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 Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]

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MessageSujet: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty22.03.22 15:37

Je sentais autour de moi la pression de mes hommes, leurs espoirs qui se plantaient comme des flèches dans mon dos. Je devais être fort, me montrer puissant, inflexible face au danger et déterminé face aux choix les plus cornéliens. On ne pouvait se contenter de petits larcins, de petites échardes dans les ailes de la Chauve-Souris, il fallait frapper plus fort que ça, montrer aux yeux des citoyens que la Résistance n’était pas qu’une blague, qu’une rumeur qui emplissait les rues et les yeux pétillants des enfants à la recherche de la liberté d’antan. Je portais sur mon dos la possibilité d’un nouveau lendemain et je ne pouvais pas me permettre de fléchir, pas avant d’avoir mis à genou mon honni. Ma santé déclinait peu à peu, mes cheveux commençaient doucement à reprendre une couleur verte, maladive. Mon teint, livide, reprenait le dessus et je me surpris à sourire plus régulièrement : mais jamais à rire, non jamais. C’était ma dernière barrière avant de retomber dans la folie. Peut-être étais-je désormais capable de reprendre le contrôle mais je n’avais aucune envie de vérifier la chose, Napier devait rester la figure du mouvement. Le Chevalier Blanc devait être exemplaire.

Une dizaine d’hommes me suivaient en escorte, nous nous déplacions parmi les ombres en épousant les ténèbres, glissant dans les ruelles mal éclairées pour éviter les rues passantes, pour esquiver les soldats qui se montraient d’autant plus nombreux alors que l’objectif perçait les nuages. La Gotham City Radio, le cœur même de la propagande du maire, l’endroit parfait pour faire passer un message d’espoir aux citoyens. Quelques phrases, deux ou trois mots peut-être, un seul selon les circonstances : un souffle suffirait pour ébranler un peu le socle du pouvoir, pour réveiller les endormis. Avec les antennes et les haut-parleurs fixés dans toute la ville, l’interruption serait entendue par tout le monde. Il fallait prendre possession de l’endroit pour une poignée de minutes. Je faisais partie de l’équipe furtive, qui devait rentrer dans le bâtiment en suivant l’escouade qui devait neutraliser la sécurité.

─ Red Robin, fis-je en saisissant mon talkie-walkie. Nous sommes à quelques centaines de mètres de la sortie annexe. Nous attendons le signal pour investir le bâtiment.

Pourquoi l’avoir choisi lui ? Parce qu’il connaissait intimement le meurtrier, qu’il était au fait de ses techniques de combat et de sa paranoïa. Le garçon était un atout de qualité, qui se montrait d’une méfiance cynique à mon égard. Impossible de le condamner, mes actes avaient fait trembler la ville tellement de fois qu’il me fallait faire beaucoup pour faire pencher la balance. De mon côté, la confiance – bien que pas tout à fait de mise – lui était tout de même acquise, motivée par la fatalité et mon pragmatisme. J’avais besoin de lui, il me fallait le croire, faire un premier pas en espérant ne pas être trahi par la suite. Un geste de foi, en somme. Moi qui n’était pas croyant, cela m’arrachait plus que ça ne devrait. Je posais ma main par pur réflexe sur mon gilet pare-balles, sur l’emplacement de mon cœur. L’ambiance était lourde, pesante. Difficile de se divertir alors que les secondes étaient comptées, les soldats étaient tous prêts à se jeter comme des loups affamés sur leur proie, envahis par l’énergie du désespoir, mu par une faim vorace de sang. L’air froid me fit du bien, une douce brise caressa mon visage en emportant un peu de mon stress dans ses volutes aériennes. Mon corps, entraîné, ne tremblait pas. Une fois le signe transmis, nous entrâmes d’une traite en avalant les mètres qui nous séparaient du studio. Un empressement qui nous porta malheur, puisqu’une poussière perturba les rouages de notre plan.

Une Chauve-Souris émergea d’au-dessus de nous, plongeant la tête en bas avant de basculer pour atterrir sur les jambes. Le mouvement était tout sauf gracile et la taille gigantesque de l’individu ne laissait que peu de place à la finesse. Si l’une d’elles étaient présentes, d’autres allaient finir par rejoindre le bâtiment pour lui porter secours, à moins de l’abattre directement. Des balles fusèrent pour ricocher sur son armure dans des gerbes étincelantes, une cacophonie emplit l’espace alors que la bête avançait difficilement sous les impacts. Il fallait l’occuper, ne pas lui laisser le temps d’appeler des camarades. Profitant d’une salve protectrice, je me positionnais derrière un poteau avant de prendre contact avec la seconde équipe.

─ Nous avons une chauve-souris sur le dos. Red Robin, tu peux brouiller ses transmissions en créant des interférences avec l’équipement de l’antenne radio ? Une idée me traversa l’esprit alors que j’observais la silhouette qui, imperturbable, continuait à marcher droit devant-t-elle, encaissant le recul avec une froideur effrayante. A tout hasard, tu crois qu’à cette distance tu peux prendre le contrôle de son armure et la forcer à se déplier ? J’espérais qu’il ne comprenne pas ce que je voulais dire par là, ou du moins pas totalement. Il suffisait d’avoir une petite ouverture, un morceau de peau se dévoilant par la retraite d’un bout de l’armure automatisé, pour abattre l’homme derrière l’équipement de guerre. Seulement quelques centimètres à dénuder pour le plomber de balles et le voir exploser de l’intérieur. La moralité de la chose était questionnable mais, contrairement à d’autres, j’étais prêt à tout pour mener mon objectif à bien, je priais pour que ce fût-ce aussi le cas de Tim. Sinon, cela signifiait que nous allions nous faire déchiqueter par la chimère, dont les griffes rayonnaient au sein du déluge d’éclairs et de fumées. Un bain de sang, dans tous les cas.
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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty30.03.22 23:38

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris !

▼▲▼

Travailler avec le Joker…Même dans les délires les plus profonds induits par la toxine de l’Epouvantail, même avec un cerveau qui n’a pas connu le sommeil depuis plus de 72h, je n’aurais pas imaginé cela. Cependant, à situation désespérée, mesure désespérée comme on dit. Celui en qui j’ai cru et dont j’ai soutenu les idéaux pendant des années a fini par la prendre cette pente descendante, celle que j’avais cru éviter en reprenant le costume de Robin des années auparavant. Je pensais, naïvement probablement, qu’il croyait sincèrement ce qu’il prêchait…J’ai été dupé. Comme beaucoup de gens dans la ville, comme tous mes frères et sœurs qui ont suivi Br- Mr le Maire dans sa croisade nocturne contre le crime. Non, il n’est plus Bruce, ou même Batman, dans mon esprit; à présent il n’est plus que Mr le Maire. Il n’est plus celui que j’ai connu, qui m’a appris à me battre, qui m’a adopté alors que je venais de perdre ce qu’il me restait de famille. Les deux images sont impossibles à associer dans mon esprit. Peut-être est-ce là du déni? Possible…

Cette alliance avec le Joker, pardon, Napier, est loin d’être un choix pris à la va-vite. J’ai même largement hésité, rien que pour ce qu’il a fait à Jay, mais il faut se rendre à l’évidence: Seul, je ne peux rien faire. J’ai besoin de ressource, d’appuis, d’un réseau que le Maire aura un peu plus de mal à tracer que le mien. Cette alliance est née du pragmatisme. Napier possède la logistique, je possède des connaissances intrinsèques au Maire et à son fonctionnement qui lui sont utiles. Tout ceci, à mes yeux, n’est qu’un échange de bons procédés. C’est ce que j’ai expliqué à Jay quand je lui ai annoncé la nouvelle. Je ne peux pas lui en vouloir pour sa réaction. J’aurais subi les mêmes choses que lui des mains de ce maniaque, je ne pense pas que j’aurais accepté, même pour tout le pragmatisme du monde. Sous Napier, je suis devenu Red Robin, une façon de me distancer du Maire, et en même temps une façon de rappeler à Napier pourquoi la confiance ne régnera pas de sitôt entre nous: Red Hood, Jason. Subtile, mais je le sais assez intelligent pour comprendre.

La situation est cependant ce qu’elle est et ce soir, on essaie de passer un nouveau cap dans la résistance: on s’en prend à Gotham City Radio. Hey, au moins je sais que mes capacités techniques seront utiles, ce qui est déjà bien. Napier était en retrait, le temps que mon équipe et moi on fasse un peu le ménage en termes de sécurité. Pirater les caméras de sécurité, check. Désactiver les systèmes d’alarme attenants aux portes, check. Mettre K.O les quelques gardes présents, check. Bon, pour l’instant ça se passait bien. Le message de Napier me parvint et je répondis un rapide “noté” avant de donner un nouveau coup de bâton en plein plexus solaire, l’envoyant au tapis, donnant alors le signal à l’équipe de Napier d’entrer.

Sauf que rien ne suit jamais le plan à la lettre près, pas vrai? Il fallait qu’il y ait une Chauve-Souris qu’on a pas repéré. Même avec les scans thermiques de l’endroit. Leur armure doit être prévue pour éviter qu’on les repère avant qu’elles ne veuillent bien montrer le bout de leur nez. Je ne perds pas de temps à vérifier ce que j'ai déjà mis en place.

“J’ai déjà pris les devants. Hormis nos communications et la fréquence principale de la tour, aucune fréquence ne passe.” je me tourne vers les autres “Sécurisez l’accès à la salle de diffusion, je vais rejoindre Napier.”

J’étais déjà en chemin quand la nouvelle demande me parvient et j’ai clairement un son interrogateur. Ouvrir leur armure…? Je ressors les plans des armures en questions, habilement piratés si je puis me permettre, et quand je vois ce que cela pourrait induire…Je pince les lèvres pour me retenir de réagir et je cours d’autant plus vite pour atteindre l’endroit où se trouve Napier. Plus que quelques mètres…Et ça y est je le vois, immense, dans cette armure construite autant pour la protection que pour l'offensive. Je n’hésite pas, une main qui attrape un objet à ma ceinture et le lance sur l’armure. Trois bip et l’armure se désactive, se figeant sous le manque d’alimentation, piégeant la personne à l’intérieur…au moins le temps de quelques minutes. Merci les décharges électro-magnétiques.

“Il ne pourra pas bouger pendant quelque temps, mais connaissant Mr le Maire et Fox, ça ne durera pas éternellement, je recommande donc d’avancer au pas de course, si ça ne vous fait rien.”

J’entends des sons clairement énervés sortir de l’armure et je plains presque la personne à l’intérieure, mais il (ou elle d’ailleurs) me remerciera d’être toujours en vie. Je fais signe à Napier et les autres de me suivre, je connais le chemin le plus court pour rejoindre la salle de diffusion après tout. Je croise le regard de Napier une seconde à peine, mais je sais ce qu’il pourra y lire; “Je sais ce que tu as voulu faire le Clown, mais je ne suis pas comme toi”.

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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty13.04.22 15:36

Ma question resta en suspens alors que les tirs continuaient à rebondir sur l’armure de métal, comme de la grêle sur une vitre fermée. Pendant un instant, l’idée que l’ancien protégé de mon honni agissait encore sous ordres me traversa l’esprit. Allait-t-il nous laisser mourir pour conserver sa conscience, pour préserver sa morale alors que nous étions à quelques secondes de nous faire déchiqueter ? Mais, profitant de la cacophonie ambiante, Red Robin déboula d’un couloir pour lancer des projectiles, interférant avec l’équipement pour piéger le soldat dans son exosquelette aux allures de Chauve-Souris. Profitant du repos retrouvé, je tentais vainement de reprendre le contrôle des battements de mon cœur avant d’endosser une nouvelle fois mon rôle de leader. Le regard du fils adoptif de Bruce Wayne était plus évocateur que des mots, mais ceux-ci glissaient sur moi sans s’accrocher. Qu’il pense ce qu’il veut de moi, de mes agissements : seul compte la cause. J’étais la Résistance et celle-ci avait une hiérarchie. Je fis signe à deux des hommes de s’occuper de notre assaillant discrètement. Le laisser vivre pouvait nous desservir, il fallait de manière pragmatique  éliminer les risques et les prises d’information de la part de nos adversaires. Nous étions en guerre. La morale n’avait pas sa place sur un champ de bataille. M’éloignant du lieu de la fusillade, je suivais avec concentration le groupe qui menait la danse, traversant le gigantesque bâtiment en une poignée de minutes avant de rejoindre un studio d’enregistrement. Des ordinateurs présentaient des fréquences, des graphiques et des données qui pourraient intéresser nos spécialistes.

─ Copiez tout ce que vous pouvez sur les terminaux accessibles. Je veux une fréquence exploitable dans moins de deux minutes pour un discours, je vous laisse préparer l’ensemble et j’espère ne pas me tromper en vous faisant confiance. N’oubliez pas l’importance de ce que nous faisons actuellement. Notre mouvement dépend de ce qui se déroulera ce soir.

Je me dirigeais ensuite vers monsieur Drake pour l’interpeller. La tension descendue, il me fallait mettre quelques points au clair avec lui avant de reprendre le travail en cours. Sa prise de décision, personnelle, aurait pu avoir des conséquences importantes sur le collectif et je me devais de remettre les choses à plat. D’un geste distrait, je lui demandais de me rejoindre dans un coin excentré pour avoir un peu d’intimité, loin des autres membres. Montrer publiquement des dissensions n’était pas souhaitable.

─ J’ai besoin de te parler un peu, pour faire suite à ce qu’il vient de se dérouler à l’instant. D’abord, il me faut te féliciter pour ton action et pour ta vivacité, autant physique qu’intellectuel. Mais, ces éléments mis à part, ta décision était pour le moins … stupide, si tu me laisses m’exprimer ainsi. À une ou deux secondes près, nous étions nombreux à nous retrouver six pieds sous terre. Lorsque j’ai demandé si tu étais en capacité de déplier son armure : que cela soit bien clair, je ne te demandais pas ton accord ni ton avis sur la question. Cette fois-ci, tu as réussi à trouver une solution efficace. Mais, la prochaine fois ? Je ne veux pas te sermonner, je ne suis pas ton père et tu dois en avoir pas grand chose à faire de ce que je peux penser de toi. Je m’en doute bien. Je ne suis pas dupe. Je veux seulement que tu y réfléchisses, en te demandant si tu serais capable d’assumer les conséquences de ton impulsivité. Je porte déjà le poids de nombreux péchés, laisse-moi porter les tiens. J’ai le dos solide.

La chose dite, je me composais alors une expression paternelle pour lui montrer que j'étais plus que sincère. Un petit homme à lunettes nous interrompit pendant notre échange, apportant des bonnes nouvelles. Tout était en place pour notre premier message, pour montrer aux habitants de Gotham qu’une lueur d’espoir existait encore, et que ce gouvernement dictatorial pouvait céder sous les coups de Napier. M’éclaircissant la voix, j’approchais le micro de ma bouche – timidement au début avant de prendre un peu plus d’assurance. Je devais faire ça rapidement, me montrer bref et efficace. La riposte de Bruce Wayne ne tarderait pas, ses chauves-souris étaient peut-être même déjà en route.

─ Entendez moi, Gothamiennes et Gothamiens. Entendez ma voix et reconnaissez celui qui vous parle. Je ne ferais pas de long discours, je ne tenterais pas de nier qui je suis. Je suis Jack Napier mais, pour la plupart d’entre vous, je ne suis et ne serais jamais personne d’autre que le Joker. Je le déplore mais soit. Pendant plusieurs années, vous m’avez vu combattre Le Chevalier Noir et sachez que ce combat n’a pas pris fin. Je me battrais pour que nous puissions retrouver notre liberté, La Résistance grandit dans l’ombre mais viendra bien vite à la lumière. Bruce Wayne, je suis là et je viens pour toi. Et je ne suis pas le seul, fis-je en regardant Red Robin, car même tes enfants sont avec moi.
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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty16.04.22 19:21

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris !

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Tout observateur que je puisse être, je n’ai pas d’yeux dans le dos, et je rate le signal de Napier aux deux autres personnes pour s’occuper de la chauve-souris immobilisée. Tant mieux, d’un côté. Bénis soient les ignorants comme on dit. Dans mon esprit, cette personne repartira chez elle vivante et, plus ou moins, en bonne santé; mieux valait que cela reste ainsi. J’ai beau avoir suivi Napier par pragmatisme plus que par croyance en lui et ses capacités, ou même sa cause pour être très honnête, le pragmatisme ne pourra me mener que jusqu’à un certain point. Je tente de compartimentaliser les choses, de ne pas laisser mon passif avec le Joker entrer en ligne de compte durant les missions c’est…difficile. Surtout quand je vis au quotidien avec une de ses victimes les plus directes et les plus proches du chevalier noir. Il a pourtant été si simple de compartimenter alors, pour expliquer à Jason que travailler dans la Résistance ne veut en rien dire que je pardonne ou excuse les actions du Joker, de Napier…Mais plus le temps passe, plus il est parfois difficile de faire abstraction. La psyché humaine est ainsi étrange, que voulez-vous.

Sans même attendre les ordres du chef de la résistance, je me dirige vers un des ordinateurs, avant de me faire interpeller par le dit chef. Il veut discuter. Ô joie, je sens que je vais passer un super moment. Je le regarde en désignant les ordinateurs, l’air de dire “c’est mon domaine”, mais le moment n’est pas venu pour moi de jouer les hackers, pas cette fois, et je le suis en retenant de justesse le soupir qui voulait s’échapper de ma cage thoracique. Une fois qu’il nous a menés suffisamment à l’écart, je croise les bras sur mon torse. Posture défensive s’il en est une. En d’autres circonstances, j’aurais peut-être tenté de retenir une telle réaction, mais pas ce soir. Les compliments sont appréciés, pourtant je sais qu’il y a un…aaaah, le voilà, le fameux “mais” qui était tout prêt à l’utilisation. Je suis presque tenté de déconnecter de la conversation le temps qu’il monologue, mais il y a une part de curiosité qui veut savoir ce qu’il va bien pouvoir dire.

Qu’il n’ait pas aimé mon initiative est son droit le plus élémentaire. Le reste me laisse un goût un peu plus amer dans la bouche. Il n’a pas tort, sur le principe. Maintenant le fait est que personne n’est mort, et c’est ce qui est important ici. J’ai rapidement appris à ne pas sur analyser certains choix en étant un Robin. Car si on part trop dans les potentiels, on finit par ne plus rien faire, ou ne plus savoir quoi choisir. A un moment il faut faire un choix et assumer les conséquences de ce choix. C’est ce que j’ai fait. La suite, je lève les yeux au ciel a un moment, à peine caché derrière mon masque. Sa proposition me tend et son expression paternelle me tire un frisson désagréable. J’ai un pas de recul avant de m’exprimer.

“Vous m’avez fait venir dans la Résistance pour mes connaissances internes sur le Maire et ses acolytes restés fidèles. Alors laissez-moi vous en donner un échantillon: A ses yeux vous restez le fou furieux qu’il n’a cessé de vouloir mettre hors circuit, surdose médicamenteuse ou non. Hormis un miracle, je doute que quelque chose le fasse changer d’avis, cependant, si vous continuez à tuer ceux qui se mettent en travers de votre route, sans même chercher une alternative…Vous ne ferez que le renforcer dans cette vision. Lui et ceux qui le suivent. Que vous n’ayez rien à faire de ce que le Maire pense de vous, fort bien c’est une cause perdue de toute façon, mais si vous arrivez, juste un peu, à faire pencher la balance dans votre sens, en montrant aux gens que vous avez changé” si tant est que ce soit réellement le cas et pas une supercherie de plus “alors vous pourriez gagner bien plus qu’avec quelques points névralgiques dans la ville. Mais à l’heure actuelle, les gens ont l’impression d’avoir le choix entre la peste et le choléra.” Je laisse une courte pause avant d’enchaîner “Quant à mon dos, il supporte déjà le poids des mes choix” j’appuie sur ce dernier mot “Mais merci de vous en inquiéter.”

Je porte déjà les conséquences de certains de mes choix; mes parents, Steph, Jay…Je n’ai pas besoin que lui, parmis tous, ne vienne me dire ce que je peux supporter ou non. J’allais ajouter quelque chose, sauf qu’on se fait interrompre par un de l’équipe qui prévient que tout est prêt et je laisse Napier aller vers le micro, tandis que je vais me pencher vers un ordinateur, parcourant les informations sur ce dernier tandis que le leader de la Résistance fait son discours. Je sens ses yeux sur moi à un moment, mais je ne relève la tête qu’à ses derniers mots, la surprise clairement lisible sur mon visage et mon cœur battant presque aussi rapidement que les ailes d’un colibri. A quoi il joue au juste?! Un signal venant de mon équipement attire mon attention et je jette un oeil, déclarant finalement:

“Plusieurs signaux en approche, très probablement d’autres chauve-souris maintenant qu’ils sont sûrs de notre position. Il est temps de partir." les gens évacuent les lieux et je profite que l’attention générale soit portée vers la sortie pour m’approcher de Napier et attraper son bras sans ménagement, sifflant entre mes dents “Vous pensez vraiment que le provoquer ainsi était une bonne idée?!”

Il y a plus que je souhaite lui dire, mais je n'en ai pas le temps, pas maintenant. Après. Quand nous ne serons plus en train de courir pour nos vies. Ce n’est pas comme si le Maire ne savait pas que plusieurs de la famille avait décidé de ne pas le suivre dans son entreprise dictatoriale. Ce qui ne veut pas dire qu’on serait aller bosser pour Napier pour autant, il n’y a qu’à voir Jay. Là, c’est plus que déclarer la guerre comme elle est à l’heure actuelle, c’est jeter du napalm sur un feu de forêt…

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Bruce T. Wayne
🦇 they think i'm hiding in the shadows, but i am the shadows.

Bruce T. Wayne
doubles comptes : harleen f. quinzel. couleur rp : #bcbcd1. faceclaim, crédits : JDM -- (a) disastereyes. pseudo, pronom(s) : astera (elle/iel). batarangs récoltés : 1006 date d'inscription : 17/01/2022

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  F1858f8cf6885f208d34301857f5b61864eebbc8

nom de code : (( THE BATMAN )) the shadow in the sky, the dark knight of a dark place ; the man who whispers to the bats.
âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
occupation : (( GC MAYOR, WAYNE ENTERPRISES CEO, VIGILANTE )) pretty face by day, vengeance at night.
allégeance : (( SOMETHING WICKED )) obsessed with justice, no matter the cost of it.

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THERE'S SOMETHING
IN THE WAY

SUJETS EN COURS / RP 01 - RP 02 - RP 03 - RP 04

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  0a5b

-- wars erupting like volcanoes,
blood streaming down the walls,
it's out of our hands, so baby let go.

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Lp75

and war is all you ever seen,
your war behind the screen.


and all it means to me,
when you are numb, i'm forgiven.

when you've been gone,
lost in the lapse again.

MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty23.05.22 12:41


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @jack j. napier @timothy j. drake

Les chauves-souris se déploient, se positionnent. Toi, de l'hôtel de ville, tu trépignes. Tu surveilles leurs mouvements, tu suis avidement le statut de chaque membre de ton équipe, les points qui se déplacent sur l'immense carte qui ne reflète qu'une ombre de ce qu'est Gotham. Le sens du devoir bouillonne dans tes veines, l'urgence presse chacun de tes mouvements, mais t'es retiré ici, encore. Tu sens pourtant le besoin de te déplacer, tu sens que la Résistance lance un gros coup, et tu regrettes bien vite d'être resté ici. Mais tu as promis au Majordome que tu ne bougerais pas de cet endroit, notamment parce-que tu récupères encore des blessures que ton corps a subi il y a deux jours, lors d'une expédition. Tu as besoin de temps pour te soigner, tu as besoin de guérir, mais tu n'es pas connu pour te reposer. A condition qu'il arrive un pépin à ton équipe, tu ne bougeras pas. Mais si les choses n'étaient pas correctement gérées, alors tu serais obligé de te déplacer. Et c'est ce que tu lui as fait comprendre. Les points continuent leur périple incertain sur la carte numérique, et tu espères presque qu'un accroc survienne pour que tu puisses enfin mettre les voiles. Tu n'aimes pas rester en retrait, ici, à devoir te protéger du potentiel mal qui pourrait agripper tes entrailles ; ton rôle est de protéger autrui, pas de te protéger toi.

Et c'est comme si quelqu'un avait entendu tes prières ;
le Diable, probablement.
Tu ne détournes les yeux que quelques secondes, mais ça a été suffisant. Lorsque tu les reposes sur la carte, et que tu comptes encore les petits points qui gesticulent dans tous les sens, tu réalises bien vite que l'un d'entre eux manque à l'appel, et il ne faut que peu de temps avant que la voix de l'un de tes lieutenants ne retentisse dans ton oreillette, te confirmant le décès d'un membre de l'équipe. Ta mâchoire se crispe, et il ne t'en faut pas plus pour te redresser vivement sur tes deux jambes et quitter la pièce, suivi du Majordome.
« Vous ne devriez pas- »
« J'y vais, Alfred. »
Déterminé, remonté, le costume épouse bientôt ton épiderme, un tissu familier qui accompagne chacun de tes mouvements plus que n’importe quelle autre pièce de couturiers au prestige singulier, monté par les mains compétentes de Fox, symbole déchu de ton héroïsme passé, symbole de ta tordue justice et des actes terrifiants que tu as pu commettre ces dernières années. La Chauve-Souris, l’originelle, premier espoir de Gotham mais aussi son pire bourreau, ce visage derrière lequel tu t’es caché presque trois décennies sans fléchir, mais aussi le vengeur qui a su tomber et ne plus se relever. Ce père pour certains, une aspiration pour d’autres, le pire cauchemar des derniers, des rejetés par la société. The Batman.

Il ne faut quelques maigres minutes avant ton intervention, avant que tu n'arrives enfin à Amusement Miles. Tu te frayes un chemin parmi les corps paniqués de futurs dommages collatéraux ; certains craignent que les chauve-souris ne viennent aussi pour leurs propres péchés, mais ces dernières sont beaucoup trop occupées à essayer de choper le clown déchu entre leurs pattes. Aussi coriaces étaient elles, personne ne valait néanmoins l'originale. Ce sont des cris de stupeur qui tirent les habitants, lorsqu'ils réalisent que Batman est bel et bien présent. La situation prend une ampleur cauchemardesque, et toi, plus que jamais décidé à mettre fin à la folie de Jack une bonne fois pour toutes, tu te lances à sa poursuite. Lorsque tu débarques à la Radio, il n'y est déjà plus. « Par où sont-ils sortis ? » Intimidé, le chroniqueur te pointe une sortie, à laquelle tu jettes un œil. « Je m'occuperais de vous plus tard. » Tu annonces avant de t'élancer vers la sortie pour dévaler les escaliers, qui te mènent à une ruelle. Là, de dos, tu reconnais aisément la silhouette du Prince du Crime, celle-ci accompagnée.
« JOKER ! » Ta voix résonne dans toute la ruelle. Tu attends qu'il se retourne ; ses traits sont inchangés, juste moins maquillés. Ses yeux dans les tiens réveillent davantage cette colère noire que tu lui voues. Puis ton regard dérive, se pose sur la deuxième silhouette, et tu as un pincement au cœur.
« Tim... » Tu murmures entre tes dents. Il y a une pointe de déception dans le timbre de ta voix, mélangée à la douleur d'une trahison encore bien présente ; le voir de l'autre côté de la barrière, le voir aux côtés de l'individu qui avait fait de vos vies un enfer te tuait doucement de l'intérieur. Mais tu n'as pas le cœur aux retrouvailles fracassantes ; ton attention se porte de nouveau sur le Joker.
« Tu me voulais. Je suis là. »

(c) mars.
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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty28.09.22 22:04

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris !
ft.  @"Jack J. Napier"

▼▲▼

Pas le temps d’avoir une réponse de l’arrivée d’une nouvelle vague de chauve-souris se fait entendre et on reprend notre route. On y était presque, à cette fichue issue pour l’extraction. A quelques dizaines de mètres à peine. Puis une voix retentit, appelant Napier par son nom de scène, son plus connu, le plus terrible d’entre eux. Or cette voix, on la connaît fort bien tous les deux: Batman. Mr le Maire en personne. Pas étonnant après le message que venait de passer Napier à la radio, après cette provocation gratuite et qui me fait encore grincer des dents rien qu’en y pensant. La sueur froide qui glisse le long de mon échine s’accompagne d’une bouffée d’anxiété qu’il faut que je maîtrise tout de suite. Ce n’est pas le moment de faiblir, pas face à Batman, pas en pleine bataille. Bon sang le cerveau, ressaisis-toi! Il faut rester concentré sur la mission, oublier ce que tu sais de Batman qui n’ait pas attrait à ce costume qu’il porte, oublié les fois où il m’a soutenu, où il m’a aidé, où il a cru en moi. Où il a été un père.

Avant. Tout ça, c’était avant qu’il ne devienne le dictateur que j’ai en face de moi. Cette pensée termine de mettre un couvercle sur cette anxiété qui commençait à bouillonner en moi. Elle ne disparaît pas, loin de là, elle est juste…repoussée plus loin, au tréfond (pour mieux exploser plus tard…). Mon cerveau se réveille enfin de sa stupeur et je profite que l’attention de Batman soit sur Napier pour attraper quelque chose dans une des poches de ma ceinture et le lancer au sol. Des fumigènes. Une lourde fumée en émane et je tire Napier avec moi, le poussant vers la sortie de la ruelle, vers le point d’extraction qui a été décidé en amont.

“Partez, je vais lui faire perdre du temps.”

Je n’ai que quelques secondes. A peine, connaissant les réflexes de l’autre homme. Un câble placé presque au sol, espoir futile qu’il se prenne les pieds dedans à cause de la fumée, mais bon, pour ce que ça coûte…Je sors mon bâton rétractable et le déplie, me positionnant en défense, près de la sortie de la ruelle, attendant qu’il émerge de la fumée, restant aux aguêts, car je ne suis pas assez stupide pour croire qu’il ne pourrait pas tenter une arrivée par le haut, le connaissant…

Je ne sais pas comment va se terminer cette histoire, mais ce que je sais, c’est que je ne dois pas laisser Batman atteindre Napier. Pour le reste…On verra plus tard.

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âge du personnage : (( 51 )) years and years of suffering, hidden at the bottom of your heart.
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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty30.09.22 17:14


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @"jack j. napier" @timothy j. drake

S'il y a bien une chose que tu as douloureusement appris au fil des années, en te mettant à la tête de Gotham, c'est que le travail n'était pas mieux fait que par soi-même. Ton armée présentait des défauts que tu corrigeais et corrigeais sans cesse. C'est bien pour cette raison, d'ailleurs, que tu t'évertuais constamment à revenir sur scène, dans ton costume de noir moulant, l'imposante chauve-souris crainte même par les habitants de sa propre ville. Tu te fichais bien de l'être, de toute façon. C'était tant mieux. Tu préférais être craint plutôt qu'adulé. Tu étais au moins certains que les criminels y réfléchissaient à plusieurs fois avant de venir te causer des ennuis. Et ceux qui osaient encore semer le chaos dans les rues de ta ville en payaient le prix ; souvent, de leurs vies. L'emprisonnement ne se faisait que trop peu, ces derniers jours, à Gotham City. L'asile d'Arkham avait été réquisitionné pour en faire le Quartier Général de tes Bats, et les malades mentaux qui méritaient un véritable traitement étaient pris en charge dans un centre formaté pour ce genre d'individus.

Tu avais calculé presque tout au millimètre près, sauf la trahison d'une majorité de tes enfants. Et tout ça n'était autre que le résultat d'un seul et unique homme, d'une figure emblématique de Gotham elle aussi, de celui qui te pourrit l'existence depuis bien trop longtemps maintenant : le Joker. Si c'est toi qui a enfoncé ses premières pilules au fond de sa gorge la première fois, tu ne croyais guère en sa rédemption et la raison qui pousse les gens à le considérer comme un homme nouveau, presque dénué de tous les crimes qu'il a pu effectuer par le passé. Non, tu ne pouvais pas l'accepter : surtout lorsqu'il t'avait arraché tes enfants. Le Joker te faisait désormais face et, au contraire de quelques années plus tôt, bien avant l'arrivée de Damian, Tim était à ses côtés et non aux tiens. Cette vision te dégoûtait au plus haut point, et alors que tu l'interpelles, soulignant le fait que ce fou ait osé invoquer ta présence certainement plus demandée ailleurs qu'ici - tu le fais passer en priorité ; stopper le Joker, la grande tête même de la Résistance, était toujours une priorité, ton regard est vite brouillé, confronté aux fumigènes fraîchement balancés.

Ce n'est qu'une question de secondes avant que les effets ne se dissipent, notamment grâce à la vision de ton masque fidèlement élabaoré par Lucius. Tu ne peines pas à remarquer le fil tendu prêt à te ralentir si tu ne faisais pas attention à où tu mettais les pieds, déjouant le piège pour continuer ta route. Des fumigènes s'extirpe ta silhouette, et si tu pensais retomber nez à nez face aux deux individus, tu comprends vite que cette intervention n'a été utilisée que pour l'évacuer. N'importe qui savait que le Joker, dans cet état, sans la folie pleine du clown, ne valait rien contre Batman. Tu t'arrêtes à un mètre des fumigènes qui s'estompent petit à petit.
Red Robin contre Batman.
A l'intérieur de toi, tu boues. Remarquer son dévouement pour le Joker te fait serrer tes poings si fort que tu pourrais en avoir mal et les ongles plantés dans la chair de tes paumes si tes mains n'avaient pas été gantées. « Où est-il ? » Tu demandes, sur le ton d'un véritable ordre, comme si Tim faisait encore partie des tiens. « Ne me fais pas perdre mon temps. » Saupoudré d'un brin de menace dans le ton de ta voix, sous ton masque tes sourcils sont froncés et les traits de ton visage sont stricts. Au tour de toi, le chaos s'installe ; comme à chaque fois. Mais tu ne le prends pas toi, tu le mets sur le dos du Joker. Car avec le Joker, c'était toujours pareil. Partout où il passait, il semait le chaos. Tu en étais convaincu. Mais si tu avais pu voir la scène d'un œil extérieur, tu aurais vite réalisé, qu'en réalité, c'était toi qui le semait. « Je ne veux pas te faire de mal... » Convaincu que Tim ne s'en sortirait pas indemne de votre affrontement, tu n'as véritablement pas le désir que vous en arriviez à ce point. Ca aurait pu être bien plus facile s'il t'avait livré le Joker sur un plateau d'argent, mais tu le connaissais : sa loyauté était sans failles – ou du moins, presque. Il t'a trahit, et tu ne l'oublieras pas. Tu savais qu'il n'allait pas te laisser avoir Napier aussi facilement que tu ne l'aurais espéré. « ...mais si tu continues à te dresser sur mon chemin, je n'aurais pas d'autre choix. »

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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty24.10.22 21:52

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris !

▼▲▼

Je préfère ne pas imaginer ce que ma présence aux côtés de Napier peut provoquer dans la psyché de Batman. Pas alors qu’on l’a déjà affronté ensemble par le passé. Pas alors qu’il me connaît si bien, moi et ma loyauté. Une loyauté qu’il a perdu le jour où il a décidé de tuer plutôt que d’envisager une autre solution. Je ne suis pas du genre à faire confiance facilement, loin de là même, et il le sait très bien. Quand mon père est mort, me laissant orphelin, il a fallu longtemps avant que je n’accepte qu’il m’adopte. Il m’a fallu du temps pour que je lui fasse totalement confiance, parce qu’on se ressemble bien plus qu’on ne veut bien l’admettre l’un ou l’autre: les gens sont un pari, un que je n’aime pas faire, parce qu’ils sont imprévisibles et que je n’aime pas ce qui est imprévisible. Il y a encore pas si longtemps, j’aurais dit que Batman ne m’était plus aussi imprévisible, à force d’avoir appris à le connaître et à avoir travaillé avec lui pendant des années. Puis il a pris une direction que je ne l’aurais jamais imaginé prendre. Un pilier dans le peu de certitudes que j’avais dans ma vie qui s’écroule.

Aujourd’hui, nous voilà face à face, adversaires. Une situation digne d’un film absurde dans notre histoire personnelle. Il aurait pourtant dû le voir venir, non? Je suis peut-être loyal à défaut, mais je suis aussi du genre à faire ce qu’il faut pour parvenir à mes fins. Il me l’a suffisamment reproché pour le savoir. Alors quand celui qui m’a inculqué cette règle de ne pas tuer nos ennemis la brise de lui-même, est-ce qu’il pensait vraiment que j’allais simplement hausser les épaules et dire “Okay”? Si c’était le cas, c’est qu’il ne me connaissait pas assez bien. Je peux difficilement le blâmer, je ne suis pas le plus simple à déchiffrer.

La silhouette du Batman émerge de la fumée que j’ai diffusée pour le distraire juste assez longtemps pour faire fuir Napier, et je reste sur mes positions. Malgré l’ordre qu’il donne, que je dois m’efforcer d’ignorer, alors que le réflexe pavlovien est toujours là, présent, mais atténué, muselé. Tout comme le sentiment désagréable qui me prend aux tripes à la suite. Ce besoin intrinsèque de me savoir utile aux autres, surtout à ceux qui ont (ou ont eu dans le cas présent) ma confiance, qui tiraille ma raison première.

“Pas ici.” je ne devrais pas faire le malin, mais c’est plus fort que moi.

Pendant un instant, un court instant, j’ai un espoir fou, qu’il accepte de simplement partir en chasse de Napier et de me laisser ici. En proie à ses chauve-souris certes, mais il n’aurait pas fait l’office lui-même. Ses derniers mots finissent d’enfoncer le clou dans le cercueil de cet espoir. Ce que je peux être stupide parfois. Pourquoi pouvais-je espérer la moindre miséricorde de sa part? Je ne lui suis plus d’aucune utilité maintenant que je ne suis plus à ses côtés. Je resserre ma prise sur mon bâton et plante un peu plus mes pieds, assurant mes appuis. Au fond de moi, je sais que je ferais mieux de fuir aussi vite que je le peux; je ne fais certainement pas le poids contre Batman. Je n’ai jamais pu le battre et je ne le pourrais probablement jamais. Pas en combat direct. Avec un plan et du temps pour me préparer, oui, peut-être.

“De la même manière que tu ne m’as pas laissé le choix? Ou de la manière que tu as choisis de devenir un dictateur plutôt que de continuer à faire la chose difficile?”

Des fois, j’ai envie de me dire à moi-même “Tim, fermes-là”. Ces provocations sont plus que simplement cela. C’est aussi un test. J’ai besoin d’être certain s’il peut aller jusqu’à consciemment me blesser, faire fi de ce que j’ai, naïvement, pensé être de l’affection pour moi? J’ai besoin qu’il brise les derniers ligaments de loyauté qu’il peut me rester pour lui. J’ai besoin de sentir par moi-même cette violence dont pour le moment je n’ai été qu’un témoin lointain…Pour enfin finir de fracturer ce lien que nous avions. Sans cette rupture définitive, je ne serais jamais capable de donner tout ce que j’ai pour le mettre à terre.

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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty12.12.22 16:30


is it in your head ? are you on the edge ? are you gonna turn your back ? are you gonna run away, or stay awake ? if you lose it all, will it fall apart ? will you follow me into the dark ? ( music ) -- @timothy j. drake

Il y a cette lueur au fond de toi, cette lueur d'espoir qui te pousse à croire qu'il ferait demi-tour, qu'il rebrousserait ce chemin épineux qu'il emprunte avec toi. Tu as tout perdu, et tu le sais bien. Est-ce réellement de ta faute ? Ou sont-ils juste tout simplement trop bornés pour voir que tu fais le nécessaire ? Des années durant, tu leur as répété une règle que tu as fini par bafouer toi-même, pourtant si peu tolérant et indulgent, strict. Mais cette règle n'avait eu que pour but de freiner la justice, ta justice. Sans celle-ci, de nombreux individus seraient encore vivants. Tu les as trahis, parce-que tu ne t'es pas montré capable de franchir cette barrière que tu t'imposais, et que tu imposais à tes enfants. Tu ne penseras jamais que tuer soit quelque chose d'éthique, néanmoins. Tu joues à Dieu comme si tu en étais réellement un, alors que tu es le plus mortel de tous. Le plus humain, et celui qui a le plus de défauts. Mais ils ne comprennent pas. Personne ne comprend. Tous, ils t'ont tourné le dos en te prenant pour un monstre. Le Joker aura réussi à te voler tout ce que tu avais de plus précieux : ta famille. Il aura réussi à te détruire. Jusqu'au bout.

Aujourd'hui, ton cœur n'est plongé que dans les ténèbres que tu embrasses à pleine bouche – même avec la langue à ce stade. Et tu te retrouves dans des situations pareilles : t'allier avec tes ennemis, combattre tes amis. Combattre ta famille. Ce dernier fils qui n'a pas encore eu l'occasion de voir les atrocités que tu as pu commettre est, visiblement, le suivant sur ta liste. Tes mots et tes actions ont tranché les derniers liens qui ont su t'unir à Jason, à Barbara. Beaucoup sont partis. Et tu sais qu'il en sera de même. Le fait, même, qu'il soit du côté de la résistance te prouve déjà bel et bien qu'il est déjà parti. Qu'il s'est éloigné de toi, et qu'il ne reviendra pas non plus. Ses mots tranchent ton âme à leur tour, ne te conforte que davantage dans cette idée. Sous ton masque emblématique, tes sourcils se froncent, furieux. « Crois-tu sincèrement que je ne continue pas de la faire, la chose difficile ?! » Tu t'approches lentement, menaçant, dangereusement. « Crois-tu sincèrement que ça me plaît, d'ôter des vies ? » Tu t'arrêtes à quelques mètres de lui seulement, les poings fermement serrés. « Le Joker a fait assez de mal à cette ville. Je sais que nous avons nos différends, mais je t'offre une opportunité de réfléchir et de revenir sur ta décision. Ne te souviens-tu pas de tout ce qu'il a fait ? Barbara, Jason...la liste n'a fait que s'allonger au fil des années car personne n'a été capable de l'arrêter. De vraiment l'arrêter dans sa folie. »

Tes dents se serrent. Une chance, une dernière chance. Tu le sais déjà parti, mais tu lui offres cette opportunité à saisir, l'opportunité d'arrêter le Joker une bonne fois pour toutes. Ce dernier aura beau clâmer qu'il a changé, derrière son visage autrefois tiré par la mine déjantée de Jack se cache encore le clown et prince du crime ; tu en es certain. Parfois, tu le vois encore lorsque tu fermes les yeux, la nuit. Tu le vois, qu'il n'a pas changé. Et peut-être que au fond, la paranoïa te déglingue bien plus, toi aussi, que tu ne voudrais l'admettre. Peut-être que au fond, c'est toi qui devient fou, et lui qui récupère toute la raison dont tu pouvais faire preuve autrefois. Tu as fait tes choix. Tu ne peux plus revenir en arrière. Et même si tu sombres, tu restes convaincu de faire la bonne chose. Que tu n'es pas le méchant de l'histoire. Que l'ennemi, c'est lui. Encore lui. Toi, Chevalier Noir. Héros déchu. Figure dictatrice. « Sans moi, sans ce que j'ai fait, Gotham aurait déjà péri. Vingt ans à œuvrer sans jamais passer à l'acte. Et ces vingt années n'auront jamais été aussi efficaces que ces deux dernières. J'ai fait mes preuves, Tim. Pourquoi ne le vois-tu pas ? Pourquoi ne le voyez-vous pas ?! » Le ton de ta voix se fait plus brusque, plus fort sur la fin de tes paroles, accompagnant les gestes à tes mots : soudainement, tu t'avances d'un pas décidé vers lui, l'attrapant par la gorge pour le plaquer contre un mur derrière lui. Tu ne fermes pas complètement ton étreinte autour de son cou, un geste seulement mis en œuvre pour le stabiliser, pas pour lui faire du mal. « Pourquoi t'es-tu allié au Joker ? »

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MessageSujet: Re: Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]    Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris ! [PV. TIM]  Empty08.01.23 15:06

Gothamiennes, Gothamiens : je vous ai compris !

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Le voir approcher ainsi, dans ce costume à la foi si similaire et si différent de celui dans lequel je l’ai connu, me donne une idée de ce que les criminels ont pu ressentir toutes ces années (et d’autant plus ces deux dernières années). Cette peur au fond des entrailles quand on sait ce dont il est capable, sans savoir ce qu’il va choisir de faire pour autant. Cette hypervigilance pour ne pas rater ses prochains mouvements. Cette tension avant que le premier coup ne soit échangé. En revanche, la douleur au fond du cœur de voir quelqu’un qui vous a été si cher se transformer de manière aussi drastique, presque transcendantale, elle m’est personnelle. J’ai mal de voir Bruce sous ce jour, de devoir me retrouver contre lui, alors que j’ai toujours été avec lui. 


J’ai envie de lui hurler “Alors pourquoi tu le fais?!”. Pourquoi fait-il quelque chose qui tranche d’autant plus dans son âme? Ou peut-être est-ce là mon interprétation encore trop teintée d’espoir pour cet homme que j’ai considéré comme une figure paternelle. Mes yeux se ferment quand il cite les sorts de Barbara et Jason, un que j’ai vécu de plein fouet et l’autre par proxy, prenant sa place parce que je pensais, naïvement, que Batman avait besoin d’un Robin pour ne pas plonger dans une part trop sombre de son âme. Je me suis trompé. La preuve en est: il a un Robin, son propre fils de sang, et il nous avait, nous, les anciens Robins, et pourtant, il l’a fait ce plongeon. Je n’étais qu’un gamin stupide de croire que la présence d’un…d’un gosse un peu trop enthousiaste à ses côtés suffirait à éviter sa chute qui, maintenant que j’en vois les conséquences devant mes yeux, m’apparaît comme inévitable. 

“Je SAIS!” je reporte mes yeux dans les siens “J’étais là, pour Barbara. J’ai toujours suivi ce que tu faisais, bien avant que je ne devienne Robin.”

Des mots qui ne doivent pas l’aider à mieux comprendre mon choix de rejoindre le Joker. Ce n’est pas le but de ce soir. Je ne suis même pas sûr qu’il pourrait entendre mes arguments, qu’il soit capable de voir en quoi ses méthodes ne sont pas les bonnes. Mais ses dernières paroles t’enrages. L’audace de cet homme. 

“Tout ce que tu as réussi à prouver c’est que tout le monde peut se justifier de tuer!” 

J’ai à peine le temps de terminer ma phrase avant qu’il ne me colle au mur d’une main à la gorge, la surprise me faisant lâcher mon bâton qui tombe au sol, et l’air quittant mes poumons sous l’impact, alors que mes mains s’accrochent à l’avant-bras qui me retient, que mes yeux s’illumine d’une peur que je n’ai jamais ressenti envers lui jusqu’à maintenant. Il faut que je me sorte de là. Une idée me vient, mais je dois le distraire, au moins un peu. Alors je parle. Pendant ce temps, sous couvert d’essayer de le faire lâcher, j’active un bouton dans mes gantelets, mais il faut encore un peu de temps.

“Tout ce que tu nous as appris…Tu y croyais, ou t’essayais juste de te donner bonne conscience? Ne pas tuer. Que tout le monde peut se racheter…Toutes ces valeurs, c’était que du vent?” 

Là, juste là, un éclat dans son regard et j’en profite, serrant son avant bras, la décharge électrique sortant de mon gantelet gauche. Clairement, avec son équipement, pas assez pour vraiment lui faire mal, mais assez pour provoquer un tressaillement dans ses muscles forçant sa main à s’ouvrir et je roule hors de portée, récupérant mon bâton au sol au passage. De nouveau sur pied je reprends. 

“Tu ne fais que déplacer le problème! Tu sais, il y a une théorie en science qui dit que si on avait remonté le temps pour tuer Hitler avant qu’il ne commette toutes ses atrocités, on se serait retrouvé avec quelqu’un de pire.” Je ne pèse pas mes mots et je les pense tous. “ Alors oui, tu as arrêté de faire ce qui était difficile, car tu sais aussi bien que moi que le problème de Gotham est bien plus profond que simplement ses criminels: la corruption des hauts placés dans l’administration, les conditions de vie de nos concitoyens, des installations obsolètes et vieillissantes! Est-ce que tu te rends seulement compte tout le bien que tu as fait en étant simplement Bruce Wayne? En étant le philanthrope de Gotham? Ou bien est-ce que tu vois tout en noir parce que tu est beaucoup trop plongé dans la noirceur de cette ville pour voir ce qui allait mieux?! Et oses me dire que voir les habitants trembler de peur quand ils voient passer une chauve-souris te fait plaisir!”

…Veuillez, s’il vous plaît, graver sur ma tombe: “Timothy J. Drake, fils génial, mais doué d’une hypocrisie involontaire mémorable”...



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