[TERMINÉ] Not only is justice blind, it's mindless and heartless. || ft. Father

Batman & Robin

Not only is justice blind, it's mindless and heartless.

L'éclat de la lame brille presque aveuglante sous le faisceau lumineux qui t'éclaire. Les yeux plissés derrière ton masque domino, tu toises sans ciller, maintient ton Katana fermement pressé contre la gorge du résistant, pas assez pour le tuer, suffisamment pour voir un filet de sang s'écouler.

« LET HIM GO ! »

La voix tremble, vacille bien plus maintenant que tu tiens l'un des leurs entre tes mains, loin des fanfarons et de l'audace qu'ils ont prétendu avoir pour venir vous attaquer ici, chez vous, résistance futile qui grandit comme un parasite. Son arme toujours braquée dans ta direction, sa lampe torche pointant ton visage capuchonné, pourtant il refuse de tirer, bien trop préoccupé par l'homme que tu gardes prisonnier. Ta poigne se resserre, force ta victime à pencher la tête en arrière tandis que tu tiens fermement ses cheveux, l'empêchant tout mouvement, agenouillé devant toi, la gorge exposée.

« You think you can just come in here and wipe us out, take what's fucking ours and get away with it ? »

Tremblement sous ta main, l'homme qui regarde son partenaire, celui qui sait très bien qu'il est condamné parce que les choses ont changé, Gotham, Batman ne sont plus ce qu'ils étaient et toi tu ne connais ni clémence ni pitié.

« Do you really think you can ask for something? Attack us and beg us when you understood your inferiority. It's pathetic. Let me show you. Who you've been messing with. What happens to anyone who fucking dares to stand up to us. »

Une seconde, un bref regard vers l'obscurité, celle où, à l'étage, est dissimulé ton père qui a probablement maîtrisé les choses de son côté. Comme un appel, une voix qui dirait regarde-moi, es-tu fier de moi ? Le menton redressé, l'assurance qui découle de tes traits qui la lame glisse d'un coup net, tranchant sans hésitation la gorge du résistant qui s'effondre dans un bain de sang.

Le cri de son ami retentit en chœur avec le premier coup de feu, celui que tu parviens à éviter en te jetant sur le côté, roulade parfaitement calculée pour te réfugier derrière l'un des piliers de béton de l'immeuble en construction. T'es près à riposter, trois batarang coincés entre les doigts mais un bip régulier attire ton attention. Tu remarques trop tard la lueur rouge du détonateur, ultime recours de ces résistants qui préfèrent probablement se sacrifier pour vous faire tomber. L'écho s'affole et t'as juste le temps de plonger, glisser sous des fondations que tu espères assez stables pour contenir les débris qui se mettent à tomber après l'explosion.

C'est pas assez fort pour que l'immeuble ne tombe, juste assez pour vous ralentir, pour qu'ils puissent s'enfuir.

« FATHER ? »

Aucune réponse, t'as pas le temps de t'inquiéter, t'as confiance en ses capacités, tu te contentes de tousser, tente de chasser la poussière de tes poumons encrassés, ignores la douleur qui commence à se réveiller, quelques morceaux de bétons, armatures métalliques qui sont parvenues à franchir ton abri de fortune. Rien de grave, t'es encore entier, tu t'relèves uniquement guidé par l'adrénaline et la rage, celle de t'être fait piéger.

Tu le vois agonisant, celui qui a déclenché tout ça, piégé sous les débris et tu décoches un batarang, le voit s'enfoncer droit dans son orbite.

Il en reste au moins 5. Vous les avez comptés avant de vous séparer, et une chose est sûre tu refuses d'en laisser un seul s'échapper, pas après avoir été humilié.

« Father, do you copy ? »

Le silence pour seule réponse dans ton oreillette, tu serres les dents, range ton Katana pour te mettre à courir, sachant très bien que la mission passe avant tout. Même avant lui, c'est ce qu'il voudrait, c'est pour ça que t'as été formé.

AVENGEDINCHAINS

is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @damian wayne

« It's Batman ! » Ta cape virevolte au rythme de tes pieds qui dansent. La paume de l'un d'entre eux touche le premier résistant en pleine poitrine, l'envoie valser un peu plus loin en arrière ; tandis que le deuxième résistant tente de t'agripper le dos, les épaules, le cou. Ta mâchoire se serre un peu ; s'ils sont armés, ils n'ont aucune chance contre toi. Tu ne crains pas les armes à feu, ton armure est bien trop sophistiquée pour réellement subir de dégâts par balles, et tu es bien trop entraîné pour ne pas parvenir à les désarmer avant même qu'ils n'aient eu le temps de mettre le dos sur la gâchette. Tu entreprends une marche arrière, vient coller ton dos – et par la même occasion le résistant – contre l'un des murs fraîchement montés de l'immeuble dans lequel tu es actuellement. Tu entends brièvement le grabuge qui se trame un étage plus bas, sans trop de difficultés, mais tu préfères te concentrer sur ta tâche avant d'aller y jeter un œil. Tu sais Damian débrouillard, tu crains bien plus pour autrui que pour lui. Si tu es son père, tu es aussi conscient qu'il n'a pas besoin de quelconque protection de ta part, comme ont pu en bénéficier tes autres enfants.

L'homme qui se retrouve aplati contre le mur tombe sur les fesses, tandis que le premier revient à la charge, arme en main. Tu esquives de justesse une balle, et tu te rues sur lui pour lui attraper le buste et venir le faire tomber à même le sol. Là, tu l'immobilises à l'aide de tes jambes, appuyant sur ses épaules à l'aide de tes genoux pour le maintenir par terre. Une de tes mains vient attraper sa main, celle qui tient encore l'arme entre ses doigts, et tu libères son bras pour pouvoir pointer le pistolet sur sa tempe, alors qu'il le tient encore. Il a nettement moins de force que toi, alors il t'est aisé de l'aider à appuyer sur la gâchette, tandis que son meurtre se déguiserait presque en suicide. Tu te retires bien vite de ta position pour esquiver un coup de coude que tu te serais pris à même le visage si tu étais rester camper sur le nouveau mort ; le coup de feu retentit en même temps, et à l'observation des mouvements maladroits du dernier vivant, tu prends conscience qu'il perd les moyens, qu'il panique, qu'il devient moins précis, et donc plus facile d'atteinte. D'un geste de vif, tu attrapes alors le coude qu'il n'a pas encore eu le temps de ranger, le renvoyant valser contre ce même mur, d'une violence telle qu'il en laisse quelques traînées de sang sur son passage. Au sol, tu te rues sur lui pour l'attraper par la gorge à l'aide de tes deux puissantes mains, serrant ton étreinte autour de son cou, jusqu'à ce qu'enfin tu ne sens plus ses poings te tabasser les avant-bras, et que son corps retombe lourdement sur le sol lorsque tu détaches tes doigts gantés de sa peau.

Tu ne sors pas un mot, tu demeures silencieux. Des actes effroyables mais que tu juges nécessaires, ces résistants auraient pu entraîner ta chute, et ainsi la criminalité aurait regagné Gotham en moins de deux. Et tu peux laisser passer ça. Cette ville a besoin de toi. Cette ville a besoin du Batman.

Tu entends encore quelques voix qui proviennent de l'étage sous le tien, et discrètement, telle une ombre parmi les autres ombres, tu viens jauger Damian du haut des escaliers. Si l'obscurité cache tes traits déjà noirs, tu sais qu'il sent ta présence ; il sait que tu es là, et ses yeux qui se posent involontairement sur toi te le prouve davantage. La mission n'est pas terminée, tu ne prends pas la peine d'intervenir que tu tournes déjà les talons et que tu te mets en marche pour trouver les cinq derniers résistants que vous avez pu repérer plus tôt.
Mais soudainement, tu te sens projeté en arrière. Tu n'avais pas prévu une potentielle explosion, et tu en fais les frais. Tu te retrouves sonné plusieurs minutes, au moins. Tu n'entends pas Damian t'appeler, la première fois, mais lorsqu'il réitère, sa voix, dans ton oreillette, arrive quand même à retentir dans ta caboche, et tu te redresses, encore sur les fesses. Tu portes ta main à ta tête, essuie quelques filaments de sang qui s'échappe de ton masque, et grommelle. « Ugh. » A l'aide d'un mur à proximité, tu te redresses sur tes deux jambes, tant bien que mal. S'ils ont cherché à vous ralentir, et bien c'était réussi. Mais ça voulait aussi dire qu'il allait falloir que vous vous activiez davantage. Ton doigt se porte à ton oreillette, heureusement indemne. « Are you okay ? » Résonne ta voix rauque dans ce qui n'est, désormais, plus véritablement un étage. Tu fronces les sourcils, tu te remets les idées en place, et tu t'étires un peu pour pouvoir retrouver l'utilité de ton corps entier. Ton doigt se porte, ensuite, de nouveau à ton oreillette. « We have to find the others. Quick. They must be at the top of the building, or maybe on the roof. Get ahead. I'll follow you in a second. » C'était peut-être un piège, mais il fallait absolument que vous les stoppiez. Foutu Joker et ses foutus résistants.

(c) mars.

Batman & Robin

Not only is justice blind, it's mindless and heartless.

« I'm fine. »

Venin craché de ta voix bien trop aggressive pour un enfant s'adressant à son père, t'as horreur de l'échec, ça ronge tes entrailles bien plus que n'importe quel poison, te rappelle que peut importe combien tu le crois, t'es loin d'être parfait et ça c'est impossible à avouer, encore moins à accepter. T'entends pas le père inquiet pour son fils, t'entends le mentor déçu, l'homme a qui t'es censé prouver tes capacités constater que t'es pas encore prêt. Pensées empoisonnées qui t'ont toujours poussées à te dépasser, esprit détraqué qu'on a façonné pour te créer toi, l'assassin parfait. Inconscient de te failles, des erreurs que tu commet, parce que tu rejettera toujours la faute sur les autres en premier et c'est quand ces pensées parasites, celles qui te hurles que tu n'es pas assez, que tu dois leur prouver, que t'as les épaules pour porter les noms qui te sont associés, c'est quand elles envahissent ton esprit que tu commences à te précipiter, que t'en oublie tout ce qu'on t'as enseigné.

« I'm on my way. I don't need you. »

Colère, frustration, les rares émotions que t'arrives à exprimer, celles qu'ont t'as pas appris à refouler mais à exploiter. T'as l'avantage de la rapidité, petit corps agile qui semble presque voler, à l'image du nom que t'as choisi de porter, pas presque feutrés quand tu grimpes deux étages supplémentaires en courant, oubliant presque la douleur qui secoue ton corps et le sang qui souille ton costume, animé uniquement par ce besoin maladif de prouver à l'homme qui aurait du t'élever que tu vaux bien mieux que tous ces pseudo rouge-gorges qu'il a côtoyé, qui ont eut la chance de grandir à ses côtés.

Tu prends quelques secondes pour réfléchir, sais très bien que tu n'auras pas l'avantage de la surprise en arrivant par les escaliers et la solution s'offre d'elle même lorsque ton regard scanne le nouvel étage, les fondations prêtent à accueillir murs et vitres, et ton corps agit instinctivement, se précipite vers l'encadrement vide de toute fenêtre avant d'y sauter dos en avant sans aucune once d'hésitation. Le grappin est décoché au même moment, s'accroche aisément au débord du toit pour te ramener jusqu'à celui-ci, agilité familière à tes aînés, renforcée par des années passées au sein de la ligue, c'est naturellement que t'es pieds touchent le rebord, dans une pirouette parfaitement effectuée. Quelques secondes suffisent à analyser les lieux, t'as l'avantage de l'obscurité, t'es prunelles claires n'y sont que trop habituées et le domino filtre ce qui pourrait parasiter.

Trois hommes, pas cinq, donc un potentiel guet-apens, t'auras du y penser avant de laisser ta colère te guider, accroupi sur la pointe des pieds, la cape pendue dans le vide derrière toi, un geste rapide la fait voler, le Katana qui sort de son saya et tu plonges, saute directement sur le toit. La poigne de ta main gauche aggripe fermement le vêtement de l'homme dos à toi, ton autre main guidant la lame entre ses reins dans un geste précis, pas besoin d'une grande force, tu la sait parfaitement aiguisée, assez pour qu'elle ressorte de l'autre côté dans un bruit écœurant. T'as veillé à trancher dans la longueur, tu sais que la lame ressort presque entre ses côtes et au lieu de la retirer, tu maintient la pression, restes dissimulé derrière la carrure de l'homme en train d'agoniser pour t'en servir de bouclier.

« Drop your guns. You want to be a smart-ass, huh? »

Pas besoin de les voir pour comprendre, si tu ne devais compter que sur un sens ce serait ton ouïe, celle qu'on t'as forcé à développée, qui est si aiguisée que tu peux te battre les yeux fermés et tu reconnais le bruit d'une arme qu'on vient de charger. Ils crient à présent, des insultes surtout, des jurons qui te sont destinés ou qui réagissent simplement à la scène qui se déroule sous leur yeux.

« Move and I'll make sure your death is much slower and much more painful than this one. »

Ton bouclier humain commence à peser sur ta lame, sans ta poigne, tu sens la vie le quitter quand ses jambes commencent à s'affaisser mais tu t'éforces de le maintenir en place, serre le poing sur ton arme malgré le sang qui se déverse sur tes gants.

« Where're the others... Hey fuckers do you hear me?! Where. Are. They. »

Le son t'alerte avant la première secousse dans le corps sans vie dissimulant ta fine carrure, puis les autres balles qui suivent aussi rapidement, t'as de la chance, que ce soit l'équipement ou le corps de cet homme qui encaisse les premiers tirs, et tu profites du calmes, les quelques secondes dont les deux hommes face à toi ont besoin pour recharger afin d'extraire ton Katana et de plonger dans une pirouette sur le côté, regagnant les ombres, dissimulé derrière l'une des larges ventilation tandis que le corps sans vie de ton adversaire touche enfin le sol.

AVENGEDINCHAINS

is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @damian wayne

Tu n’as jamais porté le Joker dans ton cœur. Et ce n’est un secret pour personne.
Mais la noirceur a gagné ton âme déjà meurtrie, pourrissant de l’intérieur, les tripes rongés par des ténèbres que tu as toujours préféré esquiver plutôt que d’apprivoiser. Justicier corrompu que tu es devenu. Bête avide de chair, du sang des damnés, des vies des pêcheurs ; effet miroir, à chaque âme récupérée, tu ne fais que noircir davantage la tienne. Les conséquences n’avaient que peu d’importance pour ta conscience, continuant jour après jour de foncer dans le tas ; et là, la bête était réveillée. Dangereuse chauve-souris souveraine, père de toutes, tu t’élances parmi les étages branlants de l’immeuble, pressé à rejoindre le toit. Tu as confiance en ton commandant, mais peut-être que derrière le monstre se dissimule encore le père, éternellement inquiet. Tu te refuses à le laisser seul trop longtemps, bien que tu le saches capable.

Un grabuge et quelques coups de feu parviennent à tes oreilles fragilisées, et c’est dans un nuage de fumée que tu fais ton apparition. Une entrée en scène remarquable, caractéristique de ton alter-égo, et si tu entends certains de tes ennemis à peine crier, tu profites de l’effet de surprise pour en attraper un premier pour l’envoyer valser contre un deuxième. Tes mouvements sont précis ; agiles, et rapides. Tu ne réfléchis plus, tes réflexes prennent le dessus, et contrairement à quelques années plus tôt, tu n’as plus cette sonnette dans ton esprit qui retentit pour que tu ne commettes pas l’irréparable. Cet irréparable, tu l’avais déjà commis, tu nageais dedans, et il ne t’effrayait plus. Il avait révélé, en toi, une personne bien plus efficace que Batman fut à ses débuts ; il t’avait perfectionné, tu en étais convaincu. C’est sans remords que tu l’embrassais, sans remords que les os se brisent, les blessures s’entaillent dans la chair, et les trois hommes gisent au sol. « Take care of them. » Ta voix rauque résonne à l’intention de Damian, que tu sais tapis dans l’ombre.
Il en manque deux.
Deux qui surgissent soudainement, tentent de vous tendre un piège ;
qui s’avère inefficace.
Tu lèves une première main, et tu tires. Tu n’as jamais été friand des armes à feu, auparavant. Et tu dois bien avouer que ce n’est toujours pas ta tasse de thé. Mais tu n’es plus effrayé de les utiliser non plus. Tu es prêt à faire le nécessaire pour déraciner la mauvaise herbe. Le premier s’écroule, puis tu attrapes le deuxième par la gorge, de manière si violente qu’il en étoufferait presque déjà. Lentement, tu t’approches du rebord de l’immeuble. Tu lis la terreur dans ses yeux ; tu ne saurais la définir néanmoins. Tu sais ton icône crainte, bien plus aujourd’hui qu’elle ne le fut autrefois. Et ta réputation, à ce jour, te précède. Tu es un homme qui n’a plus rien à perdre. Et qui a déjà tout perdu. Tu es un homme qui saura se salir les mains s’il le faut. Tu es un homme qui se salit les mains. Tu ne redoutes plus rien. Un homme sans peur. Un homme qui fait peur.
« Don’t worry. You’ll see the Joker again pretty soon. I'll make sure of it. »
Tu détaches la poigne de ta paume. Il tombe dans le vide, et s’écrase plusieurs étages plus bas.
Une âme de plus à ton crochet.

Il n'y a plus que Gotham qui s'offre à toi. Ses gratte-ciel, et sa nuit qui ne te sied que trop bien.
Ta ville, et son sauveur.

(c) mars.

Batman & Robin

Not only is justice blind, it's mindless and heartless.

L'adrénaline qui traverse ton être n'est rien comparé au sentiment qui te transperce lorsque la voix de ton père résonne à ton encontre. T'as ce sentiment que t'as toujours ressenti avec Talia, celui de vouloir atteindre la perfection, de briller à ses yeux, d'être à la hauteur de ses attentes et bien plus encore. C'est pire avec ton père, parce que pour Talia tu es et reste son seul et unique fils, celui qu'elle a élevé, façonné et tu sais à quel point tu comptes pour elle, avec Bruce les choses sont différentes tu te bats contre tes propres démons, le besoin de prouver que tu es à ta place, que ce rôle ne convient qu'à toi, que tu es le seul et unique héritier, de Robin, ou de son nom. Alors quand il te donne un ordre t'es presque impatient de l'exécuter, de lui prouver qu'il à eu raison de te garder à ses côtés.

Batman prend la relève et tu ne peux qu'asister comme d'habitude à ce déferlement de violence, la force à l'état brute, des méthodes bien différentes des tiennes, là où tu es agile et rapide il est monstrueusement puissant et semble indestructible, tu sais qu'il n'a pas besoin de ton aide, l'un comme l'autre avez appris à vous battre seul alors t'en profite pour t'occuper des corps, scanne également l'intégralité du bâtiment à la recherche de nouveaux explosifs jusqu'à récupérer le dernier détonateur sur l'un des cadavre.

Une technologie rudimentaire, pas de quoi t'arrêter tandis que tu ouvres le boîtier pour désamorcer ces bombes. Tu sais que vous vous chargerez de les retirer avant de quitter les lieux, mais au moins elles ne risqueront plus d'être déclenchées à distance.

Tu te redresses lorsque ton père laisse tomber le dernier résistant, t'entends à peine son cri à moitié étouffé, bloqué par ses tachées presque broyées par la poigne de ton paternel et tu viens te placer à ses côtés, glisse ton Katana dans ton dos avant de jeter le détonateur à ton père qui le rattrape.

« That was the last one.»

Ton regard s'attarde une seconde sur la ville mais contrairement à l'homme à tes côtés, tu finis par t'en détourner, lève plutôt la tête vers le visage de ton père comme pour essayer de lire à travers son masque, de comprendre ce qu'il peut ressentir à cet instant.

T'en a aucune idée, t'as toujours du mal à comprendre ce que représente cette ville à ses yeux mais vous communiquez pas, plus maintenant, vous l'avez jamais réellement fait alors tu baisses les yeux et tourne finalement le dos à la ville.

« I will remove the last bombs. I'll meet you at the batmobile.»

Et tu sais très bien que le retour se fera dans le silence, que vous échangerez à peine un mot, qu'à votre arrivée au manoir Pennyworth sera le seul à essayer d'établir un dialogue, à se préoccuper de vous, et tu refuseras son aide, tu refuseras de t'ouvrir une fois encore et préféras aller t'enfermer dans ton immense chambre, Titus et Alfred pour seule compagnie.

AVENGEDINCHAINS

» [TERMINÉ] Blood//Water ||ft. Father
» Family Line ||ft. Father
» Play with fire ||ft. Father & Oscar
» [TERMINÉ] Fly little bird, fly. || ft. Jay
» |TERMINÉ| aristocats ((DAMOZ))