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 Let us stop talking falsely now

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Emiko Queen

Emiko Queen
faceclaim, crédits : Xu Jia Qi pseudo, pronom(s) : Ves / il batarangs récoltés : 50 date d'inscription : 12/02/2022

Let us stop talking falsely now  F8b7d3190bab55adf44c328a56617236

nom de code : Red Arrow
âge du personnage : 20 ans
occupation : Justicière / Etudiante
allégeance : Résistante plus pour protéger Oliver que pour suivre un ancien Clown.


MessageSujet: Let us stop talking falsely now    Let us stop talking falsely now  Empty12.04.22 19:59

La pluie ruisselait sur le pavé de Gotham sous la nuit d’encre. Cette ville éclairée par ses lampadaires qui se reflétaient dans les tâches d’huiles sur le sol dans une myriade de couleurs aussi belles qu’elles étaient immondes était inondée des odeurs pestilentielles des relents d’égouts et des gaz d’échappements quand ce n’était pas les déjections chimiques des usines qui venaient alimenter le cancer de ses habitants. Cette ville suffoquait, essayait de crier dans son étranglement, elle se débattait alors que son protecteur s’était perdu dans son combat, et dans un murmure, elle l’avait appelé à l’aide, alors La Question avait répondu à l’appel.

Sous son imper et son Borsalino, il marchait au travers de la foule. Il n’avait pas vraiment besoin de se cacher, personne ne faisait attention à qui que ce soit dans cette jungle urbaine. Personne ne se retournait sur un homme au visage manquant, à une ombre de plus engloutie dans la gueule béante du monstre urbain qu’ils s’amusaient tous à fouler alors que les mafieux, les clowns et les chauve-souris dansaient en se nourrissant de leur peur et leur crédulité. Ils pensaient tous être innocents, être protégés de la fureur pleuvant en trombe sur la ville. Chacun voyait en l’autre un coupable pire que lui qui méritait bien plus de passer à tabac que leur petite personne et pourtant… Pourtant il n’y avait rien d’innocent dans ce petit dealer du coin de la rue qui vendait du cannabis de mauvaise qualité, il n’y avait rien d’innocent dans cette gamine qui venait de voler le porte-monnaie de cet homme au regard fuyant qui sortait d’une maison close illégale pour retourner dans les bras de sa femme à son appartement. Il était toujours plus facile de croire que les autres faisaient pires qu’eux, ça allégeait leur conscience, mais ça ne faisait pas disparaître leurs actes qui ne deviendraient bientôt que des moyens de se justifier à la milice présente pour transformer le poing de la justice en marteau du tyran.

Victor passa bientôt devant les trois cadavres détrempés pendus l’hôtel de ville. Si certains étaient toujours choqués par cette scène macabre, l’homme sans visage n’irait pas plaindre ces gibiers de potences qui avaient bien trop longtemps joué avec le diable pour qu’il ne vienne pas les chercher à point nommé. Falcone avait voulu régner dans l’ombre de la ville et maintenant c’était son ombre qui hantait la place centrale. Jervis Tetch était une ordure qui n’essaierait plus de faire tomber Alice dans le pays des cauchemars, quant à Dent…

« You’ve bet the life of everyone else and yet didn’t see it when Bruce claimed heads on your coin. Game’s over. »

Combien de fois Bruce avait-il fait la morale à Victor sur ses méthodes, sur les morts qui jonchaient son chemin pour en arriver à… Ça ? C’était d’une ironie telle qu’il en rigolerait presque si ce n’était pas un ancien collègue qui tombait dans la folie. S’il pensait que Bruce était devenu trop extrême pour son propre bien, ce n’était pas là ce qu’il lui reprochait cependant. Le chevalier noir détournait les yeux, ne regardait pas ce que sa milice faisait, les abus qui s’ensuivaient. Pendre un parrain de la mafia était une chose, passer à tabac une pauvre âme qui ne commettait qu’un petit délit était bien différent et méritait une leçon bien différente. Sa main droite enfermée dans son gant de cuir maculé de sang était la preuve que certains d’entre eux avaient reçu cette leçon. Pas de mort cette fois, quelques nez cassés, quelques ecchymoses qu’il avait laissé sur des brutes se réclamant du Maire de la ville. Que pouvait bien avoir fait cet homme pour mériter un passage à tabac ? Un vol ? Avait-il braqué une banque ? Avait-il fait un hold-up pour quelques bouteilles d’alcool ? Non, un simple vol pour nourrir son gosse. Quand la légalité prime sur la survie des autres, alors elle perd le titre de justice et devient un simple outil de répression contre lequel il était prêt à se battre pour sortir son ami de la stupeur dans laquelle il s’était plongé. Semblant déambuler alors que la foule s’amenuisait peu à peu alors qu’il se dirigeait où la ville le menait par des enseignes défaillantes et autres fissures sur la route, il se retrouva bien vite devant la Cathédrale surplombée par la pleine lune dont la lumière blafarde venait dessiner le contour des gargouilles gothiques qui le fixaient avec leurs regards menaçants. Cela lui rappelait les reproches du frère et des sœurs de son orphelinat, les coups qu’on lui donnait pour s’être défendu, pour avoir agi avec Justice. Sous le masque, un sourire invisible se dessinait. Encore une fois, il se retrouvait face à ces symboles religieux à défendre sa vision de la justice contre le pouvoir en place.

« Will you leave your perch, Bat, or will I have to climb? » Glissa-t-il. Après tout, la confrontation était inéluctable, et s’il y avait encore une chance qu’elle ne soit pas violente, elle serait très probablement houleuse.
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Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

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nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

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THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

Let us stop talking falsely now  0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

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and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: Let us stop talking falsely now    Let us stop talking falsely now  Empty19.04.22 17:53


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @vic sage

Tu es d'une douce ironie, Bruce.
Tu as longtemps combattu le mal qui jonchait les rues de cette ville, en arborant fièrement un code d'honneur. Une règle, la règle ultime, celle qu'il ne fallait pas briser ; et que tu as fini par bafouer, toi aussi. Tu t'es démené à prouver que tuer n'était pas la solution à tous les maux, mais tu as fini par sombrer à ton tour. Pouvait-on réellement t'en vouloir ? Des années à pousser ton état mental dans ce cimetière démentiel qu'accueillait Gotham, parmi les mille et unes figures horrifiques comme le Joker ou encore Zsasz. Tu avais été différent des autres, pour devenir exactement comme eux. Tu avais longtemps lutté, et si on avait pensé que tu resterais toujours debout, ou que tu continuerais à te relever à chaque fois que tu dégringolais, cette fois-ci tu es resté à terre. Et bien bas.
Mais tu étais trop aveugle pour t'en rendre compte.
Si tes agissements n'avaient pour but que de stopper les crimes en masse, tu avais peut-être plus de sang sur les mains maintenant qu'à n'importe quelle autre période de ta vie. Les morts s'accumulaient, bien plus prévu, mais tu n'étais focalisé que sur une chose, que sur une unique statistique, un nombre bien particulier : la baisse de la criminalité. Tes méthodes extrêmes avaient su faire leurs preuves, porter leurs fruits, et c'est bien pour ça que tu ne voyais que ça. Et pas ce qu'il se tramait derrière. Ton armée, elle était parfaite. Tu étais pourtant le premier à savoir que l'Homme ne l'était pas, mais tu demeurais dans le déni. Involontairement, peut-être. Sûrement.

Parce-que ce serait trop dur d'affronter la vérité en face.
Cette terrible vérité ; il y a des failles dans ton système. Des failles dans les mesures qui ont été prises. Tu n'es pas parfait non plus, Bruce, et tu l'oublies vite. Ou alors, tu ne le sais que trop bien. C'est peut-être bien pour ça que tu continues encore à sortir, par habitude, à la tombée de la nuit. Que la légendaire chauve-souris, l'originale, le justicier aujourd'hui déchu, arpentait encore les toits de cette terrible ville de malheur ; si la criminalité avait baissé, le soleil, lui, n'était pas revenu. Les ténèbres rongeaient encore cet endroit aux os, et ça, par contre, tu en avais pleinement conscience. Tu as toujours été une figure crainte, notamment par les criminels de bas étage, mais la peur que tu instaurais chez autrui avait su prendre une plus grande importance depuis que tu as pris les rênes de cette ville qui t'es bien trop chère pour que tu puisses baisser les bras aussi facilement. Et pour que tu puisses ouvrir les yeux sur la réalité des choses.

Tu es d'une douce ironie, Bruce.
Et le karma va te rattraper. Aujourd'hui, demain, dans quelques mois, ou dans quelques années. C'était inévitable. Cette gargouille peut supporter ton poids, alors tu t'y poses et, comme à l'accoutume, tu observes à travers ton masque aux oreilles pointues la vue que ta position peut offrir sur la ville. Tu jaugeais. Chaque détail ne passe pas à la trappe ; tu vois tout, de là, d'ici, sur cette gargouille symbolique. Et il ne te faut pas longtemps avant de deviner la silhouette familière d'une connaissance avec laquelle tu entretenais aujourd'hui une relation en dent-de-scie. Ses mots parviennent aisément à tes oreilles, déchire le silence de la nuit, et toi tu te redresses sur ton trône pour te laisser retomber quelques mètres plus bas, confiant que ta cape saura t'apporter l'aide nécessaire pour amortir la chute. L'un de tes genoux touche le sol, et enfin, tu te redresses sur tes deux jambes. L'ombre chauve-souris surplombe la silhouette de La Question, terrible prédateur.
« You shouldn't be so arrogant, Victor. Unless you want to end up like them. » Comme eux. Comme ces âmes encore suspendues devant l'hôtel de ville. Comme ces âmes que tu traques encore chaque nuit lorsque tu enfiles le costume. Un avertissement. Jusqu'ici, tu as toujours su le considérer comme un allié et un ennemi de taille, et ce serait dommage de te le mettre complètement à dos. Mais une remarque, juste une ; suffisante pour lui faire comprendre que s'il poussait le bouchon un peu trop loin, tu n'hésiterais pas à employer les grands moyens. Tu n'hésiterais pas pour tes propres enfants.

(c) mars.
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Emiko Queen

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MessageSujet: Re: Let us stop talking falsely now    Let us stop talking falsely now  Empty22.04.22 2:04

L’arrivée du chevalier noir ne se fit pas attendre, descendant de sa gargouille pour enfin se relever de toute sa hauteur face à l’investigateur, la chauve-souris se tenait devant l’homme sans visage. Le respect du passé n’avait pas totalement disparu entre les deux hommes même si ce dernier était teinté par les événements récents. Beaucoup d’autres âmes de Gotham auraient déjà tenté de s’enfuir, se seraient déjà recroquevillées sur elles-mêmes en voyant le Batman devant elles avec un air menaçant, mais Victor… Lui c’était autre chose. Il était là pour faire rentrer quelque chose dans le crâne bien dur de son ancien collègue et n’avait jamais eu tendance à courber l’échine, que ce soit face à des héros qui pouvaient lui trouver la cervelle d’un regard ou des politiciens qui pouvaient envoyer une horde de « gardiens de la paix » aux trousses. Quelle appellation pleine de mensonge. Ils ne gardaient pas la paix, ni même la justice, ils n’étaient que des chiens de garde au service de politiciens véreux et s'ils se mettaient en travers de son chemin, alors il ne voyait aucune raison de leur épargner quelques coups bien sentis. Sous son masque, la Question étouffa un rire quant à la menace de la chauve-souris.

« Don’t go thinking I disagree with their fate. » Dit-il en balançant sa tête vers les trois pendus. « An unstable murderer, a deranged man who loved blonde girls way too much and a fucking mafioso? They can all rot in hell, I wouldn’t care less. But threatening of death penalty for genuine arrogance? Pretty sure the brat in red and yellow always following you would love to know about this new idea. » Après tout, s’il y avait bien quelqu’un de reconnu comme arrogant, c’était bien le dernier Robin du chevalier noir. Le ton utilisé n’était cependant pas celui d’une menace, mais plus sous le coup de l’humour noir du personnage qui montrait là l’absurdité de la situation, l’escalade de violence dont menaçait l’homme chauve-souris lui semblait disproportionnée, une menace exagérée quand on connaissait le « palmarès » des corps pendus devant l’hôtel de ville. Et s’il devait y avoir un combat maintenant, Victor savait qu’il ne pourrait pas gagner, mais il savait qu’il pourrait s’échapper, qu’il ne rendrait pas la tâche facile au maire de la ville.

« Anyway, there’s no need to fight for now, and if it can reassured you, I’m still not with that fucking clown. I’d go as far as to say that if I see nothing but a glimpse of a smile on his face I would do what you should have done years ago. » Ne pas mettre fin au Joker avant qu’il ne soit trop tard, c’était ça l’erreur de Bruce selon Victor. Il avait tenu sa morale bien trop haute pour une humanité qui ne méritait clairement pas autant de clémence, pour des monstres qui ne méritaient pas d’avoir une chance de revenir en ville après les atrocités qu’ils avaient commises. Des monstres comme le Joker ou le professor Pyg, autant de pestes qu’il aurait fallu éliminer avant qu’elles ne s’infiltrent dans son esprit et ne vienne le corrompre en le poussant à bout.

« And now, let me take a bold guess, you’ve had some call that a faceless man was punching the crap out of some of your soldiers and you’ve made one plus one, right? No need to ask. It was me. » Tout était évident de toute façon. Batman n’aurait jamais laissé ses soldats sans pisteurs, sans communication reliée à sa cave, trop précautionneux pour ça, trop paranoïaque aussi, ce qui comprenait Victor. Alors leur casser quelques os avec son costume atypique, c’était comme envoyer le batsignal, il savait qu’il viendrait. Il se doutait même qu’il se prendrait quelques coups qu’il pourrait encaisser, et peut-être même en donner quelques-uns avant de devoir se replier si vraiment ils n’arrivaient pas à trouver un terrain d’entente. C’était là le pire scénario qu’il s’autorisait, quant au meilleur… Il n’y en avait pas. Un scénario idéal ne pouvait pas arriver, plus maintenant. Il devait aller au bout de sa manœuvre pour que la situation n’escalade pas trop, mais c’était pas dans la diplomatie qu’il était passé maître, mais bien dans la provocation, alors cet exercice était dangereux, le forçant à jouer avec le feu.

« Then again, I didn’t kill any of them, just taught them a lesson about what justice is and how hard it can punch you in the face when you’re pushing too far. » Il sortit alors de sa poche un telephone qu’il tendit à son interlocuteur. Un téléphone jetable comme tous les moyens de communication qu’il utilisait. Jamais il ne donnerait ses coordonnées à des corporations qui pourraient remonter jusqu’à lui avec une simple suite de chiffres. « Took some pictures with it. Pretty sure they told you what I’ve done, yet they forgot the “why”. And I’m also pretty sure that you didn’t even think about asking for it. »

C’était le problème de ceux qui pensaient toujours avoir raison, qui pensaient n’omettre aucun détail. Même s’ils se plantaient rarement, leurs erreurs de jugement pouvaient devenir les plus catastrophiques, et Bruce Wayne était en train de s’aveugler lui-même dans son but en engageant une milice à qui il donnait des armes pour tourmenter les rues sans s’assurer qu’ils aient un sens moral assez accru pour ne pas abuser de leur pouvoir nouvellement acquis. Cette discussion permettrait aussi au détective au trillby de savoir si son vis-à-vis n’avait pas perdu tout sens moral, s’il pouvait encore comprendre que ce n’était pas parce qu’il avait été capable de discernement à une époque qu’il n’était pas à l’abri d’une erreur de jugement en voulant trop regarder Gotham dans son ensemble, il en avait oublié les plus sombres recoins où la justice laissait place à une violente injustice, et que c’était là que lui opérait.
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Bruce T. Wayne
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MessageSujet: Re: Let us stop talking falsely now    Let us stop talking falsely now  Empty09.06.22 19:05


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @vic sage

L'atmosphère te laisse un arrière-goût de défi, et si tu essayes d'asseoir ton autorité comme tu as appris à le faire ces dernières années, tu remarques que La Question en reste de marbre. Tes mots ne semblent pas l'atteindre, si bien qu'il se permet une petite pique à propos de ton commandant ; ton propre fils. Ta mâchoire se serre un peu, mais tu ne sais que trop bien que ses propos ne résultent pas d'une menace, que tu ne préfères pas relever. Tu as toujours su Damian grand intrépide, encore si jeune mais déjà si avide de voir le sang couler. Tu as fourni de ton temps pour tenter de le ramener sur le droit chemin ; celui de ne pas tuer, mais ça a souvent été en vain. Résultat ? Tu as suivi ce même chemin, celui qui te coule un peu plus tous les jours, mais tu es beaucoup trop aveugle pour t’en rendre compte, trop assoiffé de justice distordue pour le réaliser. Beaucoup trop aveugle.
C’est pourtant des années durant que tu as l’impression de l’avoir été. Un véritable retournement de chemise, le sang sur tes mains et les fantômes de ceux que tu n’as pas su protéger ni sauver qui hantent des pires cauchemars. Le sommeil n’est plus un luxe dans lequel tu peux te permettre de nager, bien plus qu’autrefois. Et c’est sûrement pour cette raison que tu as vrillé, persuadé d’avoir évité la seule véritable solution au problème de la corruption qui ronge les os de cette ville. De ta ville. Retirer la vie, si précieuse, n’est pas un acte qui te donne le sourire, mais tu le sais désormais nécessaire. Et quiconque osera se mettre sur ton chemin périra. Tu ne peux laisser personne t’empêcher de sauver ce qu’il reste de Gotham. Absolument personne. Pas même Vic, qui danse sur deux pieds au lieu d’un. Un anti-héros, aux allures qui te rappelaient déjà celle de Jason. Lui, il aurait fait le taff. Il te le fait comprendre ; une balle perdue qui creuse l’angoisse qui ronge sans cesse ton estomac, une terrible vérité qui te conforte davantage dans les actions que tu mets en œuvre aujourd’hui. Le Joker a été ta principale raison d’avoir cédé à une folie que tu ne vois pas, à une folie qui ne s’éloigne plus tant que ça de la sienne, une terrible figure que tu n’as jamais eu le cœur d’éliminer. Car ce n’était pas toi. Ce n'était pas toi.
Mais ça, c’était avant. Tu l’as bien compris.

La Question te confirme ce que tu soupçonnais déjà. Ce que tu savais déjà. C’est bien pour cette raison, d’ailleurs, que tu te déplaçais en personne ce soir. Il avait tabassé plusieurs de tes soldats, et tu savais pertinemment que si tu voulais avoir des réponses à tes questions, tu te devais de le rencontrer. Mais ce que tu étais loin de soupçonner, néanmoins, c’était la vérité qui se cachait derrière ses actions. Une vérité qui te donnera froid dans le dos. Il te tend un téléphone portable, et si tu hésites tout d’abord à le prendre, les sourcils froncés sous le masque qui recouvre quasiment l’intégralité de ton visage, tu finis par l’attraper entre tes doigts. Les photos défilent sous tes yeux, devant lesquels se dresse un voile de surprise mais surtout de déception. Tu as peur de comprendre. Et tu voudrais ne pas y croire. Sauf que les preuves sont là, juste sous tes yeux. Et tu ne peux pas les nier. « My God. » Tu serais presque horrifié par les actes commis. « How could this happen ? How could I let this happen ? They were not trained for this. » Bientôt, c’est la colère qui te gagne. Ta mâchoire se crispe, tes doigts se referment trop violemment sur le téléphone jetable qui volerait presque en éclats. Tu pensais ton système infaillible. Mais tu es aveugle. Beaucoup trop aveugle.
« Those men and women are trained for justice. » Tu laisses retomber à même le sol le téléphone portable, que tu viens écraser à l’aide de la chaussure de ton costume. « But it seems like there are flaws. » Tu prononces froidement les mots entre tes dents. « They’re going to have a taste of their own medecine. » Tu le dépasses, ton épaule frapperait presque dans la sienne, le pas décidé. Mais tu t’arrêtes quelques mètres plus loin, pris d’une soudaine idée. Doucement, tu te retournes pour lui faire de nouveau face. « Would you care to help ? » Ta question résonnerait presque. Tu te rapproches de lui, une nouvelle fois. « Just you and me. » Ta main se tend devant toi. « We could make a difference. »

(c) mars.
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