Scattered 'cross my family line I'm so good at telling lies That came from my mother's side Told a million to survive
Les oreilles de Titus se redressent, sa concentration attirée par les pas qui se dirigent vers le couloir où vous vous trouvez tous les deux. Le regard droit, comme ton chien, tu fixes l'immense porte tout en sachant déjà qui la franchira, tu peux le deviner au son calme, discret des pas qui frôlent le marbre et tu comprends également qu'il a échoué, qu'il revient seul. Le majordome pose immédiatement les yeux sur toi une fois la porte ouverte et tu peux très clairement y lire la fatigue tout comme les sentiments que t'essaies de rejeter, la peine, la résignation. Titus ne bouge pas, profite encore des caresses que tu appliques soigneusement entre ses oreilles mais Alfred bondit pour descendre du buffet, miaule avant de venir se frotter contre les chevilles du majordome en ronronnant.
« I'm afraid this is not a good time young master, it's better to avoid confronting your father. » « tt. »
Ta langue claque contre ton palais et les caresses s'arrêtent quand ton regard s'assombrit. Naturellement tes prunelles ont dérivé vers la porte, comme si ton père pouvait apparaître d'une minute à l'autre mais seul le silence emplis la pièce. Pennyworth, fidèle à lui-même, s'avance pour poser une main affectueuse sur ton épaule et comme toujours tu le repousses, hausse le bras comme si son simple touché t'avait brûlé. T'as le don pour le dévisager mais il n'a jamais semblé s'en soucier et cette fois encore il ne réagit pas malgré l'intensité avec laquelle tu l'accuses du regard comme s'il était la cause de tous vos maux. Le regard du vieil homme passe derrière toi, s'attarde quelques secondes sur le plateau que tu as préparé, du thé au jasmin soigneusement infusé dans l'un des plus vieux services traditionnel, deux tasses déposées dans leurs soucoupes et sourire triste étire ses lèvres tandis qu'il te regarde à nouveau.
« You're a good son, Master Damian. »
Ses mots t'obligent à détourner le regard et ta mâchoire se crispe. Il connaît tes limites et tu n'es pas surpris de l'entendre s'éloigner Alfred suivant ses pas, Titus tournant simplement la tête, curieux de savoir s'il se rendrait dans la cuisine.
« It's ok. Go. »
Le grand Danois se redresse, remue doucement la queue en suivant à son tour le majordome et tu pousses un fin soupir, récupérant le plateau pour te diriger vers la Batcave.
C'était une tradition entre mère et toi, un thé au jasmin, comme si ça pouvait apaiser toutes les douleurs, tu sais qu'une boisson chaude ne résoudra rien, pourtant t'es encore attaché aux souvenirs de ton enfance, les traditions dans lesquelles tu as grandis et à vrai dire, t'ignores comment faire autrement alors tu reproduis le même schéma.
À chaque marche, le poids dans ta poitrine s'alourdit et tes mains se serrent sur les poignées en argent du plateau, tu ignores dans quel état tu retrouveras ton père, tu sais simplement qu'il n'a rien avalé, qu'il n'a pas dormi depuis des jours, que Pennyworth ne parvient pas à l'apaiser, à lui faire entendre raison alors t'as décidé d'agir, d'essayer par toi-même.
C'est pire que ce à quoi tu t'attendais, t'as l'habitude de voir cet homme froid, distant, toujours calme, comme si il maîtrisait chaque aspect de sa vie, pourtant l'homme que tu découvres ressemble davantage au Némésis qu'il a toujours combattu qu'au chevalier noir. Tu peux lire la fatigue sur ses traits, la colère dans son langage corporel et les signes de négligence de sa santé sont là eux aussi. Tes dents mordent l'intérieur de ta joue, et tu t'avances finalement, le plateau dressé entre vous.
« Father. »
L'irritation prend rapidement le dessus, parce qu'il ne te regarde pas, ne te répond pas, mais t'essaie de contrôler ta voix, de rester aussi calme, neutre que possible.
« Father. You must stop this madness. I made some tea. You need to eat and rest. »
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022
nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats. âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart. occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night. allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.
-- wars erupting like volcanoes, blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.
and war is all you ever seen,
your war behind the screen.
and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.
when you've been gone, lost in the lapse again.
Sujet: Re: Family Line ||ft. Father 17.11.22 17:28
is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @damian wayne
Tu tournes le dos à tout, tu tournes le dos à tout le monde. Tu t'embarques dans un voyage avec pour seule compagne ta solitude, dans laquelle tu te complais. Solitude bien trop familière, qui s'accroche à tes entrailles et refuse de te quitter. Solitude dont tu refuses de te séparer, que tu serres dans tes bras vides tard le soir lorsque tu t'isoles, lorsque tu ne parviens pas à trouver le sommeil, lorsque ton esprit s'embrume, lorsque jusque même les traits tirés de ton visage en viennent à te faire souffir. Lorsque ton cœur te perd et que la raison te manque, lorsque tu ne te sens plus toi-même pendant trop longtemps. Tu refuses les sermons d'Alfred, les conseils de Dick, les plaintes de Damian. Ton entourage n'arrive plus à toucher le brin d'humanité qui te permet encore d'être Bruce et de ne pas te perdre dans l'impitoyable Batman que tu ne te serais jamais imaginé devenir un jour. Jour après jour, tu sombres et succombes à ces sentiments que tu cotoies depuis plus longtemps qu'on ne peut le penser, que tu cotoies depuis de nombreuses années ; spectateur puis acteur. Ces sentiments qui te font sombrer dans les ténèbres dans lesquelles tu te complais de plus en plus à chaque seconde qui s'effondre autour de toi, temps assassin, corps meurtri par les années passées et les expériences qui le marquent de cicatrices indélébiles.
Tu n'entends plus Alfred qui t'implore de te poser, de te reposer, de prendre du temps et de prendre soin de toi, tu n'entends plus rien ; tu n'en fais plus qu'à ta tête. Les cernes accessoirisent le dessous de tes yeux. Il n'y a pas une seule parcelle de ton corps qui te fait souffrir. Tu profites du luxe d'un toit chaud pour la première fois en deux jours consécutifs passés dehors, dans le froid et souvent sous la flotte, strictement déterminé à faire régner ta justice dans les rues de Gotham. Tes pas sont lents et lourds, ta démarche n'a plus aucun sens, tu n'arrives plus à cacher que tu es à bout. Tu dévales les couloirs vides de ton attitude titubante, traverses la cuisine dans laquelle tu croises Alfred qui te murmure quelques mots qui te paraissent inaudibles, puis tu te diriges vers l'un des nombreux salons qu'offre le Manoir, t'attelant à t'affaler dans l'un des confortables fauteuils, rivant tes yeux sur les braises déjà bien prises qui commencent doucement à réchauffer ton corps meurtri et que tu jugerais glacé. Father parvient à tes oreilles une première fois, et tu ne saurais dire si tu choisis délibérément de l'ignorer, ou si tu es bien trop pris dans tes tourments pour réussir à réagir. La voix de Damian s'élève de nouveau, néanmoins ; il ne lâche pas l'affaire. Tes sourcils plus froncés que d'ordinaire et ton visage fermé, tu ne daignes même pas poser tes yeux sur lui. Tu n'en as pas la force, tu sens que tu pourrais partir en vrille très aisément, et tu ne veux donner la satisfaction à personne de te voir hors de toi-même, hors de contrôle. Tu as une image à garder, à maintenir ; pour ta propre famille aussi.
« No. » Que tu lâches. Tes sourcils se froncent davantage. Qui était-il pour se permettre de te dire de prendre une pause, au vu des enjeux ? Il était la personne la mieux placée pour te comprendre et savoir ce que tu endurais tous les yeux, la douleur que tu portais sur tes épaules bien assez larges pour Gotham toute entière, tous les sacrifices que tu as fait, et aussi pourquoi le repos n'était pas une option tant que tu n'auras pas éradiqué toute criminalité comme on arracherait de la mauvaise herbe. « Let me give you a piece of advice : leave me alone. I won't tolerate any of your arrogance tonight. » Tu ne vois pas, pauvre aveugle, l'intérêt qu'il te porte et la bonté dans ses gestes, trop obnubilé par l'idée de rester cette puissante figure emblématique et nécessaire dont Gotham a besoin, toi bouillant dans ton fauteuil et prêt à bondir sur quiconque essayerait d'apprivoiser la bête qui sommeille en toi et qui ne demande qu'à sortir, qu'à faire passer tes nerfs sur n'importe qui. S'ajoute à tes mots un seul et unique regard que tu lui accordes, un conseil oui et peut-être même un ordre ; tu lui fais comprendre qu'il ne vaut mieux pas qu'il aille contre ce que tu lui racontes, contre ce que tu lui assures, tu lui fais comprendre que c'était dans son propre intérêt de suivre ce que tu lui disais là ce soir, et que tout pourrait très vite dégénérer s'il osait insister auprès de ta petite personne ; toi qui ne veut t'asseoir que cinq minutes avant de rejoindre la Batcave et reprendre tes recherches avant de retourner sur le terrain.
(c) mars.
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Sujet: Re: Family Line ||ft. Father 30.11.22 14:26
Father and Son
Family Line
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Tes poings se serrent davantage sur les hanses de plateau, tu ne peux pas imager à quel point vous vous ressemblez en cet instant, combien ses gênes ont fleuri en toi au détriment de l'éducation de mère, à la formation sans pitié de Ra's Al Ghul, parce qu'à cet instant, tu ne peux que voir ton propre reflet vieillis, solitaire, ne pouvant compter que sur lui-même et cette vision à quelque chose de terrifiant. « Mother said we had this in common. » Tu ajoutes, la voix bien maîtrisée, bien plus qu'à ton habitude. Peut-être est-ce parce que tu sais qu'il est proche de son point de rupture, tu parviens à lire en lui plus facilement à présent, pas comme lorsque tu avais été présenté il y a presque 5 ans, découvrant un parfait inconnu, narré uniquement à travers les fables que mère te racontait. « She also taught me to take care of myself, my body, my mind, you can't be a great warrior if you weaken your body and mind.» Tu répètes sagement, comme une leçon apprise par cœur, les choses qu'on te répétait, la façon dont on te préparait à ce monde, à ce combat qui durerait toute une vie s'il le fallait. Tu te doute qu'il n'aime pas parraître faible, qu'il aimerait être toujours dans l'action prêt à se dresser contre tous les maux de ce monde, tu crois encore que tu dois en faire de même, que montrer ne serait-ce qu'un semblant de fatigue serait un signe de faiblesse, une source dont les autres pourraient s'alimenter pour te piétiner, mais t'as surtout appris à faire confiance à ta mère et elle t'as transmit la même chose envers ton père alors t'espère simplement qu'il puisse faire tomber ses barrières, au moins avec toi. « I'm not leaving. » La voix calme, les yeux perçants, ressemblant bien trop à ceux de Talia. Tu approches, fais un pas dans sa direction pour poser le plateau sur la petite table à côté du fauteuil avant de prendre une tasse en porcelaine pour la tendre face à lui. C'est une invitation silencieuse, une demande d'être, pour une fois, simplement un père et son fils, laisser toute animosité de côté pour juste se soutenir, ne pas oublier que vous êtes là l'un pour l'autre, parce que si il doute des autres, tu aimerais lui hurler que t'es celui qui restera à ses côtés. T'as été parfaitement conditionné, fidèle allié incapable de penser, tu crois pourtant avoir ton libre-arbitre dans tout ça mais mère t'a bien élevé, comme elle l'entendait. T'es pas prêt d'abandonner, vous avez ce sale caractère l'un comme l'autre, alors tu le fixes, d'un air presque défiant, prêt à te battre s'il le faut.
Sujet: Family Line ||ft. Father 
Les oreilles de Titus se redressent, sa concentration attirée par les pas qui se dirigent vers le couloir où vous vous trouvez tous les deux. Le regard droit, comme ton chien, tu fixes l'immense porte tout en sachant déjà qui la franchira, tu peux le deviner au son calme, discret des pas qui frôlent le marbre et tu comprends également qu'il a échoué, qu'il revient seul. Le majordome pose immédiatement les yeux sur toi une fois la porte ouverte et tu peux très clairement y lire la fatigue tout comme les sentiments que t'essaies de rejeter, la peine, la résignation. Titus ne bouge pas, profite encore des caresses que tu appliques soigneusement entre ses oreilles mais Alfred bondit pour descendre du buffet, miaule avant de venir se frotter contre les chevilles du majordome en ronronnant. 
