Mission : East End

Mission : East End

L'assaut est donné, Carrie sait bien que Kirk va s'inquiéter plus que tout du fait de ne pouvoir veiller sur Damian, ils ont intérêt à faire vite, elle non plus ne veut pas annoncer au Big Boss que son fils as été blessé. Elle sait qu'elle peut compter sur Manbat pour la couvrir depuis les cieux, ce qui est une bonne chose, par ce que son tir as intercepté le véhicule, mais pas là ou elle le souhaiter, les hommes dans le tunnel en sont proches, trop proches, ils devront certes sortir pour cela, mais ils sont nombreux, et armés, elle ne doit pas faire prendre de risque inutile à son équipe. Elle va aussi devoir faire en sorte de ne pas tuer ces criminels, elle respecte le credo original de Batman et ne compte pas en déroger ce soir. Elle prends des fumigène dans sa ceinture et les envois en direction du véhicule, l'entourant d'un épais nuage de fumée, la vision thermique de son casque s'active aussitôt. Elle prends une grande inspiration et s'aide du grappin pour gagner un autre toit plus élevé, ils doivent rester dans les ombres. Elle passe avec Kirk sur un canal secondaire pour ne pas embêter Damian et le reste de l'escouade.

-Reste dans les ombres K, attendons qu'ils sortent, je m'approche de l'objectif.

Elle court sur le toit en gardant la sortie du tunnel dans son champs de vision, elle veut pousser leurs mystérieux assaillants à attaquer les premiers et profiter d'un angle d'attaque inattendu, elle fait une glissade pour passer sous un conduit de ventilation et se retrouve vite au bord du bâtiment en coin de rue, le réseau de caméra de la ville termine de se lier à son HUD et elle si certaines ont visiblement été sabotée, celle à l'extérieur est opérationnelle et il ne faut qu'un peu d'aide pour en faire un marqueur d'ennemi avec la fonction scanner. Ca se révélera sans doute utile. Elle prépare un premier projectile à explosion concussive, de quoi provoquer la panique dans le cœur des premiers inconscients qui tenteront une sortie. Le son sec de l'impact est suivi par l'explosion qui résonne dans le tunnel avec d'autant plus de puissance, troublant à coup sûr l'ouïe de ses adversaires, elle prend ensuite une bille gluante et se met en attente. Il ne faut pas longtemps pour que le premier homme d'Anarky se présente, elle vide l'air de ses poumons comme à l'entraînement et lâche la pression laissant le projectile filer dans les airs.

-Distraction envoyée.

Codage par Libella sur Graphiorum

HRP:

Mission : east end.

Red Hood & others

You can't always be the fastest or the strongest. But you can always be the most prepared.

Planté ici, tout de noir vêtu et fusil mitrailleur dans les mains, tu risquerais presque de prendre racine, stratégiquement placé à ton poste de chien de garde ici dans le froid. T’as la carrure, il faut dire, pour intimider les éventuels trouble-fêtes qui voudraient pénétrer le hangar sans invitation. Ha. Comme si trois pauvres clampins en masque noir pouvaient réellement dissuader les soldats de la dictature, ou les plus désespérés à faire main basse sur le butin. Ton butin. Les lieutenants de Black Mask ne sont pas assez idiots pour ne serait-ce qu’oser penser le contraire, et toi non plus d’ailleurs ; vous êtes juste la chair à canon, ceux qui sont envoyés au casse-pipe. Mais ça tombe bien, parce que ce soir tu veux te faire oublier ; pas d’entrée en scène spectaculaire, pas de grandes explosions de films hollywoodiens – pas de masque rouge. Ici, à l’avant-poste, t’as une meilleure marge de manœuvre.
Ce sera plus très long maintenant, tu le sais, tu le sens dans tes tripes. Depuis tout petit t’as cet instinct, de savoir quand change l’atmosphère, quand le danger approche – c’est-à-dire à peu près tout le temps ; et t’as cette sensation que vous êtes observés. Ou bien c’est dans ta tête, tu ne fais plus vraiment la distinction depuis ton retour du cercueil. Mais tu connais bien le fonctionnement des bats et tu sais qu’elles se joindront aux festivités, incessamment sous peu, tu comptes dessus.
T’es pas surpris alors par la radio à ton épaule qui reprend soudainement vie, brise ce silence pesant. « On est attaqu ~  trop nombreux ~ ». T’attrapes l’engin grésillant dans ta main libre, penches légèrement la tête sur le côté, puis à l’autre bout les échos fracassant coupent court à la ligne désormais morte, tandis que résonnent au loin des boums assourdissants. Le second convoi est pris d’assaut, mais si t’es surpris par l’approche bien trop semblable aux tiennes, t’ignores que ce n’est pas l’œuvre des chauve-souris.
Et puis, le second assaut est lancé, tu vois les patrouilleurs du périmètre dégainer pour défendre leur territoire. Des trois soldats que vous êtes pour protéger l’un des accès à l’entrepôt, l’un d’entre eux braque son canon dans ta direction. Il n’a pas le temps d’appuyer sur la gâchette, t’as vu le changement dans sa posture il y a plusieurs minutes, plus bas sur ses appuis dans l’anticipation de l’action à venir. Tu lui réservais le même sort à vrai dire… Sauf que t’es plus rapide pour dégainer le silencieux que tu cachais dans ta ceinture, sous ton gilet, et sans hésitation tu tires dans son épaule, à la croisée de sa protection pare-balles et les simples vêtements de tissus. L’homme tombe à terre, immobilisé par la précision de ta balle, et le second regarde la scène bouche béante, déconnecté par l’enchaînement des actions que son cerveau tente d’enregistrer. De son point de vue il pense certainement que tu viens de flinguer un traitre, manque de bol, vous faisiez tous trois partie d’un camp différent. Tu guides finalement ton silencieux vers lui, et l’assènes d’un coup identique qui le met à son tour hors-jeu. Tu observes froidement les deux silhouettes inertes sur le sol. Meh. Ils survivront, tu hausses les épaules.
Les premiers membres de la milice atteindront bientôt le hangar désormais. Tu replaces l’arme de poing à ta ceinture et prends à la place un détonateur. Les charges explosives que tu as soigneusement placées en amont s’activent, déclenchent de petites explosions en chaine à l’intérieur même du bâtiment. Finalement, il faut croire que les feux d’artifice sont au rendez-vous, t’as pas pu t’en passer. T’as dispersé les engins stratégiquement cependant, ils ne sont pas là pour blesser, mais pour divertir. Confirmé par les échos de ta radio, les mercenaires pensent que les bats sont déjà à l’intérieur, qu’ils sont attaqués. Certains commencent à paniquer, à tirer sur les ombres qu’ils pensent apercevoir sur les structures métalliques. L’anarchie déploie ses ailes, surplombe le champ de guerre ; tu veux de la confusion, tu veux du désordre. Tu profites de la distraction pour entrer dans le hangar, te fondre subtilement dans le groupe de l’intérieur, et évoluer tout aussi discrètement dans la salle. Tu éteins la radio, prépare tes propres petites magouilles pendant que les autres se distribuent des claques dans le pif.

Résumé:

Les dés sont jetés: