Gotham…Cette ville qui est devenue mon lieu de vie depuis que nos chemins se sont séparés avec Mick et, surtout, depuis que ses frontières sont fermées. Coup du sort auquel j’aurais échappé si…nos différences d’opinions avec Mick n’auraient pas résulté en un bras cassé, m’obligeant à rester sur place bien plus longtemps que prévu. Enfermé dans une ville que je ne connais que très mal, une ville sans foi ni loi apparente…Quelle chance j’ai, pas vrai? Non, je n’aime pas Gotham. Je suis un enfant de Central City de part en part. Né et élevé dans la ville du Flash, Gotham en est si opposée que même pour un aguerri de la vie comme moi, ça donne le vertige. Si ça n’avait pas été pour faire plaisir à Lisa, je n’aurais pas mis un doigt de pied dans cette ville. Lisa…Heureusement, j’ai réussi à la raisonner, à la faire rester à Central. Sous couvert de devoir gérer les Rogues pendant mon absence, je la garde en sécurité dans notre ville natale.
Et moi pendant ce temps? Eh bien je fais profil bas, tout en essayant de trouver un moyen de quitter la ville autrement qu’entre 4 planches. Ce qui veut dire apprendre tout ce que je peux sur la façon de vivre cette ville, sur sa pègre (qui commence à se réduire de plus en plus comme peau de chagrin), sa topographie aussi c’est très important, le who’s who…bref, tout ce qui permet à un type comme moi de survivre en terrain hostile. Car on ne va pas se mentir, pour un cambrioleur avec ma réputation, Gotham est franchement un terrain hostile, surtout depuis que le Maire Wayne a repris les rênes d’une main de fer. Alors forcément, je fais attention à ce que je fais. Je ne peux pas rester terrer dans un coin sans rien faire, mais je ne suis pas obligé d’attirer plus que cela l’attention sur moi. Alors je détruis les idées de possibles gros coups, ou des coups trop voyants dans cette ville. J’aurais l’occasion de me rattraper à Central City, ici je m’en tiens à de menus larcins pour ma survie. Une chose qui m’a été évidente: essayer de comprendre comment le Batman pense. Si je peux deviner ses prochains coups, je peux espérer rester en amont de ce dernier, rallongeant ainsi mon espérance de vie. Ainsi j’avais pris contact avec le Red Hood qu’on m’avait chaudement recommandé pour ce dont j’avais besoin. Autant dire que la rencontre fut…Disons mitigée. Je ne suis pas inquiet pour autant…
Pas de boulot ce soir. J’ai besoin d’un verre. Je parcours un quartier de Gotham jusqu’à trouver un bar qui semble ni trop select, ni délabré. Le Saints & Sinners me manque…Central me manque tout court. A mon arrivée, je commande simplement une bière, m’installant non loin à la fois du billard et du jukebox. Un peu loin du bar, mais au moins j’ai une bonne vue sur la salle. Après un couple d'heures avec ma bière (à présent vide), le besoin de quelque chose de plus fort se fait sentir et je me dirige à nouveau vers le bar, attirant l’attention de la serveuse.
“Une vodka, glacée, s’il vous plaît.”
Elle se tourne pour préparer ma boisson et j’ai la désagréable impression d’être observé de près. Je reste sur mes gardes mais fait comme si je n’avais rien remarqué, attendant que l’autre fasse une erreur qui trahirait sa présence. La serveuse se retourne avec ma vodka et se fige net, les yeux fixés à un point un peu au-dessus de ma tête. Le genre à être tétanisé de peur. L’impression d’avant se fait de plus en plus forte et, cédant, je me retourne, lentement. Chaque seconde me permettant d’un peu mieux endosser ma persona de Captain Cold. Celle que je n’ai que très peu quitté depuis que je suis dans cette ville. Quelle n’est pas ma surprise quand je vois, face à moi, nul autre que le maire en pesonne…JE m’accoude au bar, l’air nonchalant.
“Eh bien…Si ce n’est pas Mr le Maire en personne…”
Intérieurement, je suis déjà entrain de passer en revue les scénarios possibles, à échafauder des plans pour fuir le cas échéant…
CODAGE PAR AMATIS
Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022
nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats. âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart. occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night. allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.
-- wars erupting like volcanoes, blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.
and war is all you ever seen,
your war behind the screen.
and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.
when you've been gone, lost in the lapse again.
Sujet: Re: C'est trop d'honneur...(Bruce Wayne) 03.09.22 22:23
is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @leonard snart
Tu attires l'attention. T'as l'habitude, ça fait bien des années que les yeux se braquent en permanence sur toi. Que ce soit en tant que Bruce Wayne, fils d'une célèbre tragédie Gothamienne, ou en tant que Batman lorsque la nuit tombait. Auparavant, les regards étaient différents, néanmoins. C'est bien la chose conséquente changée au sein du peuple. On ne te regardait plus de la même façon, mais ça t'était égal. Tout t'es bien égal. Tu sais que tu agis pour le bien de ce même peuple, et que toutes tes actions sont dédiées à leur protection ; et surtout, que ça fonctionne. Le crime n'a jamais été aussi bas dans cette ville, et c'était grâce à toi. Et si tu avais quelques adorateurs qui approuvaient grandement tes nouvelles méthodes, tu savais que d'autres personnes n'étaient pas du même avis. C'était d'ailleurs bien pour cette raison qu'une résistance avait réussi à se soulever des égouts et de la poussière de Gotham City, et qu'elle tentait de te mettre des bâtons dans les roues.
Tu tâchais de garder un œil sur tout ce qu'il se passait en ville. Certaines choses échappaient à ton extrême vigilance, néanmoins. Mais tes patrouilles nocturnes, elles, n'avaient point cessé. Si tu savais que tu pouvais compter sur ton armée de chauve-souris en guise de milice – ou en tout cas, tu pensais pouvoir compter sur eux, sans réellement connaître les véritables méfaits et les failles dans celle-ci, ça ne t'empêchait pas d'enfiler le costume et de rejouer le détective que tu fus autrefois. Tu sais juste que tu n'es plus seul à lutter contre le crime. Et bien souvent, l'une des choses qui s'est souvent avéré les plus efficaces, c'était bien les bruits de couloir. Ou, plus précisément, les bruits de rue, les rumeurs qui se passaient de criminels en petits malfrats, en passant par les plus informés comme le Pingouin ou encore Black Mask. Tu traquais tous ceux qui étaient susceptibles de ne pas convenir aux conditions que tu imposais dans cette dictature aveugle que tu menais, et ça passait aussi par le genre de personnage qu'était Captain Cold.
Tu remarques aisément la terreur dans les yeux de la serveuse, l'appréhension du malfrat qui ne venait pas d'ici. « Bonsoir, Irene. » Tu adresses ces quelques mots à la pauvre demoiselle qui se trouve de l'autre côté du bar, quelques mots simples pour détendre l'atmosphère que tu sais être devenue plus tendue depuis ton arrivée. Tu n'as pas beaucoup fréquenté ce bar, mais tu as déjà su y mettre les pieds il y a bien des années de cela. Et la jeune femme, tu la connaissais depuis un petit moment maintenant, surtout via son père. Mais tu ne t'attardes pas sur elle. L'homme qui te tourne le dos se retourne lentement, s'aperçoit à qui il a affaire. « Vous n'êtes pas quelqu'un de facile à trouver, Snart. » Sûrement un compliment pour le criminel, une évidence pour toi : tu sais, de toute façon, que c'est fait exprès. Il sait couvrir ses traces, mais difficile de réussir à échapper longtemps au détective que tu es. Tu arrives toujours à tes fins, tôt ou tard. « Un whisky pour moi. » Tu t'adresses de nouveau à la serveuse. « Et mettez ce qu'il prend sur ma note. » Tu viens t'accouder au comptoir aux côtés de Snart. Tu ne lui accordes pas un regard, tandis que tes yeux balayent la pièce. Les discussions ont repris, même si tu vois certains lancer quelques regards dans votre direction, des regards quelque peu méfiants. « La première fois que j'ai entendu que vous étiez à Gotham, c'était il y a un bon mois. Vous savez assurer vos arrières, Cold. » Tes prunelles se tournent vers les bleutées du malfrat. Aucune expression ne se lit sur ton visage fermé. Tu fixes intensément ses yeux, tu le testes. « Rassurez-vous, je ne suis pas ici pour vous arrêter. Vous n'avez rien fait. Pas encore. »
(c) mars.
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Sujet: Re: C'est trop d'honneur...(Bruce Wayne) 29.09.22 10:22
D’un geste de main, je mine une courbette moqueuse, un rictus fier peint sur mes lèvres. Captain Cold est fier, sûr de lui et provocateur à dessein. C’est bien ce que je compte servir au maître de cette ville qui vient me chercher jusque dans les bas-fonds de sa ville alors que, pour une fois, j’ai été sage. Barry serait probablement vexé que je sois plus assagi dans une autre ville qu’à Central.
“Toujours ravi de rencontrer un fan…”
Pour le moment je n’épilogue pas sur le sujet, ni n’en rajoute de trop, j’attends de savoir ses réelles intentions. Parce qu’il n’est pas en costume de chauve-souris, non, en simple costume digne de l’homme d'affaires et politique qu’il est majoritairement aujourd’hui. Il commande et pendant une demi seconde la serveuse hésite, s’attendant peut-être à une réaction de ma part, mais qu’allais-je dire? Je ne crache pas sur un verre aux frais du dictateur. Allez, je ne ne résiste pas à une petite pique.
“Il aurait fallu me prévenir que c’était une soirée mondaine, j’aurais sorti mon plus beau costume.” dis-je, une main agile désignant mon accoutrement qui se consiste d’un jean noir, d’un henley gris foncé et de ma veste en cuire. Mon fidèle Cold Gun accroché à ma cuisse droite. Hey, il ne pensait quand même pas que j’allais me balader dans Gotham sans protection, pas vrai? Bon, j’admet qu’envisager un modèle réduit plus discret serait une bonne idée. Cependant, je ne suis pas ici incognito, je ne suis pas simplement parti faire mes courses, alors pas la peine de me cacher réellement. Mon visage imite à la perfection l’air de celui qui vient de comprendre où il y a eu une erreur. “Ce doit être pour cela que mon invitation n’est jamais arrivée.” finis-je avec le même rictus fier. Cependant, je reprends mon sérieux, et ajoute sans quitter son regard du mien “Je ne serais pas encore en vie aujourd’hui si je ne savais pas couvrir mes arrières, Wayne. Première règle dans le métier: toujours savoir se protéger.”
Vu qu’il se permet d’utiliser mon nom de famille sans même un “Mr” devant, je ne vais pas me gêner pour faire de même. Je sens quelques regards médusés sur ma personne, probablement des gens qui ont peur de cet homme, ce que je peux comprendre. Il est intimidant, avec la carrure qui va avec et une réputation qui lui colle à la peau. Celle d’un justicier qui ne fait pas de quartier, même s’il ne tue pas (c’était le bon temps), mais aujourd’hui, celle d’un dictateur qui n’a aucun scrupule à tuer ceux qui lui posent trop de problèmes. Alors évidemment, qu’un type comme moi, un étranger à cette ville, un criminel de surcroît, s’amuse à un jeu de répartie avec leur dictateur doit me faire passer pour un fou à leurs yeux. Mon rictus se fait acide, tout comme mon ton.
“Content de voir que malgré votre détour par la dictature, votre compas moral n’est pas complètement détruit…” sarcasme quand tu nous tiens…
Je prends une gorgée de ma vodka, reposant le verre ensuite et me tournant plus pleinement vers le maire, toujours avec cette nonchalance qui fait ma marque de fabrique.
“Bien, jouons cartes sur tables vous et moi. Nous avons passé l’âge de jouer aux devinettes tels deux ados qui ne savent pas se dire qu’ils se plaisent.” Je vous ai dit, la provocation fait partie de mon attrait “Vous savez pourquoi je suis venu à Gotham en premier lieu, pourquoi je m’y retrouve coincé. Avec un certain pyromane dans vos rangs…Alors, pourquoi êtes-vous réellement là, Wayne? Je doute que ce soit pour l’ambiance du lieu.”
Non, je n’aime pas tourner autour du pot.
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Bruce T. Wayne
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doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022
nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats. âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart. occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night. allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.
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Sujet: Re: C'est trop d'honneur...(Bruce Wayne) 15.12.22 16:58
is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @leonard snart
Le sarcasme de Snart ne t'atteint pas, t'indiffère. T'as trop eu l'occasion d'affronter des individus aussi différents les uns des autres l'aient-ils été. Le Joker lui-même était déjà une sacrée perle, alors la provocation n'avait que peu d'effets sur toi. Tu ne te mettais pas dans tous tes états pour si peu (lol). Tu savais encore écouter ta raison, et tu étais conscient du tempérament glacial d'un homme qui portait bien son nom. Tu toises Cold un instant, tu écoutes ce qu'il te raconte. Tu ne relèves pas ses piques, tu les laisses couler sans même y répondre. Toi, ça n'a jamais été ton genre. T'es le type sérieux au balais dans le cul. Visage impassible et froideur aussi glaciale que ton interlocuteur, tu restais stoïque. Tu n'usais du sarcasme que très peu, ta tolérance et ta patience étant limitées. En revanche, à défaut de certains de tes ennemis par le passé, tu le savais aussi bien intelligent, et il y a une remarque que tu décides réellement d'entendre : toujours savoir se protéger. Sur ce point-là, il avait on ne peut plus raison, et vous étiez similaires là-dessus. Toujours savoir se protéger, était d'une importance capitale. C'est bien ce qui vous a permis de survivre jusqu'ici tous les deux.
Tes dents se serrent quand même lorsqu'il évoque le mot dictature. C'était donc ainsi que le monde te voyait ? Les gens comme lui ? Pourquoi ? Parce-que tu les traques ? Parce-que tu refuses de laisser le moindre crime causer du tort à n'importe qui ? Trop entêté dans ta manière de faire et ta définition de la justice tordue, tu préfères rentrer dans un déni évident et te cacher derrière les bonnes intentions que tu essayes tous les jours de mettre en avant pour laisser de côté le fait qu'il aurait potentiellement raison. Nan, tu vois pas ça comme une dictature, toi. Gotham a besoin d'être prise en main, dans TES mains, toi qui a toujours tout fait pour cette ville qui t'a tout pris. Tu penses à ses habitants qui luttent tous les jours contre ces dits criminels, contre les gens comme Snart, ou comme le Joker, comme Black Mask, le Pingouin, et un bon nombre de tes ennemis. Tu penses à ces gens qui ont tout perdu, comme toi. A ta famille, à tes enfants, qui ne devraient jamais subir ce que toi tu as subi, quitte à faire des sacrifices. Dictature ? Mon cul, oui.
Mais tu ne lui fais pas la remarque, car vous n'êtes pas là pour débattre de ça. Tu viens lui rendre visite pour une raison bien particulière, et il te somme de lui confier pourquoi tu es venu jusqu'à lui, pourquoi tu es ici aujourd'hui, pourquoi vous vous affrontez du regard avec cette lueur de défi : lequel pliera en premier ? Il mentionne l'un de tes soldats, l'un des membres de ton armée de chauves-souris, un fidèle allié à ce jour. Toi, tu sais déjà pourquoi il est là, lui. Il est là pour récupérer son partenaire. Mais qui dit que son partenaire, lui, voudrait repartir avec Snart ? Tu as déjà eu quelques discussions avec Heat Wave, et tu ne l'as jamais senti enclin à te trahir ni à partir. Tu ne lui cacheras pas cette information très longtemps, en tout cas. « Je suis ici pour affaire. » Tu commences. « Et j'aimerais vous proposer un marché. » La serveuse revient et fait cogner le fond du verre sur le bar, juste sous ton nez. Tu lui adresses un sourire, ce genre de sourire de politicien poli mais si peu fiable, si peu franc. « Merci, Irene. » Tu glisses un petit billet, d'une main professionnelle, vers la demoiselle. Elle le prend, t'adresse un sourire lorsqu'elle voit le montant qui apparaît sur le billet – tu lui fais comprendre du regard qu'elle n'a pas besoin de te rendre la monnaie, et elle t'adresse un sourire à son tour avant de repartir servir des clients plus loin.
Tu attrapes le verre entre ton index et ton pouce, portes le liquide ambré à tes lèvres, même liquide qui aurait brûlé la gorge de n'importe quel novice mais qui te laisse de marbre, et reposes le contenant devant toi, juste sous ton nez. L'alcool se mêlait rarement à ton sang, plus habitué au thé et tisanes, voire même de temps à autre au café qu'à une vieille bouteille de whisky – mais Dieu sait que, dans ta jeunesse, tu avais déjà beaucoup picolé, jusqu'à t'en arracher la gueule et ne plus te souvenir de quoique ce soit le lendemain matin. Tu te tournes de nouveau vers Snart, ton regard s'implante encore dans le sien, cette lueur de défi bien loin d'être éteinte et même ravivée au rythme du liquide que tu sens descendre à l'intérieur de toi. « Que comptez-vous faire, ici ? Braver chacune de mes chauves-souris, une armée entière, pour récupérer Rory ? Qui vous dit qu'il acceptera de vous suivre ? »
(c) mars.
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Sujet: Re: C'est trop d'honneur...(Bruce Wayne) 09.01.23 11:32
Un tic, minime, une mâchoire qui se serre, presque invisible. Cependant, pour un homme comme moi, habitué à observer les moindres détails, à lire les gens pour connaître leurs intentions, je le vois, ce tic. J’ai fait mouche donc. Il ne se pense pas dictateur, comme beaucoup dans sa situation. Les tyrans trouvent toujours de très bonnes excuses pour justifier leurs actes. Tous des hypocrites. Je suis peut-être un criminel, mais je suis honnête sur mes intentions et ma façon de vivre. A criminal through and through, no question asked. j’ai au moins la lucidité de reconnaître cela. Jamais je n’ai tenté de justifier mes actions comme un pseudo message contre les richesses mal distribuées ou de jouer les Robin des Bois (ils en ont déjà un ersatz à Star City, ça suffit amplement), non, je vole, j’arnaque, parce que j’aime cela, parce que j’aime le défi que ça représente, l’adrénaline que ça fait courser dans mes veines, le travail intellectuel que cela me demande. Je suis dans mon élément, je suis fait pour ça, quoi que Barry puisse espérer.
Mais Wayne? Wayne se berce de la belle illusion qu’il sauve sa précieuse ville. D’une certaine façon, c’est vrai, tout comme je pourrais dire que je ne vole que les très riches ou les institutions (qui sont assurées par ailleurs), jamais les gens lambdas. A quoi bon cependant? Quel but cela servirait? Si quelqu’un qui se dit détective, comme beaucoup le disent de Batman, il l’aura vite remarqué s’il retrace un peu mon parcours criminel. Aucun besoin pour moi de le préciser. Mais s’il débarrasse la ville de certains criminels, il est naïf de croire qu’il arrivera à éliminer totalement la criminalité. Après tout, il en restera toujours un, de criminel: lui. Il a beau se donner des airs de sauveur, il a du sang sur les mains, peu importe quel sang, il n’est pas quelqu’un que l’on pourrait qualifier de “bon”. Plus maintenant. Oh, je ne suis pas là pour le juger en place publique, j’ai bien autre chose à faire et ça serait l’hôpital qui se fout de la charité.
“Oh? Vraiment? Très bien, quel est ce marché que vous souhaitez me proposer?”
Je ne suis jamais contre des négociations, j’ai certes certains principes, mais je ne suis jamais contre accepter une offre plus généreuse. Bien qu’il en faudra beaucoup pour me faire dévier de mon objectif actuel. C’est étrange, comment, en étant face à des innocents qui se retrouvent dans une situation qui est pour moi la norme mais hors-norme pour eux, je me retrouve à vouloir les aider. Probablement pas autant que Red Hood ou toute sa bande d’Outlaws, car je ne suis pas d’ici, et que la fibre humaine est loin d’être inscrite dans mon code génétique, mais même un sans foi ni loi comme moi n’aime pas l’idée d’une dictature, peu importe laquelle. Me retrouver bloqué au milieu de cette dernière m’oblige simplement à prendre plus d’actions contre cette dernière que je ne l’aurais fait autrement.
Mon cerveau tourne déjà à toute allure pour trouver une réponse satisfaisante, mais fausse, à la question du maire. Je pourrais être honnête, lui dire que je cherche simplement à quitter cette ville. Deux choses cependant m’en empêchent. Petit un: A force de bosser de concert avec Red Hood, je me suis pris à ce petit jeu de renversons la dictature. Je suis investi à présent et je déteste ne pas aller au bout d’un projet pourtant si prometteur. Petit deux, qui s’imbrique dans le petit un: s’il me propose de me laisser partir (fort peu de chance, je sais mais on est jamais à l’abri d’une surprise) et qu’il comprend que je suis resté…Ca va être Hell on earth pour moi et ceux avec qui je bosse. Cependant, pas besoin de me casser la tête bien longtemps car le voilà qui me présente une solution toute trouvée: vouloir récupérer Mick. C’est vrai que c’est une objectif bonus, donc ce n’est pas exactement mentir. Mon rictus se fait mauvais.
“Rien ne me le prouve. Mick est bien plus volatil que vous et moi, Wayne. Vous le connaissez depuis, quoi? Quelques mois? Je le connais depuis plusieurs décennies et pourtant, voilà où nous en sommes. Mais je suis du genre optimiste, et puis, qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas?” Mon verre est vidé en une dernière gorgée et le petit verre retourné sur le bar. “Vous avez vraiment cru que j’allais vous donner mes projets et plans comme ça, autour d’un verre? Vous me décevez Mr le Maire. Vous n’avez plus qu’à attendre et voir…”
Sujet: C'est trop d'honneur...(Bruce Wayne) 
Gotham…Cette ville qui est devenue mon lieu de vie depuis que nos chemins se sont séparés avec Mick et, surtout, depuis que ses frontières sont fermées. Coup du sort auquel j’aurais échappé si…nos différences d’opinions avec Mick n’auraient pas résulté en un bras cassé, m’obligeant à rester sur place bien plus longtemps que prévu. Enfermé dans une ville que je ne connais que très mal, une ville sans foi ni loi apparente…Quelle chance j’ai, pas vrai? Non, je n’aime pas Gotham. Je suis un enfant de Central City de part en part. Né et élevé dans la ville du Flash, Gotham en est si opposée que même pour un aguerri de la vie comme moi, ça donne le vertige. Si ça n’avait pas été pour faire plaisir à Lisa, je n’aurais pas mis un doigt de pied dans cette ville. Lisa…Heureusement, j’ai réussi à la raisonner, à la faire rester à Central. Sous couvert de devoir gérer les Rogues pendant mon absence, je la garde en sécurité dans notre ville natale. 
