Liveshot, like Deadshot but...I don't want to kill anyone... (zoe lawton)

Zoe Lawton
NOM COMPLET : Zoe Torres Lawton. SURNOM(S) : Zoe est déjà un surnom en soit, non ? Avec un prénom aussi court, difficile de trouver mieux. Ses plus proches amis l’appellent parfois Zo’ mais si vous voulez vraiment l’énerver, un bon Zozo bien placé pourrait faire l’affaire. A vos risques et périls. NOM DE CODE : Liveshot. Vous savez, comme Deadshot. Sauf qu’elle ne veut tuer personne. Un peu naïf, mais c’est ce qu’elle a choisit. PRONOM(S) : Elle. ÂGE ACTUEL : 22 ans, bien qu’elle donne l’impression d’en avoir moins. Peut-être à cause de ses joues rondes qui sait… Ou de sa petite taille. Ne lui faites pas la remarque cela dit, elle démarre souvent au quart de tour quand le sujet est abordé. LIEU DE NAISSANCE : Star City. Ce n’était pas le grand luxe, ni même la joie tous les jours, mais sa mémoire regorge de nombreux moments heureux passés avec sa mère.. OCCUPATION : Étudiante dans le journalisme. Autant vous dire que les petits potins, ça la connaît. GÉNOME : Une humaine, tout ce qu’il y a de plus banal. Quoique...une humaine qui sait tirer à l’arc et toucher ses cibles, ça donne des points en plus ça, non ? LIGNE DE COEUR : Célibataire, mais on ne peut pas dire qu’elle cherche à vivre ce genre de relation. Pas intéressée ou tout simplement trop occupée ? Elle a d’autres choses à faire et n’est de toute façon pas assez attentive pour déchiffrer les signaux qui lui seraient éventuellement envoyés… ALLÉGEANCE/GROUPE : Indépendante. La résistance ou la dictature, très peu pour elle, la violence échoue dans les deux camps. Elle préfère faire justice de son côté, bien que du haut de son petit mètre cinquante-neuf et demi (très importante cette dernière partie), elle aimerait faire plus. Beaucoup plus pour sa ville. FACECLAIM UTILISÉ : Hailee Steinfeld.

CARACTERE D’aucuns diraient que Zoe Lawton est une personne curieuse. D’aussi loin que pouvait remonter leurs souvenirs à son sujet, ils vous diront tous qu’elle avait soif d’apprendre. Toujours aperçue avec un livre à la main, toujours à poser des questions sur tout et n’importe quoi. Peut-être est-ce de là qu’est née cette admiration pour les justiciers - cette obsession oserais-je même dire ? - et pour une en particulier : Red Arrow, pour qui elle voue une réelle fascination. C’est pour autant grâce à cette passion qu’elle s’est intéressée au tir à l’arc. Déterminée, elle ne ratait aucun entraînement et très vite, à l’instar de son père, aucune flèche ne manquait sa cible. La jeune fille est également têtue. Pendant longtemps, ça n’avait jamais été qu’elle et sa mère. Personne d’autre. Alors, quand son mystérieux père débarqua soudainement dans leur petit cocon qu’était leur appartement alors qu’elle n’avait que quatre ans, sa vie en fut chamboulée. Ce n’était plus que question sur question. Elle voulait savoir qui était son père. Était-il policier, pompier ou bien médecin ? Sauvait-il des vies ? Quel genre d’aventure pouvait-il bien vivre qui l’empêchait de rester avec sa famille ? Malgré la réticence de Michelle Torres a assouvir sa curiosité maladive, Zoe restait obstinée. En dépit de son insistance, les réponses ne vinrent que bien plus tard… Et la vérité était bien loin du conte de fée qu’elle s’était imaginée. L’enfant ayant désormais un nom, avait rapidement pris l’habitude de rassembler tous les articles, toutes les photos, tous les documents mentionnant un tant soit peu le si tristement célèbre Deadshot. Les murs de sa chambre d’enfant étaient remplis de pages regroupant les « aventures » de son cher papa. A défaut d’être dans sa vie, elle connaîtrait une infime partie de la sienne. Bien que sa mère n’approuvait - ni ne désapprouvait d’ailleurs - ses nombreux papiers de journaux écorchés, déchirés, parfois même tachés qui décorait désormais sa chambre, Zoe observatrice distinguait parfois un air curieux sur le visage de Michelle Torres lorsqu’elle posait un regard sur ses photos. Zoe ne comprit pas immédiatement tout ce qui se racontait sur lui. Les mots n’étaient que des mots et n’avaient pas vraiment de sens pour l’enfant qu’elle était. Elle pensait un peu naïvement qu’il était un héros. Tout comme ces justiciers qu’elle admirait tant. Aujourd’hui, Zoe ne se fait plus d’illusion. Elle sait qui est son père, quel genre d’homme il est. Elle a entendu assez d’histoires à son sujet, que ça soit dans la presse ou sur internet, pour comprendre qui il est réellement. Elle est pourtant fière d’être sa fille. Loin de cautionner ses actes, à ses yeux il n’est pas un monstre : compatissante, elle est convaincue qu’il reste quelque chose de bon à sauver en lui et que l’amour qu’il lui porte est sincère. La jeune fille a hérité de la compassion de sa mère ainsi que de son assurance. Ce qui fait d’elle une justicière aimée de ceux qui ont pu croiser son chemin. Idéaliste, elle se fait appeler Liveshot, pour sauver des vies plutôt que les prendre. Credo difficile à tenir dans une ville telle que Gotham City, mais elle fait tout son possible pour le respecter. Pour le côté perfectionniste, elle le tient de son père, c’est une évidence. Elle a également une excellente mémoire, les moindres petits détails restent le plus souvent gravé dans son esprit. Aussi n’est-elle pas rancunière, elle n’oublie pas, c’est tout… Son impulsivité, quant à elle, la fait souvent atterrir dans des situations les plus désastreuses possibles et une fois plongé les deux pieds dans le plat, elle n’est pas sûre de savoir comment s’en défaire. Elle ne connaît pas grand-chose de ce monde, de ces dangers. Du haut de ses vingt-deux ans, elle va devoir apprendre rapidement car la moindre erreur lui sera fatale. curieuse – idéaliste – têtue – intuitive – obstinée – impulsive – caractérielle – morale – compatissante – déterminée – habile – assurée – solide – rancunière – influençable – un peu naïve – esprit analytique – crue – observatrice – perfectionniste CAPACITÉS, POUVOIRS Aptitudes : maniement de l’arc, tire avec une précision redoutable, à l’image de son père – agile et habile – combat rapproché – endurante, elle a enchaîné les activités physiques après avoir surmonté sa maladie – esprit analytique, à chaque problème sa solution – discrète – observatrice – cultivée, elle parle plusieurs langues comme l’anglais, le français et l’espagnol, et a quelques notions de russe grâce à son père. Facts : maman heureuse : elle a recueilli un Jack Russel lorsqu’elle était plus jeune, au nez de sa mère qui lorsqu’elle l’a découvert, n’a pas eu le courage de le lui retirer. Petit nerveux qui aboie sur tout ce qui bouge, elle l’a ironiquement prénommé Placid. artiste en devenir : dans son temps libre, ça lui arrive de sortir son carnet et de parcourir la ville à la recherche de personne à dessiner. Tout ce qui attire son œil curieux se retrouve rapidement sur le papier. syllogomaniaque des livres : elle a gardé sa passion pour la lecture, accumulant ouvrages sur ouvrages, sa chambre devenant la véritable caverne d’Alibaba. prévoyante : elle se balade toujours avec son sac en bandoulière dans lequel elle met un petit carnet où elle note tout ce qu’elle observe dans la ville (journaliste oblige) en plus de son carnet à dessin, une petite bombe au poivre - sait-on jamais - ainsi  qu’un pin's en forme de météore que lui avait offert Francine, la femme du Dr Langstrom durant sa convalescence, qu’elle ne quitte jamais. éternelle timide : les compliments la font facilement rougir et elle ne sait pas comment y réagir.

Lioma/Alexia

PRONOM(S) : elle. DATE D'ANNIVERSAIRE : 31 janvier 1998. DÉCOUVERTE DU FORUM : sous la menace un parent aimant m'a gentiment invité /tousse/ POTENTIELLE(S) SUGGESTION(S) : rien à proposer. TON AVIS SUR LE FORUM : magnifique ! j'ai hâte de commencer le rp. CRÉDITS : me, myself and I.

Welcome into my life, baby girl. (2003)
La petite pièce était plongée dans le noir, éclairée par intermittence par les phares des voitures sillonnant encore les rues de Star City malgré l’heure tardive. La pluie tombait drue dehors, tambourinant sur les carreaux de la clinique, berçant doucement ses habitants assoupis. Le bâtiment était silencieux, quoique parfois parcouru par les bruits de pas étouffés des quelques infirmières s’affairant encore dans les diverses chambres.
Michelle Torres avait un sommeil agité. Pourtant éreintée par l’effort et rapidement assoupie, ses sourcils étaient froncés et ses dents serrées. Des gouttes de sueurs glissaient doucement le long de ses tempes et son corps tournait et se retournait dans son lit. Elle serait bien tombée deux ou trois fois si les barrières n’avaient pas été levées. Et vu la hauteur, la chute risquait d’être douloureuse… Elle se réveilla en sursaut, ses membres encore parcourus de tremblements, agités par un cauchemar qu’elle commençait déjà à oublier. Pendant une fraction de seconde, elle était perdue. Elle ne savait plus où elle était. Un regard porté sur sa gauche et bientôt tout s’éclaira. Un soupir rassuré s’échappa de ses lèvres entrouvertes et son bras s’étira jusqu’à un berceau placé non loin d’elle.
Le petit être endormi paisiblement à l’intérieur l’emplie d’une joie et d’un amour qu’elle ne pensait pouvoir ressentir avec autant de force. Elle posa un regard bienveillant sur l’enfant, enregistrant dans sa mémoire tous les détails qu’elle était capable de capturer : ses joues rondes et rosées, ses deux/trois cheveux se battant en duel, ses petits bras potelés et son nez en trompette…
Les lèvres de Michelle s’étirèrent tristement, ses yeux laissèrent s’échapper une larme qui glissa le long de sa joue.
- Je n’ai jamais ressenti autant d’amour pour personne. Tu dois bien être la première…
Elle ne pouvait s’empêcher de pleurer, les larmes coulaient à flot sur sa peau à la fois heureuse et terrifiée. Elle se passa une main tremblante sur le front, de longues cernes noires s’étirant sous ses yeux fatigués, et laissa s’échapper une pensée qui ne l’avait pas quitté depuis qu’elle avait appris la nouvelle de sa maternité.
- Comment je vais faire… ?
Supplique désespérée d’une maman terrifiée, étouffée d’un brusque sanglot. Elle s’était pourtant promis d’arrêter les conneries. Neuf mois qu’elle était clean et elle avait toujours cette peur viscérale de replonger. Jamais elle n’avait eu quelqu’un à charge, ça n’avait toujours été qu’elle. Seule responsable de la vie qu’elle menait.
Elles étaient deux désormais...
- Tu n’as décidément pas gagné au loto ma pauvre.
Michelle renifla et s’essuya les yeux, honteuse d’avoir craquée alors que celle pour laquelle sa vie avait dorénavant un sens était paisiblement endormie à côté d’elle. Elle inspira longuement pour reprendre contenance : son chemin était tout tracé. Elle ferait tout son possible pour rendre son enfant heureux. Qu’elle ne manque de rien malgré le peu d’argent qu’elle possédait. Elle était tout pour elle, et elle la chérirait jusqu’à sa mort.
- Bienvenue dans ma vie, douce Zoe.


Zoe… It’s a good name… (2007)
La journée était bien entamée, le soleil déjà haut dans le ciel éclairait le petit appartement deux pièces du quatrième étage. Les fenêtres mal isolées laissaient entendre le brouhaha de la ruelle en contrebas : adolescents, gangs, dealers, ils se donnaient tous à cœur joie. Michelle était affalée dans le canapé et regardait en souriant sa fille tranquillement installée à la table de la cuisine, dessinant comme à son habitude. La jeune femme venait de terminer son premier boulot en tant que femme de ménage et avait quelques heures devant elle avant de revêtir son tablier de serveuse – deux jobs qu’elle avait pris pour joindre les deux bouts. Elle profitait du peu de temps qu’elle avait pour le passer avec sa petite.
La sonnette de la porte retentit soudainement, extirpant Michelle de ses pensées. Elle se releva, embrassa avec amour sa fille sur le front avant de se diriger vers l’entrée. Elle en actionna la poignée et l’ouvrit doucement dans un grincement.
- Écoutez Mr Varrez, il me faut plus de temps, je-
Son cœur manqua un battement lorsqu’elle reconnu celui qui se présentait à sa porte. Elle qui pensait voir son si détestable propriétaire venu pour la énième fois réclamer son loyer, elle se retrouvait devant l’homme qui avait autrefois partagé son lit. Elle n’était pas préparé à ça : la lettre de Geneviève Lawton avait pourtant été claire et concise, jamais elle n’aurait pensé revoir le père de sa fille en chair et en os devant sa porte.
Le silence s’éternisa pendant de longues secondes qui parurent des heures, et enfin, l’homme le brisa de sa voix hésitante.
- Donc tout était vrai…
Michelle ne savait plus comment réagir.
- C’est qui maman ?
Une légère pression sur ses jambes l’avertit de la présence de la petite brunette derrière elle, signe qu’elle n’était plus sagement assise à dessiner. Cachée derrière les jambes de sa mère, la petite avait de grands yeux curieux et fixait l’homme toujours posté à l’entrée de l’appartement. Loin d’être timide, elle réitéra sa question, penchant sa tête sur le côté d’un air réellement intéressé.
- Vous êtes qui Monsieur ?
- Zoe !! Les sourcils étaient froncés, mais le reproche à moitié sincère, Michelle n'était pas d'humeur à réprimander sa fille et lui rappeler les bonnes manières. La peur et l'excitation la clouait sur place, son souffle était court et des images revenaient soudainement à elle. Des images terrifiantes, des images sanglantes, et au centre, nul autre que Deadshot. Son instinct maternel prit subitement le dessus, une main tendue entre sa fille et cet homme qu’elle ne connaissait pas si bien que ça finalement.
- Zoe, et si tu allais regarder la télé ? C’est bientôt l’heure de ton dessin animé.
Le ton était calme mais sans appel. Aucune protestation de la part de l’enfant qui, sans un regard en arrière, s’éloigna des deux adultes en sautillant gaiement.
- Qu’est-ce que tu fais ici ?
- J'devais en avoir le cœur net. T'es clean ?
Michelle s’en mordit la lèvre inférieure.
- Si j’avais dû attendre tes conseils pour élever ma fille… Un silence passa. Oui.
Réponse brève, point final. Elle ne voulait pas épiloguer plus longtemps sur le sujet. Qu’aurait-il pu lui sortir de toute façon, si la réponse avait été tout autre ? Quels droits avait-il, lui, l’assassin, le mercenaire ? Quatre ans qu’elle élevait seule sa petite puce, et lui débarquait comme un cheveu sur la soupe et se permettait de la juger ?
- Bien. Même réponse brève, pour ça, il n’avait pas changé. Il leva les yeux en direction de la petite fille installée confortablement dans le canapé, riant aux éclats devant la télé. Zoe, c’est ça ? Je peux… Il lui suffit d’un seul regard en direction de Michelle pour abandonner toute idée de continuer, non, bien sûr que non.
- Ta mère a été très claire à ton sujet Floyd, tu ne devrais pas être là…
Ses bras étaient fermement croisés sur sa poitrine et ses mains les serraient avec tellement de force qu’elle en aurait sûrement des marques pendant plusieurs jours. Michelle faisait un effort monstre pour rester calme, éviter de monter le ton de peur que Zoe ne l’entende. Mais devant le visage imperturbable de Floyd Lawton, elle n’en menait pas large.
- Je répète ma question, qu’est-ce que tu fais vraiment là ?
S’assurer qu’elle avait dit la vérité puis se barrer ? C’était tout ? Non, elle n’y croyait pas. Il devait y avoir plus que ça… Il aurait pu les surveiller de loin, les espionner, faire des trucs de mercenaire comme il en avait le secret. Au lieu de ça, il était venu frapper à sa porte.
Ça signifiait forcément quelque chose…
Floyd Lawton s’avança et posa un sac de sport aux pieds de la jeune femme qui le suivait du regard, suspicieuse. Le sac légèrement ouvert laissait apercevoir des liasses de billets.
- C’est pour elle. Pour vous deux. Il marqua une pause, se recula et plongea son regard dans celui de Michelle. Je viens de le découvrir, Geneviève ne vous embêtera plus.
Bouche-bée, elle n’en revenait pas.
- Tu as tué des gens pour l’obtenir, dit-elle en pointant du doigt le sac, je n’en veux pas ! J’ai tiré un trait sur mon passé, pour Zoe, pour qu’elle ne connaisse jamais cette partie de ma vie. Et toi, tu tues des gens, Floyd. Le silence qui suivit était assourdissant. Tu devrais partir... Les bras toujours croisés sur sa poitrine, elle ne le quittait pas du regard. Et prends ton fric avec toi.
Le ton était dit, il n’y avait pas matière à discuter. Deadshot le savait, aussi se contenta-t-il de fourrer ses mains dans ses poches et de passer un regard par la fenêtre du couloir.
- Prends-le. J'ai vu le quartier. Dealers, camés, petites frappes... Trouvez-vous un meilleur endroit que c'taudis. Il amorça un pas en arrière. Je le laisse là de toute manière.
Le mercenaire lui tourna finalement le dos et sans plus de façon, s’éloigna en silence le pas assuré. Il ne laissa pas le temps à Michelle de protester, la laissant planter là avec un sac rempli de billets à ses pieds, encore sonnée par cette entrevue. Il s’arrêta cependant à quelques pas de l’escalier.
- Zoe, c’est un joli nom.
Puis s’en alla comme il était venu.


I don't want to lose her... I can't lose her ! (2014)
L’odeur était saisissante. Médicamenteuse. Les couloirs, les rideaux, les draps… à croire qu’absolument tout le bâtiment en était imprégné. Pas une pièce n’en était dépourvue, et Michelle commençait à en avoir le tournis. Assise sur une chaise, le dos voûté, la jeune femme semblait épuisée : de larges cernes soulignaient son regard attristé, ses traits tirés reflétaient les nombreuses nuits qu’elle avait passé à s’inquiéter. Elle observait avec amour Zoe tranquillement assise sur son lit d’hôpital, discutant comme si de rien était avec Francine Langstrom, la femme du Docteur Robert K. Langstrom chez qui Floyd les avait envoyé.
Depuis l’annonce du pronostic – une forme extrêmement rare de leucémie, que lui avait dit les médecins –  une boule s’était formée au fond de la gorge de la maman et ne semblait pas vouloir partir. La peur lui nouait l’estomac malgré les mots se voulant rassurant que lui avait offert Floyd. Il ne pouvait pas lui mentir ceci-dit… Il avait beau se montrer calme, confiant, elle avait apprit à le connaître : elle savait qu’au fond de lui, il était aussi terrifié qu’elle...
La porte de la chambre s’ouvrit doucement, avec respect, et un homme en blouse blanche en franchit le seuil. Michelle l’observa s’approcher d’elle en silence et le gratifia d’un léger sourire.
- Docteur Langstrom. Sa voix était rauque, épuisée par ces semaines, ces mois passés à s’inquiéter. Son regard se tourna de nouveau vers sa fille et une larme glissa sur son visage. Regardez-la… Francine fait des merveilles, ça fait longtemps que je n’avais pas vu Zoe sourire comme ça.
Michelle s’essuya la joue, reniflant légèrement, et se redressa sur sa chaise. Un long soupir s’échappa de ses lèvres et sa vue s’embruma d’avantage.
- J’ai besoin d’une bonne nouvelle Docteur… Elle tourna la tête vers l’homme à ses côtés. Je ne suis pas sûre de pouvoir tenir plus longtemps…
Avec un petit sourire, le généticien leva le visage pour observer Zoe et sa femme avant de baisser les yeux pour regarder Michelle avec indulgence et compréhension.
- Je sais que les effets mettent du temps à s'instaurer. Zoe risque d'être fatiguée, dans les prochains temps. Mais n'abandonnez pas. Les résultats en sont à leurs prémices mais les médicaments réussiront à la sauver. Francine et moi-même mettons tous nos efforts pour la guérir.
Avec maladresse, Robert Langstrom posa une main amicale sur l'épaule de Michelle.
- Il est dur de devoir porter ce poids qui est le vôtre. Restez forte, restez le roc sur lequel se repose Zoe. Vous pouvez toujours vous confier et vous en remettre à nous.
La jeune femme hocha doucement la tête.
- Je le sais… sa main se posa à son tour sur celle du médecin, avec gratitude. C’est juste… Je prends sur moi. Je voudrais être aussi forte, aussi courageuse qu’elle ne l’est. Lui montrer que je serai toujours là pour elle, malgré les...difficultés. Mais dès que mon regard se pose sur son visage fatigué. Que je vois les cernes sous ses petits yeux brillants et la pâleur de sa peau… quelque chose se brise. J’ai l’impression qu’on m’écrase la poitrine et qu’à tout instant je peux m’effondrer… Je n’ai qu’elle dans ma vie, je ne veux pas la perdre- sa voix se brisa soudainement, accompagné d’un sanglot qu’elle n’arriva pas à réprimer.
Je ne peux pas la perdre…
Elle porta une main à sa bouche, refoulant un énième pleur, faible bouclier pour empêcher d’attirer l’attention de l’enfant sur elle. Zoe ne pouvait pas la voir dans cet état, pas alors qu’elle se battait pour survivre. Rien ne devait la détourner de cette mission, encore moins l’inquiétude maladive mais naturelle de sa propre mère…
- Vous êtes forte et courageuse ! renchérit aussitôt le Dr Langstrom. Vous donnez toute votre énergie et votre cœur dans cette bataille, et Zoe le sait. Nous le savons. Vous avez le droit d'être épuisée, vous avez le droit de ne pas toujours être un roc. Je vous promets que nous allons tout faire pour la guérir, et nous pouvons déjà nous concentrer sur les pistes encourageantes.
Entendre les paroles sincères de Robert Langstrom la rassura, comme à chaque fois qu’elle avait une conversation avec lui. Il avait ce don de la calmer - tout comme Francine d’ailleurs - à chaque fois qu’elle avait un doute, une inquiétude. Une baisse de moral. Pour ça, elle leur en était reconnaissante. Elle savait que Zoe était entre de bonnes mains.
Plusieurs minutes passèrent, silencieuses, qu’aucun des deux adultes n’avaient le cœur de rompre. Ils observaient avec bienveillance la femme et l’enfant discutant avec joie devant eux, doux spectacle rassurant malgré ce contexte inquiétant.
- Je crois bien que Zoe vous apprécie. Vous et Francine. Elle aime tout le monde bien sûr, c’est dans sa nature, mais je vois bien qu’il y a quelque chose de plus dans son regard lorsque vous êtes avec elle. Je suis contente que vous vous occupiez d’elle, je n’aurai pas pu rêver mieux. Elle tourna son regard vers l’homme en blouse blanche et lui sourit sincèrement. Merci. Vraiment, merci.
Il hocha la tête, visiblement embarrassé, un petit sourire aux lèvres.
- Francine et moi nous sommes beaucoup attachés à vous deux. Ce n'est guère professionnel, je le reconnais, mais je ne puis le nier.
Michelle laissa échapper un léger rire franc, chassant toutes les idées noires et sombres pensées qui semblaient s’être installées en elle depuis une éternité. Tout ce nuage noirâtre fut balayé lorsque la frimousse de l’enfant se tourna vers elle en souriant et qu’elle se rapprocha en sautillant, quelque chose de brillant dans sa petite main.
- Regarde maman, regarde ! Francine m’a donné un… un PIMF !
Michelle rigola franchement et se pencha vers sa petite.
- Un quoi ?
- Regarde !
Zoe lui tendit avec excitation l’objet en question, qu’elle déposa dans la paume de sa main, et Michelle pouffa en comprenant soudainement ce dont il s’agissait : un pin’s en forme de météore, illustré dans un style un peu cartoon, très coloré.
- Un pimf ! répéta fièrement Zoe et Michelle sourit d’avantage.
- Viens, approche lui dit-elle avant d’attraper le pan de blouse de l’enfant et d’attacher soigneusement le badge, tapotant gentiment sa petite poitrine une fois terminé. Comme ça, il sera toujours avec toi.
La fillette sourit de toutes ses dents et se posta devant Francine Langstrom pour lui montrer son nouveau gadget avant de faire de même avec son mari. La joie de vivre qui se dégageait d’elle finit de rassurer Michelle. Du moins pour aujourd’hui… Elle savait le périple long et difficile, et ne se faisait pas d’illusions : le risque était grand pour Zoe. Mais la savoir entourée de si belle personne, prête à tout pour elle, lui faisait garder espoir.
- Merci, souffla-t-elle en direction de Francine et de Robert Langstrom.
Merci pour elle.


I can’t stand there and do nothing ! (2024)
- C’est plus possible, ça peut plus continuer !
Michelle fronça les sourcils, surprise d’entendre la voix de sa fille alors qu’elle se trouvait deux pièces plus loin. Elle se précipita à sa porte et toqua trois coups avant de finalement rentrer à l’intérieur.
- Zoe, ça va ? s’inquiéta sa mère alors que son regard s’arrêtait sur le visage visiblement en colère de la jeune femme.
- Non, non ! Y a plus rien qui va…
Michelle la regarda, l’œil interrogateur, tandis que la brunette lui tendait son téléphone. Sur l’écran, une vidéo tournait : image tremblotante montrant trois corps ballottés par le vent, pendus aux portes de l’ancien Asile d’Arkham.
- Qu’est-ce que-
En dessous de la vidéo, un titre simple mais dénonciateur :
Batman or Joker, the same plague...
Si depuis plusieurs mois, on sentait un changement brutal dans la politique du Chevalier Noir, usant d’avantage de violence qu’à l’accoutumée, cette fois-ci c’était différent. Comme un avertissement. Une menace pour tous ceux qui oseraient renverser le roi de son trône doré.
- C’est affreux… souffla Michelle, encore choquée.
- Ça sonne faux, complètement faux. Batman a perdu les plombs.
- Zoe…
- C’était un héros ! Bruce Wayne le milliardaire justicier. Combattant les criminels la nuit, les offrant à la justice – vivant – sur un plateau d’argent. Michelle pouvait voir la déception peinte sur le visage de sa fille. Un putain de héros !
- Zoe !
Cette dernière soupira, roulant des yeux avant de se jeter sur son lit, la mine renfrognée, ses yeux fixés sur l’écran et sur les nombreuses photos qui accompagnaient le poste. Ce que Michelle aimerait lui retirer cet air soucieux du visage. La rassurer, trouver les mots. Lui changer les idées peut-être… Mais comment faire alors que le paysage lui même trahissait la dictature dans laquelle Gotham était plongée. Le dôme était levé, présence oppressante au dessus des toits de la ville. Il faisait nuit noire alors que midi sonnait à peine.
- Qu’est-ce qui a bien pu se passer ?
Ça, Michelle aussi aimerait bien le savoir. Elle soupira avant de s’asseoir aux côté de la brunette et son regard coula sur le mur en face d’elle. Si des années auparavant, de nombreuses photos, articles, journaux y étaient accrochés, collectés par Zoe au cours de ses jeunes années, désormais n’en restait qu’un mur délavé par le soleil. Ç’avait été une immense collection de portraits, de justiciers que l’enfant avait idolâtré. Pendant un temps, Batman en avait également fait parti… Trônant aux côtés de Deadshot et de Red Arrow. Ce n’était plus qu’un souvenir.
- Je peux pas rester sans rien faire…
Un frisson parcourut l’échine de Michelle.
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Je peux pas rester sans rien faire ! Zoe se releva avec passion, faisant les cent pas devant le regard incrédule de sa mère. Je vais mourir dans cette ville sans jamais rien avoir connu d’autre. J’ai survécu à mon cancer juste pour me retrouver enfermée à la merci des caprices d’une chauve-souris ?
- Et qu’est-ce que tu crois que tu vas bien pouvoir faire ? Zoe, tu n’es qu’une enf-
- Arrête. Ça fait des années que je m’entraîne ! Je peux agir ! Je peux aider les gens qui en ont besoin. J’en suis capable ! Elle embrassa du bras tous les trophées et médailles qu’elle avait amassé des années auparavant. A quoi bon avoir tous ses trucs, si ce que j’ai appris en les gagnants ne me sert à rien. Je veux aider les gens, maman. Liveshot, tu te souviens…
- Ce n’était qu’un jeu…
- Ça l’était à tes yeux.
- Alors quoi ? Tu veux finir comme ton père ?
Un silence pesant passa entre les deux femmes qui se toisaient les sourcils froncés.
- Ne mêle pas papa à ça...
- Mais c’est pourtant ce qui va se passer. Qu’est-ce que tu crois Zoe ? Tu penses pouvoir jouer les justicières, mais tu n’as que 21 ans ! Si tu crois t’en sortir sans meurtre sur les bras-
- Bien sûr que oui !
- C’est que tu es bien naïve…
Michelle n’en revenait pas. Elle regardait sa fille en secouant la tête et ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle ressemblait de plus en plus à son père. Elle qui voulait la tenir loin du monde qu’il fréquentait, la voila qui voulait y plonger sans même y être préparée, s’imaginant déjà parcourir les rues de Gotham avec son arc à la main, sauvant la veuve et l’orphelin. Pas tant qu’elle serait là…
- Cette conversation est terminée.
Michelle se releva, le visage fermé. Elle se dirigea vers la grande armoire qui se tenait contre le mur ouest de la chambre et en sorti l’arc et le carquois rempli de flèches de la jeune fille.
- Maman ?
- Je te confisque ça.
- Quoi ?
- Je te connais, quand tu as une idée en tête, elle reste un long moment. Je ne veux pas que tu suives les traces de ton père. Alors tant que tu ne m’auras pas juré que ton arc et tes flèches ne serviront que pour tes entraînements, que je ne serai pas convaincue de ta bonne foi, je les garderai avec moi.
- Mais-
Michelle s’en alla d’un pas décidé, l’équipement de Zoe dans les bras. Elle quitta la chambre sans un regard pour cette dernière et referma la porte derrière elle.
La conversation était terminée.

bienvenue sur eyf
La voilà   Elle est enfin là cette petite !   Bienvenue officiellement parmi nous. Que dire de ce choix de scénar, ce perso, ce FC J'ai HÂTE de suivre vos petites querelles familiales avec ton papa d'amour  

Je te dis bonne fin de rédaction de fichette mais je ne m'inquiète pas, le début est déjà parfait  

Si jamais tu sais où nous trouver !  


L'entièreté du staff de EYF te souhaite la bienvenue sur le forum.  A partir du jour où tu postes ta fiche, tu as ensuite deux semaines pour la terminer. Tu seras en mesure de demander un délai si besoin.

Nous espérons, tout d'abord, que tu aies bien pris connaissance du règlement.

Pour t'aider dans la conception de ta fiche, nous t'invitons à aller lire le contexte, ainsi que toutes les annexes qui le complètent. La chronologie peut, aussi, être très importante, notamment si tu comptes rédiger l'histoire de ton personnage sous cette même forme.

N'hésites pas à aller consulter la liste des personnages interdits, afin de t'assurer que le tien soit accepté (et, au moindre doute, n'hésites surtout pas à nous poser la question), et de vérifier dans le bottin des avatars que la célébrité que tu convoites n'y ait pas déjà trouvé sa place.

Lorsque tu aurais terminé ta fiche, nous t'invitons à venir nous le signaler juste ici, sans oublier de rajouter le code pour te recenser dans ton post.

Nous restons à ta disposition si tu as la moindre question.