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 invincible ((artyoz))

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MessageSujet: invincible ((artyoz))   invincible ((artyoz)) Empty04.07.22 11:58

Target on my back lone survivor lasts
They got me in their sights
No surrender no
Trigger fingers go
Living the dangerous life


Quand tu franchis les portes du GCPD, t'es clairement pas fier. T'as la marche du mec qui rentre chez lui après une grosse cuite et qui sait qu'il va se faire engueuler. Malgré ton énorme sweat de l'école de police, la capuche sur la tête, les lunettes de soleil - alors qu'on est en pleine nuit - tu n'arrives pas à camoufler les blessures qu'on t'a infligées. Côtes fêlées, doigts cassés à présent plâtrés, t'as le torse bandé et couturé - t'as refusé qu'on te les retire, à l'hôpital où t'as passé une bonne partie des dernières heures, parce que c'est lui qui a fait les sutures, et tu veux pas qu'on y touche - et t'as aussi l’œil droit tout abîmé. La glace a aidé à faire dégonfler l’œdème, mais t'as le blanc de l’œil tout rouge et la blessure est pas belle à voir, par le cocard lui il est beau. T'es aussi penaud qu'un chiot qui aurait fugué. Et t'as beau avoir pris des anti-douleurs, t'as l'impression d'être un vieillard. Tu t’assois pesamment sur ton siège et grimaces, avant de te tourner vers le bureau d'à côté, celui d'Arthur, ton mentor au GCDP. Vide. Il est peut-être parti chercher un café, un thé, quelque chose ? Tu hésites - tu sais que sa simple présence te réconfortera, parce qu'Arthur est là pour toi, qu'il t'a jamais laissé tomber depuis que tu es là. Mais tu sais aussi que tu vas te faire passer un savon. Mieux vaut à la cuisine que là où tous les collègues peuvent entendre. Tu vois déjà quelques regards étonnés se poser sur toi. Tu n'en supportes pas plus ; tirant sur ta capuche pour camoufler ton visage, tu te glisses jusqu'à la cuisine. Bingo.

« Salut, Arthur ! » T'essayes d'agir normalement, comme si t'avais pas été passé à tabac la veille au soir et que t'avais manqué d'y passer. T'as encore ces souvenirs dans la tête, et tu n'as gère dormi. D'un autre côté, difficile de dormir quand quelqu'un s'occupe de vous la moitié de la nuit. Tu rougis soudainement et détournes les yeux, l'esprit trop à vif pour réussir à aligner deux mots, pendant quelques secondes. Tu te sers un café et soupires en voyant tes doigts plâtrés ; tu préfères devancer les questions outrées de ton collègue. « Grosse soirée, hier soir, comme tu peux le voir.  » Tu retires lentement ta capuche et hausses les épaules ; cocard et tempe bleutée, là où on t'a asséné le coup de crosse. « Ca va, je suis vivant, ok ? » tu grommelles comme un adolescent pris en faute. T'es tellement honteux de la tournure des évènements, t'aimerais en rester là mais tu connais Arthur. Il va sûrement te demander les noms de ceux qui ont fait ça, en espèce de frère protecteur. Mais quelqu'un s'est déjà occupé d'eux - tu le revois, animal, bestial, comme un fauve, et tout ce sang ... Mais tu avais essuyé sa joue, et il t'avais sauvé ... Tu bois une gorgée de ton café et tu t'adosses à un mur de la cuisine. T'as des gestes précautionneux comme si t'étais en sucre filé.

« Je survivrai, vraiment. J'ai eu de la chance, je suppose - j'aurai pu mourir. » T'as à la fois du mal à le réaliser, mais en même temps, tu le réalises avec intensité ; c'est très étrange, comme sensation. « L'enquête sur la mafia polonaise. J'ai décidé d'aller voir moi-même. C'était une mauvaise idée mais - quelqu'un s'est occupé d'eux. D- Robin » te reprends-tu en rougissant à nouveau, sous les néons crus. Tu bois une nouvelle gorgée du café chaud et tu soupires. Le choc d'avoir manqué y passer, couplé à la réalisation de tes sentiments pour Damian, c'était un peu trop pour toi et tu étais absolument perdu. Tu penches la tête en arrière et pose ton crâne sur le mur avec un soupir à fendre l'âme. « J'ai l'air pitoyable, hein ? Je pensais m'être assez entraîné. Qu'on avait assez bossé pour que je puisse aller sur le terrain. Que j'étais assez ... fort. Je me suis trompé. J'ai même pas tenu une minute. J'étais ... pathétique, Arthur. » Ta bonne humeur habituelle semble envolée, disparue - te décourager ainsi ne te ressemble pas, mais tu sembles happé dans un tourbillon funeste d'autoapitoiement. Tu émets un grognement et tu regardes enfin Arthur, doucement. « Quand je serai rétabli, je veux qu'on continue l'entraînement. Je veux être meilleur. Je veux - je veux être digne de ... » De Lui ? D'Arthur ? De leur attention ? De leur amitié, de leur force ? Oui, à tout. Tu veux qu'ils soient fiers, et tu veux surtout t'améliorer. « Si tu veux me faire un câlin, je dis pas non - juste attention aux côtes » dis-tu en plaisantant à moitié, petit sourire sur tes lèvres. Ton naturel optimiste revient, doucement, mais tu restes aussi perdu qu'un ours polaire dans le désert. Tu sais qu'Arthur te demandera des détails, et t'es prêt à les lui donner - mais pas tous. Tes doigts valides viennent toucher la plaie couturée, dont les sutures ont été posées par Damian Wayne. Ca te gratte, mais c'est pas ça qui te fait avoir ce geste. Tu ne sais pas ce qui aurait pu t'arriver s'il n'avait pas été là. Non, c'est un mensonge - tu le sais, tu serais mort. Damian t'a sauvé. « Paraît que j'ai jamais été aussi moche » tu ajoutes avec un petit sourire de côté qui tire sur ton oeil blessé. Tu peux toujours plaisanter - c'est que t'es pas aussi au fond du gouffre qu'on pourrait le croire.

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Arthur T. Crawford

Arthur T. Crawford
couleur rp : #1F618D faceclaim, crédits : Adrien Sahores, Twizzle (merci <3) pseudo, pronom(s) : Arsène, elle batarangs récoltés : 82 date d'inscription : 06/06/2022

invincible ((artyoz)) Tumblr_inline_poqaoyehN11r5iz9i_500

nom de code : peu d'intérêt pour les surnoms, certains s'accordent à dire que ((petit con)) le qualifie parfaitement
âge du personnage : ((31 ans)) ;le temps s'écoule lentement lorsqu'on le subit
occupation : ((Inspecteur au GCPD)) ; l'espoir d'apporter la Justice dans les rues de Gotham; ancien militaire qui ne craint pas d'ôter une vie pour en sauver une autre
allégeance : ((Indépendance)) ; la tyrannie ne doit jamais gagner

liens utiles : ((Fiche)) // ((liens)) // ((téléphone)) // ((moodboard)) // ((Pinterest))

((Is revenge a science, or an art?))
invincible ((artyoz)) Cf06671c712650ff504b17dd95be85b6invincible ((artyoz)) Untitl10invincible ((artyoz)) C1913412dff5b2edc632f9cfe9a5b95d

MessageSujet: Re: invincible ((artyoz))   invincible ((artyoz)) Empty09.08.22 23:24




invincible

With Oz

Arthur, en bon britannique patriote, préférait le thé mais avait besoin de café pour fonctionner toute la journée après avoir enchainé des nuits d’insomnie. Il regardait le liquide noir couler dans le gobelet, en profitant du silence de la salle de pause, lorsque son protégé arriva derrière lui, visiblement mal en point et honteux.

Son regard scruta chaque égratignure, chaque ecchymose ; chaque blessure plus ou moins importantes dont il devinait très bien la provenance. Il observa chaque mouvement, dans l’attente du moindre signe de douleur pour ordonner au jeune homme de rentrer chez lui. Mais Oz avait besoin de parler. En tant que mentor et, semblerait-il, confident, il écouta, l’expression neutre. Il avait déjà planifié de chercher les personnes qui avaient fait cela et leur faire regretter de s’en être pris à lui.  

- Je te permet de rester ici pour le moment. Néanmoins je te raccompagnerai chez toi ce soir, et je t’interdis de remettre les pieds ici tant que tu n’es pas guéri.

Le ton était froid – celui d’un parent ou d’un grand-frère plutôt qu’un supérieur. Arthur commença à boire son café encore chaud, ses yeux métalliques fixés sur la tempe presque noire ; afin de montrer à quel point il était sérieux. Le gobelet rapidement terminé, il le jeta à la poubelle puis fronça les sourcils.

- Ne recommence jamais.

Son nouvel ordre prononcé, il s’approcha et le prit délicatement entre ses bras pour le serrer contre son torse, profitant de l’absence de collègues dans la salle de pause pour passer une main sous la capuche. Les doigts allèrent se perdre dans les cheveux, évitant habilement bosses et coupures.

- Tu n’as rien à prouver à qui que ce soit, Oscar. Néanmoins je suis d’accord sur le fait que tu ais besoin de t’entrainer pour te défendre. Sache tout de même que l’on n’est jamais près. Cela m’arrive aussi, de perdre face aux criminels. L’important c’est de savoir se relever, tout en sachant ses limites.

Il aurait souhaité qu’Oz ne rejoigne pas le GCPD. Qu’il fasse un métier d’un jeune homme de son âge ; qu’il habite un autre endroit que Gotham. Arthur soupira puis le lâcha, se tournant vers la machine.

- Souhaites-tu boire quelque chose, avant que nous retournions au bureau ?



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MessageSujet: Re: invincible ((artyoz))   invincible ((artyoz)) Empty16.08.22 10:41

Target on my back lone survivor lasts
They got me in their sights
No surrender no
Trigger fingers go
Living the dangerous life


Tu t'empares d'une tasse de café, t'en sers presque comme bouclier, une défense bien maigre contre le regard scrutateur de ton mentor. Tu devines chaque pensée, chaque regard qui saute de l’œil blessé, gonflé, injecté de sang aux diverses blessures qui parsèment tout ton corps. Beaucoup sont camouflées - les côtes cassées, qui sont minutieusement bandées, et les doigts plâtrés, et simplement ta manière de te voûter, comme un vieillard. Nul secret au regard de ton compatriote, qui doit sans aucun doute avoir ses propres hypothèses. Tu vides ton sac, comme un enfant prit en faute, honteux, penaud. Le faciès grave, sévère, te faisait l'effet d'une semonce paternelle plus rude que des éclats de voix. Tu ne voulais pas qu'il te juge faible, idiot, inutile - tu faisais le bravache pour laisser dans l'ombre cette crainte qui rôdait, et toutes ces émotions qui émergeaient comme des monstres marins venus du fond d'abysses insondables.

L'avertissement, plein de bonnes intentions, te fait grimacer.« Je suis capable de travailler, Arthur. La paperasse, ça me connaît » ajoutes-tu, sarcastique, avant de secouer très doucement la tête. « Si je reste chez moi à me tourner les pouces, ce sera pire. Je ne vais pas arrêter d'y penser, je vais rejouer la scène, dans ma tête. Non pas que je ne le fasse pas déjà mais ... J'ai besoin de venir ici, d'être utile. S'il te plaît. » Si tu dois rester invalide, alité, tu vas devenir fou. Tu penses qu'Arthur peut comprendre cela, lui qui t'es si précieux, avec qui tu t'entends si bien. Tu avais bien entendu dans son timbre de voix l'aspect polaire de sa remontrance. Mais tu savais qu'il ne voulait que ton bien. Tu lui jettes un coup d'oeil, enfantin, plein d'une peur de gosse, d'une peine d'adolescent, d'une crainte d'adulte. Tu auras peur du noir, et des silhouettes qui s'y cachent, et de tout ce qui fût, cette nuit, l'origine de tes malheurs. Mais tu n'avais pas le droit de te plaindre. Tu avais eu ton propre héros. Sans connaître les conséquences de l'acte de Robin, tu songeais que seul le devoir l'avait amené à te sauver. Mais le fait qu'il ait prit soin de toi ...

« Je te- » commences-tu, et puis il est contre toi, en t'étreignant, et tu te laisses aller contre lui. Tu sens la force, la puissance, le réconfort de cette simple accolade, et tu poses ton front sur son épaule, chacun de tes gestes est délicat par souci de ne pas faire naître la douleur brûlante. Quand il fouraille ta tignasse, tu émets un petit rire. « Promis. » Tu ne laisseras plus personne te passer à tabac. Tu ne fileras plus seul dans tes petites magouilles. Mais tu n'avais pas eu le coeur à emmêler Arthur dans toute cette affaire. Tes propres pistes, qui pouvaient ne mener à rien - et cette soif de justice ... Mais Arthur la partageait. Ton mentor était un de ces héros que tu admirais tant. Tu désirais tant devenir comme lui. Il était ton exemple autant que ton ami, autant qu'une figure fraternelle. Vous aviez rapidement remarqué vos atomes crochus, et il t'était difficile de songer au GCPD sans songer à lui. Il était l'incarnation, à tes yeux, de la justice, de la loi, de la bravoure. Les mots qui suivent pansent admirablement ton amour-propre lacéré par ta défaite.

« Je sais que ... Que j'essaye de faire mon boulot au mieux. Et je me fiche de ce que peuvent penser les autres. Mais certains - comme toi par exemple - me sont chers. Je ne veux pas vous impressionner. Ce n'est pas ça - je veux juste être utile. Ne pas être un poids. » Tu soupires doucement. Sans toi, sans tes actes stupides, Damian n'aurait pas été blessé lui aussi. Il n'aurait pas eu à les tuer de manière aussi violente. Quand tu repenses à tout ce sang ... Le dégoût te donne une saveur amère de bile dans la gorge. « Mais je vais m'améliorer. Est-ce que tu accepterais de m'entraîner ? Tu es doué, toi. » Pas comme beaucoup d'autres qui restaient sur leurs acquis, voyaient dans les postes au bureau un graal à préserver et qui se fichaient que les Bats soient quasiment les seuls à aller sur le terrain. Arthur était un homme autant d'action que de stratégie. Sa vivacité d'esprit continuait de te bluffer.

« Je vais reprendre du café. » Le bruit de la machine qui ronronne alors que le liquide sombre coule. Tu passes un index sur ton arcade sensible, sur ta tempe encore un peu gonflée. Tu as retrouvé ta vision périphérique. Mais tu n'as presque pas dormi. « Est-ce que c'est normal que je me sente aussi ... petit ? Ce n'est pas juste que je me sois fais passer à tabac. Je savais globalement les risques que je prenais. Ce sont des mafieux. Mais ... J'ai été sauvé. Quelqu'un m'a sauvé la vie, et j'en suis terriblement reconnaissant, mais ... » Tu n'oses pas poursuivre. Que Damian ait été blessé, qu'il ait dû en venir à de telles extrémités de violence et de rage ... « Tu as sûrement sauvé beaucoup de monde. » Tu glisses cela avec douceur, comme on pose une offrande au bas d'un autel. Tu n'es pas jaloux mais admiratif. Tu es entouré de gens incroyables, tels que Damian qui n'est autre que Robin, Tim et ses capacités de hacker génial, Arthur qui est l'avatar du policier parfait. Tous sont des héros. Tu as l'impression de faire tâche.  « Je ne t'ai jamais vu faillir, Arthur. Tu dis qu'il t'arrive de perdre, mais ce que je vois, ce ne sont que des victoires. Tu peux sortir les violons, mais je t'admire pour tout ça. » Tu bois une gorgée du breuvage chaud qui réconforte ton corps en même temps qu'il y réveille la vivante douleur de tes côtes. Tu retiens une grimace, les lèvres contre le rebord du gobelet.

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Arthur T. Crawford

Arthur T. Crawford
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occupation : ((Inspecteur au GCPD)) ; l'espoir d'apporter la Justice dans les rues de Gotham; ancien militaire qui ne craint pas d'ôter une vie pour en sauver une autre
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MessageSujet: Re: invincible ((artyoz))   invincible ((artyoz)) Empty16.11.22 2:26




invincible

With Oz

Arthur connaissait cela, le besoin de rester occupé en permanence. Il ne pouvait pas le condamner à rester seul avec ses souvenirs, alors il soupira doucement et hocha la tête ; la sévérité capitulant face à l’empathie pour le jeune homme. Une habitude avec Oscar – son instinct de grand-frère prenait le dessus sans qu’il ne puisse s’en empêcher, et dépassait le cadre professionnel plus d’une fois.

- Tu resteras avec moi, au bureau, dans ce cas… Tu peux venir dormir chez moi aussi, si tu le souhaites.

C’était dans son instinct de surprotéger – il espérait qu’il accepte sa proposition, prêt à lui exposer toutes les raisons pour lesquelles Oscar était la bienvenue chez lui. Egoïstiquement, il avait lui-même parfois besoin de compagnie ; et aider quelqu’un était le meilleur moyen de fermer les yeux sur ses propres problèmes. Pourtant le bleu le voit comme un être infaillible, incarnation de la Justice, et non un humain capable du pire. Arthur ne savait comment prendre ce fait, s’il devait en être touché, ou désolé de le tromper ainsi sur sa personne. Il retint une grimace ; il n’avait rien d’admirable, sous la façade. Soudainement désireux d’être honnête avec lui, tout en étant réticent à trop en révéler, il lui offrit une admission vague – et pourtant un témoignage de sa confiance.

- Je suis simplement doué pour cacher mes défaites, Oz. Toutes les vies que je sauve ne pourront jamais rattraper mes erreurs du passé, et celles que je commettrai.  

Le café avait refroidi ; il l’avalait d’une traite tout en désirant une boisson plus forte, s’en fit couler un nouveau. Arthur grimaça cette fois, puis s’appuya à nouveau contre le plan de travail derrière lui. Il avait fait promettre à Oscar de ne plus recommencer, en parfaite mauvaise foi, alors il s’empressa d’ajouter :

- Tu ne devrais pas mettre tout le monde sur un piédestal… Et surtout te comparer aux autres. Nous avons tous nos faiblesses. Je dois aussi dire que ton envie de sauver les autres est louable, et déjà un sacrifice. Tu ne réalises pas le travail que tu effectues, Oz. Tu n’es certes pas haut gradé, néanmoins ton aide est précieuse… Et puis, tu es à peine adulte. Ne cherche pas à prendre de trop gros poids sur tes épaules, plus que tu n’en as déjà. Celui qui t’a sauvé…

Il fronça les sourcils, se retenant de dire ce qu’il pensait du paternel de Robin. Lancer un enfant combattre le crime, c’était l’inverse de ce qu’un adulte devait faire – l’idée qu’un père puisse faire cela provoquait chez lui une colère sourde qu’il ne pourrait exprimer. Arthur saisit sa tasse à nouveau remplie, contemplant le liquide noir qui s’y trouvait.

- Ne cherches pas à grandir trop vite, Oscar.  



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