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 broken boy soldier. (( timbo ))

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Jason P. Todd
little red riding hood

Jason P. Todd
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022

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nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

liens utiles : FICHE LIENS/RPS PHONE MOODBOARD SPOTIFY PINTEREST

Well. Shit.

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(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

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Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: broken boy soldier. (( timbo ))   broken boy soldier. (( timbo )) Empty16.10.22 20:05

Broken Boy Soldier.

Jason Todd & Timothy Drake



Body and soul cannot be separated for purposes of treatment, for they are one and indivisible. Sick minds must be healed as well as sick bodies. Dr. Jeff Miller.

Le silence t’entoure, lourd et pesant, rassurant. Réconfortant. T’es seul, submergé par le vide qui t’entoure ; colère et rancœur, encore, amèrement familières ; mais ici t’as personne à décevoir, personne pour te blesser de la manière qui te rend le plus vulnérable, avec des mots.
Et surtout, personne pour entendre tes cris, de rage ou de frustration, désespoir évident d’un animal sauvage et blessé.

Ca fait des jours maintenant. Des jours que les bats ont mis la main sur toi, le Red Hood de Gotham, des jours que t’as été forcé, dans les sous-sols agonisants d’Arkham, à lui faire face, pour la première fois depuis plus d’un an. Des jours, que votre confrontation tourne en boucle dans ta tête, symphonie tortueuse que tu ne peux taire, peu importe à quel point t'essayes. Les marques dans les murs et sur tes phalanges, en sont la preuve. Au fond, tu t’en fiches, ça ne t’atteint pas. T’es celui qui se détache, l’outlaw ; celui qui n’a pas d’états d’âme. Celui qui ne ressent rien d’autre que colère, cygne noir dans une famille de chevaliers étincelants. T’es pas un pleurnichard, tu ne l’as jamais été ; t’as toujours subi la tête haute et un majeur levé.
Alors, pourquoi ça fait si mal, dans ta poitrine ? Pourquoi tu serres ta mâchoire à chaque fois que tu penses à ses mots assassins ?
Tu le sais, tu ne devrais pas chercher l’approbation de cet homme qui sans cesse te rejette, encore moins depuis qu’il a poignardé la démocratie. Tu ne lui dois rien, à part la nécessité d’une profonde thérapie ; pourtant t’as encore cette impression illusoire qu’il t’a élevé, rend la trahison d'autant plus réelle. Plus douloureuse, aussi.
Non, il a élevé un soldat.
Et pour la première fois, quand tu lui as fait face et que tu l’as regardé droit dans les yeux, t’as eu peur de ce que t’as vu. Ton sang s'est glacé à la perspective de ce qu'il pouvait bien faire de toi, même si tu ne l'avoueras pas. Et ses mots volontairement ont ravivé ta mémoire tortueuse. Tu lui en veux, tu le détestes. Tu veux sa tête au bout d’une pique, tu veux le voir ramper à tes pieds pour lécher tes bottes de combat, pour le faire payer.
Et pourtant. Il a arrêté ses hommes, comme si pendant une seconde il s’était soucié de toi ; c’est ce qui t’agace le plus, ce qui te perd. Parce que l’enfoiré ne peut pas se contenter d’être simplement un trou du cul, il faut toujours qu’il complique les choses pour ton pauvre cerveau abusé.

Tu fermes les yeux, rictus contracté qui déforme ton visage. Tu te terres dans ta planque de Crime Alley depuis que tu t’es échappé. Les premiers jours, c’était pour panser tes blessures. Ensuite pour t’assurer que le vieil homme ne t’ait pas injecté de traqueur quand t’étais inconscient. Maintenant, t’as plus vraiment d’excuse, et pourtant depuis le message évasif que t’as laissé à ton frangin sur une ligne hautement sécurisée pour l’informer que ton séjour entre les mains du gouvernement est bien terminé, t’es resté en silence radio. Planqué des radars, à l’exception de tes quelques interventions nocturnes un peu trop impétueuses.
La tête dans le guidon, c’est la seule échappatoire que t’as trouvée, comme toujours ; tu t’es jeté la tête la première dans cette spirale, ces cas sur lesquels tu bosses depuis plusieurs mois. Black Mask fait bouger le marché des armes en ce moment, et t’es prêt à lui tomber dessus le moment venu.

Dossiers soigneusement annotés éparpillés dans la planque, tes poings bandés frappent le sac de cuir devant toi, encore et encore, respirations saccadées alors que tu tires ton corps encore convalescent à bout. Cicatrices exposées du haut de ton corps à moitié dénudé, barbe de plusieurs jours au menton, tu repousses tes limites, bien trop négligeant envers tes besoins les plus primaires pour t’en rendre compte. T’es dopé par l’adrénaline, ces sensations de fatigue et de sueur que tu laisses te submerger, complètement ailleurs et déconnecté. T’as juste envie de ressentir autre chose, d’oublier. Si peu à l’écoute de ce corps que tu connais pourtant parfaitement, que tu ne te sens pas flancher.
Un coup de trop, crochet du droit qui froisse ton muscle ; puis la barre te revient dans les côtes. T’attrapes ton épaule, serres les dents ; grondement douloureux qui ébrèche ta gorge sèche. Tu te laisses couler par terre. Lessivé. La paume de ta main toujours protectrice contre ton bras abimé. Yeux fermés, menton au ciel et arrière du crâne contre le mur.

T’ouvres aussi vite les paupières qu’un morceau froid et humide se glisse sous ta main libre ; la tête de l’american staff force son chemin sous ton bras et force le contact contre tes jambes étendues devant toi. Couinements joyeux qui émanent de sa gueule béante alors qu’il te semble presque voir ses yeux s’humidifier en te voyant. Toi aussi, t’es heureux de la voir, ta meilleure amie, ta confidente. Ta thérapeuthe. Tu passes ta main entre ses oreilles où tu sais qu’elle adore, te recroqueville un peu plus autour de son corps chaleureux pour plus de confort. T'as toujours préféré les chiens aux êtres humains.

- « Hey girl, how did you… », réflexion avortée quand tu comprends comment ta chienne a pu arriver dans ta planque sans déclencher le moindre capteur de présence. « Oh, of course. »

Tu forces un faible sourire, affaisses quelque peu les épaules. T’es pas sûr d’être prêt pour la confrontation, si jamais il y en a une.

- « So, where did you put it ? » Le traqueur, bien entendu. Celui que tu n’as vraisemblablement pas trouvé dans ta fouille minutieuse.


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MessageSujet: Re: broken boy soldier. (( timbo ))   broken boy soldier. (( timbo )) Empty08.01.23 12:37

Broken Boy Soldier

▼▲▼


Rentrer d’une opération et voir que le signal du traceur placé dans la semelle d’une des bottes de Jay n'apparaissait sur aucune carte…Ca m’a inquiété. Ca nous a inquiété, Rose et moi, parce que ça n’est pas censé arrivé. Je conçois moi-même ces traceurs, je connais leurs limitations et leurs possibilités, je sais que s’ils disparaissent des écrans, c’est mauvais signe. Or, vu la situation dans laquelle nous vivons à l’heure actuelle, ce genre de chose n’est pas bon signe. Bien sûr, il y a toujours la possibilité que Jay ai trouvé le traceur et l’ai détruit, ne sachant pas que c’est le mien. Cependant, j’en doute fortement.


Pendant des jours je passe des heures devant mes écrans, à essayer de retrouver ce foutu signal, ne restant fonctionnel qu’à grand renfort de café et de power nap de dix minutes maximum. On ne va pas se mentir, si la vie n’avait pas décidé de plongé dans le chaos et l’improbable le plus violent, j’aurais déjà quelqu’un qui serait venu me sortir de devant mes écrans, m’aurait obligé à manger autre chose qu’une boisson protéinée une fois de temps en temps, qui m’aurait border si serré que je n’aurais pas eu d’autre choix que de dormir jusqu’à retrouver visage humain. Que ce soit Alfred, ou Dick, ou même Cass, à sa manière. Ca aurait pu être Rose, mais elle est aussi inquiète pour Jay que moi, si ce n’est plus, elle passe beaucoup de temps dehors, à faire le tour de la ville pour le trouver, pour trouver le moindre petit bout d’information sur sa position actuelle. Rien. 

Rien jusqu’à ce message sur nos lignes sécurisées. Un message qui est à la fois rassurant et inquiétant à m’en glacer le sang. Il a été arrêté par la milice. Il a passé plusieurs jours entre leurs mains. La rage de Rose était palpable à côté de moi et j’ai dû user des maigres capacités de médiateur que je possède pour qu’elle n’aille pas foncer au QG des Bats pour leur refaire le portrait. Pas que je n’ai pas le même souhait, mais ça serait une mission suicide. Ce qui finit par la décider c’est la mention de l’état dans lequel serait Jay s’il revenait pour ne pas la retrouver, elle. Je ne me nomme même pas dans l’équation. Pas parce que c’est évident, mais parce que je n’ai toujours pas l’habitude d’avoir des gens qui ne me voient pas seulement en termes de ce que je peux faire pour eux. Ca a beau faire des années que je suis dans la fratrie Wayne, j’ai toujours eu du mal à intégrer cette possibilité. 

En tout cas, le traceur est réapparu sur l’écran; mais que ce soit moi ou Rose, nous savions qu’il aurait besoin d’un peu d’air avant de revenir vers nous. Cependant, au bout de plusieurs jours (et surtout après des démonstrations de force envers certains criminels de Gotham, signés Red Hood dans la façon de faire), je me décide à aller le trouver. Car de n’est pas le Red Hood que je connais à l’heure actuelle mais un Red Hood que j’ai connu close and personal avant que nous ne fassions la paix et que cette étrange colocation ne démarre entre nous trois. 

Ca fait un certain temps que Jay n’a pas bougé de l’endroit où il est, à Crime Alley, depuis sa dernière escapade alors je prends un peu de matériel (aussi bien technique que médical, on sait jamais) et profite de l’absence de Rose pour aller le chercher seul. Si jamais c’est un piège (on ne peut plus être sûr de rien ces derniers temps), pas besoin qu’on soit tous les trois dans les geôles des Bats. J’allais sortir quand quelque chose tire sur la jambe de mon pantalon. Dog me regarde de ses yeux sombres, refusant de me laisser partir. 

“I’m gonna get your owner back, but I need to go.” Elle grogne, puis couine, et je comprends ce qu’elle veut: venir avec moi. Je n’ai pas le cœur à la laisser là, alors j’attrape la laisse (peu utilisée en général) et l’emmène avec moi. 

Trouver l’adresse n’est pas difficile. Devoir désactiver les capteurs en revanche…C’est fastidieux. Pas forcément très compliqué, mais fastidieux. Puis, enfin, il est en vue. Je relâche Dog qui se rue vers lui, ralentissant à un mètre de lui, pour approcher plus doucement. Quand l’attention de Jason se porte finalement, je fais un petit geste de la main un peu awkward, avant de lui rendre un petit sourire. 

“If I told you, you’ll get rid of it. Not happening, sorry. Safety measure.” Et pour ma santé mentale. Le peu qu’il en reste du moins. 

J’approche, doucement, dépose mon sac à dos puis mon postérieur au sol à côté de lui, gardant cependant une distance entre nous. Je finis par rouvrir la bouche. 

“Come back h- to the flat.” j’ai failli dire ‘home’, mais je ne sais même pas s’il considère vraiment notre appartement comme chez lui “Rose is sick with worry and I’m less and less able to prevent her from going to the Bats HQ to bite their heads off.” encore une fois, je n’inclus pas mes propres sentiments dans l’histoire, parce que je n’ai pas vraiment pris le temps de vraiment faire le point sur ce sujet, pas que ce soit, de toute façon, mon point fort “Plus, Dog misses you, like a lot.” pendant un moment, le silence se fait entre nous, avant que je ne parle, une dernière fois, doucement, presque hésitant “How are you?” 

Je ne demande pas s’il va bien, car je sais que ce n’est pas le cas. Je n’ai qu’à le regarder pour le voir, mais je veux savoir ce qu’il s’est passé, s’il a besoin de quoi que ce soit…Je veux juste…ne pas être inutile.



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