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 (( FB )) i don't even care about you (crose)

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MessageSujet: (( FB )) i don't even care about you (crose)   (( FB )) i don't even care about you (crose) Empty24.03.22 0:24


all our times have come. here but now they're gone. seasons don't fear the reaper, nor do the wind, the sun or the rain. we can be like they are. ( music ) -- @rose wilson

Je vous parle d'un temps, qui n'est plus.
Un temps lointain, où la criminalité régnait sur Gotham City.
Et toi, l'épouvante, tu faisais partie de ces visages atroces, un coup en liberté un coup derrière les barreaux, parce qu'à cette époque, la chauve-souris n'osait franchir le pas, n'osait finir le travail. Et t'en as profité, comme beaucoup ; tu en as beaucoup profité, tu as su t'arracher ta liberté de ses mains pour la reprendre en frappant plus fort, toujours plus fort.
T'étais – et tu es toujours – un déjanté, une figure d'angoisse à éviter. Le crime était plus concentré ici plus que n'importe où ailleurs, et vous, figures horrifiques de cette ville, aviez tendance à vous allier, parfois pour mieux vous trahir. Tu ne faisais confiance à personne, parfois pas même à tes propres hommes, et c'était à raison. Tu avais étudié la psychologie de l'être humain, tu savais si peu de monde fiable ; et tu fais partie de ce beau monde, tu n'es pas quelqu'un de fiable non plus, juste un vulgaire monstre et pantin de cette société rongée jusqu'à la moelle. Tous les autres n'étaient que des cibles à éliminer, et les guerres de gang étaient souvent de mise ; atroce monde, atroce réalité.

Tu te fichais des dégâts collatéraux, eux aussi ; il n'y avait que la richesse et le pouvoir, et chacun en avait sa définition. Ce qui parvenait à te satisfaire, toi ; c'était exposer la véritable nature de ceux qui n'osaient pas se regarder en face, de ceux qui n'assumaient pas qui ils sont, ce qu'ils sont. Tu as su embrasser la tienne, véritable nature, et tu permettras à autrui d'en faire de même. Il y a ce processus particulier qui te fascine, que tu as créé, à en faire tourner la tête, et tu uses de celui-ci dès que tu en as l'occasion. Ce processes qui détruit mentalement quiconque osera renifler l'odeur pourrie de ta verdâtre toxine, tel un poison qui s'immisce dans les poumons. Ca, oui. C'est ce qui te fait jubiler ; c'est ce qui parvient à te satisfaire. Et c'est un piège qui ne se refermera pas sur toi, tu as bien trop gobé de ton propre gaz pour en, désormais, ressentir les effets. Tu n'as pas peur. Tu n'as peur de rien.
Tes hommes s'activent, et toi, tu les observes. Tu attends une affaire entre deux, les bras croisés dans le dos, l'oeil observateur. Eux, néanmoins, ne sont pas immunisés ; ces crétins assez fous pour travailler pour quelqu'un comme toi ; ou peut-être trop effrayés pour oser refuser ton offre ? Ce n'étaient pas des individus qui t'intéressaient, de toute façon, ni qui t'importaient. A partir du moment où ils faisaient ce que tu disais, tu te fichais bien du reste. Ils pouvaient bien crever dans d'atroces souffrances que ton sommeil – lorsque tu arrives à en dénicher – n'en sera pas plus mouvementé. Cette journée est une autre, et un peu particulière ; au creux de ton oreille on était venu te murmurer la proposition d'une alliance inattendue que tu as accepté sous certaines conditions, et dans ta main on était venu te glisser quelques billets, un avant-goût de ce que tu allais pouvoir te faire. Bien sûr, le pognon n'était pas un item qui attirait beaucoup de ta curiosité, mais sans celui-ci, tu n'avais rien. Un peu comme tout le monde, au final. Et si tu n'en usais pas pour des banalités, celui-ci te servait, néanmoins, pour permettre aux autres de la même trempe que toi de coopérer. En bref, tu crachais pas sur l'argent, et peut-être que sur ce point, t'étais pas mieux que les autres. T'étais un peu comme tous les autres.
C'est un détail que tu nieras, bien sûr.

A ta gauche, tu entends du bruit. Très bien.
Elle est là.
Elle se ramène, la tant attendue.

Elle ressemble exactement à l'homme qui t'a accosté quelques jours plus tôt ; un peu plus petite et féminine que lui, mais son portrait craché. Sous le masque qui recouvre l'intégralité de ton visage, masque emblématique de ton alter-égo, de l'épouvante de Gotham, tu as un sourire en coin, un sourire mesquin. Certains de tes hommes s'arrêtent pour observer la nouvelle arrivante, certains brandissent même leurs armes, mais toi, tu restes là. Tu campes ta position, les mains encore croisées dans ton dos, et tu l'observes. – Well well well, what do we have here ?

(c) mars.
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MessageSujet: Re: (( FB )) i don't even care about you (crose)   (( FB )) i don't even care about you (crose) Empty11.04.22 2:53



Is there a method to your madness? Is it all about pride?
Seems everyone I know, they got a demon inside




“Dunno mate. Care to explain to me?”

Encore bouillante d’un feu malsain, gorgee de serum jusqu’aux tempe, le pied de la jeune femme, a peine sorti de l’adolescence a l’epoque, tape nerveusement sur le sol. Signe de son impatience grandissante. Rose Wilson, sous son costume de l'époque, se retient de se frotter les poignets, comme une addict en manque. Son père l'avait invité -euphémisme- a rencontrer l'épouvantail en grande pompe ce soir. “It will be good for you.” Avait-il conclu sans la regarder, après un dialogue succinct, comme tous leurs dialogues. Depuis qu’elle était gosse, Rose détestait les contes de fées, et cette impression d'être une princesse sanglante esseulée du reste du monde, dans les griffes d’un dragon, ne lui plaisait qu'à moitié. Ce qu’il avait voulu dire, elle n’en avait pas la moindre idée. Elle avait fait ses devoirs sur Gotham, a peine arrivée sur le sol américain. Elle savait qu’il était un énième taré avec un gimique bien à lui et un ego surdimensionné, et également que des gens encore plus cons lui avait tendu son diplôme de psychanalyste. Si sa vision des occidentaux n'était pas forcément reluisante pendant sa prime jeunesse dans un fin fond d’un bordel au Cambodge, on pouvait dire que ca achever de lui faire penser qu’ils étaient tous à la recherche d’emmerdes.

Mais elle pouvait pas vraiment leur en vouloir : Depuis que Slade avait plante ses aiguilles dans son bras, elle aussi, les emmerdes, c'était la seule chose qui lui donnait la sensation d'être vivante.

C'était ainsi que ses premiers mots furent jetés, acides sous la perplexité et la frustration d'être ici. Un bref regard autour d’elle lui confirma qu’elle n'était visiblement pas ici pour filer un coup de main. Bien qu’elle pouvait aisément briser les poignets de tous les hommes présents à un innocent bras de fer, elle doutait qu’elle était présente pour de la main d'œuvre bon marché. Quelque fut la raison pour laquelle Deathstroke envoie son envahissante gosse dans les pieds d’un énième fou en masque, Rose n'était pas rassurée par ça. Ni par les yeux qui l’observent sur le masque. Ce n’est pas les hommes en alerte qui ont plombé l’ambiance, mais c’est cette silhouette décharnée qui semble chuinter d’une aura malsaine qui lui tombe lourdement dessus. Épaisse et dense, comme le gaz toxique avec lequel il semble s’amuser comme un petit larron en foire, au nez et à la barbe d’une chauve-souris géante.

“Ok listen, Buddy Guy.” Tranche immédiatement Rose pour prétendre ne pas être mal à l'aise, tout ses sens en alerte grâce au sérum qui coule dans ses veines. Jouant a la grande fille malgré sa majorité même pas atteinte. “I’m not in the mood for any little gaaaames the ones like you like to play around.” Fit-elle en agitant ses doigts dans une parodie de fantômes de film d’horreur. “Cut the crap. What do you want ?”

❥ code by kimlee
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