Sujet: robin save the queen ((Harleen & Damian)) 05.07.22 11:27
─ Are you ready, Damian ? Ma voix semble trancher dans le silence du jardin du manoir. Mon regard d'émeraude croise celui du jeune Wayne et mes lèvres s'étirent en un petit sourire. Robin semble décidé à bouger, ce soir, et cela tombe bien - j'ai cette même agitation qui me tourmente. Ayant déposé les petites chauve-souris que j'avais découvertes, nous nous en étions occupé. Le savoir de Damian sur la manière de s'occuper de divers animaux ne cessait de m'étonner, tout comme sa vigilance constante au bien être de ces petites créatures. Mais la nuit nous appelait et il était de notre devoir de répondre à ses sirènes. Where do you want to patrol ? Midtown could be an alternative. Unless you want to put your energy elsewhere. Everything is fine ? You seem thoughtful lately, if I may say so. J'avais cru noter quelques changements, mais je n'étais ni juge ni bourreau, et il entrait dans l'âge ingrat de l'adolescence, après tout.
Il ne me fallut que quelques secondes pour prendre ma forme bestiale. Mon torse d'homme s'était couvert des poils épais mais creux, les membranes organiques avaient percé la chair de mes bras pour se développer et former mes ailes. J'étais habitué depuis de longues années à cette transformation, dont la douleur avait fini par s'atténuer. Après avoir courbé l'échine pour lui permettre de monter à sa place désignée, le Prince sur mes épaules s'installa et nous décollâmes. La nuit était notre royaume. Nous étions princes sous le firmament nocturne. La lune était la seule luminosité qui nous auréolait d'argent. Je n'avais nul besoin de ma vue, cependant, pour me repérer avec agilité. Mon sonar me permettait d'esquiver habilement les reliefs de l'architecture gotique de la ville sous nous. Un vent léger se leva, fouetta mon gigantesque corps et sous la pression d'un talon léger, je me posai sur une avancée de toit. Damian était monté sur mes larges épaules, mes ailes de chaque côté de ses jambes. Nous avions formé ce duo de si longues nuits qu'il nous était devenu une seconde nature que de patrouiller ensemble. Sa présence permettait à mon esprit humain de s'ancrer dans la réalité. La Bête, présente, grondait sans discontinuer dans ma carcasse animale, mais les effluves légers et humains du jeune Wayne me permettaient de me concentrer sur autre chose que cette violence, que cette appétence pour la brutalité qui fouaillait mes entrailles. Quand il n'était pas avec moi, la Bête prenait souvent le dessus lors de mes arrestations. Il était si facile, parfois, de profiter de la fragilité de la vie humaine. Ce manque de contrôle me rendait fou. J'avais l'impression de tomber dans un abysse d'agressivité, un déchaînement d'une fougue qui n'était pas la mienne, de prime abord.
Aussi agile qu'un serpent, je nous fis glisser de côté sur la gouttière de pierre où je m'étais perché, gargouille vivante parmi mes consœurs de pierre. En contrebas, la masse grouillante humaine allait et venait. Il était amusant, quoiqu'incroyablement stupide de leur part, de les voir continuer de craindre des dangers terrestres quand ils pouvaient tomber du ciel comme des oiseaux de proie. J'eus un reniflement envers mon prince et cavalier. Mes pattes arrière étaient engoncées dans l'un de mes pantalons de tunique des Bats, une matière qui permettaient aux muscles de la chiroptère géante de s'amasser. Je me ramassais sur moi-même et laissais Robin contempler sa ville du haut de mes épaules. Je sentais, de là où nous étions, les effluves de sueur humaine, d'eau salée, de sang - Gotham vivait, respirait et la maladie, sous sa forme la plus pure de parasites humains, la blessait plus cruellement que n'importe quel évènement naturel. Sa souillure était d'autant plus flagrante que j'en avais la saveur de fange entre les crocs. J'eus un petit frisson, avant que nous ne repartions dans un vol délicat. Quand Damian était sur mon dos, je prenais garde à ne pas être aussi agité et brutal dans mes mouvements. Nous glissions dans la nuit comme un tissu de soie. Nous ne faisions aucun bruit, et j'avais appris à admirer le silence dont il était capable - pour un humain, c'était aussi incroyable que prodigieux. Si Talia, la matriarche du jeune Wayne, m'avait demandé de garder un œil sur lui, j'avais acquis une affection certaine pour lui, au fur et à mesure de notre épopée. Il était un jeune homme très intelligent, bien qu'encore susceptible de se laisser aller à la rage qu'il contenait.
J’atterris sur un autre toit, un peu plus loin, avec force en prenant garde à mon petit cavalier qui ne pesait guère lourd. Je levais la tête, mes oreilles triangulaires dressées, les crocs dénudés sur mon mufle alors que je respirais les odeurs. Damian descendit, apparemment toujours agité, et se mit à faire quelques mouvements graciles d'arts martiaux sous mon regard amusé. Sur un pied, il était aussi agile qu'un félin. Il ne tombait pas, au bord du gouffre, et chacun de ses mouvements exhalait un contrôle excessif pour son âge. Cela me rappela Talia. Il me semblait la distinguer parfois, dans ses traits, mais je ne pouvais me baser que sur ma piètre connaissance de l'assassine. Mon esprit se tourna vers notre alliance, vers l'armée de ManBats qu'elle avait espéré faire et, toujours en surveillant le petit, je me positionnais sur le bord, ailes repliées, confortablement.
Sujet: Re: robin save the queen ((Harleen & Damian)) 29.07.22 0:59
Kirk, Harley & Robin
Robin save the queen
La nuit était tombée depuis un moment déjà, assez pour que Gotham sombre dans les ténèbres qui lui correspondent. Si tes soirées étaient principalement occupées par les patrouilles avec tes bats, il en était tout autre ce soir, pas que tu n'en ai pas envie, simplement une punition de ton paternel, une façon à lui de te faire prendre conscience de l'ampleur de ton échec, que si tu étais presque au sommet pour l'instant, il pouvait très vite te destituer, en un claquement de doigt.
C'est peut-être pour cette raison que tu avais répondu rapidement aux sms de Kirk, ça et ausis parce qu'il avait réussi à t'apater avec des petits chiroptères. Ça aurait au moins le luxe de t'occuper durant cette soirée et ça t'offrait une excuse pour quitter le manoir ou du moins l'intérieur.
C'est accompagné de Titus que tu avais rejoins le scientifique et si il était à présent ton allié, le chien ne pouvait s'empêcher de se montrer méfiant envers lui, probablement à cause de sa nature animale.
Il n'avait pas fallu longtemps pour que tu installes les nouvelles résidentes dans la batcave, elles y trouveraient rapidement leur place auprès de leurs compères et c'est en passant devant les nombreux équipements de la cave que t'étais venue cette envie d'évasion. Évidemment sortir avec tes bats était trop risqué, ton père le saurait bien trop vite, mais quitter le manoir avec Kirk était un jeu d'enfant c'est pourquoi tu lui avait proposé une patrouille et à ton plus grand plaisir, il avait accepté.
« Midtown is fine.»
Tu avais répondu presque évasif, parce qu'à vrai dire peut importait du moment que tu sortais d'ici. La suite de sa remarque en revanche te fit froncer les sourcils.
« No, I do not allow you. »
Il aurait très bien pu t'écraser comme un insecte, mais peut importe le nombre de fois où tu lui avait répondu, ou tu t'étais comporté comme si tu étais supérieur ou que tu valais mieux que lui, Kirk s'était toujours montré patient et presque amusé de ça.
Tu avais détourné les yeux pendant la transformation, caressant plutôt Titus pour l'apaiser tandis que ce dernier s'était mis à grogner sur l'homme chauve-souris et après lui avoir donné une dernière caresse entre les oreilles et enfilé ton domino, tu t'étais dirigé vers Manbat.
« Be a good boy, Titus. I'll be back. And silence understand ? You've got my back.»
Comme à ton habitude tu prends place sur le dos de la bête, calé entre ses larges ailes. T'as plus de facilité à tolérer sa présence ainsi, comme si l'homme disparaissait totalement et comme à chaque fois, un fin sourire étire t'es lèvres lorsqu'il prend son envol.
T'as jamais eu peur de tomber, Kirk fait attention tu le sais et vous n'en êtes plus à vos débuts, à présent tu profites pleinement de cette sensation de liberté, de l'adrénaline que te procure ces instants, du sentiment que tu ressens en volant ainsi au dessus de la ville comme si tu pouvais la dominer, la diriger depuis le ciel.
Malgré ce que tu souhaites, tes pensées volent vers cette nuit pas si lointaine, ton corps meurtris est la seule preuve physique de ce qui s'est passé, mais plus que ça c'est ton esprit, ton cœur qui ont été marqués. Tu ressens cette frustration lorsque vous vous posez pour la seconde fois, et tu décides de descendre enfin, te laisse glisser dans la fourrure de la chauve-souris pour regagner le toit.
T'as ce besoin d'évacuer, de t'occuper l'esprit et c'est pourquoi tu dégaines l'une de tes lames, te met à trancher l'air comme si tu combatait un ennemi invisible et après avoir enchaîné les gardes, parades et assauts, tu repris ton souffle, essayant d'apaiser un peu tes nerfs avant de lancer un regard en direction de la bête.
« Anything of interest? »
Son ouïe développée pourrait capter rapidement la moindre chose anormale, le moindre signal signifiant que vous pourrez passer à l'action, et tu t'étais rapproché, t'asseyant à ses côtés, presque protégé par son immense aile tandis que t'es pieds se mettaient à gesticuler dans le vide.
« Father must not know that I left the manor tonight. I count on you not to tell him.»
C'était plus facile de parler à la bête qu'à l'homme, un peu comme lorsque tu conversais avec tes animaux, les seuls oreilles que tu pensais réellement attentives à tes besoin. Si rien ne se présentez à vous ce soir, Kirk serait au moins une distraction pour te tirer hors de ta solitude.
AVENGEDINCHAINS
Harleen F. Quinzel
◆◇ i'm known to be quite vexing. i'm just forewarning you.
doubles comptes : bruce t. wayne, roman sionis. couleur rp : #990000. faceclaim, crédits : lucy boynton -- (a) lusavor. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 233 date d'inscription : 26/07/2022
nom de code : (( HARLEY QUINN )) the harlequin, in your red and black costume, the partner and princess of crime. âge du personnage : (( 34 )) a treacherous existence, abused by events that got the better of you. occupation : (( INSANELY CRIMINAL )) if there was a time when observation was your best asset and where your diploma was essential, crime took you to the depths of this dark city. allégeance : (( REBEL YELL )) you have always been and will always remain faithful to the joker. you may leave, live bits of life without his presence ; you always come back to him.
-- and you're lookin' crazy
and you're lookin' wrong,
it looks like we're gonna get along.
and once i've got you, it's a fact, baby, there's no turning back.
Sujet: Re: robin save the queen ((Harleen & Damian)) 03.09.22 21:57
is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @robert k. langstrom@damian wayne
« You've meddled in my business again, Quinn. » La voix rauque et colérique de l'homme masqué s'élève dans les airs. Au loin, seule les bruits de la circulation se font entendre, et même le souffle des hommes de main est imperceptible. Tu pouvais aisément les voir se chier dessus, presque littéralement. Black Mask avait une réputation catastrophique, et si tu sais que ton ex cher et tendre aimé l'a déjà humilié, ça n'a fait qu'accentuer la noirceur de Sionis, qui crachait ses mots comme s'il crachait son venin. T'étais prise dans ses filets, littéralement ligotée à une chaise, tu ne saurais où. Sûrement à l'une de ses planques, mais laquelle ? Tu avais connaissance de certaines, pas de toutes. Et puis, avec les années, il avait certainement dû en changer ou en acquérir d'autres. Tu souffles à ses mots. « No, that's not what- » Tu essayes de te défendre, mais en vain. Il te coupe directement la parole. Il est persuadé que tu es là pour contrecarrer ses plans, comme à peu près à chacune de vos entrevues, mais pas cette fois-ci. Sauf qu'il n'est pas prêt à faire face à la vérité, pas tout de suite en tout cas visiblement. « And I don't like when people are meddling with my stuff. » Il se montre menaçant, fait les cent pas dans la pièce, joue avec une lame de ses deux mains gantées, une lame que tu dévisages chaque fois que tes yeux arrivent à se poser dessus. « Can you listen to me, pretty please ? » Tu essayes désespérément, mais tu sais déjà que ça ne marchera pas. Plus tu t'opposes à lui, moins il est ouvert au dialogue, et tu le sais très bien. « Why should I listen to you, huh ? After everything you and your clown boyfriend have done to me. » Tu lèves les yeux au ciel, lâches un bruyant soupire. « Aw come on, that was years ago ! Be a grown ass person and move on. »
Il s'arrête net, et tu aurais juré voir certains de ses hommes tressaillir. Tu hausses les sourcils, incertaine de ce qui pourrait se passer. Il se tourne lentement vers toi, et il fait mine de réfléchir. « Mmmmh... » Tu l'entends grogner à travers le masque qui recouvre la totalité de son visage. « I don't think so. I have something else planned especially for you. » Tu sais que ses mots n'annoncent rien de bon pour toi. Tu sais aussi que toi, Harleen, avait beaucoup moins de tolérance qu'Harley pour supporter la douleur – et tu savais très bien, connaissant Roman, que c'était ce qui t'attendait. Suite à ses paroles, tu le vois reculer de quelques pas, se diriger vers la porte. Les hommes de main qui faisaient jusqu'ici acte de présence s'éclipsent avec lui, tandis que deux autres hommes entrent dans la pièce, et s'attèlent déjà à leur activité. Black Mask est hors de ta vue, et tu commences à sentir l'angoisse envahir tes trippes. Tu te sens tirée en arrière, mais la chaise ne touche pas le sol. L'un des hommes te suspend, tandis que tu vois l'autre, du coin de l'œil, attraper une serviette. Tu ne mets pas de temps à calculer A + B, lorsque tu la vois s'approcher dangereusement de ton visage. « Oh, shhhi- » Etouffée, tu sens vite l'eau passer au travers pendant plusieurs secondes, de longues secondes. Bientôt, tu sens la chaise se redresser, et toi, tu respires à n'en plus pouvoir. « Where is the Joker ? Black Mask wants to say hi. » Tu attends quelques secondes avant de réussir à retrouver suffisamment ton souffle pour articuler quelques mots. « Again, again ! » La sensation d'angoisse a tes tripes s'évanouit doucement, tu te sens t'éloigner. Tu devines rapidement ce qu'il se passe, mais tu ne peux rien y faire : le ton calme et posé de la psychiatre s'éloigne petit à petit, les mots articulés cette fois-ci de ce ton enfantin propre à Harley Quinn. Les deux hommes froncent les sourcils, et s'ils auraient dû comprendre que te torturer n'était pas la meilleure solution pour te tirer les vers du nez, ils ignorent cette hypothèse lorsque tu sens ta chaise basculer de nouveau en arrière comme tout à l'heure, et que la serviette, cette fois-ci déjà mouillée, recouvre ton visage. Tu sens que la nuit va être longue.
(c) mars.
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Sujet: Re: robin save the queen ((Harleen & Damian)) 16.09.22 19:51
J'observe de mes prunelles rougeoyantes les alentours, alors que mes oreilles aux radars résonnants captent les échos de la ville. La danse, chorégraphie guerrière de Damian, m'est aussi familière qu'elle me semble creuse face à un ennemi invisible et absent. L'interrogation de l'enfant ne me fait pas bouger, car effectivement, il me semble capter quelque chose. Concentré sur les voix que j'entends, je hoche mon museau proéminent à la promesse sous-entendue, tandis que je me glisse sur le rebord pour m'y accrocher, ma force m'aggripant à la roche comme une gargouille. Ma tête tourne, de droite, de gauche - oui, là. Des voix. Des coups. La Bête ravage tes neurones humaines, mais tu ne perds pas le contrôle. Pas tout de suite. Pas devant Damian. Tu insufles, dans ton large poitrail, l'air pollué de Gotham.
Sans visuel, je ne peux que deviner ce qu'il se passe, mais je n'ai pas le droit de ne pas intervenir, quand bien même il m'a semblé reconnaître la voix féminine aux ennuis quelque peu létaux. D'un grognement, je me voûte pour inviter Damian à monter, lui indiquant par la même occasion que quelque chose d'intéressant se profile à l'horizon. La Bête m'empêche de réellement comprendre les choses, comme si un voile bestial se posait sur ma conscience, mais l'important, le plus important en tout cas, de l'âme de Kirk est là - mon âme. Quand l'adolescent a trouvé sa place, je redécolle en douceur mais rapide comme une flèche. Mon sonar m'indique des vies, à foison, mais mon ouïe m'indique où ils sont, concentré que je suis, comme si un fil ténu me tirait jusqu'à eux. J'émets un grondement de prévention à Robin ; tiens-toi prêt.
Je déboule dans les hauteurs dans un froufrou, sans me faire remarquer, laissant à Damian le temps d'appréhender plus bas les vauriens pathétiques en train de torturer la demoiselle. Harleen, Harley, que m'importe ? La présence d'autant de sacs de viande, chaude, pesante, me fait grincer des crocs, retrousser le museau. Puis, comme un boulet de canon, j'atterris sur l'un des hommes de main, aussi silencieux que la nuit. Il n'a aucune chance. Le bruit de ses os, écrasés à l'impact de ma gigantesque carcasse, est une mélodie funèbre. Puis, après avoir pris sa vie d'une profonde morsure dans sa nuque, aucune chance, aucune chance, je me redesses et hurle, de ce cri perçant et bestial. Dans mon dos, le poids de Damian est absent, et je devines qu'il est déjà parti livrer son propre lot de bataille. Peut-être, si j'avais été humain, aurais-je capté la présence de Black Mask et de ses hommes. Mais là, seuls les criminels en face de moi ont mon attention. Celui qui tenait la chaise la lâché ; loin de tomber, elle s'est redressée, laissant choir le tissu humide pour la torture délicate de la noyade. La Bête ignore tout cela et bondit. Je saute sur l'homme qui tient le tuyau, griffes et serres en avant, bain de sang qui se mêle à l'humidité du sol. Je ne cesse de gronder avant de détourner une rafale de balles d'une ailes où elles égratignent ma peau, y laissent des sillons sanglants. Je me repais de cette chasse comme un fauve, carnassier, avant de lever un oeil rouge vers la demoiselle. Le mufle dégouttant de sang, je souffle des naseaux une haleine putride.
Je suis encore là - Kirk est encore là, mais flou, brouillé dans la Bête. J'essuie mon mufle souillé d'une main griffue et me redresse, de ma carcasse de trois bons mètres, au-dessus de la victime. Une créature audacieuse, terriblement, pathétiquement humaine. Je pourrais n'en faire qu'une bouchée. Mais je me tourne vers Damian, fidèlement - s'il mourait d'envie de se dégourdir les muscles, il est servi, cependant je ne le laisserai pas être inutilement blessé et, recroquevillé soudain sur moi-même, je m'élance pour empêcher un crétin de lui tirer dessus. Mon aile gauche l'envoie, comme un coup de poing, se briser le dos contre un mur. Il y tombe, pantelant, entre vie et mort, et je cesse de me soucier de lui. Le carnage autour règne dans un joyeux brouhaha pathétiquement humain, et la Bête se satisfait, vicieusement, du goût du sang sur sa langue. A cet instant, je me déteste autant que j'adore cette sensation. Parce que cela me fait peur, je reprend lentement forme humaine, et grâce aux uniformes des Wayne, je suis vêtu et humain en un rien de temps, quoique barbouillé de sang. L'uniforme était conçu pour moi, pour me permettre de me transformer partiellement, d'avoir des ailes et des mouvements amples mais surtout des protections sous mes deux formes.
─ Well, what a surprise do we have there ? je murmure, haussant un sourcil en dévoilant un sourire qui n'est guère rassurant dans sa poisseuse souillure sanglante ; par déférence pour Damian, je finis de toiletter lèvres et barbes, connaissant son aversion pour la viande et ses dérivés. Immobile, je tourne mes yeux vers lui, prêt à redevenir la Bête s'il me le commande. Il a toujours été plus à l'aise avec elle qu'avec moi.
Sujet: Re: robin save the queen ((Harleen & Damian)) 29.09.22 13:48
Kirk, Harley & Robin
Robin save the queen
Tu fais confiance aux sens aiguisés de la bête plus qu'aux capteurs disséminer dans la ville et quand son grognement interrompt tes enchaînements contre l'ennemi invisible, tu te redresses, plisse les yeux derrière les lentilles blanches de ton domino. Tu uses de la technologie de ton père, obtient facilement les empreintes thermiques des personnes présentes dans la tour déjà vide à cette heure tardive et tu sais immédiatement que quelque chose cloche. Tu connais la position de tes troupes et de celles de ton père, personne n'était assigné ici, pas ce soir. Un hochement de tête, accord silencieux entre la bête et toi avant de prendre à nouveau place sur son large dos. Tu ne peux que penser combien c'est ironique, le fils de Batman et sa chauve-souris monstrueuse, gigantesque, tu sais pourtant que ça ne fait qu'accroître la peur insufflée à vos ennemis, qu'ils tremblent face à la créature sortie tout droit des enfers. Leur stupeur explose lorsque Manbat atterrit sur les hommes de main les plus éloignés du centre de la scène, t'as sauté avant même qu'il atterrisse, laissant ta cape amortir ta propre descente tandis que tu fonds sur l'un des deux bourreaux, aplatissant tes deux talons dans son plexus cœliaque pour le repousser et te donner l'impulsion nécessaire de revenir sur tes pieds dans une acrobatie volée à Grayson. Tes doigts agiles agrippent deux shuriken et dans un lancer agile, tu attaques, laissant les R d'acier trancher les phalanges du second homme qui attrape sa main dans un cri déchirant. La chaise qu'il maintenait en équilibre vacille, retombe sur ses pieds, mais le linge humide est toujours présent sur le visage de la jeune femme, tu ne t'y attardes pas, pas encore et avant de pouvoir lui venir en aide, tu pares un coup, quand le Manbat plonge sur l'homme que tu as déstabilisé précédemment et qui cherche toujours son souffle. T'es prêt à riposter, dégaines une première lame que tu empoignes à deux mains mais la bête est déchaînée et après t'avoir protégé d'une balle qui aurait pu faire de gros dégâts, elle termine le travail, reflète le carnage que tu pourrais toi aussi créer, celui que tu as déjà laissé derrière toi par le passé.
Tes tympans sensibles craignent les cris qu'elle emet mais tu ne dis rien, fronces simplement les sourcils face au sang et à la chair qui dégouline de ses crocs et griffes avant de t'avancer pour la contourner et découvrir ce que la chauve-souris sait déjà. Le linge glisse, découvre un peu plus le visage de la victime et tes prunelles s'écarquillent bien qu'elles ne soient dissimulées par ton masque. Tu réagis presque immédiatement, donnes un coup de pied dans la chaise pour qu'elle tombe en arrière et s'écrase, l'instant d'après ta botte est pressée juste au-dessus de sa gorge, prête à l'écraser et la pointe de ton sabre pointe entre ses deux yeux. Ton esprit fuse, t'ignore pourquoi elle est là, mais tu sais que Quinn ne se déplace que rarement sans son Joker et c'est pourquoi tu te retournes vers Kirk ayant maintenant retrouvé sa forme humaine. « Keep an eye on her. I want her alive. » Tu bondis presque immédiatement, disparais rapidement dans les ombres pour rejoindre la cage d'escalier de l'immeuble, tes doigts pianotent sur l'écran holographique de ton IA, t'as besoin d'une vision globale, l'immeuble, les rues, les buildings environnant, si jamais le Joker se cache ici, juste sous votre nez, tu le trouveras, t'espère bien pouvoir ramener sa tête à ton père.
AVENGEDINCHAINS
Harleen F. Quinzel
◆◇ i'm known to be quite vexing. i'm just forewarning you.
doubles comptes : bruce t. wayne, roman sionis. couleur rp : #990000. faceclaim, crédits : lucy boynton -- (a) lusavor. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 233 date d'inscription : 26/07/2022
nom de code : (( HARLEY QUINN )) the harlequin, in your red and black costume, the partner and princess of crime. âge du personnage : (( 34 )) a treacherous existence, abused by events that got the better of you. occupation : (( INSANELY CRIMINAL )) if there was a time when observation was your best asset and where your diploma was essential, crime took you to the depths of this dark city. allégeance : (( REBEL YELL )) you have always been and will always remain faithful to the joker. you may leave, live bits of life without his presence ; you always come back to him.
-- and you're lookin' crazy
and you're lookin' wrong,
it looks like we're gonna get along.
and once i've got you, it's a fact, baby, there's no turning back.
Sujet: Re: robin save the queen ((Harleen & Damian)) 21.11.22 23:24
is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @robert k. langstrom@damian wayne
Tu sens bien le mécontentement d'Harleen. Roman et moi auriez pu trouver un terrain d'entente, bien des années de cela, mais Harley est restée fidèle à elle-même. Arlequin dangereux et imprévisible, Pudding et toi avez déjà humilié Sionis de bien des façons, et au fond, t'avais ce que tu méritais. Tu savais plus trop qui tu étais réellement à cet instant, oscillant entre tes deux personnalités. Harley prenait petit à petit le dessus sur PHD, tandis que dans ton esprit, alors que tu peinais à respirer sous l'eau qui cherchait à noyer ton visage sous la serviette que l'on t'affublait délicatement – lol -, vous seriez presque en train de vous disputer. You had to be like this ! - Awe, come on, we just pranked him ! - By trying to kill him ? Just for fun ? Tu te sentais plus affectée par la bataille qui rongeait ton esprit plus que réellement par la noyade par laquelle on te forçait à passer, presqu'indifférente à la douleur causée et subie. Enfin, tu sens qu'on te remonte, qu'on t'ôte la serviette de ton visage. Dans un murmure, tu exprimes de vive voix ton mécontentement par rapport à la petite voix qui t'embête. « Blah blah blah- hey ! What the hell ?! »
Tu as l'impression de te réveiller d'un mauvais rêve, tandis que la scène qui s'écoule sous tes yeux se passe d'une vitesse trop importante pour ton esprit embrumé. Robin et l'autre chauve-souris là......non, pas lui ! L'AUTRE chauve-souris ! Tu grimaces, désenchantée à l'idée de les voir, mais aussi de crainte. S'ils étaient là, c'était pas bon pour toi. Tu passais d'un problème à un autre problème ; à un problème encore pire que celui dans lequel t'étais déjà. Tu espérerais presque retourner quelques secondes en arrière à la torture que tu subissais plus que de confronter Damian et Langstrom, mais t'avais plus trop le choix. Lorsque les cadavres des subalternes de Sionis s'effondrent sur le sol, tu les vois tous les deux se tourner vers toi, et tu ne peux t'empêcher de déglutir difficilement. « Awe, crap ! Not this again. » Tu te sens tomber en arrière dans un grand fracas. Tu sentirais presque la pointe de son sabre te toucher tant elle te semble proche. Tu ne peux pas la quitter des yeux, hypnotisée par celle-ci. « Hey Damian, long time no see ! How's daddy doing ? » Toujours une pointe provocatrice dans la voix, il n'a néanmoins pas l'air d'y prêter attention, retirant enfin son sabre et disparaissant dans l'encadrement de la porte.
Toi, t'es encore là. Misérablement. Tes liens tiennent encore fermement tes poignets et tes chevilles, tu gigotes un peu sur place dans l'optique d'essayer de te libérer, mais c'est en vain. Fallait dire que les hommes de Sionis avaient fait un beau boulot pour te maintenir prisonnière de leurs sales griffes et de leurs masques sales. Tu savais au moins que Robin n'avait pas l'intention de te tuer, pas maintenant en tout cas. Comme tout le monde, tu imaginais bien qu'il cherchait le Joker. Tout le monde cherche le Joker, à Gotham. Même toi. T'étais pas vraiment satisfaite par la personnalité de Jack. Harleen, si. Mais pas toi, Harley. Toi, ton poussin te manquait. Tu avais du mal à vivre en sachant qu'il n'était plus de ce monde. Tu retiens un sanglot, reprenant ton sérieux : comment t'allais te sortir de là ?! Tu redresses un peu la tête pour poser les yeux sur Kirk qui demeure, tâchant de dissimuler la colère dans ta voix enfantine. « So, are ya gonna let me rot like this ? Or are ya gonna untie me up a little bit ? I like being tied, but I like it better in another context. »
(c) mars.
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Sujet: Re: robin save the queen ((Harleen & Damian))