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 inside my heart is breaking but my smile still stays on. (( arthur ))

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Dick Grayson
You never know if you can fly unless you take the risk of falling

Dick Grayson
doubles comptes : red hood ϟ deadshot couleur rp : #326278 faceclaim, crédits : avan jogia (a) twizzle (s) wadewicons pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 92 date d'inscription : 18/10/2022

inside my heart is breaking but my smile still stays on. (( arthur )) 9098a797744137928c11ed66e4652774b0bb7730

nom de code : [NIGHTWING] boy wonder, fils prodige, premier rouge-gorge devenu aile de nuit.
âge du personnage : [29] enfant perdu en provenance du monde imaginaire.
occupation : [GCPD] officier de police, héros, vocation de protéger.
allégeance : [FAMILY] fidèle de batman, we are robin.

liens utiles : PRESENTATION ROLEPLAY PHONE MOODBOARD PINTEREST SPOTIFY

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(( Sometimes the lines get blurred. Sometimes the only thing between you and them is the mask and cape. ))

circus boy × redheads × gcpd officer × robin legacy × haley the pup × wally the bud × the acrobat × jump at your own risk × cereals addict × romani × lover and fighter.

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You can take the boy out of the circus
but you can’t take the circus out of the boy.


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It was good to see her laugh.
Even if it was at me.


MessageSujet: inside my heart is breaking but my smile still stays on. (( arthur ))   inside my heart is breaking but my smile still stays on. (( arthur )) Empty06.08.23 1:36

Inside my heart is breaking but my smile still stays on.

dick grayson && arthur crawford


Where there is anger, there is always pain underneath.― Eckhart Tolle.

Ce n’est plus de la pluie qui tombe du ciel à présent, mais de la neige fondue, qui se mélange à la crasse du sol pour former un tapis de boue environnant. Cela ne change rien au sombre tableau qui dépeint cette pauvre Gotham. Les lumières troubles des néons vacillants tentent d’enjoliver la laideur alors que les nuages de pollution reflètent l’humeur de la métropole, en deuil et en colère depuis la disparition du commissaire Gordon.
T’as toi-même du mal à surmonter cette perte, le départ prématuré de cet homme que tu respectais et qui, sans le savoir, t’a poussé à devenir flic, fait que tu ne lui as jamais avoué de son vivant. Il est trop tard, à présent. Déchiré entre ta loyauté envers ta figure paternelle et la compassion que tu éprouves pour Barbara, il te semble de plus en plus difficile de trouver ta place dans cette ville au sein de laquelle chaque jour en intensité montent les tensions, et particulièrement au GCPD où grandit parmi tes collègues le ressentiment envers Bruce.
Tristesse et frustration remplissent tes pensées alors que tu rentres au commissariat après ta patrouille, comme bien trop souvent ces derniers mois. Tu penses à la souffrance de Barbara, à la solitude de ton père ; tu penses à ta famille qui a implosé sous tes yeux sans que tu puisses faire quoi que ce soit – tu sens le poids écrasant des responsabilités peser sur tes épaules alors que la ville part à la dérive, avec pour seule figure à blâmer son maire.
Quand tu passes la porte du vestiaire t’es accueilli par un lourd silence inquisiteur, comme si tu interrompais quelque chose. Les officiers présents t’observent d’un air froid et méfiant : tu sais ce qu’ils pensent, et honnêtement, t’es épuisé de devoir constamment prouver à tout le monde tes intensions, où que tu ailles. Le GCPD n’en a jamais fait l’exception, d’abord parce que tu venais de Blüdhaven, tristement célèbre pour ses nombreux ripoux, ensuite parce que t’es un gosse de riche, et pour certains même parce que tu n’es pas suffisamment blanc. Et si tu as réussi à briser ces images, ta prise de partie publiquement pour ton père et les évènements récents mettent cet équilibre en péril alors que tu sens que la confiance et le respect que tu es parvenu à gagner au fil des années se dissolvent rapidement. Beaucoup ici, pensent toujours que le maire a infiltré leurs rangs par ton intermédiaire.
Tu préfères les ignorer de toute manière, parce que rien de ce que tu diras ne pourra les faire changer d’avis à ton propos, pas tant que le deuil est encore aussi frais. Tu continues jusqu’à ton casier sans vraiment leur porter d’intérêt, mais alors que tu te débarrasses de ton équipement t’entends une voix méprisante au-dessus de ton épaule, bien trop proche pour ton propre confort. – Eh bien, regardez qui nous avons là. Dick Grayson, le fidèle toutou de Wayne.
Tu te retournes pour faire face à plusieurs visages hostiles, certains les bras croisés sur leur torse, d’autres te pointent du doigt comme ils le feraient avec un criminel et cette idée te désole.
Tu oses encore nous regarder dans les yeux après ce qui s’est passé ? que lance un autre officier, les traits tordus par la colère.
Tu prends une grande inspiration, soutiens leur regard, refusant de montrer la moindre faiblesse en face d’eux mais t’interdisant aussi de céder aux émotions qui bouillonnent en toi. – Jim était mon ami. Je partage votre douleur, mais Bruce n’est pas celui qui lui a pointé une arme dessus. Le blâmer pour sa mort n’a aucun sens. Ecoutez les gars, on lutte tous pour la même cause.
La seule cause que Wayne soutient, c’est la sienne, rétorque le premier flic.
Et toi tu le couvres, tu l’aides à échapper à la justice pour ce qu’il a fait à Gordon !
Tu secoues la tête, exténué. – Je suis pas ici pour protéger Bruce à tout prix, tu réponds calmement, espérant trouver les mots juste pour désamorcer la situation. Je suis ici pour servir Gotham, tout comme vous.
Arrête de mentir ! crie un troisième policier du groupe, lançant un coup de poing dans ta direction.
Sans hésiter, plus par habitude que par réelle volonté, t’esquives l’hostilité et ripostes rapidement, renvoyant valser sur son séant ton agresseur sans pour autant lui infliger de réelle blessure, tout autant que tu en serais capable avec ton entraînement. Cette action ne fait qu’attiser la fureur de ses copains, qui s’empressent d’adopter son modèle.
Bientôt la situation dégénère, les coups pleuvent de toutes parts, et malgré ta maîtrise certaine des arts martiaux tu te vois finalement débordé par le nombre d’assaillants et l’espace confiné dans lequel lutter, mêlés à ta propre volonté de ne pas vouloir les blesser sérieusement. Chaque coup porté est ponctué d’accusations et insultes, comme s’ils cherchaient à évacuer frustration et chagrin sur ta personne, et quelque part tu ne peux pas les en blâmer. Si ta propre fierté te pousse tout de même à distribuer quelques très bons coups dont ils sauront se souvenir, alors que ta propre colère, ta propre douleur montent en flèche, même si tu voudrais les faire taire et leur crier qu’ils se trompent, tous, tu retiens tes mots, tes poings. Ton esprit est rempli de souvenirs de Jim et tu refuses de laisser sa mémoire être souillée par ces éclats de violence au sein même de ses rangs, à son nom.  
Alors que deux gros bras retiennent tes épaules par derrière, non pas que tu cherches encore à te défendre, sous les acclamations des deux autres l’instigateur de cette pagaille t’assène d’abord un crochet au visage, trouble ta vision, puis un ultime poing dans l’estomac qui te plie en deux et force les autres à te lâcher. Tu craches un peu de carmin par terre, lèches ta lèvre fendue et goûte le parfum métallique reconnaissable de ton propre sang. Si cette fois tu ne te relèves pas, tu lèves quand même le menton face à eux, parce qu’ils ne peuvent prendre ta détermination, parce que tu ne leur donnes pas la victoire si facilement. T’as combattu bien pire qu’une bande de flics frustrés dans ta vie, t’as connu hautement plus violent comme passage à tabac, tout gamin déjà. Mais t’es épuisé, épuisé de riposter, épuisé de devoir te justifier. Alors tu les laisses faire.
Satisfaits ou bien lassés de ton manque de réponse, ils finissent par se calmer et tourner les talons, certains en clopinant. Tu passes maladroitement à une position assise un peu plus confortable sur le sol, et cognes l'arrière de ta tête contre les casiers dans ton dos.
La meilleure façon d'honorer Jim est de faire notre travail correctement, ensembles, pour Gotham, tu t’adresses faiblement mais fermement à tes collègues, qui te laissent finalement dans le silence assourdissant de ta solitude tortueuse alors que personne jamais ne vient t’aider.

Nightwing ne patrouille pas cette nuit-là, parce que tu passes ta soirée avec Bruce. Tu ne manques pas ton service le lendemain pour autant, présent et assidu à la tâche, fidèle au poste comme toujours. Certains des flics incriminés manquent à l’appel, ceux sur lesquels tu as cogné le plus fort. Les autres, tu ne les croises que brièvement, sans vraiment leur porter attention ; tu agis comme si rien ne s’était passé, déni volontaire parce que quoi de mieux à faire ? Tu choisis d’oublier la querelle, tâche loin d’être aisée avec un œil gonflé et les côtes douloureuses ; en espérant que personne ne te questionne à ce sujet. Alors tu te fais discret, et ce n'est plus aussi choquant qu'auparavant venant de ta part parce que t'as perdu la sincérité de tes grands sourires il y a déjà des semaines. Voire des mois pour être honnête. Mais pour l'heure tu veux simplement passer à autre chose, tu veux avancer, et surtout, curieusement, tu ne leur en veux pas. Bien que cela n’empêche pas ton cœur de s’alourdir, tristesse et déception quand tu penses que les tensions prendront du temps pour s’apaiser, que Jim est toujours mort et que Barbara est toujours souffrante. Le nez dans la paperasse et prisonnier de tes songes, tu ne remarques pas immédiatement l’inspecteur qui t’interpelle.

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