Malgré la douleur qui me lance depuis mon bras droit, je continue de courir, de mettre de la distance entre moi et Mick. C’est important, très important. Jusque-là, il ne savait pas (ou avait oublié, voire occulté) que j’étais ambidextre et donc pensait qu’en me cassant mon bras dominant, il aurait le dessus. C’est mal me connaître Mick. Il m’a cependant cassé mon bras dominant. J’entends encore le craquement écoeurant de mon radius (ou bien est-ce mon ulna? je n’ai pas franchement pris le temps de vérifier avant de prendre la poudre d’escampette) quand il l’a écrasé de sa lourde botte, y mettant son poids dedans, et bon sang Mick n’est pas un poids plume. Plus de muscles qu’autre chose, et c’est bien ça le problème.
Je tourne dans une ruelle, encore peu familier avec les chemins sinueux de cette ville sombre, malgré les semaines passées en son sein pour la préparation de ce cambriolage qui n’a finalement pas eu lieu. Une énième ruelle, sombre, moite, pas tout à fait malodorante mais pas loin. Je profite d’une benne à ordure pour me cacher derrière, prenant un instant pour reprendre mon souffle et mes esprits. Il est temps de voir l'étendue des dégâts. Pas de doute, mon bras est cassé. J’ai l’impression que la douleur irradie dans tout mon corps à l’instant. J’ai tenté de le garder le plus stable et proche de mon corps possible, mais en courant, ce n’est pas chose facile. Heureusement que ma tolérance à la douleur est ce qu’elle est (s’il y a bien une seule chose pour laquelle je peux remercier mon père, c’est bien cela), sinon j’aurais déjà tourné de l'œil. Enfin, je suppose que l’adrénaline a aidé à atténuer la douleur pendant ma course. Maintenant qu’elle descend, la douleur revient dire bonjour et j’ai un gémissement de douleur malgré moi. Je serre les dents presque à me les faire craquer. Ce n’est pas le moment de se faire repérer…
Il faut que je trouve un médecin, un boucher, n’importe qui en mesure de me réparer ça et fissa. Quelqu’un qui ne posera pas trop de questions. Une fois cela fait, je pourrais commencer à vadrouiller pour chercher une planque où passer ma convalescence avant de retourner à Central City, sans le collier et sans Mick.
Malgré la douleur qui engourdit mon cerveau, j’entends du bruit un peu plus loin, de l’autre côté de la ruelle. Par réflexe, je dégaine mon Cold Gun (de ma main gauche donc), et le pointe en direction du bruit. La lumière bleuâtre de mon arme éclairant furtivement le visage d’un…adolescent?
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Sujet: Re: Not gonna lie, it's a mess (Oscar McNee) 20.05.22 10:56
Après être passé au centre communautaire de ta rue et y avoir distribué des repas chauds aux voisins du coin, tu étais repassé rapidement chez toi pour y enfiler un survêtement confortable. Malgré la tendance grégaire du GCPD, qui ne menait plus les actions sur le terrain, tu te refusais à laisser tomber ton entraînement. Boxe et course étaient les éléments les plus réguliers de ta routine sportive, mais tu te renseignais sur d'autres domaines. Notamment parce qu'avoir vu certaines Bat en action t'avait plus impressioné que tu n'aurais voulu l'admettre, surtout devant Tim, Rose ou Jay. Et l'ombre de Damian Wayne planait sur ton esprit. Tu retins un soupir en finissant de nouer les lacets de tes baskets, casquette vissée sur tes cheveux en bataille. Tu préfères ne pas trop songer au Robin de la cité ghotamienne. Trop d'émotions contradictoires qui se chamaillaient en toi et engluaient les synapses. La course permettrait à ton esprit de se libérer, quelques instants, de toutes ces pensées qui te rongeaient, de tout ces soucis qui formaient un fardeau sur tes frêles épaules. Tu n'étais pas majeur depuis très longtemps et déjà, tu prenais des risques inconsidérés. Tu avais rejoint la Résistance, parce que tes valeurs te menaient à te rebeller contre la violence et la répression si brutale des chauves-souris, mais tu devais également gérer financièrement ta mère et tes cadets. Et enfin, il y avait cette ... proximité, cette étrange lien que tu avais lié avec le plus jeune des Wayne. Tu n'avais pas envie d'y penser. Tu dévalas l'escalier menant à la rue et tu démarras ton parcours.
Gotham était belle. Gotham était grandiloquente, son architecture était sublime. Gotham était magnifique. Et Gotham était divisée, plongée dans des affluents de sang et de brutalité. Comment ignorer cela alors que, à petites foulées, tu croisais la pauvreté et la méfiance du regard des passants ? L'air était frais, embrumé et humide, et quand tu passais à côté de certaines rues, les effluves pestilentiels d'ordures venaient effleurer, douceâtres, tes narines. C'était là la preuve physique de la souillure de Gotham. Le coeur tonnant contre tes côtes pétrifiées, tu rêvais, des écouteurs dans les oreilles, de rendre à cette ville non sa beauté d'antan, car tu n'avais guère vu cette beauté étant petit et pauvre, mais sa liberté. Tous ne méritaient-ils pas l'égalité ? Un semblant de justice ? Ardeur dans le sang, qui cognait dans tes veines, ton souffle éperdu contre tes lèvres. Ton esprit ne tarda pas à se vider, au rythme de la mélodie, au rythme de tes baskets grinçant sur les pavés humides. Tu tenais à garder la forme. Pour aller faire le café et parcourir les trois mètres de ton bureau à la photocopieuse, songeas-tu avec ironie. C'était avant tout parce que tu rêvais d'être un héros, non pour la gloire ou les honneurs, mais pour pouvoir aider les gens.
Reprenant à grandes goulées ta respiration, tu avais retiré les écouteurs, ta musique continuant de batailler, étouffée, contre ton poignet là où tu faisais pendre les fils blancs. Tu fronças les sourcils : avais-tu imaginé le bruit que tu venais d'entendre ? La brume réverbérait étrangement les sons. Tu lanças un regard alentour, sur les ruelles sombres et mal famées. Un parfait guet-apens. « Shit » murmures-tu puis, pestant contre ton inconscience, tu pénètres dans la ruelle. Tes pas sont lents, mesurés, et t'es prêt à tout. Enfin, presque à tout. Sauf à tomber sur un gars bizarre, avec un flingue bizarre qui fait de la lumière bleue, et une blessure qui n'a rien de bizarre, hormis qu'elle saigne et que ça a l'air douloureux.
Le canon est pointé dans ta direction et tu lèves docilement les mains. Et voilà, encore dans les ennuis. Mais t'as le minois froncé d'inquiétude non feinte. « Shit » répètes-tu plus fort, « are you okay sir ? No, you're clearly not. You - how ... No, it's no important. You need a doctor » et l'évidence même de tes propos te font retenir une grimace. « What if you put down that... blue gun ... » et t'as une étincelle de curiosité mâtinée d'une antique peur, d'une angoisse bestiale de la proie face à un prédateur. Mais tu lèves le menton, fièrement, stupidement. « Can I approach? I won't hurt you. Promised. My mom always told me not to talk to strangers. Well, my name is Oz. And you, sir blue-light-gun ? » et ta la voix douce, sincère, que tu prends face aux animaux dangereux. Ou aux alcoolos de ta rue. Ou aux crétins qui défient le GCPD. Cet homme possède une arme, il est blessé, mais tu ne veux pas sauter aux conclusions - qui sont qu'il a sûrement fait quelque chose d'illégal et que tu devrais le conduire au poste. Ce qui importe en premier, c'est sa santé. Et les reflets sur la tâche de sang, au sol, te fait frissonner.
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Sujet: Re: Not gonna lie, it's a mess (Oscar McNee) 01.06.22 13:40
Alors, soit je suis tombé sur un inconscient, soit je suis tombé sur le seul bon samaritain de tout Gotham qui ne soit pas une personne dérangée en collant. Voire peut-être un petit mélange des deux. Allez savoir. Qui, même à Central, s’inquiète de voir un type, clairement louche (je ne me fais pas d’illusion sur ce point, j’ai passé l’âge de me mentir à moi-même), pointant son arme vers lui, et blessé de surcroît? Personne de sain d’esprit. Je persiste et signe. Pourtant c’est bien le cas et je hausse un sourcil perplexe face à ce fait. Gamin à peine sorti de l’adolescence, à en juger par son apparence, et qui en plus de cela énonce des évidences aussi grosse que moi.
“No shit Sherlock…”
Noooon je vais rester avec mon bras cassé sans rien y faire, bah oui, c’est encore la meilleure solution. Bon, à sa défense, il ne doit pas croiser des cas comme moi tous les jours non plus, il faut le reconnaître. J’ai un peu envie de lui dire que si sa mère lui a conseillé de ne jamais parler aux étrangers, qu’est-ce qu’il fait ici? Mais en l'occurrence, c’est peut-être ma seule chance de pouvoir trouver un endroit où me soigner sans me faire trop repérer. Il se présente, et après quelques secondes de considération, j'éteint le Cold Gun, le reposant sur mes genoux, à défaut de pouvoir vraiment le remettre dans son holster. Invitation, s’il en est une, qu’il peut approcher.
“Len.” Ca suffira, pour le moment, pas la peine de tout de suite faire savoir que Leonard Snart est dans le coin non plus “So…Oz, huh? Like the Wizard.” Quoi? Je connais mes classiques “I, indeed, need a doctor. Problem is, I’m not exactly from around here and I need someone…discreet. Someone who will not try to play twenty questions with me and just tend to my arm.”
Entre autre, car je ne suis pas stupide, je sens bien que Mick a fait de sacrés dégâts, mais mon bras est la priorité. Mes mots sont tout aussi une description du genre de personne dont j’ai besoin qu’une mise en garde envers l’adolescent. Ne poses pas trop de questions gamin, il y a des chances que tu n’aimes pas les réponses que tu recevrais. Je garde toujours en option de le refroidir (au sens propre comme au figuré) s’il devient trop encombrant, mais pour le moment, il est utile. Tant mieux pour lui. Soudain, une pensée me vient et je cherche un instant dans mes poches, finissant par trouver mon téléphone portable, qui a mal fini…Merde. Je soupire.
“And if by any chance you know where I can find a payphone, that would be swell.”
Bon sang. Lisa, elle n’est pas au courant que je suis là, elle ne sait pas ce qu’il s’est passé et en plus de ça, je n’ai pas réussi à récupérer le collier pour son anniversaire. Soirée de merde, vraiment. Enfin, je trouverai bien autre chose pour son anniversaire quand je pourrais à nouveau bouger sans avoir l’impression d’être une plaie à taille humaine.
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Sujet: Re: Not gonna lie, it's a mess (Oscar McNee) 06.06.22 11:25
Tu ne t'attendais pas du tout à tomber sur un mec blessé comme ça en pleine nuit. Un coup à se faire dévorer par les rats - et tu ne parles pas des rongeurs. Cette cité est souillée à tellement de strates différentes que les gens n'ont plus aucune compassion, et un homme blessé peut vite devenir une proie. Cependant, l'inconnu semble tout à faire capable de se défendre, la preuve en est son arme sublime et bleutée. Malgré toi, ça te fait penser à Star Wars, à ton chat et à ... l'autre. Tu repousses la pensée aussi incongrue qu'involontaire. Tu roules des yeux au ciel devant l'ironie du mec. C'est pas comme s'il avait tout à fait le loisir de se foutre de toi, si ? Parce que t'es inquiet pour lui, comme t'es inquiet pour chaque petit être blessé que tu croises. Bon, c'est pas un oiseau machouillé par Jar-Jar que tu as en face de toi, mais niveau empathie, c'est pareil. Tu lui parles comme à un animal sauvage et t'essayes d'avoir l'air convaincant, histoire de ne pas te retrouver avec un trou en plein milieu du torse, ce qui serait un peu ennuyant pour la continuité de ta petite vie.
Tu avances d'un pas, puis de deux. « Nice to meet you, Len ! » et tu as l'air un peu trop enthousiaste vu la situation, alors t'essayes d'éteindre le sourire innocent sur ton faciès de gosse. Sa remarque te laisse pensif, parce que tu as plutôt les yeux posés sur sa blessure. « Hm ? Oh, yes, no, in fact, it's Oscar, not Oz, but everyone calls me Oz or Ozzy, so, i'm kinda a wizard myself » Tu n'oses pas trop t'approcher plus, même s'il suffirait d'un pas puis que tu tendes le bras pour le toucher. Le brouillard vous colle à la peau comme de la barbe à papa, sans le goût sucré. Tu hoches la tête, par réflexe, sans comprendre le sous-entendu, comme d'hab, t'es trop naïf pour ça. « Yes, I see, but I'm not sure that the doctors consult at this time you see. Not that your pretty gun can't be an amazing motivator, but ... » Tu fronces les sourcils en le voyant sortir un téléphone qui a vu des jours meilleurs et tu hausses les épaules. « You can buy it in a lot of local bars, I think. But the priority is your injuries. If you want to call your girlfriend or your mom, it'll be later, okay, Mr. Len? » et oui, t'essayes de plaisanter, avec un sourire pas très sûr de toi.
Tu finis par te mettre à côté de lui, genoux sur les pavés, tu te fiches bien de la fraîcheur qui s'insinue dans ton pantalon de jogging par les flaques d'humidité. « Well, I have some first aid skills, because... because. Can I see your arm closer? I wouldn't want your trigger to itch. I promise I'm not touching you, I just want to get an idea of the damage.» T'es pas prêt à admettre que t'es du GCPD parce que ce moineau là, tu le ferais fuir, tu le sens bien. T'attends son consentement puis, d'un air étrangement compétent, tu observes le bras. Cassé. Tu t'en doutais, c'était évident. Au moins, tu ne vois pas d'os qui pointe, et même s'il tient son bras d'une façon sans équivoque, tu penses voir comment lui donner des soins qui le soulageront, au moins jusqu'à ce qu'il voit un médecin compétent. Tu récites, scolairement, méthodiquement : « It's a fracture. At a glance, as you hold your arm, it is the radius, the bone on the side of the thumb, the bone which is towards the inside of the body » et tu mimes sur ton propre bras où se trouvent les deux os, avant de continuer encore, autant pour le rassurer que pour t'y retrouver, « Closed fracture, no need for ice or compression that could move the bone and create an open fracture. The member must be placed in a sling around the neck, firmly, in order to avoid any sudden movement. »
Tu montes enfin les yeux vers lui, croises son regard, souris de toutes tes dents, presque fier de toi. « You're going to need some painkillers, because you must be in pain. I don't have that on me. Okay, arm first. » Et, parce que tu n'as aucune écharpe et que le monsieur ne peut guère s'en occuper, tu retires ton sweat un peu humide en nouant les manches ensemble ; l'idée est claire, ça servira d'écharpe pour maintenir le bras. « Ok, Len, weird first meeting, but that's going to bond, right ? » T'essayes de paraître brave, mais là, comme ça, à genoux, trempés, dans une ruelle sombre de Gotham avec un blessé qui semble perdre du sang d'autres blessures que tu vois pas, disons que t'as connu mieux comme soirée. Tu frissonnes, mais c'est pas l'important. « What do you plan to do after the arm is fixed, Mr. Len ? » Il avait dit pas de question, mais t'as déjà oublié, petite tête trop curieuse.
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Sujet: Re: Not gonna lie, it's a mess (Oscar McNee) 14.06.22 20:35
Ce gamin…Est beaucoup trop expansif pour son propre bien. J’ai l’impression de voir un type qui n’a jamais mis les pieds à Gotham et qui croit encore que c’est le monde des bisounours. Tout en ayant en même temps assez de jugeote pour ne pas tenter d’approcher de trop près un homme blessé qui vient de pointer une arme sur lui. C’est déjà un pas. Il n’empêche qui donne beaucoup trop d'informations sur lui-même. C’est le genre de comportement à se retrouver en mauvaise posture très, très, très vite. Au moins il comprend qu’il y a besoin d’un médecin, ce qui est déjà une avancée…Par contre, clairement, je ne suis pas aidé. Merci bien de me rappeler qu’il est tard, de nuit, et que les médecins “respectables” sont déjà partis dormir. Bon sang, je suis pas sorti de là moi.
Néanmoins, je ne suis pas vraiment en position de faire la fine bouche. J’ai besoin de quelqu’un qui puisse m’aider à trouver un doc qui s’occupe de la pègre, ou du moins qui serait susceptible de le faire contre monnaie sonnante et trébuchante. Bon, j’admets, la distraction du jeune homme vient cette fois de ma question, mais je ne pouvais pas imaginer qu’il essayerait de faire de l’humour en plus le gamin. Je lève les yeux au ciel, mais lâche, en signe de bonne volonté.
“Sister actually, but let’s focus back on the present situation”
…Là il commence à devenir louche. Il y a mille et une raisons pour lesquelles on peut apprendre les premiers secours, le fait d’être criminel en est une. Oui, je connais les premiers secours, et quand ce n’est pas trop méchant, je peux me débrouiller tout seul. Un bras cassé, c’est une autre paire de manche. Alors pour que ce type refuse de donner la raison réveil les reds flags dans mon cerveau et j’ai presque envie de lui dire de partir et de tenter ma chance seul, au final. D’un côté, ça dénonce qu’il est un peu trop honnête pour mentir de manière convaincante donc il s’en abstient. Du coup j’hésite un peu avant de finalement lui tendre mon bras, ravalant ma méfiance à la limite de la paranoïa sur ce coup.
Quand il commence à parler, mon regard lui hurle la même chose que précédemment: “No shit Sherlock”. Sauf qu’il continue de parler et on sent qu’il connaît un peu son sujet. Je ne commente pas sur le moment, attendant de voir où il veut en venir exactement. Une écharpe. Bien, ça semble logique, cohérent ET compétent. Peut-être que j’ai jugé un peu vite ce gosse au final. Je ne peux cependant pas m’empêcher une petite pique, presque, pas méchante.
“What? I thought boyscouts were always prepared…”
Je ne dis rien de plus, enfilant l’écharpe de fortune, bien content de ne plus avoir à me le tenir pour éviter qu’il bouge de trop.
“Don’t flatter yourself, kid. I’m not the sentimental type.”
Désolé, je suis imbuvable quand j’ai mal et autant dire que oui, j’ai mal, entre la fracture et…le reste. Je n’ai qu’une envie, me faire soigner, trouver des vêtements de rechange et me changer, une fois une planque trouvée. Je sens le sang qui imprègne mon haut et je déteste cette sensation.
Hide. Lay low. Lick my wounds away from prying eyes. Voilà les réponses qui me viennent naturellement à la nouvelle question d’Oz. Cependant, je dois tordre un petit peu le cou à la vérité, si je ne veux pas alerter plus que déjà fait le bon samaritain.
“Find a quiet place to rest and heal.” Et ce n’est pas réellement un mensonge en plus.
Mais maintenant que j’ai le bras emmailloté, il faut qu’on bouge. Si Mick ne me cherche pas, il y a possiblement d’autres personnes qui me cherchent et rester au même endroit trop longtemps est trop dangereux. Serrant les dents, je prends appui sur mon bras valide et me redresse, puis me mets debout, non sans mal et le souffle douloureux qui passe entre mes dents serrées en est la preuve. Mon Cold Gun retrouve alors son holster, de manière moins gracieuse qu’à l’accoutumée, mais on fait avec. Je reporte mon regard sur Oz.
“Tell me, who’s the shadiest doc you know? The kind who’s not too good at keeping records of his patients? Give me his address and I’ll be on my merry way.”
Je le remercie de son aide, mais je n’ai pas besoin de me faire chaperonné. J’ai besoin d’infos, et basta.
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Sujet: Re: Not gonna lie, it's a mess (Oscar McNee) 18.07.22 12:34
Tu essayes de faire la conversation. C'est ton truc, ça. Blablater comme si ta vie en dépendait. Enfin, ou la sienne, en tout cas. Tu fais à peine attention à ce que tu dis, avec ton sourire bienveillant et ton minois innocent. Il a cependant raison, le grand blessé, et tu hoches la tête. Mieux vaut se concentrer sur lui et ses blessures. Ce serait dommage d'aggraver la situation en étant la tête dans les nuages. Tu ignores un peu la méfiance de l'inconnu, occupé à t'auto-rassurer, à décrire à voix haute ce que tu comptes faire. Tu lui jettes un coup d'oeil quand il te lance sa pique et tu fais une petite grimace.
« Damn how do you know? I don't have my badge on me, but if you want to thank me, I'm selling cookies. » A ton tour d'être un peu cynique. En plus, t'es même pas boyscout. T'aurais pu, cela dit. Tu l'observes mettre son bras en écharpe et t'assures d'un coup d'oeil que tout est ok. « I reserve the tissues and the rose water film for the next time then » contres-tu encore, avec ton demi sourire. Tu hoches la tête à sa réponse - c'est logique, trouver une place sécurisée où se reposer et retrouver ses forces. Il se redresse tout seul comme un grand ; t'as l'impression de regarder un de tes petits frères trop fier pour accepter une main tendue après s'être écorché le genou. Sa question te laisse perplexe, ça se voit. « But what kind of doctor wouldn't keep his records up to date ? » tu t'écries, presque comme une vierge effarouché, effaré à l'idée d'aussi peu d'organisation et de maintien secrétorial. « I can do it myself if you want. My place is not so far away » tu proposes l'air candide. « And i have cookies » ajoutes-tu avec un sourire avant de reprendre plus sérieusement : « I know how to treat these kinds of wounds. I have things to do at home. You need a cast, the fracture isn't open, and the bone fragments don't look out of place. Or you'll knock on the doors of local doctors, hoping they don't... keep their records up to date. » Tu lui laisses vraiment le choix ; s'il veut se débrouiller tout seul, très bien. C'est extrêmement louche tout ça, mais tu sais reconnaître quand quelqu'un a besoin de soin. Tu le regardes dans les yeux, t'es un gamin mais sur le coup, t'as l'avantage - enfin, lui aussi en a un, et il est rangé dans son holster en faisant de la lumière bleue.
Tu te demandes ce que diraient tes collègues du GCPD en te voyant aider un inconnu armé. Ils ne seraient sans doute pas très contents. Toi-même, tu te doutes bien qu'une sombre histoire se cache là-dessous. On a pas ce genre de blessures en ramassant des tomates. Mais il est armé, pas toi, et ce qui compte, c'est de le soigner. « I promise, i will not ask you questions. » T'aurais, après tout, pu réclamer plus d'infos avant de l'aider. Non pas que ça ne te creuse pas la cervelle de savoir qui il est et ce qu'il fiche là. « I don't have a blue gun. I am unarmed. You can trust me. It's probably hard, but you can. » Et t'as l'air toujours aussi innocent et candide, bien que déterminé.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: Not gonna lie, it's a mess (Oscar McNee) 06.08.22 0:44
Mais c’est qu’il grifferait presque le petit chaton. Mon sarcasme rencontre une répartie que je n’aurais pas imaginée avec ce qu’il a pu me montrer de lui. Peut-être que cet Oscar est plus intéressant et moins niais qu’il n’y paraît. Après tout, je suis bien placé pour savoir qu’il faut se méfier des apparences. Peut-être ne devrais-je pas le sous-estimer de trop. Il a su identifier la blessure à mon bras, de manière particulièrement adéquate et précise. Une première surprise et voilà la seconde qui pointe le bout de son nez. Quel genre de surprise me réserve-t-il encore? J’espère que je ne suis pas en train de plonger tête la première dans un piège du type honeypot, sinon je pense que je peux envisager la retraite anticipée si ej suis toujours en vie d’ici là. Non parce que se faire avoir comme un bleu à mon âge et avec l’expérience que j’ai…Une véritable honte. En attendant, il me tire un sourire en coin avec ses réponses. Au moins, il a de l’humour, c’est déjà ça.
Donc, d’un côté il a une répartie qui rivalise avec la mienne mais d’un autre côté, il se montre particulièrement innocent et presque naïf. Bon sang gamin, tu vis à Gotham, tu ne vas pas me dire que t’es pas au courant qu’il y a des médecins qui s’occupent de types louches qui ne veulent pas trop qu’on sache ce qu’ils ont eu? Je me retiens, à grand peine, de lever les yeux au ciel. En revanche mon regard lui hurle clairement un “Are you fucking kidding me right now?”. Je finis par soupirer, lâchant un:
“Nevermind”
Du plus bel effet. Il faut donc que je lâche ce gosse quelque part pour ensuite essayer de grapiller des infos et l’adresse d’un doc, infirmier.e ou autres personnes qui pourrait me raffistoler dans la discrétion la plus totale. Sauf qu’il enchaîne le bougre et je me fige, hésitant. Il a prouvé qu’il avait un certain nombre de connaissances sur le sujet, de plus, ne connaissant personne dans cette ville (pas personnellement du moins), trouver l’info pour un toubib me semble ardue à obtenir dans ma situation. C’est pas comme si je m’étais fait une liste de gens intéressants dans le coin dont un médecin au cas où quoi…Vadrouiller seul dans Gotham avec un bras dans le sac et une blessure au flanc gauche serait équivalent à un suicide, surtout si Mick est toujours sur mes talons.
Pourtant je reste silencieux un long moment, jaugeant la situation. Car comme il le fait si bien remarqué, je suis armé et pas lui, on pourrait croire à un avantage de mon côté, mais à quoi ça m’avancerait de le congeler sur place, à part annoncer un peu plus ma présence dans la ville de la Chauve-Souris? Finalement, je décide tenter le tout pour le tout, de toute façon, c’est encore la meilleure solution que j’ai…Mais je n’ai pas dit mon dernier mot.
“I might need more than just a plaster, kid.” de ma main valide, j’écarte le pan de ma parka qui cachait ma blessure au flanc, celle d’où provient le sang au sol. Une entaille est visible, et l’air frais de la nuit ravive la douleur, me tirant un sifflement de douleur. “But if you have suture thread and a needle, I can take care of that. As long as you don’t ask questions. And be sure of one thing kid…” je me rapproche, actionnant mon Cold gun sans pour autant le sortir de son holster “If you talk of me to anybody, describe me even vaguely, and I learn you are responsible for that leak, you better be good at hide and seek, do we understand each other?”
Non parce qu’il ne faut pas me prendre pour une buse non plus, merci bien.
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Sujet: Re: Not gonna lie, it's a mess (Oscar McNee)