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 Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose ))

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Jason P. Todd
little red riding hood

Jason P. Todd
doubles comptes : floyd lawton, richard grayson couleur rp : #9c231c faceclaim, crédits : richard harmon (a) twizzle (s) lomakes pseudo, pronom(s) : twizzle (she) batarangs récoltés : 353 date d'inscription : 15/03/2022

Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) Fd3178f5158dfaa5817ad5132fc79d31b27b6726

nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

liens utiles : FICHE LIENS/RPS PHONE MOODBOARD SPOTIFY PINTEREST

Well. Shit.

Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) 86519c4fa6f8788085d22ca50e972d246f53c32e

(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) 01bbc992b04d8a769b1c8db6eefda543e84f7a1b

Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose ))   Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) Empty25.05.22 11:02



Even if it makes me bleed I’m gonna carry you.

Jason & Rose



Doubt thou the stars are fire ; Doubt that the sun doth move ; Doubt truth to be a liar ; But never doubt I love. ― William Shakespeare, Hamlet.

La ville, sous leurs yeux, étend son long manteau de lumières, scintille doucement, silencieusement dans l’eau du fleuve - miroir distordu aux reflets bleuâtres de la lune. Jason s’accoude à la rambarde du pont de Gotham, lève le menton, profite d’une légère brise sur sa peau. Ici, le monde semble à leurs pieds. Ce nouveau monde, mis sous cloche par un dôme opaque. Ce même monde au sein duquel ils ont un jour rampé dans la boue, pathétiques et misérables. Dans lequel ils ont appris à s’élever malgré les coups qui les ont mis à terre plus d’une fois, malgré la poussière qu’ils ont bouffée avant d’atteindre le sommet. Aujourd’hui, ils rendent les coups, au centuple. Aujourd’hui, ils mènent la danse, tant bien que mal, mais toujours au gré de leurs propres volontés. Red Hood et Ravager, Bonnie and Clyde contre l’univers. Parfois ils ont l’impression d’être des rois, en haut de la montagne. Parfois ils ont la sensation au plus fond de leurs tripes d’être intouchables, immortels ; que rien ni personne ne peut plus les atteindre alors que les notions aussi basiques que la vie et la mort chez eux se mélangent. Tous deux défient les lois de la nature. Tous deux, dont les corps sont marqués, dont la peau est déchirée, lacérée à tel point que les vêtements ne suffisent plus à le cacher. Sa main glisse inconsciemment sur la peau caleuse de sa joue, danse comme un fantôme sur la cicatrice de l’épiderme, lettre capitale déformée par la croissance de son corps -- symbole d’un passé révolu, des erreurs à ne plus commettre. Ils sont toujours là, ils respirent éternellement l’air pollué de Gotham. Dans leurs veines coule du mauvais sang, leurs mains en sont souillés et leurs esprits remplis de corridors plus sinistres les uns que les autres, mais à deux c’est plus supportable.
Un nuage gris s’échappe de ses poumons probablement bien noircis, se mélange à la légère brume qui tamise les environs. Jason tapote sur la petite barre de tabac entre ses doigts experts pour en faire tomber la cendre. Il renifle, tire une dernière fois distraitement sur la cigarette avant de la laisser tomber au sol et l’écraser sous sa botte. Un léger sourire, malicieux, décore ses lèvres habituellement tirées dans une ligne contractée alors qu’il écoute Rose terminer son récit. Et puis il s’avance, pose une main sur sa hanche, la seconde sur sa joue ; ces mêmes mains habituées à répandre la douleur, ces mains qui ont ôté tant de vies, cette-fois si douces et aimantes. Son pouce caresse doucement la peau de sa pommette, la main à la hanche glisse un peu plus loin dans le bas de son dos. Silencieusement il l’observe, regarde son visage comme si elle était une œuvre d’art affichée dans un musée ; ses traits fins, son œil – ses lèvres. Il profite un instant de ce simple moment, intime et sincère comme il en connaît si peu, et son sourire s’intensifie légèrement.

Tomorrow night, you and me are on a date.

***

Le canon froid et poli du fusil à pompe contre sa nuque découverte représente une menace suffisamment convaincante pour ne pas résister alors qu’il est brutalement tiré du sol. Penché en avant sur le capot déformé du camion dont on vient de l’extirper, il serre la mâchoire alors que ses bras sont tordus dans son dos puis fermement attachés ensemble par un collier de serrage. Son gilet pare-balles ne tarde pas non plus à être arraché de son corps las, les sangles coupées au couteau de chasse, comme si les armes à feu n’étaient pas suffisantes -- non pas que celui qui se fait appeler Red Hood puisse les blâmer à ce sujet. Des mains rugueuses enfin s’approchent de lui, le fouillent à la recherche d’armes dissimulées, de moyens de communication ou tout ce qui pourrait les entraver dans leur quête, et Jason doit lutter pour résister à l’envie de se débattre. Il déteste cette partie, bien plus que la menace d’une balle dans le torse, si peu friand des contacts physiques, de la proximité ou des gens en règle générale. Finalement, ses armes lui sont confisquées.
Ou plutôt, les armes de l’agent de sécurité qui a son nom brodé sur la poche de son gilet, et dont il a pris la place.
Les apparences laissent probablement suggérer le contraire, mais tout est sous contrôle. Tout fait partie du plan. Se faire capturer aussi, particulièrement. C’est même l’élément central de leur petite virée nocturne.

Boss we secured another agent right here, the chick wasn't as easy as her buddy.

Il y a ce gang de braqueurs qui sévit depuis des semaines dans la ville, sous le nez de la milice qui ne parvient pas à lui mettre la main dessus. Mais Jason a ses entrées, profondément infiltré dans les recoins le plus pervertis de Gotham, et des informateurs de qualité ; certains même remontent à ses débuts sous le masque de Red Hood, baron du crime et meurtrier de masse. Une époque qui semble faire tâche dans son curriculum vitae improvisé de pseudo justicier, mais qui se révèle aussi bien utile dans son activité. Il a découvert, un peu par hasard il doit avouer, la prochaine cible du groupe armé ; ce qui doit être leur plus gros et dernier coup : un convoi de fonds destinés à la mairie. L’argent de Bruce Wayne, Bruce fucking Wayne. La perspective de faire d’une pierre deux coups s’est révélée trop alléchante pour cracher sur l’occasion : braquer des braqueurs, détourner la richesse de sa dernière figure paternelle en date – dictateur de ce régime merdique. Et bien sûr, sauver la vie de ces pauvres agents qui devaient être dans ce camion. Ils pourront l’en remercier plus tard, quand ils se réveilleront de leur sieste dans un local à balais à l’autre bout de la ville.

Don’t even try to be a hero motherfucker !
Oh trust me, the thought didn't even occur to me.

L’homme qui semble aux commandes l’attrape par le col et le tire une fois de plus à ses pieds, sans ménagement, pour le pousser vers l’avant – le canon du fusil qui creuse dans son dos. Il doit être prudent, il n’a pas pu garder toutes les pièces de son armure sous l’uniforme, trop évidentes en cas de fouille au corps ; et il savait qu'il y en aurait une. Il a étudié leur modus operandi. Mais cette fois l’arme n’est dirigée à son attention, il en est conscient : elle est là pour le spectacle, pour dissuader les éventuelles chauves-souris cachées dans les ombres d’intervenir. La milice pense qu’ils sont des leurs. Les victimes doivent être évitées après tout. Les victimes innocentes. S’ils savaient, pauvres fous.

Please… Please don’t shoot.
Stay calm and shut up bastard, you’ll be rewarded.
The fuck ? Bitch you thought I was a dog ?!

Jason est jeté à l’arrière du fourgon, poste initial de Rose avant de se faire intercepter. Elle est toujours là. Elle a reçu le même traitement que lui, bras attachés derrière le dos, le gilet et les armes disparus de sa forme athlétique. Sans ses mains pour rattraper sa chute il roule jusqu’à elle - assise en tailleurs contre l’une des parois du coffre blindé.  

Fuck !

Maladroitement il décoince ses mains piégées sous son dos et glisse sur le côté, face à sa petite amie et dos tourné aux criminels qui montent aussi dans le fourgon. Il mord sa lèvre inférieure, fait rouler ses épaules pour les détendre un peu. Un rictus amusé déforme la commissure de ses lèvres.

So, honey, how you doin’ ? il demande hors de portée de voix pour les autres.

Il y a deux hommes avec eux à l’arrière, deux autres à l’avant. Jason a observé, discrètement, une voiture banalisée durant son trajet du siège conducteur au coffre - deux autres complices. Les liens sont serrés, mais il sait qu’il peut s’en défaire à tout moment, et Ravager aussi. Il ne leur reste plus qu’à attendre l’arrivée du reste de la joyeuse troupe, avant de commencer les festivités.

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MessageSujet: Re: Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose ))   Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) Empty28.05.22 4:51



Coming in with all the subtlety of A pack of wild dogs
Every time we open our mouths (Gunshots, gunshots, gunshots, gun)
We keep your conscience in line With those dirty dirty thoughts
But if we put our money where our mouth is Would we be able to talk








Tout était absurde avec eux. Une fine balance entre passion et folie. Rose avait longtemps brûlé dans les tréfonds de l’enfer, esseulée dans une overdose perpétuelle. Que ce soit le serum, ses sentiments, sa haine omniprésente, ou n’importe quelle adrénaline. Prete a vomit ses entrailles à n'importe quelle occasion, comme si chaque instant était le dernier. Parce que c'était probablement le cas pour elle. A l'époque.
Avec Jason, elle avait du mal a savoir sur quel pied danser, avant de comprendre qu’elle connaissait déjà les pas. C’était d’une facilité embarrassante d’être avec lui, quand elle n’était pas en train de réfléchir. Cette osmose palpable était bien plus incroyable de cette pauvre adrénaline éphémère qu’elle avait ressenti auparavant. Il y avait quelque chose de beaucoup plus puissant, de plus vorace. Ce n’était pas vraiment avec Slade qu’elle aurait pu avoir le plaisir d’avoir quelqu’un qui non seulement la comprend mais qui se fait arracher les entrailles pour elle. Rose ne sait pas vraiment d'où ça lui sort, lui qui l’a déjà rejeté voilà des années, mais il est devenu essentiel a cet espèce de microcosme dans lequel elle a bâti sa vie.

Alors quand il propose un date, elle sait très bien qu’on ne parle pas de tendre repas aux chandelles dans un restaurant bondé de riches, de cinéma, ou de promenades romantiques au bord de l’eau polluée. Ils ont essayé pourtant, mais rapidement ils se sont aperçu dans quel trou mortifère d’ennui cela les plongeait. Mise a part se moquer des abrutis autour d’eux qui sont nés trop riches pour avoir le moindre soucis, et déranger tout le monde en faisant exprès de dire des blagues obscènes à voix haute, ils n’avaient pas trouvé d'intérêt à faire comme tout le monde. Une vraie sortie pour briser la routine, rapprocher les liens les plus intimes, et exprimer son affection, pour des pauvres brisés de la vie comme eux, c’était bien plus romanesque. A la hauteur des romans à la con que Jason bouffe par paquet de 6, et qu’elle a fini par lire aussi parce que quitte à s'occuper autant essayer de comprendre l’être aimé. Et même si il affirme détester Bridgerton et regarder uniquement pour lui faire plaisir, elle sait très bien qu’il avale ce genre de truc comme d’autres des chips.

Non eux, leur paradis personnel, leur marque d’affection, c’est l’action. Avec poursuite, explosion, et feu d’artifice si possible. Alors quand il s’agit de détourner un camion pour emmerder son paternel -un sentiment que Rose partage amplement- elle se propose immédiatement une couverture digne de ce nom. C'est un truc qu'ils ont prit de leur paternel les robins, les couvertures. Et dont Rose a finit par prendre goût quand elle fut jeter chez les titans. Ils en ont eu des dizaines depuis le temps, mais Rose est toujours très a l'aise quand il s'agit de prétendre être un agent de sécurité. Surtout si ça inclue de devoir faire mine de se débattre quand ces gros branques essayent de la retenir. Elle n'est pas la meilleure actrice de l'univers et quelques coups de poings malheureux viennent hurler des joues. Mais celui qui va se souvenir d'elle, c'est celui qui s'est mordu la langue quand elle a donné un méchant coup de boule sur sa gueule camouflée. Entre deux jurons, elle eut la satisfaction de façon qu'elle lui avait bien fait gagné sa journée. Plaisir d'offrir, joie de recevoir. Mais elle le sait, pendant la fouille au corps, cet enfoiré a eu la main lourde.

Dépouillée de ses armes -emprutees- la voilà priée de se taire alors qu’elle est ligotée quand le camion démarre. Forcée de s’asseoir en tailleur dans le fond, elle s’amuse à changer de comportement et après avoir joué les grosses mécaniques, elle prétend avoir perdu espoir et se mit à glapir de façon suraiguë au moindre virage un peu trop sec. Ce qui a le don de les énerver. Et c’est le but.

Quand Jason la rejoint à son tour, elle le regarde glisser vers elle avec la grâce d’un ver de terre hors du sol, la faute aux cordes autour de ses poignées, et lui glisse un sourire derrière ses cheveux planqués sous une casquette.

“Aw, I’m okey love, just this bitch nearly fucked up my ear while screaming, other than that…”

Elle s’éclaire la gorge et commence à sangloter de façon outrageusement exagérée et très bruyante.

“PLeaaaaaaaaaaaAAaaase! Were are you taking uuuuus ? Please let me go I won’t talk I swear! I’m so scaaaaaaared pleaaaaaaaaase!!”

Meme si le serum a quitté ses veines, Rose a un sens de l’observation plus développé que bien des gens. Et clairement, les muscles des machoires qui se tendent alors qu’ils l’écoutent, ça a le don de la mettre en joie.

“Shut the fuck up you stupid bitch!”
“My father is very rich! He could maybe…”
“We don’t care, after today the money will fucking rain!”
“And if you keep opening it, I will fucking shot your brain out!”
“Oh noooon… not my delicate poor nice braiiin…”

Ils s’énervent encore un peu dans leur coin pendant que le camion continue sa route vers sa destination. Après s’est amusé encore un peu, Rose regarde son cher et tendre et continue à voix basse :

“Ok so… are we going to make them insane until they kill themself of boredom… or take action when they arrive at your daddy’s place?”




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nom de code : [RED HOOD]. Il eut autrefois survolé les toits de Gotham sous les couleurs de Robin, le second du nom, puis porté le casque de l'Arkham Knight.
âge du personnage : [26]. Quelques années perdues en cours de route cependant.
occupation : [OUTLAW] Divers mandats d'arrêt issus de différentes agences gouvernementales à son actif, il botte des fesses et travaille sous couverture dans les bas fonds d'un casino.
allégeance : [MY ASS]. Ses actions le rapprochent davantage de la résistance, dont font partie ses plus proches alliés, mais il suit son propre commandement.

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(( my name is jason todd. or better known to the NSA, CIA, homeland security, FBI, KGB, mossad and interpol as the red hood. ))

Dog the emotional support american staff ◈ morning person ◈ ptsd ◈ compulsive smoker ◈ neat freak ◈ former robin ◈ former arkham knight ◈ former crime lord ◈ j scar ◈ white streak ◈ classic literature ◈ claustrophobic ◈ rich bitch ◈ roommate with replacement.

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MessageSujet: Re: Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose ))   Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) Empty05.06.22 18:06

Even if it makes me bleed I’m gonna carry you.

Jason & Rose



Doubt thou the stars are fire ; Doubt that the sun doth move ; Doubt truth to be a liar ; But never doubt I love. ― William Shakespeare, Hamlet.

Oh Jesus ! Please just fukin’ kill me now, le faux agent de sécurité roule ses yeux aux cris stridents qui, sans avertissement, déchirent ses tympans ; sort momentanément de ce rôle d’otage docile et coopératif qu’il s’est pourtant donné un peu plus tôt. Plus pour sauver les apparences que par réel agacement, puisqu’il doit lutter pour réprimer un petit sourire qui menace de le trahir au coin des lèvres.

D’accord, peut-être qu’il ne devrait pas dire ce genre de choses aux mecs avec des fusils à pompe dans leurs mains, au risque d’être pris un peu trop au pied de la lettre. C’est plus fort que lui cependant, et il sait qu’ils ne tireront pas, à moins de se sentir réellement menacés : un coup de feu forcerait les chauves-souris à intervenir au cas où elles seraient déjà sur leurs traces, et ils ne veulent pas de ça. Ces mercenaires sont des professionnels, ils ne laissent rien au hasard et ne se sont jusqu’ici encombrés d’aucun corps.
Il semblerait cependant que ce nouveau jeu de prisonnier blasé ajoute à leur agacement, bien que le mérite revienne essentiellement à sa partenaire du crime et de la vie.

Holy shit, why do you always have to bring your dad back on the table ? Alors qu’il parle entre plaidoiries faussement terrorisées et beuglements énervés, Jason rapproche ses genoux de son torse, avec un mouvement de balancier et une légère poussée de son épaule sur le sol se redresse. Dos aux criminels et sourire mauvais, il mordille sa lèvre inférieure, regard complice furtivement échangé avec la plaignante avant de poursuivre sa motion pour enfin se retrouver convenablement assis à côté de Rose, copie calquée de l’agente alors qu’il s’appuie contre la paroi du camion. He’s a fucking sonoffa' bitch, that’s all he is.

S’ils savaient qui est réellement le père dont elle parle, ils ramperaient probablement tous comme des misérables hors du camion ; imploreraient la clémence de tous ces dieux auxquels ils ne croient probablement pas plutôt que de la menacer de mort. Ou peut-être pas. Il faut dire que pour s’amuser à braquer l’un des convois de fonds de Bruce Wayne, dictateur impitoyable et Batman, il en faut une sacrée paire pour commencer. Sinon une folie inébranlable. En ce qui concerne Red Hood et Ravager, c’est sans doute les deux à la fois.

OH NO PLEASE ! Don’t shoot her ! If you have to shoot someone, please let it be me- Tentative de roleplay Dick Grayson - le flamboyant Golden Boy toujours envieux de se donner en pâture pour les autres, abolie par un coup de crosse dans sa mâchoire et un canon dirigé vers la poitrine de Rose.

Both of you ! SHUT. THE. FUCK. UP.

Jason tente fort, très fort de se retenir de sourire lorsqu’il fait marcher son menton de droite à gauche pour le remettre à sa place, il parvient cependant à ravaler la remarque sarcastique qui lui vient instinctivement dans la gorge. Now now, seems like someome's a lil' pissed off. Les ravisseurs commencent à perdre patience, et c’est très bien de cette manière. Ils seront plus propices aux erreurs. Satisfait, l’homme retourne s’assoir de l’autre côté du fourgon.

THAT’S NOT MY- le fils de Wayne s’étrangle, volume plus haut que prévu, ce qui lui attire les regards menaçants d’en face. That’s not my daddy !, il reprend plus bas, toujours aussi indigné. Wathever. Even though the fuckers are close enough to jump out of the truck right now, let’s wait until their accomplices show up.

Bientôt le fourgon ralentit, puis s’arrête. D’après leur plan, deux autres complices devraient les attendre avec un autre camion prêt à partir. La voiture qui les suit, elle, reste au dehors pour surveiller le périmètre – il semblerait que les bats n’aient pas encore pris conscience du détournement, ou alors ils attendent un moment plus propice pour agir. Un moment où les otages sont plus facilement mis à l’abris. Ici les hommes sont prêts à accueillir la cavalerie, ils s’attendent à un assaut éventuel.

Le point important à retenir étant que, ni les bats, ni les guetteurs ne savent ce qui se passe à l’intérieur de l’entrepôt.

Le timing est serré. Rapidement les braqueurs se mettent en action, échangent les cargaisons pendant que leurs prisonniers sont gardés en joue par l’un d’entre eux. Ils sont organisés, disciplinés.

—  Alright boys, we’re on a ride ! Take the chick and get rid of this jerk.

—  Oh for fuck's sake no ! She’s such a… noisy bitch ! We should take him. At least he knows how to keep his mouth shut.

Red Hood fronce les sourcils. D’accord, ça c’est nouveau. L’homme qui semble en charge hausse les épaules sans réellement protester. Son regard lorsqu'il parle de se débarrasser de l'un d'entre eux ne laisse pas vraiment place à l'imagination.

Oh no please you…. You can’t do that ! I can be a noisy bitch too ! Look at her pretty face, she’s an innocent, sweet candy ! Please don't kill her, she would never even harm a bee !, Jason se débat lorsqu’il est attrapé sous un bras et forcé sur ses pieds par deux braqueurs. Also… My arms are free, fuckers.

Sourire carnassier lorsqu’il hoche le menton dans la direction de Rose.
Time to rise and shine.

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MessageSujet: Re: Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose ))   Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) Empty27.10.22 4:31



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But if we put our money where our mouth is Would we be able to talk








“I swear to god…” Siffle Rose entre ses dents quand elle entend la litanie de Jason qui n’a pas l’air de supporter ses cris stridents -un vil mensonge, c’est environ 20% de leur façon de communiquer. “If you talk about dying one. more. time…” A l’entendre la mort est mieux roulée qu’elle, et ça, franchement, ça lui ferait mal au cul. Encore plus quand on sait à quel point entretenir le dit séant est un travail au quotidien.

Il peut voir, comme elle, les yeux qui trahissent le sourire qu'ils ne peuvent pas montrer. C'est presque effrayant quand on sait à quel point c'est dans ce genre de situation qu'elle sent son coeur se gonfler, mais malheureusement c'est ainsi. Et le méchant coup de crosse dans la face de sa moitié ne fait rien pour altérer le charme sans borne qu'elle lui trouve quand il parle comme une poissonnière. Si raviver la flamme était le but de la manœuvre, elle brille et carbonise tout sur son passage, comme un feu de forêt.
Et comme un feu de forêt, ça va cramer quelques âmes au passage.

Après s'être attaqué mutuellement sur leur paternels respectifs -rien a faire, voir Jason s'énerver la comblait d'une joie inexpressive- le trajet semble s'arrêter et les mercenaires, les oreilles échaudés par les pleurnicheries des deux tourtereaux sous couvertures, se mettent en selle pour achever leur travail pour … le marché noir, le recel, pour ce qu'elle en avait a foutre, les plans c'est le travail de Tim pas le sien.

" I can be a noisy bitch too !"


"That you can." Hoche positivement Rose avec le sourire serein de celle qui sait. Mais encore une fois: c'est 20% de leur relation et le jour où il sera calme c'est le jour où elle l'enterra. Quoique non, c'est le jour où elle descendra en enfer pour lui botter le cul pour l'avoir abandonné et le ramener à la surface par le colbac. Ils sont déjà morts une fois, la faucheuse a probablement une carte de fidélité à leur nom. A la 10eme fois, ils ont un Sunday gratuit.

Poussée par les adorables compliments de son cher et tendre, la métisse pousse le vice à faire sa meilleure tête tristounette, celle de pouffiasse insupportable qui a pas l'air de comprendre qu'on ne retrousse pas la lèvre inférieure passé 7 ans sous peine de prison à vie et d'une grosse paire de claque. Un dernier papillonnement des yeux ridicule avant que Jason se fasse relever Manu Military pour … pourquoi elle en sait rien et elle s'en fout parce que même si c'était bien rigolo pendant 5mn, les meilleures vannes sont les plus courtes.

Immédiatement sur ses pieds, le mercenaire aux yeux dirigés vers les mains libres, vient à regretter amèrement la seconde d'inattention quand Rose lui confisque son arme à feu pour lui enfoncer la crosse dans la figure a son tour. Ça lui apprendra a défiguré son cher et tendre. Le second prend le reste de l'arme dans la tête et finit au sol avec un coup de talon derrière le genou. Sa grosse chaussure de sécurité achève de l'assommer en tombant sur sa nuque. Wam bam, thank you mam.

Les deux seuls dans le camion, Rose, avec son air le plus théâtral possible, joint ses mains sur sa joue et minaude. "Awwww baby…. I think you're a sweet innocent candy too!" Rose remet tendrement une mèche de cheveux brun derrière son oreille. "Look at us, ready to make peace with the world with our nice honeyed justice ! With rainbows and skittles everywhere !" La borgne retire sa casquette et la perruque en dessous, retrouvant sa tignasse grise, retire sans gêne son œil de verre, un geste qu'elle n'aurait jamais eu devant lui voilà à peine quelques mois plus tôt. Et en remettant son cache oeil, elle va chercher une de ses lames, habillement dissimulée derrière une seconde peau appliquée sur son mollet.
"It was easier than expected. He was so busy while body searching my ass that he didn't check the bottom legs."

Son sourire en dit long sur l'envie qu'elle avait de voir Jason corriger le malotru. Entretenir la flamme™ tout ça. Frottant ses mains avant d’essayer de retrouver son professionnalisme qui a foutu une prime sur sa tête, la jeune femme reflechit à leurs options : ni l’un ni l’autre ne sont des stratéges hors paire, c’est le boulot de leur nerd de poche.

“Uuuh…”
Réfléchit Rose en faisant tourner sa lame autour de son poignet d’un geste expert, semblant effleurer une idée géniale pour la suite “Highest body count will do the fun part on the next date, lowest is on dishes duty for a month.” Une idée géniale pour rendre la situation encore plus drôle. Ils ne sont pas là pour autre chose que pour s’amuser. Rose avait raccroché la casquette de justicière au moment où elle a quitté les titans, maintenant elle porte celle de casse burnes ambulante.

Sans laisser à Jason le temps de répliquer, elle s’approche avec la rapidité surnaturelle qu’elle a hérité de son détesté paternel le temps que leurs lèvres se touchent. Un geste furtif, qui peut même avoir été rêvé, mais qui pour Rose, peu expressive hors de leurs quatre murs, en dit long.
Et dans la seconde suivante, la porte du fourgon est défoncée et elle profite de la brève absence du beau brun pour prendre de l’avance. Y’a pas de mauvaise tactique pour éviter les corvées de vaisselle, surtout vu a quel vitesse Tim vidait les mugs.

“See you later, baby !” Chantonne Rose, prête a aller péter des jugulaires dans la joie et la bonne humeur.



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Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) 01bbc992b04d8a769b1c8db6eefda543e84f7a1b

Keep your head high.
And your middle finger higher.


MessageSujet: Re: Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose ))   Even if it makes me bleed I'm gonna carry you. (( JayRose )) Empty05.02.23 22:57



Even if it makes me bleed I’m gonna carry you.

Jason & Rose



Doubt thou the stars are fire ; Doubt that the sun doth move ; Doubt truth to be a liar ; But never doubt I love. ― William Shakespeare, Hamlet.

« What ? », tu souffles en jouant la carte de la fausse innocence, « you gonna kill me ? » C’est plus fort que toi ; un léger rictus apparaît au coin des tes lèvres, amusé et défiant à la fois. Tu te prépares pour un coup dans l’épaule pour ta grande gueule, probablement bien mérité il faut avouer. Rose ne peut pas se plaindre de tromperie sur la marchandise cependant, puisqu’en acceptant de partager la couette avec toi elle savait qu’elle signait pour le cynisme et l’entêtement déjà compris dans le pack découverte. T’es clairement pas le fabuleux prince charmant sur son cheval blanc javelle, toi t’es plutôt branché montures d’acier et vestes en cuir - parfait badboy des feuilletons années 80. Et Rose n’est pas une de ces connasses si précieuses de princesses non plus, et c’est tant mieux. Parce qu’il ne faut pas tourner rond de la carafe pour s’attacher à quelqu’un comme toi, et parce que tu t’ennuierais profondément avec une partenaire qui suit les normes. Ce feu qui brûle en elle, la rend si dangereuse, tu ne le changerais pour rien au monde ; parce que c’est sa personnalité, explosive, et que t’as beau être la personne la plus mauvaise au monde pour ce qui est d’exprimer tes sentiments, t’aimes chacun des aspects de sa personne. « Sorry babe », t’ajoutes tout de même amusé à son air renfrogné, et c’est la seule à pouvoir entendre ce simple mot sortir aussi naturellement de ta bouche.

Ton regard par réflexe foudroie celui de ta dulcinée, tu fronces les sourcils et pinces tes lèvres dans une moue boudeuse quand la demoiselle enchérit sur tes protestations. T’as tendu la perche aussi, un peu volontairement ; tu savais qu’elle allait la saisir. Pour ça tu lui fais totalement confiance… Et pour tout le reste aussi d’ailleurs. C’est bien de cette manière qu’elle a foutu tes desseins en l’air, ceux que t’avais prévus en sortant de ta trempette radioactive et que t’as retrouvé ta cervelle. A l’époque t’as juré ne jamais plus dépendre de qui ou quoi que ce soit. C’est pas un doigt que tu t’es mis dans l’œil, mais tout le bras et l’épaule qui va avec. Parce que t’es tellement accro à Rose que t’oses même pas imaginer ta vie sans elle. Ce qui est bien c’est qu’aujourd’hui, après tellement de doutes et d’insécurités, t’es à peu près sûr que c’est pareil pour elle, sinon pourquoi elle s’accrocherait autant à ta carcasse toute cabossée ? « Aaaaand you like it so much ». Tu mordilles ta lèvre inférieure et soulèves tendancieusement tes sourcils.

S'ensuit la phase de libération, provocation des méchants et cassage de gueules, routine habituelle quand vous avez la fâcheuse manie d’aller danser vos slows au milieu des problèmes, donner des bons coups de sabots dans les fourmilières pour voir ce que ça fait et si elles viennent vous dévorer. Tu t’écartes de la trajectoire pour que Rose puisse convenablement tabasser les criminels, tandis que t’attrapes le chef par l’arrière du cou et le flanques visage le premier contre la paroi du camion, violente enlace qui le laisse inconscient.

« Awwww baby…. I think you're a sweet innocent candy too! »

Tu lèves tes yeux au ciel, gardes ton éternel masque démuni d’émotions. T’es du genre pince sans rire, si bien que ta photo se trouve à côté de la définition de cette expression dans le dictionnaire. C’est paradoxal à bien y penser : toute ta vie t’as cherché l’affection dont t’as toujours manqué, quelqu’un qui se préoccupe et qui enfin te remarque. Mais quand il s’agit de recevoir des compliments ou mots doux, surtout hors de l’intimité du loft, t’es toujours mal à l’aise – même quand c’est évidemment ironique. Pourtant cette fois t’échoues à jouer ce rôle passif et stoïque tandis qu’un petit sourire amusé et enjôleur apparaît au coin de tes lèvres : tu le laisses volontairement germer. « Yeah well… I guess we’re real lil’ superheroes now, we must find colorful tights and panties in order to spread our wonderful justice everywhere. »

Tu te baisses pour attraper l’une des armes à feu qui jonchent le sol, en ouvre le magasin pour vérifier le chargeur et le fait tourner entre tes doigts experts, pour jauger mentalement son poids et centre de gravité. Rose de son côté retire sa perruque et son œil de verre, retrouve son apparence authentique. Ca ne prend qu’une seconde. Une seconde de battement quand tu tournes la tête dans sa direction de nouveau et que t’oublies penser, perdu dans la contemplation. Il y a certaines choses que t’as du mal à dire avec ta bouche, mais à cet instant tes yeux parlent pour toi. Brillants et doux à la fois, comme rarement avant de la rencontrer.

Expression si vite évaporée au profit de la colère.

« He… Wait, HE WHAT ?! » Ton poignet se resserre sur la crosse de l’arme à feu, le cran de sécurité saute instantanément. T’as le sang chaud Jason, tu l’as toujours eu. Mais quand il s’agit de ta copine, t’es tellement possessif que tes dents presque rompent à la pression de ta mâchoire. Jalousie qui traduit ton insécurité affective, induite par tous ces abandons, et en particulier celui de ta mère. Tu grognes à la simple idée de ces mains baladeuses dans une zone que personne ne devrait explorer, personne à part toi – si elle le veut bien. « The fucker’s so fucking dead. »

T'as pas le temps de répliquer cependant, quand ta moitié annonce la couleur pour la suite des opérations, malicieuse ou vicieuse et te surprend avec un baiser volé qui te plante sur place, les joues écarlates, le palpitant tout chaud et un sourire niais aux lippes. Trop tard, l’ouragan a déjà quitté le camion, profite à en juger par les cris de terreur et douleur associés aux uppercuts évidents de son avance pour gonfler le score final. Tout aussi rapidement t’attrapes le couteau de chasse à la taille d’un des gars à terre, qui vrille entre tes doigts et termine lame vers le bas dans ton poing, puis tu sautes du fourgon. T’attrapes un premier gars dans une prise douloureuse qui lui bloque un bras à l’arrière de son dos, et avec ton pied lui détruit la rotule et le laisses tomber à même le sol. Les coups s’enchaînent, les phalanges grinces et les os craquent ; ils s’attendaient l’assaut d’une armée et se retrouvent avec seulement deux hommes face à eux – pourtant ils se retrouvent très vite dépassés.

Cette scène de combat parfaitement professionnel et maîtrisé, t’amène rapidement à te retrouver dos à dos avec ta partenaire du crime, tout aussi énergique que toi, attelée à la tâche que de dégommer quelques rotules et mâchoires en guise de soirée romantique. « Who’s the one ?! », tu demandes sans broncher, toujours focalisé sur un seul et unique sujet ; et quand la demoiselle t’indique le pauvre imbécile qui a osé se montrer un eu trop aventureux dans sa fouille, tu te frayes un chemin pour l’atteindre – ce qui ne se révèle pas trop compliqué étant donné qu’il ne reste plus beaucoup de types sur leurs deux gambettes. A ce moment, t’en as plus rien à faire de la vaisselle, et ce sont pas les mugs à café et verres à bière qui vont refreiner tes pulsions.

Le gars est déjà par terre, mais tu l’attrapes par le col de sa chemise et ta main claque directement sa figure, puis son revers en fait de même ; tu le secoues sèchement. « Wakey-wakey, daddy’s waiting for you, cutie. ». Ses yeux papillonnent, s’ouvrent légèrement dans des fentes et alors ta main l’attrape plus violemment à la gorge. « So, not so tough now, huh ? », tu provoques l’homme dont les ongles maintenant déchirent désespérément la peau de ton poignet pour un peu d’air. « What’s the prob dog, where’s your tongue ? Did ya’ lost it when the lady beat the shit out of ya ? » Ta main relâche la gorge du type qui tombe dans un tas de chair à peine mobile. T’attrapes le flingue coincé dans la ceinture de ton uniforme emprunté et t’accroupis à côté de son corps, appuies le canon métallique entre ses omoplate et lentement, descends, contre sa colonne vertébrale, sur son bas dos. « What… What r’you doin’ » « What do ya’ think ? Should I body check you back, just to be sure ? » Alors que le criminel se débat, t’attrapes son bras pour l’épingler au sol où il appartient et tu descends encore plus la pointe de ton arme, jusqu’à presser contre son entrejambe. « Wait… WAIT ! You sicko ! » Il se débat, glisse entre tes mains, te supplie. Il souffle même quelques excuses en boucle ; mais toi t’es fatigué d’entendre des excuses. Les excuses impliquent que le mal a déjà été fait, et n’enlèvent rien aux douleurs causées ; tu le sais d’expérience. « Yeah, well… You should’ve thought of that before pissing off my girlfriend. » La détonation résonne dans l’entrepôt, juste avant le cri déchirant de douleur pure ; la balle quitte le barillet -- une balle qui l’empêchera de penser avec son second cerveau pour le restant de ses jours. Il survivra, bien que le contraire ne t’eusse pas forcément déplu. Mais pour l’heure t’as plus franchement de temps à accorder sur la réflexion quant à son sort. Le coup de feu a alerté la milice, ils vont lancer l’assaut. Ce n’était clairement pas le plan, mais tu t’en fiches. T’as toujours préféré l’improvisation et les gros boums, de toute manière. Vous avez ça en commun avec Rose, au plus grand damne de votre geek de coloc.

« The bats are commin’, let’s go for a ride babe » Tu passes à côté de Rose et l’attrapes par la main comme pour la convier à te suivre dans une escapade romantique au bord de la plage, sauf que tu troques la mer pour du bitume, et le beau voilier pour le camion dans lequel a été chargé toute la cargaison un peu plus tôt ; rendu anonyme pour se dissimuler dans la circulation. Tu sautes presque sur le siège conducteur et fais crisser les pneus alors que les premiers uniformes débarquent, t’enclenches la première, la seconde, et toutes les autres vitesses pour déraper et rejoindre la route principale. Encore une fois tu dégaines l’arme à feu empruntée aux criminels et tends la crosse à la mercenaire dans le siège passager. « Here hon’, have fun making fireworks ! » Tu manques de renverser la camionnette en évitant une voiture, tournes frénétiquement le volant, à droite, à gauche puis re à droite ; contrebraques pour garder le contrôle de l’engin élancé à vitesse folle dans la grande Gotham. La course poursuite est engagée, et t’en as déjà plein de frissons sous la peau.

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