détenu cette vermine de Jason Todd, pour le laisser filer ensuite, sans en avoir été informé, l’avait mis hors de lui. Comme si Wayne pouvait s’imaginer qu’il allait le laisser mettre tranquillement la main sur sa fille, en se passant de lui, sans réagir. C’était vraiment mal le connaître… Bien que l’inverse ne serait pas non plus des plus avantageux…
Et pendant ce temps, il perdait le sien, avec ces gosses qui lui donnait des envies de génocides. Passant pour le simple instructeur, brave vieux toutou édenté de Batman. Alors qu’il pourrait être dehors, à traquer la seule personne capable de retrouver Rose. Les animaux blessés étant souvent plus facile à débusquer.
Mais Slade rongeait patiemment son frein, prêt à leur montrer que ses crocs étaient toujours les plus aiguisés du secteur. Il allait s’assurer leur loyauté envers lui, aussi bien qu’ils la devaient à la chauve-souris. Parce qu’il restait avant tout Deathstroke, et pas le premier minable venu. Tomber aussi bas que ne l’avait été, son minable de demi-frère, ne faisait absolument pas partie de ses plans d’avenir.
 
Mais pour l’heure, l’instructeur devait tout de même se concentrer sur cette session, bien que son humeur ne s’y prêtait absolument pas. Accentué, de surcroît, par l’approche des fêtes.
Son regard capta dans le fond de la salle, quelque chose qui lui déplut fortement, et que son irritabilité n’était absolument pas disposée à laisser passer. Se frayant un passage, il écarta d’une main ferme le binôme de la jeune fille, puis se mit en garde.
- « Recommence. Qu’il lâcha, toujours aussi sec.
La brune effectua de nouveau son enchaînement, que l’homme n’eut aucun mal à briser. Slade pénétra sa garde avec une facilité déconcertante, colorant sa joue, puis faucha brutalement ses appuis pour l’envoyer au sol. Son ouïe capta dans la manœuvre, la désapprobation d’une cheville meurtrie.
- Qu’est-ce que je t’ai déjà dit ? Sa voix siffla, sans aucune compassion de l’avoir blessée. Garde trop basse, appuis pas assez solide…
Pourtant, ils le savaient tous, qu’il détestait autant se répéter, que de parler trop longtemps.
- Rappelez-vous qui vous commande sur le terrain. Soyez sûr de ce que vous faites, et ne comptez que sur vous-même. Personne ne le fera à votre place. Sauf si vous voulez finir comme la dernière équipe du gamin… »
Autrement dit, au cimetière.
Le mercenaire ne comprendra jamais cette fantaisie de Wayne, de confier le commandement de sa milice à un sale gamin mal élevé, dont le lait lui coulait encore du nez, pour faire tuer ses hommes en missions… Si ça ne tenait qu’à lui, il l’enfermerait avec ses stupides bestiaux et jetterait la clef.
- « Lève-toi. Qu’il ordonna, une certaine impatience perçant sa voix.
- Ma cheville…
Sa plainte eut pour seul effet de faire claquer sa langue, lui jetant un regard de mépris mêlé de lassitude, avant de se tourner vers son binôme.
- Emmène-la à l’infirmerie. Et reprenez, vous autre ! »
Aurait-il pu éviter d’un venir jusque-là ? Oui. En avait-il vraiment envie ? Non. Oui, son acte avait été purement gratuit, et encore. Elle avait de la chance d’avoir rectifié en partie son erreur, avant de finir sur le plancher, parce que c’est son genou qu’il visait. Qu’elle ne se plaigne pas de se retrouver seulement en béquille, pour les fêtes de noël…
Faire encore ce genre d’erreur, à leur niveau était impardonnable.
Tout comme abuser de leur autorité sur le terrain. Une nouvelle information, attrapée à la volée, qui alimentait les humeurs du mercenaire. Mais ça ne l’étonnait absolument pas. Ce genre de chose était monnaie courante, il l’avait par maintes fois observées au sein de l’armée. C’est le propre de l’être humain. Donnez un minimum de pouvoir et d’ascendant à quelqu’un sur les autres, placés en position de faiblesse, et il y aura toujours des débordements.
Est-ce qu’il comptait laisser passer ça pour autant ? Certainement pas. Pour le moment, ce n’était que des rumeurs récentes et il n’avait pas eu le temps d’approfondir le sujet, de trouver des noms. Bien qu’il ne se fît absolument pas de soucis sur sa capacité à finir par en trouver. Slade avait déjà une parfaite liste en tête. Et il avait bien l’intention de l’inscrire, dans ses comptes à régler.  

Slade parcourut la salle d’un pas silencieux, guère éprouvé par le froid, rafraîchissant le sol sous ses pieds nus. Il ne le sentait même plus. L’instructeur distribuait ses instructions, en passant entre les binômes, l’œil alerte à la moindre erreur. Et il en guettait d’une personne en particulier. Seulement, Deathstroke avait depuis longtemps acquis l’art et la manière de mettre mal à l’aise, sans avoir besoin d’ouvrir la bouche. Et un sourire intérieur éclaira sa pupille, lorsque ce qu’il attendait se produisit.
Le gamin derrière lequel le cinquantenaire se posta, ne se fit pas prier pour lui céder sa place. Celui qui lui faisait face, pour sa part, n’en était plus vraiment un, cependant, ils l’étaient tous à ses yeux. Et lui en particulier, avait grand besoin d’être remis à sa place.
- « Vas-y, porte ton coup. Te gêne pas pour moi. » Qu’il s’empressa d’ajouter.
Ses iris brillèrent d’une insolence vicieuse, que Slade allait se faire un malin plaisir d’éteindre. Il connaissait par cœur ce genre de type, et il se trouvait plus que prévisibles.
Le poing partit du côté aveugle, évidemment. Son adversaire para de façon vicieuse de son coude, en le repoussant du même coup pour pénétrer sa garde. Il put sentir, avec une certaine satisfaction, au moins une phalange craquer. Peu décidé à en rester là, le mercenaire riposta d’un uppercut en pleine mâchoire, l’expédiant à moitié sonné sur le tapis. L’homme s’avança au-dessus de lui, puis se penchant, lui flanqua une tape du côté où il avait frappé.
- « Ça, c’est un poing correctement fermé. Qu’il soulignât, comme si l’autre avait réellement pu observer la différence. Erreur de d é b u t a n t impardonnable.
Il appuya tellement sur le mot « débutant », que l’on pouvait presque entendre chaque lettre s’épeler toute seule, pour se graver dans ses chairs.
- Tu survivras ?
- Oui… m’sieur. Que la recrue articula péniblement.
- Miracle. Il parle. C’est que ce n’est pas cassé.
Se redressant, Slade ne lui prêta déjà plus attention.
- Besoin d’un chaperon, pour l’infirmerie ? » Qu’il demanda du ton de celui qui s’étonne de le trouver encore par terre.
Du coin de l’œil, le mercenaire le vit repousser rageusement la main de son camarade, puis quitter la pièce. Il aurait pu lui briser la mâchoire, et ça aurait été amplement mérité. Bien plus que l’erreur qu’il n’avait pas vraiment commise. Enfin, en partie…
En revanche, il avait commis celle d’avoir trop ouvert son claque merde sur son compte. En plus de faire partie de sa tête de liste, concernant la question des abus de pouvoir. Qu’il retienne donc cette leçon. Sinon, le gamin allait se souvenir que le morveux Wayne pouvait peut-être les faire tuer sur le terrain, mais lui, pouvait très bien le faire ici. Et de ses mains.

Deux autres suivirent son sillage, jusqu’à la fin de l’entraînement. Et pour une fois, Slade ne les avait jamais vu autant pressés – du moins, bien plus qu’à l’accoutumé – de quitter la pièce et sa compagnie. Aucun d’eux ne s’était même porté volontaire, pour faire du zèle. En demandant s’ils pouvaient fermer les fenêtres. Étonnant…
L’homme prit tout de même la peine d’en fermer quelqu’une. Les mains figées sur le battant, son œil se perdit quelques instants sur la course d’un flocon, qui vint s’écraser à ses pieds.
Un soupir s’échappa de ses lèvres, lâchant un nuage de buée dans l’air encore matinal, tandis qu'il prêta enfin attention à la présence, qu’il aurait préféré éviter encore quelque temps. Compte tenu de ses humeurs. Slade se fichait pas mal depuis combien de temps Wayne l’épiait de son petit coin. Il aurait été là, visible, depuis le début – peut-être était-ce le cas – qu’il n’aurait rien fait autrement.
Cependant, en cet instant, le mercenaire n’était pas du tout disposé à lui lécher les bottes, ou le brosser dans le sens du poil. Il ne l’avait jamais fait d’ailleurs, ce n’était pas aujourd’hui – alors que l’homme se sentait l’envie de faire du petit-bois avec n’importe qui – que ses habitudes allaient changer.
- « Si t’as un commentaire à faire… Qu’il commença, les deux mains sur le panneau, avant de finalement s’abstenir de toute forme d’amabilité. … Abstiens-toi. »
Sur ces mots, la fenêtre se ferma aussi sèchement que son ton, coupant court à toute forme de discussion.

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Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

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nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

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THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

Comme envie de tout casser chez toi (Bruce) 0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

Comme envie de tout casser chez toi (Bruce) Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: Comme envie de tout casser chez toi (Bruce)   Comme envie de tout casser chez toi (Bruce) Empty03.02.23 18:07


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @slade wilson

Le soleil se lève, éclaire de ses premiers rayons ta nuit sans sommeil, tes cernes noircies des fardeaux que tu te traînes, n'apporte que très peu d'ardeur au temps glacial qui frappe l'extérieur. Tu es déjà sur place, habillé du fidèle costume emblématique de ton alter-égo – qui, notamment grâce à lucius, était bien plus amélioré qu'il y a vingt ans – après de longues heures passées dehors, parfois accompagné de quelques-unes de tes chauve-souris, parfois tout seul. Tes poings ont épousé les joues des malfrats qui auraient osé s'aventurer dehors, qui auraient osé pousser les limites de ta patience. Figure déjà crainte auparavant, ces deux dernières années t'ont permis d'instaurer davantage de peur chez les criminels depuis que tu as brisé l'unique règle à laquelle tu tenais encore, depuis que tu as franchi la limite. Si tu tues un tueur, le nombre de tueurs sur terre restera le même. Tu es devenu comme eux, comme ceux que tu traques, comme la vermine que tu chasses, terrible ironie pour un homme qui désire porter le monde sur ses épaules en sauveur, en héros, en faux justicier ; identité derrière laquelle tu te leurres, masque que tu portes pour cacher le dictateur. La façade noire du Batman révèle le visage de Bruce Wayne et épargne ta face de son tissu. Depuis deux ans, tu ne craignais plus de te montrer aux yeux du monde entier, bien que tes troupes étaient plus habituées à te voir sous l'attirail de la nuit et non de celui du jour, les ténèbres t'enveloppant d'une prestance que tes costumes civils de marques de luxe n'étaient capables de te donner. Tes pieds foulent le béton glacial des couloirs d'un endroit bien trop familier, synonymes de nombreux cauchemars pour beaucoup d'entre vous, Gothamiens, un sol que tu as piétiné bien trop de fois à ton goût, mais que tu as su t'approprier avec le temps. A ton passage, tu captes les signes de tête des alliés qui te dépassaient, entends les « bonjour monsieur » et tu as l'impression d'être un géant, avec ta grande taille et ton armure imposante. Tu sens la timidité évidente qui émane de tes hommes, presque une crainte que tu confonds souvent avec elle des criminels que tu poursuis depuis tant d'années. Tu as su imposer un respect indéniable, et tu en profitais pour garder de l'ordre dans tes affaires et dans celles de Gotham.

Tes deux mains poussent la porte qui te sépare de ta destination, dans un bruit moindre ; telle une ombre qui se glisserait dessous pour se faufiler parmi les faisceaux de lumière. Tapis dans l'ombre, à ton habitude, ta cape virevolte à peine à tes pieds, tes poings sont fermés et l'expression de ton visage est indescriptible, comme toujours. De ta face ne semble émaner aucune émotion – positive en tout cas – et tes traits sont tirés par une fatigue évidente mais justifiée. Les journées sont longues, les nuits d'autant plus. Tu ne sais que trop bien que le sommeil porte conseil, mais tu es bien trop entêté à accomplir ta tâche pour te permettre le moindre repos. C'est pourtant une des bases d'un guerrier ; prendre soin de soi. Mais tu n'as jamais été ce genre de combattant. Tu as toujours repoussé tes limites, aujourd'hui encore. Tu n'as pas froid aux yeux, l'adversité ne hérisse plus tes poils gris, soldat accompli. Si tu as été le meilleur espoir de Gotham à ce jour, tu peux aisément devenir son pire cauchemar aussi. Pour certains, c'était le cas. Pour d'autres, tu gardais ton statut de sauveur intact. Chevalier Noir à double tranchant, personne n'était capable de se mettre d'accord à ton propos. Et tu pouvais pas les blâmer, tu avais pertinemment conscience des actes auxquels tu as eu recours pour en arriver jusqu'ici. Des actes que tu défendras jusqu'au bout des ongles, convaincu d'avoir fait les bons choix, toujours dans l'intérêt de Gotham. Tes pas sont silencieux, tu n'es pas certain que ta présence ait été devinée ; ni par le formateur, ni par les formés. Tu les toises de ton regard impitoyable, intolérant. Tu as choisi Deathstroke pour de bonnes raisons, tu le savais aisément trop qualifié pour ce genre de mission, et c'était bien pour ça qu'il était parfait pour une telle position. Le convaincre n'a pas été chose facile, notamment lorsque tu lui as confié les aléas d'une vie au sein de ton sombre royaume, victime à son tour d'une puce que tu juges toutefois nécessaire pour contrôler ceux qui pourraient ne pas s'en charger eux-mêmes, ceux qui pourraient causer des dégâts catastrophiques à une ville aussi civile que Gotham. Un ennemi de longue date qui, contre toutes attentes, devient un allié hors pair. Mais tu es conscient du tempérament de feu qui anime Slade, caractère qui s'oppose souvent au tien. Tu tâches néanmoins de faire preuve de compréhension mais surtout de patience à son égard, de ne pas céder à la colère qui s'empare de toi à chaque fois que l'on essaye de contrecarrer ce que tu prévois. Et pour le moment, tout roule. Ou en tout cas, tout semble rouler. Pas pour longtemps, cependant.

Le cours se termine.
Voilà vingt ans que tu agis tel un détective, contraint d'en arriver à ce stade pour résoudre crimes, ranger les fous à l'asile et enfermer les malfrats en prison. Rien ne t'échappe, ta vigilance est quasi sans faille, ce qui ne te rend que trop redoutable. Le comportement adopté par l'instructeur assassin n'est pas passé à la trappe. Tes yeux experts ont pu non seulement analyser les mouvements des recrues, repérer ceux qui étaient prometteurs et déceler les défauts – sans pour autant ne pas t'imposer, laisser Slade s'occuper de ceux-ci, lui accordant une confiance pleine à ce sujet – tel un veilleur, mais aussi l'intransigeance de Deathstroke. Il ne fallait pas les ménager, tu étais bien d'accord. Mais tu n'as pu te retenir de serrer des dents lors de cette prestation. De temps à autre, il t'arrivait de venir jeter un œil sur les entraînements ; par curiosité, pour t'assurer que tout se déroulait pour le mieux. Et cette fois-ci était différente. Et si par habitude il n'était pas friand d'être en compagnie de ta présence, il semblait qu'aujourd'hui, ce soit pire. Il te somme de taire les moindres remarques que tu aurais à lui faire, mais il n'est pas de ton intérêt de l'attaquer de cette manière. Tu es un homme réfléchi, il est professionnel et capable. « Trois à l'infirmerie. Deux, si on ne compte que les blessés. » Tes mains sont croisés dans ton dos. Tes yeux ne quittent pas sa silhouette. Tu sembles sur tes gardes. Quelque chose ne va pas. « Je ne suis pas sûr qu'ils nous soient utiles, là-bas. » Tu t'approches de deux pas de lui. Ton visage demeure stoïque. « Slade. Le terrain n'est pas facile, et c'est bien pourquoi nous avons besoin d'eux. Alors aide-moi à comprendre. Que s'est-il passé ? »
(c) mars.
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Slade Wilson

Slade Wilson
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MessageSujet: Re: Comme envie de tout casser chez toi (Bruce)   Comme envie de tout casser chez toi (Bruce) Empty19.03.23 18:10

Comme envie de tout casser chez toi
Slade Wilson & Bruce Wayne

Il n’avait aucune envie de tenir la moindre discussion, avec qui que ce soit. Et surtout pas avec lui. Son ton, son attitude, son pas aussi raide que si ses jambes avaient été fait de bois l’indiquait. Le signifiait même de façon aussi peu discrète qu’une alarme incendie. Ou en l’occurrence, un feu de forêt. Son humeur était telle, qu’il aurait même pu déclencher un départ de feu dans cette pièce, d’une simple pensée. Et pourtant, ce n’était faute d’avoir déjà essayé, d’embraser cette fosse à merde qu’était Gotham.
Mais non, il fallait qu’il se tienne là, dans sa tenue de grand justicier. Monsieur la Morale - bien entachée depuis de nombreuses années déjà - à vouloir lui faire la leçon comme un père disputerait son gamin. N’avait-il pas encore compris que la seule chose qui l’intéressait vraiment, était le salaire qu’il lui versait pour ses services, et qu’il n’était là nullement question de la moindre loyauté ? Sûrement pas envers lui. Surtout pas après qu’il a tenté de le doubler avec sa fille.
- « Trois à l'infirmerie. Deux, si on ne compte que les blessés. »
Le son de sa voix suffit à lui faire monter un peu plus la moutarde au nez, le forçant à inspirer puis expirer profondément, se contentant de se diriger à l’opposé de la salle pour fermer une autre fenêtre.
- Je ne suis pas sûr qu'ils nous soient utiles, là-bas.
Son pas se rapprochant de lui, malgré la distance que le mercenaire tenta de mettre entre eux, puis son instance suffire à faire monter sa colère d’un cran.
- Slade. Le terrain n'est pas facile, et c'est bien pourquoi nous avons besoin d'eux. Alors aide-moi à comprendre. Que s'est-il passé ? »

"Blonk !"
Fit le panneau qu’on enclencha un eu trop violemment dans son encoche. S’il avait eu toute sa force, Slade l’aurait sans nul doute brisé. Actuellement, le cadre semblait avoir été quelque peu forcé…
Se moquait-il de lui ? Wayne comptait jouer les innocents encore longtemps, en le prenant pour le plus parfait des abrutis que la terre n’ait jamais portés ? Pensait-il réellement lui apprendre quelque chose en lui disant ça ? Et que connaissait-il vraiment du terrain ?
Après tout, la chauve-souris n’était rien d’autre qu’un gamin un peu trop gâté, jouant au petit soldat avec ses gadgets. Avoir été entraîné par la ligue des ombres ne faisait pas de lui un vrai combattant. Aucuns d’eux ne connaissaient l’enfer de la vraie guerre. Combattre d’autres soldats aussi entraînés et déterminés qu’eux. Ces gamins ne faisaient que s’imaginer que c’était un jeu, sans vraiment comprendre les enjeux, ni ce qui les attendait vraiment. Mais après tout, à quel point était-ce vraiment son problème ? Ce n’était pas pour autant qu’il allait supporter encore longtemps d’entendre ce genre de connerie, sortie autant de condescendances.
« Le terrain n’est pas facile Slade… »
Sans déconner !

- « Ce qu’il s’est passé ? Que finit par lâcher le cinquantenaire, brisant enfin son propre silence. Tu l’as vu non ? J’ai corrigé des erreurs qui ne devraient plus être présentes, à leur niveau. »
Ses talons claquèrent sur le parquet, alors qu’il s’éloigna de nouveau du périmètre de Batman. Préférant ne pas se trouver trop proche de lui, lorsqu’il ne pourrait définitivement plus se retenir. Les mots de l’homme faisaient remonter lentement en surface des souvenirs qu’il aurait préféré oublier, comme un cadavre mal lesté remontant à la surface du lac. Et Bruce était la dernière personne au monde, auprès de laquelle l’ancien militaire voulait revivre ça.
Mais quelque chose lui disait qu’il ne s’en débarrasserait pas aussi facilement. Son instance, le fait qu’il soit toujours dans la pièce, alors qu’il lui faisait comprendre de façon non-verbale qu’il voulait juste qu’il parte… Puisque que Wayne tenait tant que ça à ne pas vouloir lui lâcher la grappe et à remuer la merde, qu’à cela ne tienne. Une des capacités de Deathstroke, consistait également à parfaitement savoir mettre les pieds dans le plat.
- « Mais si tu tiens vraiment à ce qu’on en parle… Sa main se posa sur la poignée d’une nouvelle fenêtre. Cinq à l’infirmerie, qui seront opérationnel au bout de quelques semaines, semble plus acceptable qu’une dizaine à la morgue. L’ouverture fut à son tour fermée aussi sèchement que la précédente, mais sans doute moins brutalement. Tu ne crois pas ? »
Son regard se planta dans le sien, d’un air d’insolence et de mépris savamment mêlé. Quelle punition avait-il réservée à son cher fils, pour avoir en une seule soirée, envoyé au cimetière des années de travail ? Et s’imaginait-il qu’il ne serait pas au courant de ce genre d’exploit ? A son sens, ça justifiait le fait d’être encore plus dur avec les recrues. Leur éviter de mourir bêtement entre les mains d’un gamin stupide.

Finalement, Slade ne tint plus et cracha le véritable objet de sa colère, tandis qu’il se dirigea vers sa nouvelle victime vitrée.
- « A moins que tu ne veuilles mentionner ce qu’il s’est passé dans les cellules. Le fait que Todd se soit mystérieusement échappé, alors que tu le tenais !
Cette fois, le carreau ne résista pas à la force du mercenaire, instillé par sa rage, une fissure le parcourant de part en part lorsque le battant rencontra son logement.
- Alors, Bruce, de quoi veux-tu parler, sur ce qu’il s’est passé ? »
Son ton restait parfaitement calme, bien que son interlocuteur pût parfaitement sentir son sentiment électrique percé dans les mots qu’il avait pris soin d’appuyer. Tandis que son œil brillait d’une lueur mauvaise, le mettant au défi de lui chercher des poux dans la tête.
Slade ravala doucement la distance qui les séparait, bien trop en colère pour masquer la tension de ses muscles, qui se tenaient prêt à parer la moindre attaque physique. Ou à porter le premier coup, selon sa réponse.
- « Dis-moi donc pour qu’elle genre de leçon, tu es venu. Aide-moi à comprendre. » Qu’il acheva en se plantant bien en face de lui, le dominant de toute sa hauteur et l’assassinant du regard.


© Laueee

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