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 fear of the dark • zsasz

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MessageSujet: fear of the dark • zsasz   fear of the dark • zsasz Empty25.06.22 14:59

Nyx règne en maîtresse incontestée sur Gotham. Ses bras d'astres et de velours bleu sont étendus sur le ciel comme une caresse maternelle. C'est sous son oeil cyclope, lune opaline, qu'il me plaît le plus à traquer mes proies. Je rôde dans les ombres, l'esprit tout entier à ma chasse. Mes sens aiguisés, mutés grâce au sérum, permettent à ma forme de Bête de sentir les moindres effluves, reconnaître les vibrations de mouvance grâce à mon sonar. Et elle est implacable, la Bête, fauve qui surgit du tréfond de mon âme noire pour s'imposer à mon conscient humain. Il m'est difficile de ne pas me dissoudre, parfois, des ses instincts primaires. Mais une chose est sûre - nous avons faim. Pourtant, je n'émets aucun des grondements primordiaux, ma gorge est aussi silencieuse que mon vol. Je plane, amusé de savoir que, même si la plèbe mortelle a prit l'habitude de lever les yeux au ciel, terrifiée par les Bats de Monsieur Wayne, ils ne verront rien. Les yeux pathétiquement humains ne sont pas fait pour l'acuité animale, pour la vision nocturne. Mes prunelles, d'un rouge profond comme une larme de rubis, scintillent sous la prénombre lunaire. Nul besoin de ma vue, cependant, pour capter la marche de ma future victime. Je me pose silencieusement sur l'avancée d'un très haut toit, mes ailes n'osant froufrouter dans leur cuir vivant. Je suis le vent, la nuit, la tempête et le sang, je suis la guerre, la justice, et je suis surtout le monstre qui s'abattra comme la foudre sur l'imprudent ayant osé fomenter un complot contre le gouvernement de Wayne.

J'observe avec attention ses gestes, ses mimiques. Je discerne sans difficulté l'espèce d'angoisse qui  lui crispe le visage. Se sait-il suivi ? Sent-il l'émotion fugace, primaire, de l'herbivore en pâture sur laquelle le fauve va se jeter ? Une tension règne, différente de celle de l'ambiance de l'East End. Ici, les mafias et les malfrats sont en nombre suffisants. Ici, mes crocs trouvent à s'abreuver suffisamment, tout en travaillant à la justice que nous désirons. Je songe à Damian, avec une pointe de fierté presque paternelle, ce que je tairais sans doute à jamais. Le fils Wayne est un tueur, modelé et préparé pour être un assassin. Ses compétences dépassent ce que j'ai pu voir, et je l'admire pour tout ce qu'il est et représente. Mais ce soir, ma chasse est solitaire. Et elle se finira dans le cri étouffé d'une gorge qui s'ouvre sous mes canines. Le vent, épais, nauséabond, ébouriffe la toison de mon corps. Mes jambes, arquées, sont protégées par le pantalon des Bats, mais mon torse est totalement libre pour laisser cours à la liberté dont ont besoin mes épaules et mes ailes. Je courbe l'échine, mon mufle reniflant la sente de l'homme qui s'éloigne. Une étincelle d'amusement cible mon cerveau ; Crime Alley. Peut-être d'autres Bats sont-elles dans le coin. Mais je serai, ce soir, le glaive du devoir pour Bruce. Je m'élance à nouveau, parfaitement silencieux, aussi discret qu'un rayon de lune. Tous mes sens sont tournés vers lui. Je peux presque sentir sa chaleur douce, le sang qui pulse dans ses veines, l'odeur musquée de sa sueur,  entendre le tissu chuchoter contre sa peau si fine. Tant de stimuli tordent le cou à ma patience.

Repliant mes ailes, je fonds sur lui comme un oiseau de proie. Il n'a que le temps de lever un visage effrayé, terrorisé par la compréhension de sa mort à venir. Et elle arrive, vite - je le heurte avec toute ma force, dans un bruit d'os brisés, les siens. Il roule au sol mais je le suis, aggripé à sa chair, mon mufle déjà à la jonction de son cou et de son épaule. Crocs profondément plantés dans son trapèze, j'arrache, les griffes plantés dans son torse tordu. Tout son corps est tel un pantin dont on aurait tranché les fils ; la vie s'étiole, autour de lui, dans une mare de sang. Je grogne, il a un goût affreusement ordinaire. Je me redresse enfin, nullement rassasié, mais pour observe le spectacle pitoyable de son cadavre disloqué. Ma main griffue essuie le sang qui  dégoutte de mon museau. Je renifle soudain, presque par hasard, une autre odeur. La ruelle n'était donc pas vide ?

Comme un brouillard flou, ma forme change. La Bête est difficile à contenir, alors que la saveur du sang emplit encore mes sens comme une drogue. Pourtant, je reprends difficilement forme humaine, le coeur cognant encore de l'excitation d'une chasse gagnée d'avance. La Bête retourne à l'humain, et ma hauteur baisse de mes trois mètres cinquante à celle, plus normale quoique toujours gigantesque, de mes presque deux mètres. La fourrure disparait, les ailes se dissolvent dans ma peau. Le pantalon de mon uniforme des Bats cesse de serrer des muscles inhumains, mon torse pâle semble presque luire à la lumière de la lune, couvert du sang du malfrat. J'essuie avec un geste raffiné, étrange en cette situation, ma bouche encore poissée d'hémoglobine. Et, sans hésitation, je me tourne vers le lieu où se cache le curieux. J'ai senti son odeur, j'ai discerné sa chaleur. Redevenu humain, c'est plus complexe, mais je suis d'humeur à bavarder un peu.

─ Le spectacle vous a plu ? et ma voix est posée, d'un calme olympien, sans commune mesure avec le pauvre hère qui gît à mes pieds, absurdement tordu. Je vous laisse quelques secondes pour sortir de votre obscurité. Nul besoin de vous cacher - je doute que vous puissiez d'ailleurs le faire de manière compétente, maintenant que je vous ai senti. Nous sommes entre gens ... civilisés et j'ai un sourire amusé, ce qui en dit long sur la manière dont je dois voir la civilisation à ma propre échelle. Que fais donc ici, en ces heures indues, un honnête citoyen ? Nouvelle étincelle sarcastique - il n'a rien d'honnête, ou je suis une nonne échappée d'un couvent. Je passe ma langue sur mes lèvres et finis de nettoyer ma barbe du sang sirupeux. Le sourire que j'offre à l'inconnu est terrible. La nuit ne m'atteint pas, je ne sens pas le froid, excité par ma traque, et le sang chaud qui a réveillé la Bête ; elle gronde encore, tout au fond, prête à surgir et ma peau frémit de ce besoin incessant, ce combat interne, cette pulsion meurtrière. Attendons déjà de savoir de qui il s'agit. Et si cela ne nous plaît pas, nous ne refuserons pas un second dîner.


@Victor Zsasz
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MessageSujet: Re: fear of the dark • zsasz   fear of the dark • zsasz Empty25.06.22 21:54

fear of the dark
It cannot be seen, cannot be felt,
Cannot be heard, cannot be smelt,
It lies behind stars and under hills,
And empty holes it fills,
It comes first and follows after,
Ends life, kills laughter.


De longues nuits, ça avait pris, de longues nuits avant qu'il ait le droit de le suivre dans le noir. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps, pourquoi ne pas lui avoir laissé le droit de le faire avant. Parfois, il ne comprenait pas, parfois, il voulait faire autrement et ne pas écouter. Ne rien écouter de ce qu'on lui demandait, ça faisait sérieusement envie, des fois, quand il se retenait depuis longtemps, trop longtemps, quand il y avait trop de rouge qui s'accumulait partout. Comme maintenant. Parce que lui, il le voulait, dès qu'il l'avait vu. La raclure de bas-étage lui avait tapé dans l'oeil, malheureusement pour le pauvre hère. Et comme l'obsession avait la dent dure, il n'avait pas été capable de penser à autre chose, à part faire son travail, à part faire le plus calmement possible ce qu'il avait à faire, quand on lui demandait de le faire, sans question, sans protestation, parce que c'était ce qu'il savait faire, ce qu'il faisait le mieux. Personne ne le faisait mieux, d'ailleurs.

Ses bottes qui foulaient l'asphalte humide, les mains dans les poches, à suivre silencieusement au travers des rues, comme toujours. La nuit, le rouge était moins présent, grâce à l'obscurité qui cachait tout, qui transformait le monde en noir et gris, sauf quand ils approchaient d'un peu trop près d'un des lampadaires qui éclairaient encore la rue. La tête basse, rester dans l'ombre, ne pas faire de bruit, une seconde nature qui reprenait toujours, toujours le dessus sur le reste, même cette fébrilité qu'il avait parfois, même cette envie de déchirer la chair qu'il ressentait jusque dans ses tripes. L'odeur du sang presque déjà là, la chaleur du liquide visqueux sur ses doigts, la délicieuse douleur de sa nouvelle marque...Il aurait pu en trembler d'excitation à l'avance, si il n'avait pas eu l'habitude. Quelques pas de plus, le temps qu'il tourne dans une ruelle plus étroite, le temps qu'il s'éloigne un peu plus, le temps de presser l'allure un tout petit peu, juste pour le rattraper...

Et il s'était figé, dans l'ombre entre deux lampadaires. La chose tombée du ciel, qui était tombé sur sa proie. Une proie avec deux chasseurs, semblait-il. Voilà qui n'était pas vraiment pour lui plaire. Pas un bruit, pas un souffle, même pas un grincement de dents quand il avait vu la chose déchiqueter l'homme. Était-ce une chose ou une des Chauves-Souris de leur cher maire, il n'aurait pu le dire. Peut-être même était-ce les deux à la fois, ça ne l'aurait pas été outre mesure en réalité. Des animaux, voilà ce que c'étaient, pas comme lui. Et celui-là, en face de lui, celui-là qui reprenait peu à peu une forme humaine, ce n'était pas quelque chose qui lui plaisait. C'en était même très loin. Le regarder en détails, sans reconnaître qui que ce soit, agacé que cette prise n'ait pas été la sienne. Encore plus quand il lui avait parlé, parce qu'il était certain de ne pas avoir fait de bruit. Quelqu'un de normal ne l'aurait jamais repéré. Ces monstres de foire qui peuplaient cette ville...Rien à voir avec lui.

Je rentrais simplement chez moi, j'ai dû m'égarer un peu. Quelques pas pour sortir de l'ombre, entrer peu à peu dans la lumière blafarde du lampadaire. Mains dans les poches, air décontracté, il en souriait presque. Et même si la chose en face de lui l'inquiétait, il était hors de question qu'il le montre, qu'il ne laisse ça le perturber. Ça n'aurait fait que compliquer sa tâche de rentrer en paix. Son envie était assez contrarié comme ça, et même si il voyait l'homme bien plus rouge qu'il ne devait l'être, il devait tenir. Ça... Un signe de tête vers le corps du malheureux, un cadavre de plus dans son champ de vision, et le rouge qui l'entourait. Ça n'est en rien mes affaires. Et je pense que moi qui rentre tranquillement, ça n'est pas plus vos affaires. Pas vrai ?

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MessageSujet: Re: fear of the dark • zsasz   fear of the dark • zsasz Empty04.07.22 10:37

Le saveur métallique dans la gueule, rien d'autre ne compte, que les bruits des os brisés, la chair mastiquée, la vie dérobée. Ainsi tombe la Nuit sur les fauteurs de troubles. Il ne fait pas bon faire parti du camp des criminels, de nos jours. La justice s'est armée, elle n'avertit plus et frappe sans discontinuer. Il n'y a guère de paix sans guerre. Le sang coulera pour mieux nettoyer les impuretés souillant le sol pavé de Gotham. Mais les pensées, mi-humaines mi-bestiales, se focalisent alors sur l'intrus. Nous reprenons forme humaine, plus propice au dialogue. Il ne nous faudra qu'un battement de cœur pour que le monstre revienne, s'il le faut. Les paroles franchissent la nuit avec une espèce de politesse affreusement dangereuse. Sous les mots, la menace.

La voix mâle tonne, résonne dans les oreilles, alors qu'il se montre, quelques pas hors d'une cachette ombreuse. Je pose mes yeux sur lui, calmement, essayant de distinguer son niveau de menace. La Bête le néglige aussitôt. Simplement humain, à la carne pathétiquement mortelle, juste bonne à servir de sac de sang. Sa tentative pitoyable de s'écarte de mon chemin, de notre chemin, m'amuse. Je passe une langue écarlate sur mes lèvres et sourit - des dents humaines qui, pourtant, sont capables de se changer en mâchoires de monstre.

─ C'est là où vous vous fourvoyez, citoyen. En ma qualité d'agent des Bats, ne suis-je pas le meilleur allié à posséder en des temps si obscurs ? Vous rentriez chez vous, dites vous ; laissez-moi apaiser ma conscience et vous raccompagner, ne serait-ce qu'un peu. Je note le manque de peur, de crainte - attitude non pas terrorisée, comme beaucoup d'autres citoyens de Gotham le seraient, mais de la manière négligente de l'homme désirant s'éloigner sans demander son reste. Couardise ? Courage, au contraire, de fuir ce qu'il ne peut que craindre ? Que faisiez-vous de votre soirée, citoyen ? Je m'approche avec un sourire, le corps se mouvant d'une gestuelle de fauve. J'ai toujours l'air extrêmement poli, presque raffiné - chose étrange, étant donné ma stature, la situation, mes actes précédents. Mais Bruce ne m'a t-il pas appris à toujours montrer le meilleur de moi-même ? Ce n'est qu'une question posée d'homme à homme, bien entendu, vous n'êtes pas obligé de répondre mais le sous-entendu est aussi gros qu'un loup dans une bergerie. Je me suis arrêté à quelques pas de lui ; au loin, je discerne vaguement les sons des alarmes d'une voiture.

Je jette un dernier regard vers ma proie. Il n'en reste qu'un cadavre difforme et une flaque de sang qui goutte sur les pavés. Je renifle une dernière fois ses effluves et, mains dans les poches, chatouillement au creux de l'estomac, je fais volte-face. Vous êtes étrangement calme, pour quelqu'un ayant observé ma ... bestialité dévorante. Ne craigniez-vous pas les bêtes qui rôdent dans la nuit ? Petit aiguillon de curiosité. Je n'ai pas l'habitude que l'on soit aussi serein face à moi, surtout quand on m'a vu sous ma forme ailée. Peu sont ceux capables de maintenir leur regard sur moi ; Damian et Bruce les premiers, qui acceptent ma forme bestiale comme celle humaine. D'autres noms me viennent, mais je les chasse - et je songe également à mon rôle de tentateur, avec le jeune du GCDP, et un léger sourire flotte sur mes lèvres le temps d'un instant.


@Victor Zsasz
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MessageSujet: Re: fear of the dark • zsasz   fear of the dark • zsasz Empty06.07.22 15:40

fear of the dark
It cannot be seen, cannot be felt,
Cannot be heard, cannot be smelt,
It lies behind stars and under hills,
And empty holes it fills,
It comes first and follows after,
Ends life, kills laughter.


Les tâches rouges, toujours bien trop présentes sur sa rétine, sur le corps, dans la rue, même dans la pénombre, il voyait cette couleur qui le hantait. Et dans son esprit, mille et un problèmes qui s'accumulaient, qui se heurtaient et qui ne trouvaient aucune réponse, aucune solution. Et sa lucidité n'allait pas rester intacte longtemps face à cette chose. Pour l'instant, il pouvait encore faire comme si, jouer les apparences pour voir si ça suffirait. Froncer les sourcils en l'entendant, retenir des grondements et sentir son corps se crisper un peu, Zsasz n'aimait pas le ton qu'il avait ni l'impression générale qu'il donnait. Au-delà de ce qu'il avait vu de lui, de cette partie bestiale qu'il avait aperçu et qui n'avait absolument rien de naturel. Ne pas pouvoir s'empêcher de sourire malgré tout, parce que le jeu qui s'engageait allait peut-être au moins le soulager un peu. Et peut-être encore plus si il se frottait vraiment à lui. Quelque chose dont il ne doutait pas vraiment, en fait, il ne lui faudrait pas grand chose pour être poussé à bout. Juste une petite tape pourrait bien suffire.

L'homme, ou la bête il ne savait même pas comment le désigner, était ce que le tueur avait craint, pas juste un monstre, mais encore pire, une marionnette. Me raccompagner ? Vous craignez pour moi ou vous voulez juste un dessert ? Le regard vers lui, les mains toujours dans les poches, en avançant encore d'un pas. Il n'aimait pas les questions qu'il lui posait, il n'aimait pas s'être fait voler sa cible, il n'aimait pas sentir l'odeur du sang si proche sans qu'il n'y soit pour rien. Et cette envie d'en découdre, cette envie de se laisser, de remplacer une victime par une autre. Il faisait ce qu'il pouvait pour contenir encore un peu ces envies. Attaquer la chose qu'il avait vue, en sachant pour qui elle travaillait, n'était peut-être pas la meilleure des idées, mais elle semblerait de mieux en mieux à mesure que sa patience diminuerait. Je travaille, figurez-vous. Vous connaissez le concept ou vous considérez que déchiqueter des gens, c'est votre travail ?

Il y avait du dédain dans sa voix, probablement une pointe d'arrogance également, l'impatience qui grandissait également. Je n'ai jamais eu peur du noir, ou de ce qui s'y cache. Les monstres n'en ont pas toujours l'air. Cette situation ne pouvait pas durer. Ils ne pouvaient pas rester à s'envoyer des choses comme ça sans agir. Et il n'allait surtout pas laisser quelqu'un le suivre, ou s'intéresser un peu trop à lui. Il n'aimait pas cela, il n'aimait pas rester à le regarder, rester à être regardé, rester à attendre de savoir ce qui allait se passer. On se regarde dans le blanc des yeux encore longtemps ou il va se passer quelque chose...? Sortir la main de sa poche, jouer avec son couteau, l'ouvrir, le fermer, le faire tourner, le balisong brillant parfois, comme un éclair jaillissant dans la nuit. Parce que...Ça ne sert pas à grand chose de mentir hein, on est pas deux honnêtes citoyens qui faisons une balade...

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