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 [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))

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AuteurMessage
Floyd Lawton
shoot to thrill ✢

Floyd Lawton
doubles comptes : jason todd, richard grayson couleur rp : #646651 faceclaim, crédits : robert downey jr. (twizzle) pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 94 date d'inscription : 22/06/2022

[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Suicide-Squad-Rebirth-Deadshot-Batman

nom de code : [DEADSHOT] c'est rapide, efficace, comme quand il met une balle entre les yeux de sa cible
âge du personnage : [54] une existence qui commence à se faire longue à son goût
occupation : [TUEUR A GAGE] just killing time y'know, waiting to die
allégeance : [INDEPENDANT] celui qui en offre le meilleur prix, peu importe les revendications politiques ou idéaux qui se cachent derrière

liens utiles : FICHELIENS/RPSMOODBOARDSPOTIFYPINTEREST

[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Pe6a

(( Life has given me a unique perspective. Some of us are guns. Some of us are targets. And some of us are bullets. Waiting to be fired. ))

sharp shooter × obsessed with precision × i don't miss × doesn't care about his own life × murderous instincts × zoe lawton × lactose intolerant × to hire.

[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Morgan-stark

You can break my soul
Take my life away
Beat Me
Hurt Me
Kill Me
But for the love of God
Don't touch her.


[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) 44yq

Running doesn't matter.
I'll hunt you down if I have to.


MessageSujet: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty15.07.22 0:25

All running from a sound of a gun.

Deadshot & Robin


Apocalypse is on its way, we’re all trained to be afraid, just animals that can’t be tamed. ― Theory of a Deadman, Savages..

Blood red sky overhead,
My dark side is coming,
So you better play dead.


L’air froid et pollué s’engouffre dans la cage de béton insalubre, derrière ces grandes bâches blanches de plastique qui recouvrent les ouvertures sans carreaux de l’hôtel délabré – centaines de fantômes translucides qui dansent presque paisiblement sur le son de leurs propres bruissements. Les échos du vent sur les murs résonnent comme les cris stridents des victimes de Gotham, prisonnières sous ces innombrables couches de ciment, brisent le silence qui t’entoure. Obscurité, ténèbres ; tout un monde qui subsiste là où règne la misère et la désolation.
Accroupi près d’une fenêtre, un genou à terre et la seconde jambe dépliée légèrement devant toi, ton coude repose solidement sur ta rotule, tu restes immobile alors que tu tiens presque affectueusement entre tes mains gantées le fusil longue portée parfaitement calibré. Il serait aisé de passer à côté de ta présence si ce n’est pour l’odeur de tabac froid des quelques cancéreuses que tu as brûlées de ton poste d'observation au cours des dernières heures.

Dans la lunette ta cible se déplace au sein de la milice qui lui gravite autour comme des électrons ; mais tu es un homme extrêmement patient et méticuleux. Son destin est entre tes doigts et tu le sais, seul détenteur de cette vérité : c’est ce qui te fait frissonner, ce qui te permet de ressentir quelque chose, sous ta peau, dans tes os. Tu as étudié le schéma de leurs rondes ces dernières semaines, tu connais leurs mouvements, leur dynamique, rien n’est laissé au hasard. Pas même ce jour où tu décides de frapper, comme une divinité punitive et impitoyable.
Ils cherchent quelqu'un, un fugitif mais ce n’est pas toi. Tu es un fantôme dans la ville, un mythe, l’un des derniers tueurs à gage encore actifs en ces jours de suprématie chiroptèrienne ; et tu comptes bien le rester tant que dans ta poitrine cogne ton myocarde. Personne ne peut savoir quand tu prends un contrat ni quel danger plane au-dessus de leur tête. Le commandant et son premier lieutenant comme prévu se détachent de la meute.

La foudre s’abat sur le monde à tes pieds, adrénaline dans tes veines lorsque tu appuies sur la gâchette ; sifflement succinct du calibre fin qui vole dans les airs et trace une ligne droite en direction de ton point de mire. La balle effleure la tempe du commandant, entaille à peine plus épaisse que la coupure d’une feuille de papier tandis que par-dessus son épaule la carapace osseuse d’un crâne vole en éclats. Tu abats son premier lieutenant sous son regard impuissant. Ta cible meurt avant même de toucher le sol, marqué par un troisième œil qui pleure le cramoisi à distance exacte des deux autres, grand ouverts et figés dans l’horreur pour l’éternité.
Lentement l’hémoglobine se répand comme un voile, s’infiltre dans le sol pour en rejoindre les litres déjà déversés dans Gotham, ville maudite. Tu connais son identité, tu connais son adresse ; tu as au moins eu la décence d’épargner une vision d’horreur à son fils. Ou peut-être que tu aimes ça tout simplement, flirter avec le danger, agir au nez et à la barbe des plus puissants pour leur prouver que tu n'as peur de rien ni personne, que tu es encore là. Tu la sens, cette libération, transpirer tous les pores de ta peau. Ça fait du bien, ça soulage ; comme une démangeaison enfin satisfaite alors que tes pulsions arrivent à satiété. Pour un temps seulement.
Ton viseur s’arrête une seconde sur le front de Robin : il serait si aisé de le pousser dans la tombe, lui aussi, avec sa tête sans aucune protection à l’inverse de son mentor. Tu souris furtivement, détournes ton canon et libères la douille de sa chambre – tintement métallique sur le sol poussiéreux. Ce n’est qu’un gosse dans les pompes d’un adulte, tu n’es pas ce genre de monstres. Tu ne t’attaques pas aux enfants, aussi dangereux soient-ils, tu en es incapable. De toute manière tu ne gaspilles pas tes munitions, tu ne prends la vie que de ceux pour lesquels tu es payé, sans aucun écart.

Tes doigts tapotent le clavier d’un portable prépayé, un simple mot envoyé à ton client pour amorcer la seconde partie du paiement, done. L’argent dans les prochaines minutes sera sur ton compte, personne ne veut d’un Deadshot à ses trousses, tu as fait le nécessaire pour passer à quiconque l’envie de te doubler. Tu remets rapidement le portable dans une poche de ton armure, passes la sangle de ton sniper par-dessus ton épaule pour le fixer dans ton dos et glisses une main sur le côté de ton cou pour activer ton casque de métal qui se referme sur ton visage, épouse parfaitement la forme de la lunette de visée sur ton œil. Tu retires tout aussi rapidement les traces de ton passage. Ton installation se trouve à presque deux kilomètres de la scène de crime, mais tu sais que Robin a déjà probablement triangulé ta position, avec les micros de son équipement, avec l’angle de tire ou toute autre technologie que tu ignores ; il est à tes trousses et aura vite fermé la distance entre vous. Alors tu traces ton chemin, comme tu le fais toujours. Tu dévales ces milliers de marches pour atteindre la porte démontée du bâtiment à moitié effondré, puis bifurques en direction d’une ruelle adjacente.

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MessageSujet: Re: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty26.07.22 17:14


Deadshot & Robin
all running from a sound of a gun

Deep down, we’re all enraged.
Don’t wake the beast inside its cage.



Les nerfs sont à vif ce soir, t'as l'impression que ça fait une éternité que t'es pas sorti avec ta milice. Tu sais très bien pourquoi, après ton récent fiasco, après que t'ai délibérément abandonné tes soldats pour porter secours à Oscar, t'as perdu un peu de ton pouvoir, de ta valeur, surtout aux yeux de ton père. T'as ses mots qui tournent encore dans ton esprit, ceux que t'essaies d'ignorer, d'enfermer, comme tu le fais avec tout le reste, mais les boîtes que tu essaies de remplir, que tu accumules, commencent à déborder et tu sais que ce n'est qu'une question de temps avant que tu ne perdes pied.

Être dans le feu de l'action parvient au moins à te faire oublier, à ne penser à rien d'autre que tes objectifs, t'oublies d'être humain, d'être simplement Damian, tu redeviens l'arme conditionnée, le guerrier qu'on a créé et c'est bien plus simple à gérer, mais tu sais que ce n'est qu'une facette, que t'es plus aussi concentré, parce que t'as cette rage qui bouillonne au fond de toi, ce sentiment d'impuissance face aux derniers évènements qui ne font qu'alimenter ton impatience et ton arrogance dans ce désir d'être parfait.

Tes ordres sont donnés, peut-être un peu plus sèchement, que d'ordinaire, mais tu ressens de nouveau cette satisfaction de voir tes hommes se plier à ta volonté sans broncher. Broke est le seul à te toiser, comme si il cherchait à t'analyser, à trouver tes failles pour les dévoiler, t'as l'impression qu'il est comme ça depuis ce soir là, mais c'est peut-être juste toi, une paranoïa que t'arrives pas à oublier parce que tu sais que t'as merdé.

Vous êtes seuls à nouveau, et si Broke avait toujours été ton parfait second, tu pouvais à présent sentir cette tension, ou du moins c'est ce que tu imaginais et c'est sûrement pour ça que t'as pas pu t'empêcher de l'ouvrir tandis que vous commenciez votre repérage.

« Don't forget who you work for, Broke. Are you going to complain to my father again? »

« Batman remains our superior. Including yours Robin.»

Tu sens ta mâchoire se crisper, autant que tes poings se serrent, tu sais qu'il a raison mais t'as juste l'impression d'être un gamin qu'on réprimande et ça te fout en rogne.

« TT. The situation was under control. You just had to do your job. »

« You abandoned us Robin, men died that night, brothers in arms, friends.»

« So what? It's a war, what did you expect? If you are not willing to endure the risks go home and don't waste our time ! »

Le soupir qui échappe à ton lieutenant ne fait qu'accentuer ta colère. Tu ne daigne même pas lui adresser un regard, te contente d'observer les bâtiments autour de vous à la recherche d'une signature thermique, mais Broke ne semble pas vouloir lâcher l'affaire et ça te frustre d'autant plus lorsqu'il adopte ce ton calme, presque doux avec toi.

« Look... my son is barely older than you, all this... It's a lot of pressure for such young shoulders. You think you know how to act and behave but you are at an age full of doubts and questioning, you have to learn how to build yourself while trying to survive everyday and being Robin... without having the chance to live a normal life on the side won't help you evolve and grow up. »
Tu fais volte-face presque immédiatement, te retourne pour lui faire face et le pointer d'un doigt accusateur en laissant ta colère exploser.

« I'M NOT YOUR SON, I'M NOT A CHILD WHO DOESN'T KNOW WHAT TO DO, I'M ROBIN, NOT BECAUSE BATMAN IS MY FATHER BUT BECAUSE I HAVE WHAT IT TAKES TO TAKE ON THAT ROLE AND IF YOU THINK THAT...»

Le sifflement bourdonne au creux de tes oreilles avant même que tu ne sente la brûlure de l'entaille sur ta pommette, tout est bien trop rapide et pourtant t'as l'impression que la scène se déroule au ralenti quand t'entendant clairement la balle traverser la boîte crânienne de ton lieutenant, le bruit écœurant de sa cervelle avant que son corps ne s'écrase contre le sol, inerte. Tu restes figé, à peine quelques secondes, juste assez pour qu'une balle ne se loge également dans ton crâne, mais rien, et tu te jette à couvert, jurant entre tes dents quand t'actives ton communicateur.

« Broke was shot. »

Ton esprit tourne à mille à l'heure, t'étais prêt à donner tes ordres avant de comprendre qu'il s'agissait d'une exécution, pas d'une embuscade et presque immédiatement tu te redresse, active la carte holographique sur ton avant bras tandis que tu commences à trianguler la position du tireur après avoir scanner la balle, sa vitesse et sa trajectoire grâce aux lentilles de ton masque.

« Alpha Charlie Echo, with me, I'll send you the coordinates. Sierra, Zulu, take Broke's body back to the marker, the rest of you continue the mission. Over.»

Tu lances un dernier regard au corps inerte de Broke, tu sais que t'as pas le temps de t'apitoyer pourtant t'as une pensée qui traverse ton esprit, sa famille, ses enfants, et tu sais que l'argent de ton père ne compensera jamais cette perte.

Les toits défilent à une vitesse folle, guidé uniquement par l'adrénaline tu franchis les obstacles avec agilité, entraîné par ton grappin, aidé par ta cape à chaque saut, tu sais que t'as pas une seconde à perdre il a de l'avance sur toi mais tu peux le rattraper en moins de 6 minutes, t'as la chance de pouvoir pister sa trace, de pouvoir le traquer comme il l'a fait avec Broke.

Le système de surveillance de Gotham défile devant ta rétine, tu peux remercier Oracle pour ça et quand t'aperçois enfin ta cible tu ne peux que reconnaître la silhouette emblématique du sniper.

Ta course s'arrête sur l'un des escaliers de secours du bâtiment et avant même de dire quoi que ce soit, tu dégaines un Birdarang assourdissant qui vient se planter à quelques mettre devant Floyd, empêchant sa progression dans la ruelle tandis qu'une vive lumière blanche éclaire cette dernière et que le sifflement assourdissant perce la nuit.

Quelques secondes suffisent pour que tes pieds regagnent le sol et après avoir dégainé tes Katanas, tu t'élances, profites de cette courte confusion pour te jeter sur le sniper en poussant un cri de rage, les lames se heurtent contre son armure, grincent face à son métal et tu prends appuis contre son corps pour te repousser en arrière, mettre de la distance entre vous avant de te remettre en garde.

«You're a dead man Deadshot. »

T'as cette rage qui bouillonne en toi, celle t'ignores c'est uniquement la mort de Broke, si c'est l'impuissance que t'as ressenti lorsque son corps a touché le sol, si c'est ce même sentiment que t'as éprouvé quand t'as du répondre de tes actes, assumer ton échec face à ton père, ou si c'est uniquement ces dernières semaines, la violence qui a décuplée tout comme les sentiments que t'arrives pas à comprendre ou assimiler, que ce soit par rapport à ton frère récemment retrouvé ou à Oscar que t'arrives pas à oublier.

Tout ce que tu sais c'est que la haine coule en toi, que t'arrives à gérer cette émotion, ce sentiment et c'est tout ce que t'as besoin en cet instant quand ta prise se resserre sur tes épées.

« Who paid you for his head. I want a name. »

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nom de code : [DEADSHOT] c'est rapide, efficace, comme quand il met une balle entre les yeux de sa cible
âge du personnage : [54] une existence qui commence à se faire longue à son goût
occupation : [TUEUR A GAGE] just killing time y'know, waiting to die
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(( Life has given me a unique perspective. Some of us are guns. Some of us are targets. And some of us are bullets. Waiting to be fired. ))

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Take my life away
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MessageSujet: Re: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty04.08.22 12:31

All running from a sound of a gun.

Deadshot & Robin


Apocalypse is on its way, we’re all trained to be afraid, just animals that can’t be tamed. ― Theory of a Deadman, Savages..

Les minutes défilent, tu gardes le compte mentalement alors que ton allure s’active dans les boyaux gangrénés de Gotham, fusil sur l’épaule. Tu tentes de mettre un maximum de distance entre la scène de crime et toi, mais tu sais qu’il est là, quelque part. Il arrive. La chasse est inévitable. Elle fait partie du sport, et tu te délectes de l’adrénaline que ça te procure, c’est ta drogue, ton moteur.

Tu entends le sifflement de l’air, fendu par l’acier. Malgré des réflexes à la hauteur de ta réputation, tu n’as pas le temps de réagir, pris par surprise et hors de ton champ de vision ; le tintement distinct d’un batarang logé dans un mur résonne comme mauvais présage face à toi. Alors le chaos se déchaine.
Pareil à une nuit d’orage, la lumière blanche arrive en premier, coupe ta vision et instinctivement tu passes un bras protecteur devant ton visage. Et puis c’est le son qui fait échos dans la ruelle, presque instantanément, strident et agressif. Tu perds l’équilibre, manques de trébucher en arrière. Déboussolé. Un râle quitte la barrière de tes lèvres, frustration, inconfort. Douleur, aussi. Ton armure a été pensée pour amplifier ta perception, chacun de tes sens exacerbé ; une feature la plupart du temps révélée outrageusement bénéfique mais qui cette fois se retourne contre toi, te rend plus vulnérable encore. Tu lèves tes deux poignets face à toi, seul rempart contre la menace invisible alors que tu fixes le canon de tes manchettes sur un point imaginaire qui se déplace devant toi, sans tirer. Aveuglé. Tu es dans l’incapacité de déterminer la position de Robin avant que la sensation de sa lame contre ton acier t’en offre l’occasion.

- We’re all dead men, kiddo. Walking through the day we’ll eventually pass away.

Le rouge-gorge garde ses distances, détail qui joue indéniablement en ta faveur. Tu es un ancien soldat, décoré plusieurs fois des forces armées, tu sais te défendre bien sûr – loin d’être une proie facile à abattre au corps à corps. Mais tu es avant tout un tireur d’élite, tu agis la plupart du temps à distance, froidement. Tu n’excelles pas particulièrement au combat et tu ne fais pas partie de ces gens qui laissent leur arrogance obscurcir leur jugement. Après toutes ces années tu connais tes propres limites, tu sais pertinemment ne pas faire le poids contre eux, les bats, peu importe leur taille. Tu as appris à ne pas les sous-estimer.

- I won’t tell ya’ who my client is. That’s the first rule. Now get out of my way !

Ta vision est complètement revenue maintenant, ton audition aussi. Alerte, prêt à abattre au vol quelque batarang qu’il tente de renvoyer pour te neutraliser, tu dresses ton canon cette fois sur son visage non protégé, menace explicite et silencieuse entre vous. Tu sais que ça ne le fera pas bouger, même s’il sait que tes balles traverseraient le kevlar de son armure comme un couteau dans du beurre. La fierté des Wayne, nouvellement redécouverte par le monde, dans sa splendeur inégalée. Tu les connais, les gens de leur espèce, au sommet de leur petit monde fantaisiste. Ils finissent toujours par déchanter, un jour ou l’autre.

Dans ta vision périphérique, juste en coin, tu aperçois du mouvement, presque imperceptible si ce n’était grâce à ta lunette de visée. Ils sont là, perchés le toit. Deux individus, peut-être trois tu n’en es pas certain à cette distance. Le prince est venu accompagné de sa garde royale, mais tu n’en attendais pas moins de sa part.

- Couldn’t get me all by yourself, uh ?

Tu déchaînes une salve de munitions dans leur direction, des tirs de couverture, visés à aveugler et non à tuer. C’est ton code, ta morale. Ce n’est pas toi qui décides, tu te contentes d’être cette arme que l’on pointe sur une cible, tu exécutes des contrats et rien de plus. Et ceux-ci n’ont pas de prix sur leur tête. Mais au nom de ta propre liberté tu dois trouver le moyen de leur échapper.

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MessageSujet: Re: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty30.08.22 21:53


Deadshot & Robin
all running from a sound of a gun

Deep down, we’re all enraged.
Don’t wake the beast inside its cage.



Fierté et arrogance, cocktail bien trop dangereux qui façonne ton sale caractère et tu sais que c'est pour ça que tu gardes le dos droit, la posture parfaite, lames dégainées quand le canon d'une arme te fais face. Tu sais plus que quiconque que peu importe l'arme c'est de l'homme qui la brandit dont il faut se méfier et Deadshot est probablement le meilleur tireur que tu connaisses, celui auquel tu ne voudrais pas faire face.

Tu sais également qu'il ne prend pas inutilement, qu'il tire lorsqu'il le doit, qu'il ne tue pas aussi facilement que toi et c'est sûrement pour cette raison que tu n'as pas encore de balle logée entre les deux yeux. Tu t'es mis en difficulté en t'éloignant, t'es à sa merci bien plus qu'il n'est à la tienne pourtant l'assurance se dégage toujours de tes gestes, de ta posture mais t'as cette colère ancrée sur le visage, visible malgré le domino qui masque ton regard.

Évidemment tu n'aurais aucune réponse, pas en demandant aussi simplement et ta mâchoire se crispe face à ce refus, parce que t'as jamais apprécié qu'on te refuse quoi que ce soit.

Tes dents se serrent elles aussi en sachant que tes bats sont repérés, mais surtout au sous-entendu du mercenaire. Ton oreillette grésille avant que la voix d'Alpha ne t'indique qu'ils attendent tes ordres mais le tireur d'élite ouvre le feu, un avertissement, probablement le seul, qu'ils comprennent aussi bien que toi.

« You think I have time to waste? They're only here because I've got more important things to do than run around this city chasing a common hitman.»

Pourtant c'est ce que t'as fais, tu l'as pris en chasse presque instantanément comme un chien fou jusqu'à le coincer ici. T'essaies de garder tes émotions sous contrôle, de repousser ce nouvel échec au fond de ta tête, parce que tu sais ce que dira père et tu refuses d'affronter ce regard une fois encore, de lire cette déception comme si tu n'étais qu'une failure de plus. Et c'est sûrement ce qui te pousse à cette décision irréfléchie, stupide, par fierté et orgueil mais également parce que tu refuses de perdre un autre homme ce soir, de sentir le poids de l'échec s'alourdir.

« Leave. Go back to your mission.»

Les protestations ne viennent pas, la plupart savent qu'il est inutile de discuter avec toi, tu vois une silhouette s'attarder, attendre que tu changes d'avis puis elles disparaissent dans la nuit, te laissant seul avec l'homme plus âgé. Tu forces ta respiration, prend un rythme lent, régulier, comme on te l'a appris, parce que c'est toujours de ça dont il a été question, contrôler chaque aspect de ta vie, contrôler la moindre de tes émotions.

« You know old man, I just wonder who's willing to pay the price to take down someone as insignificant as Broke. He was nothing, just another pawn in the crowd, and someone else will take his place.»

C'est aussi vrai que faux. Mère t'as appris à manier les gens comme des pièces d'échec, te servir d'eux dans ton propre intérêt, les sacrifiers quand c'est necessaires, t'es censé avancer avec cette vision des choses, de la vie, parce que rien ni personne n'est plus important que toi, qu'elle, que votre mission, mais père essaie de te façonner différemment, t'avais commencé à comprendre, protéger au lieu de tuer, agir pour le bien de tous, non par intérêt personnel, jusqu'à ce que la frontière entre leurs deux visions devienne floue, parce qu'il a fini par se perdre lui aussi, autant que tu peux l'être et t'es plus certain de la façon dont tu dois agir. T'obéis à ses ordres, c'est plus simple ainsi, ça devrait l'être pourtant tout se mélange et t'es juste plus frustré, en colère. Ta garde n'a pas failli un seul instant, suintant de dédain quand t'observes le moindre de ses gestes, prêt à agir au plus petit mouvement puis tu fais mine de réfléchir un instant, laisses les mots glisser le long de ta langue comme avant, quand tu combattais aux côtés de mère, adoptant presque sa façon de s'exprimer, oubliant un instant de camoufler l'accent arabe que tu avais appris à maîtriser en enfilant le costume de Robin.

« Oh but I forgot ... his family, his only son, yes maybe it will matter to him, do you think he will understand? That his dear father, who was trying to clean up this damn city, got shot between the eyes for a lousy sum of money. I don't know, how does a child react to the loss of a parent, hm? I wonder how she would react if something happened to you...what's her name again? Zoe?»

T'agis le premier, sachant très bien que ce prénom pourra le perturber, même une demie seconde et tu projettes une nouvelle salve de batarang dans sa direction sachant que si il ne les évite pas toutes son armure arrêtera leur tranchant, mais t'as pas besoin de le blesser, pas encore, t'as juste besoin de sortir de son champ de vision, de trouver son angle mort si tant est qu'il en ai un. L'une de tes lames glisse habilement dans son saya tandis que tu t'élances, profites de l'obscurité de la ruelle pour te déplacer avec la rapidité et l'agilité travaillées au sein de la ligue. Le temps est compté et tu t'ajoutes quelques secondes en préparant une bombe fumigène que t'envoies directement contre le mur adjacent, t'as pas besoin de le voir, tu sais exactement où il se tient quand tu surgits derrière lui, tes jambes etroitements fermées autour de sa taille, la lame de ton katana profondément appuyée contre le métal de son armure, juste au niveau de sa gorge et tu le sens grincer contre cette dernière quand ta main libre aggrippe le haut de son casque pour lui faire légèrement pencher la tête en arrière.

« Give me a name. You've succeeded in your mission, you've probably already been paid.»
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(( Life has given me a unique perspective. Some of us are guns. Some of us are targets. And some of us are bullets. Waiting to be fired. ))

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MessageSujet: Re: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty26.09.22 0:01

All running from a sound of a gun.

Deadshot & Robin


Apocalypse is on its way, we’re all trained to be afraid, just animals that can’t be tamed. ― Theory of a Deadman, Savages..

Le silence, lourd et pesant, succède au tonnerre, alors que résonnent encore les échos des projectiles contre les murs, les parois métalliques. Emportés par l’effervescence du moment. L’odeur de poudre persiste, puissante et virulente, brûle les narines, la gorge ; le nuage de fumée se dissipe et tu te tiens au milieu de la scène, comme un ange, cruel et odieux, ange de la mort enrobé de son long manteau de violence, viseur de ton arme face à toi.
Mais t’as pas besoin de débrider la bête, pas ce soir -- tout autant que ces pulsions au fond de toi titillent les recoins de ta cervelle pour plus d’adrénaline ; t’as pas besoin de faire couler plus de sang que nécessaire. T’es pas forcé non plus de te retrancher, de cisailler le filet mortel jeté au-dessus de ta tête pour retourner dans ton antre de l’oubli.
L’oisillon choisit de renvoyer ses hommes, seul face à toi, l’assassin international, frustration évidente dans sa posture, dans ses actes impétueux. Sans un mot tu soutiens son regard derrière le viseur de ton casque d’acier, plisses les yeux, immobile sur tes appuis et canon pointé dans sa direction ; insensible au venin qui sort de sa bouche. Naïveté. Arrogance. Fierté aussi probablement, bien dangereux cocktail propre à la fougue de la jeunesse et surtout chez les bats ; tous ces gamins que le monde n’a pas encore mis à genoux et qui se sentent invincibles. Ha. Pour combien de temps. Pauvres inconscients, s’ils savaient, qu’ils ne récolteront que des poings dans la figure, des coups dans l’estomac ; que la vie leur cassera le dos biens plus vite qu’ils ne s’y attendent. Ils comprendront, une fois à terre et le souffle coupé -- quand ils ne pourront plus se relever, que tout le monde s’en cogne. Parce que la vie est ainsi faite. Marche ou crève. L’arrogance ne mène nulle part. Tu le sais, t’as fait les mêmes erreurs il y a des décennies, t’as foutu ta vie en l’air même si dans ton cas les dés étaient pipés d’avance. T’as plus rien à prouver, à personne.
A part elle, peut-être…

- That’s none of my concern, kid. Don’t ya’ see ? I don’t care who he was. Or who’ll replace him. We’re all meaningless. This guy, ya, me. Tu hausses machinalement un sourcil. Even your big bad daddy bat with tiny ears.

Tu restes de marbre, statue glaciale et inanimée alors que tu parles sans l’ombre d’un sourire aux lèvres ; posture dangereuse et significative d’un homme qui n’a rien à perdre. Il n’y a aucune arrogance dans ta voix, seulement une once de supériorité que tu ne peux, que tu ne veux réprimer. Ton calme, l’autorité naturelle que tu dégages, bien souvent prémices d’un éclat de rage emblématique de ta personnalité sanguine ; c’est ce qui te rend d’autant plus menaçant, difficile à calculer derrière ce visage de métal.
Difficile, mais pas impossible.
Et ce gosse sait définitivement tirer sur les bonnes ficelles.

- Don’t you fuckin’ dare say her name, you arrogant little shit !

Tu serres la mâchoire, fais claquer ta langue contre tes dents nues quand tu parles. Tes épaules, aussi, se contractent sous ton armure. Il n’est pas censé connaître Zoe, mais visiblement la chauve-souris est plus tournée vers le partage qu'elle ne le parait. Tu détestes que la seule pureté de ton monde soit évoquée au milieu de ce merdier, associée à ton activité. Elle qui agit comme un miroir et renvoie ton sombre reflet – image d’un homme pourri, d’un monstre bon à enfermer ; te rappelle avec la violence d’une bonne baigne au coin du museau pourquoi tu penses parfois qu’elle se porterait bien mieux si tu te foutais ton canon dans la bouche et que tu pressais la gâchette. Que tu te flinguais, simplement, pour elle, pour lui épargner l’héritage sanglant de Deadshot.
Mais il est déjà trop tard pour ça, et ce n’est pas la fin que tu convoites.

Embarqué dans les affres d’une colère dévastatrice, tu lèves de nouveau ton arme dans la direction du morveux, sans vraiment réfléchir. Mais il est plus rapide que toi, et t’es déstabilisé par l’utilisation de son prénom ; t’es pris au dépourvu par une nouvelle rafale de batarangs dans ta direction que tu ne peux pas totalement contrer. Tes réflexes sont amoindris, il le sait, il compte dessus. Les projectiles tranchants que tu ne peux abattre au vol se logent dans la structure lourde et solide de ton armure, te forcent à prendre quelques pas en arrière. La fumée, opaque et épaisse, remplit ton champ de vision, malgré le casque qui te protège tu ne peux déceler la forme de Robin lorsqu’il revient à la charge cette fois avec beaucoup plus de finesse et d’agilité, contrôle récupéré sur ses émotions. Il a l’avantage sur ce terrain, si proches l’un de l’autre, tu le sais, t’es réaliste. Et tu sais assurément reconnaître un bon adversaire lorsque tu le combats, le gosse a été bien entraîné, il faudrait être un idiot pour le nier. Il est bien meilleur combattant que toi.
T’es pas impuissant pour autant, et la distraction ne dure qu’un instant ; t’as déjà mené tellement de guerres de ton côté, avant même d’être un assassin de grande renommée, t’en as remporté certaines, perdu d’autres. Tu connais le champ de bataille, t’as l’expérience de ton côté, tu sais t’adapter. Et surtout, tu sais frapper.
Frapper pour survivre.
Tu sens le poids du garçon dans ton dos, la menace de son katana affûté contre ta gorge. T’attrapes la lame dans une de tes mains gantées pour retenir légèrement la pression, difficile de résister sous cet angle ; les doigts de ta main libre attrapent l’un des batarangs qui est resté logé dans le flanc de ton armure, tu le tires du métal et le plantes à la place dans une des cuisses qui t’encercle, la droite. Sans lui donner le temps de changer sa position, tu fonces les épaules en premier contre le mur de briques adjacent, amorti par le corps bien plus petit que le tien. Tu sais que ce n’est probablement pas suffisant pour briser ses os sous cette protection résistante de kevlar, mais le choc reste lourd et la pression dans ton dos se relâche. Détaché du parasite, tu te retournes et repousses sa vaine tentative offensive par un coup de pied frontal dans sa cage thoracique, qui le renvoie valser contre ce même mur.
Tu lèves les canons de tes manchettes dans sa direction, tires une petite salve de balles en caoutchouc qu’il évite agilement, s’échappe rapidement de ton angle de tir. Tu ramènes le canon fumant à côté de ton oreille.

- You sure must have a better picture of ya’ father, uh ?

Tu cibles un point invisible qui se déplace rapidement dans la ruelle ; l’oisillon encore une fois a disparu dans la nuit.

- Cut the crap, kiddo, don’t let ’im fool ya. You’re just a tool for ‘im, the perfect lil’ soldier programmed to fit his thoughts, conditioned not to think by himself. The truth is, he’s as much of a murderer as I am. At least I didn’t filled Zoe’s head with my crap.

T’éprouverais presque un soupçon de compassion pour le gosse, si t’en étais réellement capable, quelque part tu le comprends, tu sais ce que c’est. T’as été programmé, toi aussi, bon et honorable soldat conditionné pour tuer sur commande par un gouvernement qui t’a détraqué le cerveau plus encore qu’il ne l’était, avant de t’abandonner lâchement au moment le plus critique. Ha. La confiance, une belle saloperie.

- He don’t care about you. Nobody do.

Tout le monde se fout de tout le monde.

Tu souris, grimace mauvaise imperceptible sur ton visage camouflé. Il est là, presque inaudible mais, sens exacerbés par la technologie, tu l’as trouvé. Tu connais sa position exacte. Sans laisser fuiter le signe de ta reconnaissance tu te retournes, braques le canon de ton poignet droit dans la direction de l’issue de secours du bâtiment dans ton dos. Le coup de feu résonne dans la ruelle, éclate violemment contre un point sensible de la structure métallique, perchoir de Robin, qui s’écroule dans le processus. Le vacarme de la chute remplit le couloir urbain, tonnerre furieux qui te rappellerait presque le champ de guerre.

- You think the world is yours but you truly don’t know anything about it. You’re just a brat, pride and foolish, blinded by his own ego. I won't take pleasure in hurting you, hell ya' shouldn't even be a soldier.

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MessageSujet: Re: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty12.10.22 15:25


Deadshot & Robin
all running from a sound of a gun

Deep down, we’re all enraged.
Don’t wake the beast inside its cage.



La douleur lancinante dans ta cuisse t'arrache un grognement etouffé entre tes dents serrée, tu regrettes presque que les batarangs tranchent si aisément, même le kevlar de ton costume mais ce n'est qu'une douleur familière, pas assez pour te faire lâcher prise. T'as presque l'impression de sentir son casque céder, celui que t'essaies de lui arracher alors que le métal de ta lame est toujours fermement pressé contre la gorge protégée du mercenaire, mais il riposte, écrase ton corps avec autant de force qu'il le faut pour que tu lâches enfin ta proie. Le choc est violent, assez pour qu'un gémissement douloureux glisse hors de tes lèvres et empêche tes poumons d'absorber l'oxygènes dont ils ont besoin. Sans réfléchir, une de tes mains aggripe le batarang pour le tirer hors de ta chair, ne laissant qu'une finne plaie sanguinolante tandis que tu jettes l'armes au sol pour attaquer à nouveau. Tu sais que ton instinct à pris le dessus, t'agis imprudamment, comme un animal et c'est peut être pour ça qu'il parvient à te repousser si facilement une seconde fois, les années en plus, l'expérience. Ton dos heurte les briques pour la seconde fois, et tu craches, serre le devant de ton armure, tousses presque violement en manquant d'air mais tes sens sont toujours vif, en alerte et tu plonges habillement sur le côté pour éviter les balles tirées dans ta direction.

Dissimulé une fois de plus dans l'ombre, t'en profite pour reprendre ton souffle, reprendre tes esprits, parce que tu sais que plus tu perds le contrôle plus tu deviens imprudent, négligeant. Deadshot semble prêt à t'attaquer sur les mêmes sujets sensibles, parce qu'il évoque ton père et tu ne peux que serrer les poings avant de te remettre à courir. Tu sais que rester immobile face au sniper signifie signer ton arrêt de mort, alors tu profites de ton environnement, l'obscurité dans laquelle tu te dissimule avec aisance, les contenaires et débrits que t'utilises à ton avantage. Ton esprit tourne à plein régime, analyse chaque recoin, chaque éventualités pour être prêt au prochain assaut, tu dois être celui qui attaque, qui mène la danse, et tu sais que t'as besoin de t'approcher, loin de ses canons, assez prêt pour avoir une chance de rivaliser malgré sa taille et sa force supérieure à la tienne. Les mots du mercenaires réveillent une nouvelle colère en toi et t'es incapables de gérer tes émotions peu importe combien tu aimes prétendre le contraire, c'est faux, parce que si c'était le cas tu garderais la bouche fermée, ne lui donnerait pas l'occasion de te destabiliser, de te faire ressentir la moindre émotion, mais c'est plus fort que toi, t'as ce besoin constant de défier le monde entier, de cracher tout ce que tu refuses de garder. « You talk like you know anything, I am much more than that ! I'm the only person he trusts, the only one who can sit by his side and help him in his quest ! » et t'aimerais tellement en être persuadé, t'as fini par te mentir à toi même, repousser les doutes au plus profond de ton coeur, les laisser grandir dans l'ombre, de consummer un peu plus chaque jour pendant que tu te berce d'illusion « You keep calling him like you do, a murderer, you are pathetic ! He, at least, fights for the best, to restore order in this city that you let rot, he kills for justice, while you take lives for money, so don't pretend for a second that you and he are the same ! » Tu perds ton sang froid, tu l'entends à la façon dont ta voix est bien plus aggressive, moins contrôlée mais tu crois en tes mots, en ce que tu défends.

L'agitation t'as au moins permis de reprendre de la hauteur, de nouveau dans ton élément, prédateur plutôt que proie, tes lames sont rengainées, l'une de tes mains pressée contre ta cuisse blessée, l'autre dégaine de nouveau batarang, un pour l'aveuglé, les autres pour le blesser, le toucher là où les précèdents ont déjà frappés, et où ta lame avait essayée de s'enfoncer. Serrés entre tes doigts, ton mouvement est interrompu, figé, tu sais que ce n'est que l'espace de quelques secondes, que t'as simplement zoné, mais c'est suffisant pour que tu perdes l'avantage. Les mots blessent plus que ces coups, ouvrent de nouvelles plaies que t'as essayé d'enfouir, d'effacer, parce que si t'es certain qu'il est inconscient de tes angoisses les plus profondes, tu sais qu'il vient de les réveiller.  Il ignore combien il a touché une corde sensible, qu'il ouvre des plaies que tu enfouis profondément dans l'espoir de les voir disparaître, qu'il frôle la seule et unique chose que tu crains réellement parce que t'as beau te convaincre du contraire, au fond t'as toujours été animé par ce besoin désespéré d'être suffisant, d'être important, accepté, aimé.

Le coup de feu retenti, sonne comme la faucheuse et tu t'attends presque à sentir la balle traverser ton corps, le froid envahir ton être pour que tes souffrances prennent fin, mais c'est ton perchoir qui vacille et t'as juste le temps de dégainer ton grappin pour éviter la chute. Il t'as épargné, t'en es conscient et ça t'enrage d'autant plus, à cet instant t'as complètement oublié Broke, les informations que tu cherchais à obtenir, tu te bas pour toi, parce que t'es blessé, parce que tu souffres et tu trouves pas ça juste. Aidé du grappin tu te propulse à nouveau sur lui,  frappe l'une de ses hanches d'un coup de talon, celui de ta jambe non blessée, tu dois rester proche, surveiller le moindre de ses canons, mais t'es trop enragé, aveuglé par ta propre colère tandi que les coups partent, peut-être plus douloureux pour toi que pour lui, quand tu lui crache ton poison au visage. « I am not a soldier ! I am not a weapon ! » C'est une danse presque trop bien orchestrée, assauts direct, poings, pieds, parades, tu sais qu'il est bon combatant même sans ses armes, bien moins que tireur mais son passif l'a entrainé, préparé à ça et son équipement n'aide en rien. « I am a conqueror, I am one of those who will free this world from scum like you! You think you're keeping your daughter out of this, for what? Protecting her? You're just afraid that she'll actually see the man that you are. »Toi aussi tu sais frapper où ça fait mal, mère te l'a bien appris. Tu pares un autre coup à l'aide de ton avant-bras, sens la douleur se répandre malgré tout et ta main libre attrape la poignée de ton Katana, dégage la lame de son fourreau pour la faire claquer une fois de plus contre le métal de son armure. « Unlike her I know who my father is, I know why he's doing all this and that's why I stand by him, not like your precious daughter ! »

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Floyd Lawton
shoot to thrill ✢

Floyd Lawton
doubles comptes : jason todd, richard grayson couleur rp : #646651 faceclaim, crédits : robert downey jr. (twizzle) pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 94 date d'inscription : 22/06/2022

[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Suicide-Squad-Rebirth-Deadshot-Batman

nom de code : [DEADSHOT] c'est rapide, efficace, comme quand il met une balle entre les yeux de sa cible
âge du personnage : [54] une existence qui commence à se faire longue à son goût
occupation : [TUEUR A GAGE] just killing time y'know, waiting to die
allégeance : [INDEPENDANT] celui qui en offre le meilleur prix, peu importe les revendications politiques ou idéaux qui se cachent derrière

liens utiles : FICHELIENS/RPSMOODBOARDSPOTIFYPINTEREST

[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Pe6a

(( Life has given me a unique perspective. Some of us are guns. Some of us are targets. And some of us are bullets. Waiting to be fired. ))

sharp shooter × obsessed with precision × i don't miss × doesn't care about his own life × murderous instincts × zoe lawton × lactose intolerant × to hire.

[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Morgan-stark

You can break my soul
Take my life away
Beat Me
Hurt Me
Kill Me
But for the love of God
Don't touch her.


[terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) 44yq

Running doesn't matter.
I'll hunt you down if I have to.


MessageSujet: Re: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty29.11.22 1:31

All running from a sound of a gun.

Deadshot & Robin


Apocalypse is on its way, we’re all trained to be afraid, just animals that can’t be tamed. ― Theory of a Deadman, Savages..

Dans les débris, éparpillés comme un champ de guerre au milieu de la ruelle, aucun éclat rouge ou jaune n’est empêtré ; bien-sûr le moineau s’est tiré avant la chute spectaculaire de son perchoir – échappe de justesse à la cage des décombres.  Satanés sidekicks, maudite soit leur habitude à te filer entre les doigts, de par leur petite taille et leur agilité.
Tu sais cependant qu’il commence à perdre patience, tes mots font mouche, tu ne pensais pas autant le troubler. Le garçon est visiblement sensible à la cruelle vérité que tu pointes, parce que c’est ce que tu fais, tu ne mens pas dans ton discours, pas cette fois. Tu te fiches d’éveiller sa conscience ou même lui ouvrir les yeux, tu ne fais qu’un constat, répliques à ses attaques verbales autant que physiques ; mais dans le fond tu n’as rien à gagner à semer le trouble chez les bats. Tu n’as d’autre camp que le tiens, et certainement pas celui de l’autre détraqué abusif, même s’il semble curieusement être l’un des esprits les plus sains de cette ville de malheur à l’heure actuelle. Quelle ironie du sort, stupide tragédie dans laquelle t’as été piégé. Mais peut-être que l’idée simple de laver le cerveau d’un gosse t’horripile, comme les rangers t’ont manipulé ; ou comme ton père avant ça : par le pouvoir et la peur. Les gamins réveillent en toi une certaine sensibilité dont tu ne te pensais pas capable, une sorte de compassion que tu ne ressens habituellement pas pour les gens ; peut-être est-ce le fait d’avoir été père, d’avoir perdu ton enfant de manière si tragique qui biaise le mécanisme déjà bien amoché de ton cerveau. Il y a longtemps que t’as arrêté de te poser des questions cependant.

- Ya’ sure about that ? Are ya the only person he trusts, or the only one he can control ? Pas un bruit ne résonne en retour.

- He sure never get mad if you start thinking by yourself, huh ? If you try to take yar’ own initiatives. Yeah. I get it. Ya’ still a kid, blinded by the affection and admiration you have for your father. Tu ne connais que trop bien ce genre d’hommes, ceux qui veulent tout contrôler, jusqu’à leur famille. T’es un monstre du contrôle aussi, en quelque sorte, mais Zoe, jamais tu ne la priverais de son libre arbitre. Cette connaissance si spécifique, tu la tiens de ton paternel et ses verres de trop ; de l’armée aussi, où chaque chien apeuré se veut loup.  That’s noble but that’s what makes you vulnerable.

La frappe est aussi furtive qu’inattendue. La force de son coup dans ta hanche te propulse vers l’arrière, assaut chirurgical de son talon porté sur l’un des points les plus faibles de ton armure. Tu sens ta jambe se tordre brièvement dans un angle anormal dans ton bassin. Un grognement quitte la barrière de tes lèvres alors que tu serres les dents, amertume et agacement qui te brûle la gorge derrière les griffes de la douleur lancinante.
Forcé de placer des bras protecteurs sur ton torse, tu sens le changement dans sa manière de combattre, dans sa posture, arrogance et supériorité troquées contre la rage du désespoir. Tu décèles une colère naturelle au fond de ce gamin, pas seulement contre toi mais surtout contre le monde ; t’as connu un autre oisillon dans le genre et si t’en crois les rumeurs cela ne lui a pas vraiment réussi.  

- Oh no, you’re right. We’re not the same kid. I’m an assassin and a mess of a human being. But at least I don’t hide from being a villain.

He. La justice. Plus grande conspiration de l’être humain ; une construction sociale subjective qui autorise les hommes à commettre les pires atrocités et pouvoir dormir la nuit ; meilleure blague contre la culpabilité. T‘as été récompensé par ton pays pour avoir commis des meurtres en masse dans des pays étrangers, même acte pour lequel ici tu as été enfermé, comme un chien enragé. Voilà bien la preuve que ce monde part en lambeau, et tu le regardes d’un œil désintéressé, simple spectateur quant à cette tragédie qui ne t’affecte plus vraiment. A quelle justice devrais-tu obéir à présent ? Celle de Bruce Wayne ? Celle d’Amanda Waller ? T’as fini d’être un outil dans cette mascarade, tu n’as désormais plus que ta propre justice qui consiste en une balle dans le crâne pour ceux qui te tapent un peu trop sur le système, c’est aussi simple que ça.
Les coups s’abattent sur toi comme les éclats des tambours dans une fanfare mortuaire. Robin est féroce et puissant, tu fais pas le poids, pas au corps à corps même si tu parviens à échanger quelques bons coups. Une partie de ton casque part en lambeau, tu sens ce filet cuivré si reconnaissable s’échapper de ta bouche, de ton nez aussi.
Mais la douleur physique t’est devenue d’une banalité déconcertante. Ce qui te fait le plus mal, ce sont ses mots, froids et cruels, mettent à nu tes regrets et insécurités à propos de ta fille. Le commandant parvient à t’extirper de force de ton cocon de concentration, dans ton détachement professionnel, c’est aussi sa plus grosse erreur.

- I said…. Tes poings se referment si fortement, tu sens le contrôle qui t’échappe, adrénaline abondante dans ton système sanguin. DON’T TALK ABOUT MY DAUGHTER !!

Cette fois non plus, tu ne vois pas le coup partir. Tes phalanges entrent violemment en collision avec son visage tandis que le viseur du canon de manchette lacère sa peau, craquement écœurant masqué seulement par le coup de feu que tu ne te souviens pas même avoir tiré. Il a trouvé la corde sensible, c’est comme s’il avait lui-même pressé la détente malgré tes avertissements. Tirée à bout portant la balle cisaille la peau de sa jour, éclate l’os de son arcade ; l’hémoglobine se répand sur le sol comme une délicate mousseline écarlate.
Pendant une seconde, tu penses l’avoir achevé, tout bonnement ; avoir laissé cette bête féroce au fond de ton cerveau assouvir tes plus fortes pulsions. T’as répondu à l’appel du sang et tu détestes reconnaitre qu’une partie de toi ressens un certain soulagement.
Et pourtant ça, cette… Cette barbarie… Ce n’est pas ce que tu voulais. Tu recules instantanément, comme brûlé par l’air qui englobe la forme désormais vulnérable. Tu prends pas la vie des gosses, à peine plus vieux que l’était Eddie quand on te l’a pris. T’es pas ce monstre-là. Et tu détestes les bavures sur tes contrats, tu ne fais habituellement pas d’autres victimes. Pas de ton propre choix.  
Tu regardes le liquide rouge continuer de s’étendre dans la crasse de Gotham. Robin respire toujours, ta poitrine se desserre - ce doit être du soulagement, tu notes de manière clinique, comme si ce n’était pas ton propre corps que tu observais. Tu recules encore un peu plus, regardes distraitement le canon encore fumant à ton poignet. La rage s’est dissipée avec ton acte, non pas que tu sois capable de remords, mais la violence de ton attaque agit comme un électrochoc sur ton cerveau malade.
T’as pas la volonté de cabosser ce gamin davantage, la vie s’en chargera de toute manière. En ce qui te concerne t’as marqué ton point, plus que tu ne l’aurais voulu. T’hésites presque à lui porter assistance en compressant la blessure pour contenir l’hémorragie, mais tu te ravises bien assez vite : il survivra, il essaye déjà de se relever, force de volonté admirable dans une telle situation. Tu sais très bien qu’il ne te laissera pas l’approcher de toute manière, et t’es toi-même bien assez amoché. Tu craches par terre un peu de sang qui restait coincé dans ta bouche, passe une manche lasse dans ta moustache pour en retirer les restes coagulés. Tu ramasses rapidement le fusil longue portée oublié sur le sol que tu réajustes dans ton dos, t’attends à voir la chauve-souris senior débarquer d’une seconde à l’autre, ou un autre de ces rats volants si jamais il a activé un signal de détresse pour leur petite secte.
Un dernier regard vers l’enfant pour t’assurer que sa vie n’est pas immédiatement en danger, tu pointes ton canon dans sa direction, penches la tête sur le côté. "Stay on the ground." Tu commandes avec autorité, froideur déconcertante dans le timbre, t'attends quelques longues secondes parfaitement immobile, dos droit et menton haut. Et puis tu reprends ta route là où elle avait été interrompue, tu t’échappes, comme tu l’as toujours fait, comme tu le feras toujours.

Jusqu’au jour où courir ne suffira plus.  

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MessageSujet: Re: [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian ))   [terminé] all running from a sound of a gun. (( damian )) Empty30.11.22 14:15


Deadshot & Robin
all running from a sound of a gun

Deep down, we’re all enraged.
Don’t wake the beast inside its cage.



Tu ne sais que trop bien à quels points les mots peuvent être plus dangereux que les poings mais au fond t'as même pas idée de leur poids, de l'impact qu'ils peuvent avoir, de combien de simples mots, des affirmations répétées depuis que t'es né ont conditionnés, formatés le garçon que tu es. Tu penses être le seul à pouvoir les utiliser, à avoir une langue acérée, t'es toujours aveugle à la façon dont mère à su t'exploiter, à comment ton père parvient à te faire plier, non, t'es certain d'être celui qui contrôle et dirige, tout, seul maître de ton destin, persuadé que les autres ne feront toujours que s'écraser.

Comme tu avais tort.

L'impact secoue ton être tout entier, tu sens la rage jusqu'à présent contenue, et si t'étais en capacité de réfléchir ça ne ferait que te rendre d'avantage plus hystérique, parce que peut-être qu'au fond il retenait ses coups, parce qu'à ses yeux t'es qu'un enfant. Mais t'as pas le temps de penser à ça, la douleur irradie ton visage, pulse comme un tambour et t'arrache un cri strident avant que tu ne serres les dents. C'est juste l'espace d'une seconde et la suivante, la douleur se ravive, brûle ta peau en échos avec le coup de feu qui résonne. T'es mort, c'est la première chose qui assaille ton esprit, parce que Deadshot ne rate jamais sa cible, et la peur s'empare de toi mais ton instinct reprend rapidement le dessus, parce que t'es certain d'une chose, la mort est une délivrance, et ce que tu ressens à présent c'est tout le contraire.

Ta main se porte immédiatement sur la moitié gauche de ton visage, compresse la plaie qui saigne abondamment et t'empêche de voir correctement, les gémissements plaintifs qui t'échappent de font ressembler à un animal agonisant tout comme ta respiration sifflante et tu fermes les yeux, ton poing droit fermement serré contre le sol. Tu te souviens pas être tombé, ni même depuis quand t'es là, les bras et jambes tremblantes, rage, peur, tu sais pas toi-même, agenouillé sur le bitum froid et humide, la douleur est le seul paramètre tangible que tu puisses prendre en compte, mais la colère, elle t'assaille à nouveau.

Dans un dernier effort tu fais glisser ta seconde lame hors de son fourreau, essaies de la tendre devant toi avant de sentir tes forces t'abandonner, obligés d'entendre la voix de ton adversaire t'accorder de la pitié.  « You... » La pointe de ta lame sert d'appuis sur le sol, t'offres une béquille à laquelle t'accrocher, mais t'es pas en état de te relever, tu sens le sang couler dans ton autre main, souiller ton gant avant qu'une larme ne se mêle au liquide poisseux et rougeâtre.  « COME AND FIGHT YOU COWARD ! » Tu sais que c'est un cri inutile, tu peux entendre ses pas s'éloigner mais ça n'apaise rien, ni la douleur, encore moins la colère.

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