AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

 

 rather be the hunter than the prey (jay)

Aller en bas 
AuteurMessage
Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

rather be the hunter than the prey (jay) F1858f8cf6885f208d34301857f5b61864eebbc8

nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

liens utiles :
fiche de présentation
fiche de liens & rps
téléphone
moodboard
pinterest
playlist spotify

rather be the hunter than the prey (jay) 87687add995be7940830a9864a8f2782 rather be the hunter than the prey (jay) 13958096b90af5ffe2671c6d66fb80bf rather be the hunter than the prey (jay) 372ac93ec3d3cc110da8ca661bebad6d
THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

rather be the hunter than the prey (jay) 0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

rather be the hunter than the prey (jay) Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty25.05.22 23:57


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @jason p. todd

Ici, on ne vous entend pas crier.
Ici, on ne vous entend pas souffrir.
Ici, on ne vous entend pas mourir.

Un premier coup part ; il résonne dans toute la pièce dans un bruit sec. « I'm going to ask you one more time. Where's the resistance hiding ? » Aucune réponse. L'antre est silencieux telle une tombe, figé six pieds sous terre pour éviter les regards indiscrets. Il ne dira rien. De tous ceux que vous auriez pu capturer, vous êtes tombés sur le pire. Son tempérament explosif le caractérise, piétine les égos, s'oppose à tes volontés et à tes principes depuis des années. Longtemps tu l'as contredit, longtemps tu l'as nié ; ne pas tuer, telle était la règle. S'il y avait bien l'un d'entre eux contre lequel tu étais le moins fâché, c'était peut-être bien lui. Un deuxième coup part ; aussi intense que le premier, mais toujours rien. « Talk ! » Au son de sa voix, tu devines vite qu'il commence à s'impatienter. Les minutes et les heures se sont entassé depuis votre retour à l'asile, et la fatigue se lit aisément sur les traits du visage de ton allié.
Ton ennemi, lui, n'est pas prêt de céder. C'est bien une qualité que tu pouvais lui reconnaître, d'ailleurs. Il est tenace. Tu aimerais dire qu'il tient ça de toi, mais ce serait mentir. Bien sûr, tu n'es pas indifférent. Tu restes un père parmi les autres pères, mais ton propre fils avait décidé de te tourner le dos lorsque tes actes ont commencé à ressembler à ses propres péchés. Quelque peu hypocrite, venant de quelqu'un qui prônait la tuerie à l'emprisonnement.

Le silence est pesant, et le deuxième ravisseur craque. Il vient basculer la chaise en arrière à l'aide de son pied, laissant le crâne du Rouge-Gorge déchu s'écraser à même le sol et, sans lui laisser le moindre temps de répits, les deux viennent se ruer sur l'individu ligoté et impuissant pour le piétiner. Leurs silhouettes te semblent vagues, floues, lointaines. Les quelques cris étouffés de tes hommes, qui l'imploreraient presque de lâcher la moindre information à propos de la Résistance et des visages que vous chassiez juste pour la fierté d'être celui qui a su obtenir un bon tuyau pour s'attirer tes grâces, semblent te constituer un arrière-plan ; ce qui te choquerait presque davantage, c'est la scène à laquelle tu assistes sans pour autant sourciller, mais tiraillé de l'intérieur. Bien sûr, tu ne laisses rien paraître, mais il te faudra peu de temps avant de remarquer ta mâchoire se serrer contre elle-même, et tes doigts se crisper sur les tissus de tes vêtements.

La tienne, ta silhouette, épouse les ténèbres.
Comme toujours.
Les bras croisés contre le torse et la mine renfrognée, tu observes. Ta subtilité est exagérée. « That's enough. » Tu murmures le ton agacé, mais ferme. Sauf qu'ils ne t'écoutent pas. Ou peut-être que, rongé par la haine, ils ne t'entendent tout simplement pas. L'un d'entre eux lève une nouvelle fois son poing, mais tu l'attrapes par le poignet avant l'impact. « I said : that's enough. » Tu ne peux plus supporter l'idée de le torturer. Pas après tout ce que vous avez vécu. Pas après tout ce qu'il a vécu. Pas après l'impuissance et le désarroi que tu as déjà pu ressentir à sa mort.
« Get out. » Que tu pestes froidement entre tes dents. Les deux ahuris ne demandent pas d'explication – et, de toute manière, ils se contentent de suivre les ordres. Doucement, ton ombre se détache un peu de l'obscurité, révélée par les quelques faisceaux de lumière qu'une faible fenêtre arrive encore à projeter dans la pièce. Tu ne tires plus un mot, tu viens silencieusement te placer au-dessus du visage de ton fils avant de t'accroupir et d'attraper ses épaules pour relever la chaise, et ainsi lui permettre de retrouver une position un peu plus confortable qu'être allongé à même le sol.
Lorsque les quatre pieds de la chaise touchent enfin le sol, tes mains restent appuyées sur les épaules du jeune homme, et augmentent même un peu plus leur emprise. « Jason, Jason... » Tu murmures entre tes lèvres, le ton inquiétant. « What am I going to do with you ? » Tes mains quittent ses épaules, et tu viens tourner autour de la chaise pour enfin lui faire face. Là, tu t'accroupis devant lui, et tes yeux viennent se planter dans son regard rebelle ; des yeux qui scrutent, qui jugent ; les yeux d'un père déçu.

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Jason P. Todd
little red riding hood

Jason P. Todd
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022

rather be the hunter than the prey (jay) Fd3178f5158dfaa5817ad5132fc79d31b27b6726

nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

liens utiles : FICHE LIENS/RPS PHONE MOODBOARD SPOTIFY PINTEREST

Well. Shit.

rather be the hunter than the prey (jay) 86519c4fa6f8788085d22ca50e972d246f53c32e

(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

rather be the hunter than the prey (jay) 01bbc992b04d8a769b1c8db6eefda543e84f7a1b

Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty28.05.22 0:53


Rather be the hunter than the prey.

Red Hood & Batman


It is easy to hate and it is difficult to love. This is how the whole scheme of things works. All good things are difficult to achieve; and bad things are very easy to get. ― Conficius..

La puissance du coup contre ta pommette envoie valser ta tête sur le côté. Le goût du sang, presque simultanément remplit ta bouche, sensation pâteuse et désagréable alors que ta vision se brouille un instant. La douleur irradie ton corps déjà bien abusé. Bientôt un hématome recouvre la cicatrice en forme de J sculptée sur ta joue. Mais tu ne leur laisses pas le plaisir de t’entendre chanter comme le petit oisillon que tu as été, pas plus que tu ne réponds à cette même question qu’ils ne cessent de te poser, pareils un vieux disque rayé. Tu relèves la tête, plantes ton regard stoïque dans le leur, encore et toujours -- les défies silencieusement de faire mieux. Parce qu’il en faudra bien plus pour te briser. La douleur ne fonctionne pas sur toi, tu es bien trop entraîné, bien trop habitué aussi. Peut-être même l’apprécies-tu un peu plus que tu ne le devrais, mais tu n’as jamais prétendu être sain d’esprit. Pendant longtemps elle a été ton refuge, une échappatoire que tu savais contrôler face à tes maux intérieurs. Elle te permet de te sentir vivant.
Et pourtant, tu te sens mourir de l’intérieur.
Tu as été négligeant, tu as baissé ta garde. Tu ne pensais pas qu’ils iraient aussi loin pour te capturer, pas quand tu n’es pas celui qu’ils veulent. Pas directement. Tu préfères t’arracher le cœur que de travailler avec le monstre qui sert de leader à la Résistance. Mais tu sais où ils se cachent, une information qui n’a pas de prix par les temps qui courent, au grand damne de monsieur le maire. Et au tien. Les chauve-souris étaient trop nombreuses, tu n’as rien pu faire. Tu n’as pas même tenté de les contacter. Rose et Tim. Parce que tu sais qu’ils auraient fait ce genre de choses idiotes que font parfois les gens, quand ils aiment. Le genre de choses que tu aurais faites à leur place. Il n’y a rien qu’ils auraient pu faire pour éviter ton sort, rien qui n'implique pas leur propre capture.

Un pied sur ta chaise, entre tes jambes, te fait basculer vers l’arrière - impuissant pour empêcher ta tête de claquer contre le sol ou encore tes poignets de se retrouver piégés sous ton corps. Tu grimaces. Quelque chose de chaud et visqueux glisse entre tes cheveux. Et puis les coups s’abattent sur toi comme la misère sur le pauvre monde, sans que tu ne puisses te protéger de ces bottes qui déchirent un peu plus ta peau. Tu as déjà testé tes liens, ils ne cèderont pas. Le haut de ton armure a disparu il y a longtemps, tu es incapable d’adopter une posture défensive pour protéger tes organes les plus vitaux. Tu es à leur merci la plus totale.
Mais encore une fois tu ne dis rien, pas même un sifflement de douleur. Tu restes silencieux. Aussi bien parce que ton absence de réaction les énerve profondément, mais aussi parce que ton esprit n’est pas vraiment ancré dans le présent. Tantôt ces deux idiots assènent leur rage sur ta forme immobile, tantôt c’est un visage pâle qui te surplombe, qui te regarde et te sourit ; son haleine putride dans ton visage, pied de biche en main. Leurs questions ne sont plus qu’un brouhaha lointain, couvert par les échos d’un rire sombre et sans joie. Le présent et le passé se chevauchent dans une réalité qui te donne la nausée, induite par ta position vulnérable vis-à-vis du passage à tabac, là dans le froid et l’obscurité. Et à Arkham, de tous les endroits. Mais tu n’es plus un enfant, tu es un homme adulte à présent ; la peur, tu as appris à la contrôler. A l'embrasser. Tu forces ton corps à se détendre pour limiter les dommages de ces coups.

Tu n’entends pas la voix grave résonner dans la pièce. Tu observes avec un détachement presque clinique ce poing qui se lève face à toi, te prépare à encaisser – et pourtant ce coup ne vient jamais. La voix sèche et autoritaire claque de nouveau, elle ne t’est que trop familière. Les pantins sont chassés, tu te surprends à laisser filer un faible souffle que tu ne savais pas même contenir.
Les mains puissantes sur tes épaules nues forcent un léger mouvement de répulsion. Des mains qui punissent, des mains qui tuent. Comme les tiennes. Bientôt tu te retrouves face à lui, celui pour qui autrefois tu aurais tout donné pour obtenir la fierté ; celui à qui tu as consacré une vie et que maintenant que tu sais cet objectif hors d’atteinte, tu t’entêtes à défier. L’Ombre de Gotham. Tu lèves le menton, soutiens son regard avec cette même combativité que lorsque tu as été trainé ici pour commencer, parfaitement intacte. La déception dans les yeux d’en face pourtant, provoque un frisson qui remonte le long de ta colonne vertébrale, mais tu l’ignores. Il ne doit pas tomber de haut, tu ne peux pas décevoir les gens qui n’attendent rien de toi.

Now that you mention it, les mots sont douloureusement extirpés de tes poumons abusés, givin’ me a cigarette would be a great start.

Tu ne peux réprimer ton arrogance naturelle. C’est plus fort que toi, tu as toujours été bien trop têtu pour ton propre bien. Et pourtant la réalité de la question initiale te taraude l’esprit. Est-ce que Bruce va t’envoyer à Blackgate, pour tous les crimes que tu as commis ? Aussi coriace que tu sois, tu sais que tu te ferais massacrer entre ces murs, avec tous ces criminels notoires qui veulent ta peau. Et Bruce le sait aussi. Peut-être te garde-t-il une cellule ici, à Arkham, comme au bon vieux temps. Soudainement tu te mets à rire. Faiblement. Un rire sombre et sans humour. Un rire étouffé qui se termine en toux. Tu tournes la tête sur le côté pour cracher ton sang : tu as encore trop de respect envers cet homme pour lui cracher à la figure, comme tu l’aurais fait pour n’importe quel autre ennemi.

You should’ve used a crowbar.

Ta bouche est pâteuse quand tu prononces les mots. Tu lèves la tête, le fixe de nouveau malgré cet œil à moitié recouvert par l’hémoglobine qui suinte de ton arcade.

That’s what you want after all. For me to suffer because I’m not one of your fuckin’ little soldiers anymore. To reach my breaking point so I let you know the location of my brother and the woman I love. But I won’t tell. I can take a lil’ more pain.

Frère. Amour. Deux mots puissants surtout venant de ta part pour exprimer à Bruce l'absurdité de ce qu'il te demande. Dans ton dos tu bouges maladroitement tes mains pour détendre la tension de tes poignets, reconnaissant d’être revenu à une posture plus confortable et moins dégradante. Une posture dans laquelle tu te sens un peu plus en contrôle.

The funny part is that last time you brought me here was because I was killing criminals. And so here we are.

Tu te redresses tant bien que mal sur ton siège. Tu n’as pas oublié Arkham, ses murs sombres et humides, ces cris piégés dans les briques. Tu n’as pas oublié cette douleur quand ton propre père et ton frère t’ont envoyé ici, sous le même toit que ton assassin soit disant pour te protéger. Avec tous les autres tarés de Gotham. Cet endroit poisseux et effrayant où on a essayé de te droguer tout en te répétant que tu n’étais rien de plus qu’un sociopathe parmi les autres. Tu leur as pardonné. Mais tu te souviens.

Y’know, you were supposed to be the one to keep me from losing my mind. ‘Cause… ‘Cause I’ve always been afraid of what I really am. What’s inside me. The anger… The darkness.  Tu souris, encore une fois sans humour. He. Seems like you’re just as me after all. And you lost it. Way more dramatically than I have before.

Ton sourire ne s’étale pas autant que tu le voudrais sur ton visage pâle, bien vite fané au profit d’une expression bien plus sombre. Il se change en une grimace, presque peinée, première vulnérabilité que tu laisses très subtilement t’échapper depuis le début de l’interrogatoire. Tu voudrais ne rien en avoir à faire, mais c’est plus fort que toi ; il y a cette sensation désagréable au fond de ton estomac, et tu ne peux t’en défaire. Tu secoues la tête.

I just… Bruce… Why did you stop them ?

Tu dois savoir. Tu as besoin de savoir. Si celui que tu considères toujours comme un père, tout au fond de toi, bien que tu ne l’admettrais à personne, si cet homme qui tient la ville entre ses doigts gantés a simplement voulu tester la torture psychologique en voyant que la douleur ne l’amenait nulle part. Ou si quelque chose d’autre l’a poussé à empêcher ce poing probablement de te disloquer la mâchoire.

Revenir en haut Aller en bas
Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

rather be the hunter than the prey (jay) F1858f8cf6885f208d34301857f5b61864eebbc8

nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

liens utiles :
fiche de présentation
fiche de liens & rps
téléphone
moodboard
pinterest
playlist spotify

rather be the hunter than the prey (jay) 87687add995be7940830a9864a8f2782 rather be the hunter than the prey (jay) 13958096b90af5ffe2671c6d66fb80bf rather be the hunter than the prey (jay) 372ac93ec3d3cc110da8ca661bebad6d
THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

rather be the hunter than the prey (jay) 0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

rather be the hunter than the prey (jay) Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty13.06.22 15:46


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @jason p. todd

Tu sais pertinemment que ton numéro d'intimidation ne marchera pas. Ton fils a appris à contester chacune de tes décisions, le plus intrépide de tous, le plus impulsif aussi. Aux gênes rebelles, il est bien le seul que tu n'as pas réussi à apaiser au fil des années. Sa perte a été douloureuse, et même si ton regard s'avère déçu, tu as toujours ce pincement au cœur pour cet enfant que tu as essayé, tant bien que mal, d'élever. L'un de tes pires échecs, aussi. Tu n'as jamais réussi à te montrer assez père pour lui. Tu as toujours été un dur, à la tolérance limitée. Son arrogance ne te fait pas sourciller, habitué au cynisme du jeune homme. Qu'est-ce que tu vas faire de lui ? T'en as même pas la moindre idée. Là, accroupi face à lui, tu observes d'un visage impassible les expressions sur sa propre trogne ; tu l'analyses, comme tu l'as toujours fait. Ses mots viennent percer davantage ton cœur, un ressenti que tu préfères laisser néanmoins de côté. Tu n'as jamais été le genre de personne à écouter tes sentiments. Même lorsqu'il s'agissait de tes propres enfants.

« I never intended to hurt you. » Quelques mots que tu lâches nonchalamment. « Nonetheless... » Tu appuies ta main sur ton genou pour t'aider à te redresser. « You know I don't have a choice. And you, you chose to act against me. To collaborate with the Resistance. Above all, I expected you to be the one to understand. » Tu commences à faire les cent pas dans la pièce, tournant continuellement autour de ton fils, tel un prédateur tournerait autour de sa proie. « Damian, he...he's just his father's son. I understand, now. I understand why he is so angry. I understand why you were angry as well. » Enfin, tu t'arrêtes une nouvelle fois face à lui, mais cette fois, tu te penches. Le ton de ta voix prend une tournure quelque peu différente ; plus rauque, rongée par la haine. La haine d'avoir échoué. La haine contre la Résistance. La haine contre le Joker. La haine contre le crime que tu chasses depuis tant d'années. Et ce sentiment amer qui te reste au fond de la gorge à l'idée que la majorité de tes enfants t'ont abandonné. Lorsqu'il te parle de ces ténèbres dans lesquelles tu as réussi à plonger à ton tour, tu sens cette rage monter en toi. Cette rage particulière qui ne fait que s'accroître depuis ces dernières années. « I'm doing exactly what you were doing a few years ago. You and I...we are not that different. This is why you were supposed to be on my side. With me, not against me. And, especially, not with that clown. Not after everything he's done for you. »

Tu te redresses, le toisant de ta hauteur.
« These darknesses can be used wisely. That is what I am trying to do. I'm not trying to hurt you. I'm not trying to hurt Tim, or anyone else. I just want madness to stop. And this is what I am doing. I succeeded. » Tu es persuadé, avoir franchi la limite que tu t'étais fixé n'a fait que du bien à cette ville. Tu en es persuadé. Mais tu es aussi aveugle. Tu ne vois pas le mal que tu as aussi fait. « You're still my son. That's why I stopped them. I'm not supposed to give preferential treatment, though. Plus, I know this isn't the best way to get to you. To get you to talk to me. » Tu croises les doigts contre ton torse, et tu esquisses un petit sourire. Juste un sourire en coin, le temps d'une seconde ; un sourire encore amer, ironique. « Your own father. Guess I'm your worst enemy. » Tes bras se décroisent, ta mâchoire se serre une nouvelle fois, tandis qu'une unique question te taraude encore l'esprit. « Why ? Why did you decided to go against me ? »

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Jason P. Todd
little red riding hood

Jason P. Todd
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022

rather be the hunter than the prey (jay) Fd3178f5158dfaa5817ad5132fc79d31b27b6726

nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

liens utiles : FICHE LIENS/RPS PHONE MOODBOARD SPOTIFY PINTEREST

Well. Shit.

rather be the hunter than the prey (jay) 86519c4fa6f8788085d22ca50e972d246f53c32e

(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

rather be the hunter than the prey (jay) 01bbc992b04d8a769b1c8db6eefda543e84f7a1b

Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty25.06.22 2:38

Rather be the hunter than the prey.

Red Hood & Batman


It is easy to hate and it is difficult to love. This is how the whole scheme of things works. All good things are difficult to achieve; and bad things are very easy to get. ― Conficius..

Well… It’s a lil’ too late don’t you think ? Les mots glissent comme du venin sur ta langue, entre tes dents serrées -- tête baissée et regard accusateur dissimulé derrière la mèche blanche en paquets sur ton front. Tâchée de cramoisi, comme le reste de ton visage. Ils ne résonnent pas plus haut qu’un murmure cependant, et Bruce ne les entend pas ou bien choisit-il de les ignorer pour continuer sa propre réplique.

Un mince filet de sueur coule le long de ta joue ; tes doigts inconsciemment se referment en poings, dans ton dos les ongles déchirent la peau de tes paumes. Mais tu ne t’en rends pas même compte. Tu fermes les yeux une seconde, luttes contre les griffes de l’anxiété qui viennent te chercher. Dans les ténèbres de la pièce bien trop sombre, des meurtrières en guise de fenêtres, tu sembles suffoquer ; étouffé par ces murs qui se renferment sur toi comme un serpent constricteur sur sa proie. Seul et vulnérable face à l'homme le plus puissant de la ville. Tu détestes les endroits confinés, tu détestes Arkham.
Et tu détestes être forcé de faire face à tes émotions.
You’re still my son. Tes paupières se relèvent. Symphonie douce et amère qui résonne dans tes oreilles, brise quelque chose dans ta poitrine tout autant que tu voudrais le nier. Tu en viendrais presque à regretter le passage à tabac, la torture de ces bottes contre ton corps abusé. La douleur, tu sais l’appréhender : la sensation t’est familière, presque réconfortante. Ici tu es aux prises avec un langage que tu ne connais pas. C’est trop, beaucoup trop de sentiments à la fois, qui déchirent tes entrailles, retournent ton estomac – sur lesquels tu perds ton emprise. Tu as toujours eu du mal à déchiffrer ce que tu ressens, surtout quand il s’agit de lui. Dans ta tête tout se mélange : amour, haine. Admiration. Rancœur. Mélancolie acide ou profonde déception.
Au final tout converge vers un unique point.
La colère. Pure et sincère.

Oh please, cut the crap ol’ man ! You think I’m with him ? Are you this out of your fuckin’ mind ?! Mâchoire serrée, tu tires furieusement sur tes liens sans te préoccuper de couper ta peau ni du sang qui coule le long de tes poignets. This fucking maniac took everything from me, now I’m just a dead man walking, not even allowed to tell his real name ! He took me from my family. From… from you ! He messed up with my head, with my whole body, so much that I can barely watch my own reflection. Look what he did to me ! To my face !

Voix étranglée par la fureur jusqu’ici contenue, qui éclate au grand jour, tu tends la joue sur laquelle demeure, entre autres cicatrices, l’initiale de ton assassin gravée sur ta peau pour l’éternité.

As far as I’m concerned he would be better off dead.

Tes yeux meurtriers ne mentent pas. Les luttes cependant se taisent aussi vite qu’elles sont apparues, tu te réadosses à la chaise, essoufflé et la gorge sèche. Déshydraté, tu aurais bien besoin d’un verre d’eau, mais tu es trop fier pour réclamer quoi que ce soit. Tu es épuisé, ton corps est une épave de douleur et tensions. Tu le scrutes, lui, cet homme qui t'a recueilli, le premier adulte qui s’est véritablement occupé de toi -- qui t’a montré ce que pouvait être un parent. Celui qui t’a tant fait souffrir mais que tu ne peux entièrement te résoudre à blâmer malgré tous tes efforts pour le détester.

You’re not my worst enemy. He is.

Le masque de marbre revient sur ton visage, vide et froid de nouveau. Tu reprends le dessus, contrôles la rage ; parviens à faire taire ce qui te rend vulnérable. Tu étends tes jambes courbaturées devant toi, libérées du poids des holsters qui reposent habituellement sur tes cuisses.

I don’t blame you for murdering criminals y’know. To be honest I’m pretty ok with it. Never fully bought the do-not-kill part of the job. But I made you a promise years ago, and even if you probably don’t give a damn anymore, I do.

Et même si certains jours replonger dans tes anciens travers te démange, toi qui ne fais que danser sur la limite de ce qui est éthique et ce qui ne l’est pas, briser cette promesse reviendrait à trahir l’homme que Bruce était autrefois. Et quelle déception ce serait pour Tim. Après tout ce qu’il a fait pour toi. Si ce n’est pour Bruce, ton jeune frère est celui pour qui tu continues de tenir cette promesse, parce qu’il te fait confiance et que tu ne veux pas perdre ce que vous avez construit. Sans lui tu serais redevenu létal à la seconde où Batman a dérogé à sa propre règle d’or, une voie que tu sais autodestructrice, qui n’apporte que regrets et culpabilités.

But the shield you built like a fucking dictator, the liberties that you took away from people – all of this shit… It’s been going way too far. It’s cold and inhuman. I already have enough sins to carry, I can’t be part of it anymore. Tu lèves le menton, fronces les sourcils. And what you did to Cass… You’ve hurt her. And I’m blaming you for it.

Revenir en haut Aller en bas
Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

rather be the hunter than the prey (jay) F1858f8cf6885f208d34301857f5b61864eebbc8

nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

liens utiles :
fiche de présentation
fiche de liens & rps
téléphone
moodboard
pinterest
playlist spotify

rather be the hunter than the prey (jay) 87687add995be7940830a9864a8f2782 rather be the hunter than the prey (jay) 13958096b90af5ffe2671c6d66fb80bf rather be the hunter than the prey (jay) 372ac93ec3d3cc110da8ca661bebad6d
THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

rather be the hunter than the prey (jay) 0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

rather be the hunter than the prey (jay) Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty03.08.22 20:34


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @jason p. todd

Tes yeux percent les siens, scrutent ses émotions qui lancent des éclairs. La colère, la rage, la frustration. Tu ne connais que trop bien tout ça, et tu les sais propres à Jason. Son impulsivité n'est plus une surprise, tandis qu'il sort de ses gonds, t'assure qu'il n'est pas du côté du Joker. Sûrement du côté des autres résistants, tu t'en doutais bien. Mais à tes yeux, c'était du pareil au même. Il avait choisit le camp du Joker, le camp de la Résistance, et tu refusais de le voir autrement. C'était peut-être déplacé de ta part, égoïste très certainement. Mais pour toi, tout était blanc et noir. Evidemment, pour beaucoup, tu as le rôle du noir ; tandis que toi, tu es persuadé de faire le blanc. Si persuadé que tu ne remets pas en question tes propres principes. Tout ce que tu vois, ce sont les résultats de tes actions. Les résultats positifs. Les résultats négatifs, eux, tu choisis de les ignorer ; involontairement, certainement. Tu es bien trop aveuglé par les chiffres en baisse de la criminalité pour y porter une quelconque attention. Bien trop aveuglé, oui. Tu fermes les yeux sur tout, sûrement à tort.

Tu entends la détresse dans sa voix, néanmoins. Cette guerre à part, tu sais que ton fils a vécu un véritable enfer, lorsqu'il était entre les griffes du Joker. C'est bien ce qui te permet d'avoir une pointe de culpabilité et d'empathie au fond de ton cœur, que tu préfères ne pas montrer, que tu préfères ne pas relever. Tu es trop borné, trop plongé dans tes propres idées pour essayer d'en montrer un quelconque autre intérêt. Tu ne le sais que trop bien brisé, tu en as conscience néanmoins. Les années sont passées, et s'il a su évoluer, il te prouve une fois de plus que ce passage de sa vie le torture encore. « It was never about you. » Une phrase à effet de coup de poignard. « The Joker chose to hurt you so he could hurt me. You were just collateral damage. » Lâché d'un ton froid et impassible. Peut-être que ça ne fera qu'attiser sa haine à ton encontre, persuadé avoir perdu toute sympathique de sa part, mais c'est un détail auquel tu n'apportais aucune importance. « And it worked. And now, because of me, because I dragged you into all of this bat thing, you're a broken man. » Rien d'autre n'avait d'importance que la justice. Et c'est bien pour elle que tu te bats. Quitte à tout mettre de côté. Quitte à laisser certaines choses derrière toi. Tu as pris la décision de te battre pour la justice, de te battre pour protéger les citoyens de cette ville. Peu importe si tes enfants te détestent ; tu sais que tu fais les meilleurs choix possibles pour que Gotham puisse prospérer au mieux. Sans voir, néanmoins, les aléas de tes décisions. « I still regret that. Maybe you could've had a better life. But I can't return to the past. I can't change that. And that's why I'm doing all of this. So other children won't have to deal with the kind of thing you endured. »

Puis il mentionne Cass, et tu fronces les sourcils. Tu te renfermes un peu plus sur toi-même. « Cassandra made her own choices. And she chose justice. She chose what we were already fighting for. She could've left like you. Like a coward. But she didn't. This is why she may be the best of all of you. Of all of us. Don't drag her into this. » Ta voix résonne dans un dernier écho. Tu aimais ta fille du plus profond de ton cœur, et tu ne supportais pas la manière dont il parlait d'elle. Tu le lui faisais bien comprendre. « I don't care if you think of me as someone cold and inhuman. I always did what's best for this town. A few years ago, and now. I just found out a better way to do it. I eradicated a lot of criminals, and the city is more peaceful now. » Tu te rapproches un peu de lui. Le ton de ta voix monte. « Can't you see it ?! Can you stop always blaming me for my decisions and start thinking about yours, for once ?! »

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Jason P. Todd
little red riding hood

Jason P. Todd
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022

rather be the hunter than the prey (jay) Fd3178f5158dfaa5817ad5132fc79d31b27b6726

nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

liens utiles : FICHE LIENS/RPS PHONE MOODBOARD SPOTIFY PINTEREST

Well. Shit.

rather be the hunter than the prey (jay) 86519c4fa6f8788085d22ca50e972d246f53c32e

(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

rather be the hunter than the prey (jay) 01bbc992b04d8a769b1c8db6eefda543e84f7a1b

Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty11.08.22 23:26

Rather be the hunter than the prey.

Red Hood & Batman


It is easy to hate and it is difficult to love. This is how the whole scheme of things works. All good things are difficult to achieve; and bad things are very easy to get. ― Conficius..

It was never about you. Yeah. Well. No kidding. Tu retiens les mots cependant, comme des couteaux qui te déchirent la gorge, de laisser une fois encore sur ton cœur ces non-dits, tandis que ton interlocuteur, ton père, t’assassines une nouvelle fois de la cruauté de ses dires. Lame tranchante et impitoyable qui te perfore l’estomac, déchire tes entrailles et tu ne peux rien faire. Du moins, c’est tout comme. Mais t’es habitué, avec lui particulièrement. Vous n’avez jamais vraiment été capables de communiquer, de vous taire plus de deux minutes pour écouter ce que l’autre a sur le cœur. Ou d’exprimer ces choses-là. Deux tempéraments en acier trempé, aussi mauvais l’un que l’autre pour laisser paraître une quelconque faiblesse, confiance fragilisée par le poids des tragédies qui vous empêchent de vous dévoiler réellement à l’autre.
Bruce a raison. Rien n’a jamais été à propos de toi. La plus grande tragédie de ta vie, c’est que t’as toujours été qu’un dommage collatéral. Déjà enfant quand tu essuyais les disputes de tes parents, puis quand ils t’ont quittés l’un après l’autre. Témoin de l’abandon de ton père, puis de l’addiction de ta mère dont tu t’es tellement occupé à un âge où tu aurais dû te contenter d’être une enfant, qui n’a pas pensé une seconde au traumatisme dont tu hériterais témoin de son overdose. Un dommage collatéral pour cette mère biologique qui n’a pas hésité à te vendre à un psychopathe, et pour ledit psychopathe ensuite.
Et pour Bruce.
Pour lui non plus, ça n’a jamais été à propos de toi, tu l’as toujours su au fond. Il s’agissait de remplir ce vide, laissé par ce fils prodige que tu n’es jamais parvenu à égaler à ses yeux, peu importe à quel point tu as essayé, à quel point tu t’es crevé à la tâche -- le plus littéralement du monde. Il s’agissait de ses convictions, de ses idées déformées de la justice ; t’as été sacrifié pour une cause qui n’était pas vraiment la tienne, incapable à cet âge de te construire autrement qu’au regard de celui que tu admirais ; un idéal qui aujourd’hui ne veut plus rien dire pour cet homme. Pour du vent. T’étais simplement un enfant dont le manque d’attention a été retourné contre lui, pour le transformer en une arme, en un parfait petit soldat. Non, un soldat, jamais assez parfait.
Tu n'as jamais vraiment compté, avant Rose, avant Tim. Avant Roy.
Et pour eux, tu vendrais ton âme.

- Fuck you, ‘m not broken… Not anymore ! Tu sais que c’est un mensonge. Mais la vérité, crue et piquante, elle fait bien trop de mal. Y’know what ? I think you were right actually. Maybe the clown isn’t the worst thing that happened to me. Derrière ta frange blanche collée à ton front par la sueur, tu lèves les yeux pour les fixer aux siens, muscles qui tremblent légèrement ; frustration, colère… Douleur. Peut-être un peu de fatigue aussi. Pourtant ta voix est parfaitement stable, distincte malgré son faible niveau. Maybe you are. I wish I’d never met Bruce Wayne. Those were my verry last words after all.

Une vérité que tu lui avais toujours épargnée jusqu’ici, un couteau que tu refusais encore de remuer dans la plaie que de perdre un enfant. Des mots cruels, peut-être injustes, tu le sais au fond de toi. Des mots qui te font probablement aussi mal à prononcer que lui à écouter - et pas seulement à cause de ta gorge sèche ou tes côtes cassées. Mais il a tiré le premier, il a tiré en plein cœur et tu ne sais que répliquer plus fort encore.
T’aurais voulu qu’il te voit, qu’il te comprenne. T’aurais voulu qu’il soit fier de toi. Mais aujourd’hui tu as compris que ce serait jamais le cas, tu ne ferais que le décevoir quoi qu’il arrive, alors autant rendre les choses spectaculaires. Comme tu l’as toujours fait quand il s’agissait de mettre le feu à tes quelques relations. Mais dans le fond t’as juste peur de la proximité, parce que c’est un saut dans l’inconnu.

- Turning my back on you is the best decision I’ve made for a while.

Repenser à tes propres choix. C’est ce que tu fais depuis que t’as commencé à retrouver la raison, la lucidité peu à peu brisant cette brume de rage et de solitude. Depuis que t’as commencé à voir plus clair sur la toile, à dépasser les horreurs de tes traumas. T’as été accablé par certains de tes actes, par certaines vies que tu as ôtées parfois trop facilement. Tu ne t’es jamais vu comme un modèle, comme un héros. Tu ne te vois même pas comme une personne bien. T’as une mauvaise image de toi, qui te colle à la peau et dont tu ne peux te défaire quoi qu’on te dise, à cause du Joker, à cause de ta famille. Mais tu sais intimement que les choix que tu as fait ces dernières années sont beaucoup plus sains, sont les décisions d’un homme meilleur. Un homme qui chaque jour surmonte un peu plus ses démons, grâce aux personnes auxquelles il essaye de s’ouvrir.
Ta gorge se noue, mais tes yeux restent secs, déterminé à ne pas montrer plus de vulnérabilité à cet homme que tu ne reconnais pas, que tu ne reconnais plus. Pourtant les émotions sont là, t’as toujours été celui qui avait le plus de difficultés à les gérer sur le terrain, encore un échec de ta part que tes entraînements par la Ligue des Assassins et l’All-Cast ne sont pas parvenus à corriger entièrement. T’as tellement de choses refoulées en toi, et depuis tant d’années. Des choses que tu ne sais que transformer en colère.

- You say you want to prevent other children from going through the bloody hell I went through. You should think about staying the fuck away from them to begin with. And that includes Damian.

Tu sens le cliquetis métallique sous tes doigts, dont tu parviens à étouffer le bruit. Tes bras enfin sont libres, la petite aiguille que tu gardes toujours accrochée à l’intérieur de la ceinture de ton pantalon de combat retourne aussi imperceptiblement à sa place tandis que tu fais de ton mieux pour ne pas attirer l’attention de ton mentor dans ton dos.
T’es toujours coincé au plus profond d’Arkham cependant, forteresse prise d’assaut par les bats. T’as déjà été prisonnier ici. La première fois, t’en es ressorti les pieds au-devant, la seconde en homme libre. T’ignores ce qui adviendra de ton sort, cette fois, mais au moins, t’as l’avantage de connaître les lieux, et particulièrement les endroits les plus secrets de l’asile. Il ne te reste plus qu’à attendre le moment propice. Bruce qui perd son sang-froid, qui quitte la pièce. Peut-être aussi s’ils cherchent à te déplacer… Juste une fenêtre, une chance à saisir, peut-être la seule.
Dans tous les cas, le plus tôt sera le meilleur, parce que plus tu restes dans cet endroit et plus les mémoires se réveillent, t’empêchent de penser clairement, et tu es déjà tellement fatigué.

- Fuck you Bruce, you and your fuckin’ justice. I’m done arguing with you. You won’t listen anyway. Not even for people who still care.

Revenir en haut Aller en bas
Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

rather be the hunter than the prey (jay) F1858f8cf6885f208d34301857f5b61864eebbc8

nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

liens utiles :
fiche de présentation
fiche de liens & rps
téléphone
moodboard
pinterest
playlist spotify

rather be the hunter than the prey (jay) 87687add995be7940830a9864a8f2782 rather be the hunter than the prey (jay) 13958096b90af5ffe2671c6d66fb80bf rather be the hunter than the prey (jay) 372ac93ec3d3cc110da8ca661bebad6d
THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

rather be the hunter than the prey (jay) 0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

rather be the hunter than the prey (jay) Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty28.09.22 2:27


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @jason p. todd

Tes mots blessent. Les siens aussi.
Jason et toi, ça n'a jamais été l'amour fou. Ou plutôt si, peut-être plus qu'avec tous les autres. C'est sûrement une des raisons qui vous pousse à constamment vous défier. Tu n'as pas toujours été le père patient dont il aurait eu besoin – voire même jamais, pour être tout à fait honnête, et son impulsivité adolescente a su s'entrechoquer avec une morale trop stricte qu'il ne comprenait pas. Il a toujours été cette tête brûlée. Ce n'est pas la première fois que vous vous disputez, aussi violemment peut-être que si, mais vous n'avez jamais totalement été sur le même terrain d'entente. Comme le Yin et le Yang, et pourtant vous avez besoin de l'un et de l'autre. Vous avez cette relation unique, comme tu en entretiens une avec chacun de tes enfants, et ce lien semblait ne pas pouvoir se briser. Ce n'est pas pour autant que tu flanches, il en faut beaucoup pour réussir à mettre Bruce Wayne à ses genoux, même littéralement. Tu encaisses la douleur depuis de nombreuses années, tu t'es baigné en son sein et les ténèbres t'ont plus enveloppé que la lumière. Au final, cette lumière, c'était toi : qui éclairait encore dans le noir, au fin fond d'une ville corrompue jusqu'aux os et jusqu'à l'âme, mais cette lumière s'est éteinte il y a quelques années. Tu ne l'as pas remarqué, bien sûr. Tes actions te paraissent justifiées, comme tu sens l'expliquer à ton fils. Mais, encore et toujours, il ne comprend pas. Il ne te comprend pas. Alors ouais, à force, peut-être que le problème c'est pas toi. C'est, du moins, ce que tu t'évertues à penser.

« Don't mention him. » Le nom de ton bras droit fait irruption. Tu craches ta phrase sans pouvoir le contrôler. Qu'il te traîne dans la boue est une autre chose, mais si la mention de Cass t'avait déjà fait tiquer, celle de Damian ne t'enchantait pas davantage. « Being at my side is the best he can have. And it's the best I can do for him. You know what hell he went through back there, when he was still with Talia. » Et tu savais que ton fils en souffrait encore, de son passé sordide. Tu as longtemps essayé de faire de lui un homme plus digne et loyal, et il avait toujours su te montrer ta réussite. Damian était peut-être, ouais, le plus réussi de tes gamins. Le seul qui était resté, de toute façon. C'est bien la seule chose que tu vois encore, aujourd'hui. « He chose justice. He's out there almost every night fighting for this city to be better. What did you do to it ? Gotham isn't a better place because of you. It's because of him. Because of me. » Tu continues de cracher, mais l'intonation de ta voix est plus calme, quoique toujours aussi colérique. Il ne t'a jamais réellement montré le contraire, de toute façon. Se fichait-il au moins réellement de ce qu'il se passait, ici ? Sa vendetta en tant que Red Hood n'était pas perçue d'un très bon œil, de ta part. La vengeance a toujours engendré ses actions dévastatrices, derrière lesquelles tu essayais de passer, parfois en vain. Jason n'était pas un héros. Il avait pas la trempe de Dick, et il ne l'aurait jamais. Tim se rapprochait bien plus véritablement d'un Robin, de cette version particulière que tu te faisais du rôle, et Damian semblait être le side-kick parfait. Même Stephanie a su se montrer à la hauteur, mais Jason ? Jamais. Pas à tes yeux.

Un silence pesant tombe sur la pièce. Tu t'es redressé, tu t'es éloigné de deux pas, les bras croisés contre ton torse. Cette discussion ne menait à rien et ne mènera à rien, tu en étais conscient. Il ne comprenait pas son point de vue, et il était persuadé que le monstre c'était toi. Alors tu songes, tu réfléchis, les prunelles plantées dans les siennes, succombant au charme du mutisme accablant. Une minute passe, puis deux, et enfin cinq. Cinq bonnes minutes écoulées dans le vague, enveloppées d'une atmosphère tendue instaurée par le palpitant de votre conversation. Une silence qui craque enfin, lorsque le son de ta voix s'élève de nouveau, caverneuse. « You know what ? » Tu ne le laisses pas vraiment deviner, évidemment. Question rhétorique, tandis que tes bras se décroisent, et que tu t'approches de lui. Tu ne t'arrêtes pas en face de lui, néanmoins, et tu le contournes. Tu t'accroupis, défais les liens qui le retiennent à sa chaise, puis tu le contourne une nouvelle fois pour reprendre ta place initiale. Tu es désormais un mur qui le sépare de la porte de sortie, les poings enclenchés et la mâchoire serrée. Une nouvelle lueur compétitive illumine tes pupilles. « Prove me that I'm wrong. » Tu le mets au défi, certain que les coups vont diffuser les quelques minutes à venir, et sûr de ta future victoire. Il est épuisé, pas toi. Son corps supporte déjà le poids de la douleur des blessures qui lui ont été infligé un peu plus tôt. Vaincre Batman, notamment dans cette posture, serait mission impossible. Pas vrai ?

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Jason P. Todd
little red riding hood

Jason P. Todd
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022

rather be the hunter than the prey (jay) Fd3178f5158dfaa5817ad5132fc79d31b27b6726

nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

liens utiles : FICHE LIENS/RPS PHONE MOODBOARD SPOTIFY PINTEREST

Well. Shit.

rather be the hunter than the prey (jay) 86519c4fa6f8788085d22ca50e972d246f53c32e

(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

rather be the hunter than the prey (jay) 01bbc992b04d8a769b1c8db6eefda543e84f7a1b

Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty07.11.22 0:02

Rather be the hunter than the prey.

Red Hood & Batman


It is easy to hate and it is difficult to love. This is how the whole scheme of things works. All good things are difficult to achieve; and bad things are very easy to get. ― Conficius..

Tu sens que tes mots ont fait mouche, même si sa carapace éternellement stoïque ne flanche pas. Même si sa voix, demeure glaciale, détachée. Vous êtes taillés du même bois, après tout, un bois sec et solide ; c’est probablement pour cette raison que vous n’avez jamais réellement su comment communiquer, bien trop proches, bien trop semblables dans votre douleur, dans votre peine, pour vous entendre. Feu ardent qui a toujours brûlé entre vous, alimenté par ces différends qui vous séparent. Il y a trois ans pourtant t’avais la sensation de te rapprocher de lui, unique semblant de figure paternelle dans ta misérable vie, de pouvoir recoller les milliers morceaux de votre relation volée en éclats ; oh combien tu t’es trompé, dure réalité qui plus que jamais te revient en pleine face. Maintenant que tu regardes l’homme face à toi, tu ne vois plus que colère et amertume dans ses yeux, et quelque chose de plus sombre encore. Tu n’as jamais eu peur de Batman, pas même la première fois que tu l’as vu, les mains encore pleines de cambouis de ton méfait. Et pourtant cette fois, t’es terrifié, pour être honnête, de ce qu’il pourrait faire de toi, de cette chose obscure qui émane et grandit chaque jour en lui. De ce que tu ne reconnais plus dans son regard, dans sa voix. Dans son aura. Il est en mesure de te détruire, psychologiquement. Tu sais que t’es allé trop loin, lui aussi a franchi certaines limites qui ne pourront être retournées. Alors quand le silence inquisiteur s’installe lourdement dans la pièce, tu détournerais presque le regard.
Presque.
Ta vie, se résume à regarder la peur en face, et garder les épaules hautes alors que la vie te brise le dos avec ses coups vicieux et impitoyables. Durant ces minutes assourdissantes, tu lèves bien haut le menton, soutiens le regard du tyran avec défi, parce que c’est tout ce qui te reste. T’as toujours eu un tempérament de feu, esprit combattif qui ne peut être tanné ni par le temps ni par l’échec. Tu ne connais pas la soumission. Alors quand il se déplace derrière-toi pour te défaire de tes liens, peu surpris de découvrir tes poignets déjà libres, tu continues de le suivre du regard, comme un prédateur aux aguets.
Sauf que t’es pas prêt à bondir.
Tu grimaces quand les liens qui te tenaient droit se relâchent : ils te maintenaient en place, maintenant ton dos supporte la totalité de ton poids. Légèrement recroquevillé vers l’avant et silhouette tremblotante, tu serres les dents, yeux plissés derrière ta frange et mâchoire crispée. Bruce t’attend, et ses intentions sont claires.

- He used to drown me in a room like this one. Each fucking day. For fun. Ta voix n’est pas forte, mais elle est mesurée, contrôlée. Comme si tu parlais d’une banalité, d’un vieux souvenir chéri entre vous. Tu souris faussement nostalgique en observant les murs qui te gardent prisonnier.

Tu ne fais pas le poids, pas dans cet état, pas même en pleine maîtrise de tes capacités, pas vraiment. T’es profondément déshydraté, si bien que ta gorge, tes lèvres te brûlent. T’es épuisé, vulnérable, couvert d’ecchymoses et côtes cassées, de ta capture et de l’interrogatoire, commotion cérébrale qui retourne ton monde, alors que tes membres engourdis peinent à te répondre. T'as même plus ton armure pour te protéger, torse aussi nu que le jour de ta naissance. Agir sur une impulsion, serait du suicide. T’as aucune chance, si tu lui sautes à la gorge, comme il le veut. T’es plus malin que ça, t’es peut-être pas un prodige de la voltige, un génie ou un assassin né ; mais tu restes un très bon tacticien. Ta raison sait que tu dois le prendre par surprise, détourner son attention et ne pas t’engager dans ce duel perdu d’avance, piège odieux dans lequel t’es appâté. Tu dois utiliser ta tête, et non tes poings, pour te sortir de là.
Mais depuis quand t’écoutes ta raison ?
T’es peut-être pas si futé que ça, finalement. Pauvre garçon des rues, rat de gouttière enragé que rien ne peut rattraper.

- Y’know. After he got his goons to beat the hell out of me, dressed as Batman. Un sourire grandit sur ton visage, semblable à celui du monstre qui t’a créé. Et puis, un rire. Faible. Puis un second, toujours aussi démuni d’humour. T’es ravagé, Jason, complètement détraqué. He. I killed them all.

A vitesse fulgurante tu te lèves du trône de fortune et aussi vite que tu retrouves ta balance, fais cogner ton talon contre la tempe de Bruce pour le déstabiliser une seconde. Tu cèdes à tes pulsions, à cette colère qui colore en vert les bordures de ta vision -- rage de Lazare dévoilée au grand jour. T’es épuisé de lutter pour faire entendre ta voix, pour t’en sortir et maintenant tu veux juste que ça se termine. Insensible à ta propre douleur, poussé par l’adrénaline et cette magie qui coule dans tes veines, tu enchaines par des coups de poings, facilement déviés par ton mentor, et la paume de ta main percute sa pomme d’Adam. Les coups sont enchaînés après ça, seulement ponctués de souffles saccadés, respirations difficiles et quelques grognements bestiaux ; plus longtemps encore que ton corps ne devrait le supporter. T’arrives enfin à prendre sa nuque dans une clé de jambe habilement exécutée pour te jeter à terre et l’amener dans ta chute, avantage d’aborder une carrure assez similaire à la tienne.
Pourtant c’est lui qui se trouve avantagé, plus vite relevé tandis que tu halètes pitoyablement sur le sol. T’essayes de te relever, mais il est plus rapide que toi ; tu te trouves bientôt à embrasser le mur en face, main puissante sur ta nuque et bras droit coincé dans ton dos. T’entends le craquement écœurant de tes propres os avant même de ressentir la douleur, comme si une seconde, tu sortais de ton corps pour observer la scène d’un regard lointain. Et puis la brûlure te frappe, tu ne peux pas retenir le hurlement de pure douleur tandis que l’homme te relâche, que tu glisses jusqu’au sol pour bercer ton membre tordu dans un angle qui n’est pas naturel.
Tu veux lui dire d’arrêter de te faire souffrir, de te faire du mal. Tu veux lui dire que, dans cet endroit, t’es terrifié, que t’es claustrophobe et que tu revis chaque instant les fantômes de ta vie, tes plus grandes frayeurs. Tu veux rester sur le sol, libérer cette tristesse qui te déchire depuis tant d'années.
Mais t’es bien trop fier pour ça, et bien trop borné aussi. Alors à la place t’essayes encore une fois de te mettre sur tes pieds, de reprendre le combat. Tu craches ton propre sang au sol et essuies ton menton avec le revers de ta main, puis tu serres les dents et siffles, comme un serpent prêt à diffuser son venin.

- COME ON BRUCE ! BEAT ME, LOCK ME UP ! LET ME FEEL MORE PAIN !

- Or just…. Go ahead and kill me, Bruce. Kill your son, again, if that’s really what you want.

Because if I really never meant to you, I don’t want to live anymore.

Revenir en haut Aller en bas
Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

rather be the hunter than the prey (jay) F1858f8cf6885f208d34301857f5b61864eebbc8

nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

liens utiles :
fiche de présentation
fiche de liens & rps
téléphone
moodboard
pinterest
playlist spotify

rather be the hunter than the prey (jay) 87687add995be7940830a9864a8f2782 rather be the hunter than the prey (jay) 13958096b90af5ffe2671c6d66fb80bf rather be the hunter than the prey (jay) 372ac93ec3d3cc110da8ca661bebad6d
THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

rather be the hunter than the prey (jay) 0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

rather be the hunter than the prey (jay) Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty12.12.22 16:56


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @jason p. todd

Il te parle, il se confie. Le Joker, la torture à laquelle il a été confronté il y a de cela de nombreuses années. Tu te souviens, très bien même : de ce jour fatidique où tout a basculé, de ce jour où un morceau de ton cœur est mort, et une partie de ton âme s'est terni. Tu n'as jamais fait ton deuil, et tu as été davantage perturbé depuis. Il est mort pour renaître, tel un véritable phénix, et toi t'as pas su t'y faire ; ni à son décès, ni à son retour. Il a été différent, pendant longtemps. Ca n'a fait qu'attiser davantage cette flamme destructrice entre vous, déclenché de nombreuses disputes et vous avez même été des ennemis. Il a repris sa conscience, quelques années plus tard. Et toi, tu te mets à sa place ; t'es dans ses bottes, aujourd'hui. L'entêté impulsif, persuadé qu'il faut plus qu'arracher la mauvaise herbe pour s'en débarrasser. Tu perds ton humanité à ton tour, et cette fois-ci, pour toi, pas besoin du puits du Lazare pour y parvenir. Tu as lutté contre la folie et les ténèbres durant très longtemps, et si celles-ci ont su s'apaiser – notamment chez Jason ou encore chez le Joker – tu as juste l'impression qu'elles ont simplement migré pour venir hanter ton esprit à la place des leurs.

Traumatismes et blessures encore bien présentes au creux de tes tripes, ton visage, lui néanmoins, ne laisse paraître aucune émotion. La froideur se lit encore dans tes yeux, tu arboreras presque le visage torturé de ton interlocuteur quelques années auparavant lorsqu'il était à ta place, avant que tu ne suives indirectement ses traces. Tes traits se font quand même plus graves, de moins en moins sympatiques, tiraillé entre tes devoirs et ces souvenirs que Jason ravive avec ses paroles. Il se lève enfin, difficilement. Il ne te faut qu'un bref coup d'oeil vif pour deviner l'état dans lequel il se trouve et savoir pertinemment qu'il n'allait pas faire le poids contre toi à cause de la fatigue, de la déshydratation et des blessures béantes que son corps présente. Tu le surmenais, encore et toujours, parce-que c'est ce que t'as fait toute ta vie et c'est ce que t'as fait avec chacun de tes enfants ; même avec Barbara, Steph, Duke ou encore Cass.  Tu le surmenais, parce-que c'est ce que t'as appris à faire en tant que père, en tant que mentor. Tu le surmenais parce-que tu le savais capable de se surpasser, encore et toujours. Toujours.

Il s'élance vers toi, tu esquives aisément ses coups presque maladroits et tremblotants, tu prends le dessus. C'est avec une aisance que ton corps danse, grâce à tes réflexes et habitué aux mouvements que tu entreprends. Enfin, tu en as assez ; tu viens le plaquer contre le mur, et plus fort que prévu, son bras craque. Littéralement. Tu l'entends hurler de douleur, un cri qui ne renforce que ta colère, ton mépris et ta haine ; mais contre qui ? Contre lui ? Tu n'en es pas sûr. Le détestes-tu seulement ? Non, le sentiment est emmêlé et confus, indécis. Tu ne saurais pas mettre le mot dessus, mais le voilà qui se lève encore, encore une fois. Il se laisserait mourir contre toi, et tu ne prends même pas la peine de te mettre en garde ; les bras balants, cette fois-ci, comme si tu abandonnais. Tu es silencieux, ton regard perce le sien et tu es indescriptible. Pas moyen de savoir quel sera ton prochain mouvement, si t'allais mettre fin à ses souffrances ou faire preuve de pitié. Quelques secondes s'écoulent, des secondes qui te paraissent être une éternité, et alors que tu ouvres ta bouche pour reprendre la parole, la porte de la pièce s'ouvre brusquement.

« We need you, Mr. Wayne. » Ton cerveau ne fait qu'un tour et tu comprends rapidement pourquoi. Jason n'était pas ta seule affaire du moment, et cette journée allait être longue. Tu hoches doucement le visage, te tournes vers Jason. « I raised you strong. » Une lueur de lumière dans les ténèbres qui passe le temps d'une petite seconde dans tes pupilles, un rictus en coin en guise de sourire ; peut-être ? Tu baisses les yeux vers son bras, conscient de la douleur actuelle qui tabasse chaque muscle de son corps, puis tu te diriges vers la porte. Arrivé au pas de celle-ci, tu l'ouvres, prêt à partir sans même un dernier regard. Néanmoins, quelques mots s'échappent de tes lèvres, avant que tu ne partes. « If you're willing to, Alfred will help to fix you. » La porte claque à ton passage. Les secondes passent. Mais aucune clé ne rentre dans la serrure. La porte reste ouverte. Mais les Bats continuent de patrouiller dans les couloirs. Tu sais, néanmoins, qu'il s'en sortira. C'est ça, le truc, avec les gens brisés ; ils s'en sortent toujours.

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Jason P. Todd
little red riding hood

Jason P. Todd
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022

rather be the hunter than the prey (jay) Fd3178f5158dfaa5817ad5132fc79d31b27b6726

nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

liens utiles : FICHE LIENS/RPS PHONE MOODBOARD SPOTIFY PINTEREST

Well. Shit.

rather be the hunter than the prey (jay) 86519c4fa6f8788085d22ca50e972d246f53c32e

(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

rather be the hunter than the prey (jay) 01bbc992b04d8a769b1c8db6eefda543e84f7a1b

Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty05.03.23 20:15


Rather be the hunter than the prey.

Red Hood & Batman


It is easy to hate and it is difficult to love. This is how the whole scheme of things works. All good things are difficult to achieve; and bad things are very easy to get. ― Conficius..

Contre la douleur, dans un esprit aussi brisé que le tien, parfois la seule réponse est la haine. Une colère qui ne manque pas de déformer encore un peu plus tes traits normalement juvéniles, assaillis néanmoins par le temps, creusés par la vie. Regard émeraude peut-être un peu trop vif qui dévisage la chauve-souris, sourcils froncés et dents à l’air, pareil à un animal. C’est ce que t’étais il fut un temps, une bête sauvage, tannée mais toujours là, terrée quelque part. « I raised you strong. » Tu serres les poings, refuses de l’écouter, ou simplement de l’entendre. Ce n’est que partiellement vrai : t’es pas né golden boy, t’es pas né la cuillère en argent au bec non plus ; toi t’as dû te battre bien avant d’entrer dans ce monde qui ne te sied guère, cette force infiltrait tes os bien avant que vos chemins se croisent. T’es un survivant, par défaut, un battant. Et toujours il ignore à quel point. T’es passé entre les mains de la Ligue après les siennes, façonné par l’All-Caste, des maîtres assassins ; t’as vécu tant de choses Jason, bien plus que le commun des mortels, peut-être même plus que lui, caché derrière le symbole qu’il détruit aujourd’hui. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, et il faut dire que t’en as sacrément bavé.
Tu sens cette once de force en toi, dans tes tripes mais pas seulement ; la magie dans tes veines, qui bout et te consume, celle qui te maintient en vie alors que t’es sensé nourrir les asticots. Pourrir au fond d’une boite qui porte ton nom. Tu parviens à te redresser grossièrement sur tes pieds, le cœur battant et les tympans qui tambourinent, parce que tout est mieux que de ramper à ses pieds. Le combat est toujours intact, tant que tu respires, visible dans tes yeux, sur ton visage sale ; mais pourtant tu ne retournes pas à l’affront, t’es plus futé que ça. Ton temps est déjà écoulé et le vieil homme tourne les talons ; tu ne penses pas même à l’attaquer de dos, tu sais que cette fois un retour à la poussière du sol serait probablement permanent. T’as plus aucune chance. T’as jamais eu l’avantage, pas dans cette prison. « Fuck you, Batman », dernier mot sifflé avec tant de mépris, parce que l’homme chauve-souris n’est plus qu’une vaste blague, dénudé de tout ce qu’il a pu représenter. C’est ta réponse, ponctuée par le sang que tu craches à ses pieds entre deux toux, parce que plutôt crever que de reconnaître avoir besoin de soins - même si c’est aussi évident que les protubérances de la croupe de Nightwing. Et quand bien même tu meurs d’envie de revoir Alfred, juste une fois, tu refuses que celui qui t’a véritablement élevé, celui qui se préoccupe, te voit dans cet état. « As if you give a damn anyway », t’ajoutes dans ta barbe une fois la porte refermée. Tu te replies sur toi-même, de douleur, berces ton membre brisé contre ton torse et ton bras valide cherche le mur pour te soutenir, le souffle court.

Probablement la fatigue serait à blâmer pour ce manque de réactivité, mais il te faut un couple de minutes pour réaliser que le verrou n’a été actionné sur la porte de ta cellule. T’es loin d’être un idiot, Bruce jamais ne ferait cette erreur, pas avec un prisonnier de ta trempe – tu sais immédiatement que l’oubli est volontaire mais t’ignores pourquoi. Un piège peut-être ? T’es pas certain de comprendre, et ça te frustre. Mais t’as plus rien à perdre désormais ; des jours que t’es enfermé dans ce trou, des jours que t’as ton plan d’évasion, et cette fois c’est ton opportunité de le mettre en place.
Avec un grognement douloureux tu te détaches du mur qui te porte, attends une poignée de secondes que les étourdissements disparaissent. Tu te secoues mentalement : t’as déjà parcouru des dizaines de kilomètres dans un état hautement plus déplorable que ça, tu t’es déjà évadé d’Arkham aussi, cette situation est pour toi une routine. Tu fermes les yeux, inspires profondément ; alors c’est comme si ton esprit se désolidarisait de ton corps. Tu ne ressens plus rien, ni la douleur de tes os brisés, ni les frissons de ta peau bien trop froide – pas même la colère à l’égard de ton mentor. Jason Todd n’est plus, il ne reste que le masque vide et froid, qui agit par instinct, guidé par l’urgence de quitter cet endroit de ton passé.
T’attrapes la poignée de la porte et la fais tourner lentement, satisfait quand elle n’offre effectivement aucune résistance. Dans l’interstice tu notes la présence de deux gardes pour te garder sous les verrous, presque insultant si ce n’était pour l’immense forteresse qui vous entoure. T’attends que l’un des deux hommes s’approche de la porte pour l’ouvrir brutalement, le faire voler contre le mur adjacent ; secondes de répit durant lesquelles t’en profites pour attraper le bras armé du second et cogner avec ta cheville sur la jonction de son genou. Il tombe à terre. Un coup du premier et tu te baisses pour l’éviter, attrapes le couteau à sa ceinture et le plantes dans sa cuisse. T’es plus rapide que lui pour attraper sa radio et la compresser dans ta main gauche pour la détruire, écopes d’un coup dans la mâchoire dans le processus mais qui te donne le temps de récupérer la lame de sa cuisse et l’enfoncer dans son flanc, non létal. Tu jettes sa forme de chiffon sur le second : il ne se relèvera pas. Contrairement à son ami, déjà dégagé. T’évites la matraque électrisée de justesse en te baissant, attrapes habilement sa radio dans ton mouvement pour lui offrir le même traitement qu’à la première. Ton coude le percute violemment entre ses deux omoplates, lui coupe le souffle alors que tu sais précisément où frapper le corps humain pour le neutraliser, certains points de compression que t’as toi-même déjà expérimentés.
Tes deux ennemis sont à terre, tu te diriges sur le plus costaud des deux. T’es conscient des caméras braquées sur les geôles alors tu dois faire vite. D’abord tu lui retires sa ceinture, que t’enfiles autour de ton torse pour immobiliser ton bras blessé, empêcher son poids mort de te gêner dans tes mouvements et aussi à la fracture de s’ouvrir davantage. T’enfiles alors la veste de son uniforme et attaches la manche droite, vide, à ta taille, puis le casque de son uniforme sur ta tête et enfin les bottes pour remplacer celles dont t’as été démuni durant ton séjour. Sur les écrans un immense nuage de fumée blanche et opaque recouvre les capteurs alors que t‘éclates un fumigène trouvé dans l’artillerie des chauve-souris. Sans ton masque, le visage découvert, t’as rien pour te protéger. Mais, Chevalier d’Arkham, tu connais les plans du bâtiment comme personne et t’as pas besoin de ta vision pour te repérer ou même te battre. La manche sur ton visage pour protéger tes voies respiratoires, et les yeux fermés, tu t’échappes dans un couloir perpendiculaire, invisible aux lentilles des caméras.

Tu sais parfaitement où tu vas, ta démarche bien quelque peu boiteuse ne laisse de place à l’hésitation. Ce plan, il est ancré dans ta tête depuis des jours, depuis des années à vrai dire puisque, en l’absence d’alternatives tu te vois contraint de réutiliser la même issue que la dernière fois. Les corridors sont les mêmes, éternellement inchangés, seule différence dans le réseau de surveillance et les rondes déterminées par le Dark Knight. T’arrives à te faufiler comme un fantôme auprès de certains de ses sbires, pour la plupart néanmoins t’es bien contraint de les neutraliser quand ils te repèrent, armé simplement de ce couteau que t’as trouvé sur le premier geôlier. Ce ne sont pas de simples gardes, ce sont des bats, et tu sais qui les entraîne. Mais il n’est personne à côté de ceux qui t’ont entrainé. Tu résistes à tes pulsions, au survivant en toi bien trop consciente de ton environnement - ce que t’as vécu entre ces murs, qui te susurre de leur ouvrir la gorge avec ta lame. Ce n’est clairement pas l’envie qui te manque, poussée par l’urgence de ton état. Tu ne cèdes pas à la tentation cependant, fais de ton mieux pour te souvenir que parmi ces soldats certains pensent sincèrement agir pour la bonne cause, cerveau retourné par Bruce comme il sait si bien le faire. Et surtout, parce que tu refuses d’être l’Arkham Knight de nouveau, de revenir en arrière et perdre le peu d’humanité recouvrée, même si ça veut dire prendre plus de coups, mettre ta vie en péril, plus encore qu’elle ne l’est. T’en as fait la promesse après tout, et il y a une personne que tu ne veux pas décevoir.

Au bout de tes dernières forces tu imposes ton chemin dans ce labyrinthe de ciment sale, mais tu ne montes pas pour acquérir ta liberté ; à l’inverse tu t’enfonces à chaque pas un peu plus profondément dans les sous-sols de l’asile. Jusqu’à atteindre ton objectif, les égouts, et surtout les évacuations d’eau qui mènent au fleuve. Tu replaces ton bras en écharpe, contemples à quelques mètres devant toi la porte de sortie de cet enfer, qui miroite sous tes yeux. T’as le souffle court et la peau translucide, mais bientôt tu seras dehors, bientôt tu pourras panser ton corps poussé à bout. T’avances de quelques pas. Stoppé net par un pincement froid et brûlant à la fois, juste sous l’omoplate gauche, douleur froide qui descend sous forme d’un frisson le long de ta colonne vertébrale. Le couteau tourne dans la plaie, tu tombes à genoux, mais au moins t’as le réflexe de faucher ton ultime agresseur avec ta botte. L’homme au sourire un peu trop charognard te tombe dessus. Tu te débats, diminué, luttes sur le sol à quelques centimètres à peine de ton échappatoire, mais le colosse est difficile à dégager quand t’as un bras en moins et un couteau dans le dos. T’essayes d’attraper ta propre lame, mais il parvient à te la faire lâcher.
C’est ta dernière chance, la dernière ligne droite obstruée seulement par un homme qui ne cherche pas même à te capturer vivant, tu le comprends dans sa manière de t’appréhender. Tu le sais à présent, c’est lui ou toi, et tu n’as plus de temps, t’entends déjà les cliquetis lointains des bottes qui se rapprochent, les renforts bientôt seront là. T’agis plus que tu ne penses, détachement clinique et professionnel que t’as forcé bien avant sur ta raison. Tu finis par prendre le dessus un bref instant et alors tu ne te permets pas de réfléchir, sans quoi ce serait la mort assurée. Encore. Par derrière t’attrapes le menton de la chauve-souris, presses fortement contre toi alors qu’il tente de te déloger ; le bruit de sa nuque qui finalement cède entre tes mains est à peine masquée par le brouhaha de la porte la plus proche qui est enfoncée. T'as failli, t'as rompu ta promesse. L’homme, inerte, encore chaud de la vie qui vient de le quitter, tombe sous leurs yeux et t’as tout juste le temps de sauter dans les eaux souillées, sans même la certitude d’avoir encore la force de remonter à la surface une fois déversé dans le fleuve.

D’une manière ou d’une autre, pour l’aube nouvelle tu passeras de l’autre côté. Ne reste plus qu’à découvrir si ce sera au sens propre ou au figuré.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: rather be the hunter than the prey (jay)   rather be the hunter than the prey (jay) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
rather be the hunter than the prey (jay)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: