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 i love you to death, but i'm drowning. (( kory ))

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MessageSujet: i love you to death, but i'm drowning. (( kory ))    i love you to death, but i'm drowning. (( kory ))  Empty16.03.22 19:27


i wanted to dress a blade up in red with both of our necks but i wasn't able. and i wasn't stable. i guess. but nevertheless, i'm fucking depressed, i hide it with sex and drink 'till it's lethal, it's so fucking painful. it's a mess. ( music ) -- @kory anders

t’étais là. assise à même le sol, aiguille en main. tu t’affairais à tenter de recoudre malgré toi le tissu de cette tenue si prestigieuse qui avait perdu en beauté à l’instant où tu avais fini par atterrir ici. les débris de verre, accompagné des nombreuses égratignures, ce qui représentait une tenue de guerrière prestigieuse avait plus l’air d’un tas de chiffons qu’autre chose. la télévision allumée pour offrir un fond musical tu écoutais que d’une oreille histoire de te tenir au courant des quelques nouveautés et surtout, des diverses choses que cette planète pouvait offrir. jusqu’à présent, cette humanité semblait particulièrement lambda, trop lambda et se déchirait pour des raisons loin d’être légitime. pour tout dire, même si tu préférais voler de tes propres ailes, ce dit wayne avait raison, à toute discorde, il n’y a rien de mieux que de contrôler le tout avec une poigne de fer. qui serais-tu, toi, pour désapprouver de telles actions ? toi, qui avait assassiné tes parents pour en prendre le contrôle, toi qui avait livré ta propre soeur, le sang de ton sang aux ennemis de Tamaran. et le pire, c’est qu’encore aujourd’hui, tu dormais sur tes deux oreilles, parfaitement calme. tu faisais probablement parties du genre de personne qui estimait n’avoir strictement rien à se reprocher et qui vivait particulièrement bien la situation. en fait, tu étais plus agacée par ton peuple qui avait retrouvé sa liberté tandis que toi, tu étais désormais chassé à travers tout le système planétaire. une armée complète retournait sans doute toute les planètes de ton étoile pour pouvoir tenter de mettre la main sur la célèbre blackfire. et toi t’étais là, parfaitement calme, sereine. mais surtout très agacée d’avoir perdue toute ta prestance.

tu grignottes dans un bol de céréale qui est également posée à côté de toi, alternant entre l’aiguille et la cuillère. le temps défile, doucement, mais certainement. les infos continuent d’être diffusées et ton regard brun alterne. tantôt l’écran, tantôt le bol, tantôt ton costume. des gestes simple, peut-être trop qui pourtant sont vite interrompus par un flash info. bol en mains, tu observes l’écran, curieuse de savoir ce qui peut bien arriver dans une ville qui a plus l’air d’un trou noir qu’autre chose. et alors que tu observes l’écran, assimilant les informations, amenant une ultime fois les céréales à tes lèvres, tu t’immobilises. restant là, observant l’écran allant jusqu’à faire tomber ta cuillère dans le bol, éclaboussant quelques gouttes de lait au passage. tu avances, alors doucement, t’arrêtant à quelques centimètres de cet écran tout en laissant tes doigts glisser dessus. – you’re here. tu murmures d’une petite voix, les pupilles presque se dilatant sous la joie de savoir que celle que tu recherchais désespérément était là. c’est qu’une question de temps avant que tu finisses par enfin te déplacer, enfilant les premiers vêtements qui te tombent sous le coude. tu délaisses cette combinaison sur le sol, et le reste des quelques choses que tu étais actuellement en train d’faire pour finalement quitter cette chambre d’hôtel miteux. tu passes par la fenêtre et par les sorties d’secours, parce que c’est bien plus rapide et surtout, personne ne pourra témoigner te voir sortir de ta chambre. sans grande surprise, c’est loin d’être facile. tu sautes, descends, essaie de tomber sur tes deux pieds, choses parfois un peu complexe quand on sait que tu es tout aussi victime de la gravité que les habitants de cette planète.
remarquant alors un jeune homme qui gare sa moto sur le trottoir, tu arrives, le pousse et chevauche le deux roues pour finalement conduire dans les rues d’gotham. tu circules, déambulant entre les véhicules déjà existant, désireuse de pouvoir rejoindre les lieux de ce qui pourrait être considéré comme un délit avant cette chauve-souris un peu bizarre qui règne sur cette ville.
les minutes s’écoulent, le vent frappe ton visage. cheveux aux vents, tu ne tarde pas à arriver sur les quais de la ville, un coin qui regorge de tout les petits criminels lambda, ceux qui sont trop ridicule pour qu’ils attirent les yeux des gros poissons. tu délaisses alors le véhicule, ne prenant même pas la peine de le garer comme il se doit. et enfin, tu entends les quelques bruits de lutte un peu plus loin. tu avances, dans l’ombre, tes bottes s’enfonçant un peu plus dans les flaques délaissées par l’averse ayant eu lieues quelques heures plus tôt - et qui menace d’ailleurs de reprendre. tu observes, silencieuse, cette silhouette gracieuse, harmonieuse qui semble maîtriser la situation malgré un sous-nombre évident. tu attends, spectatrice de cette scène dont tu te délectes. toujours camouflé par les ombres, tu restes là, t’appuyant contre un des nombreux conteneurs de cette partie de la ville. mais dire que c’est presque trop facile pour elle est véridique, dire que tu t'ennuies l’est aussi. donc tu décides d’intervenir.

tu sors alors de ta cachette, avançant d’un pas décidé vers la scène de lutte. elle ne t’a pas encore vue, mais toi, tu l’vois ce gars qui s’approche dangereusement d’elle avec ce qui semble être un pied de biche. et alors qu’il s’apprête à l’abattre sur la tête de ta soeur qui était trop occupé avec un de ses camarades, tu attrapes son bras et d’un simple geste, tu le brises, le faisant lâcher l’arme blanche. il gémit, et d’un simple coup de pied, tu lui fait tomber à même le sol. tu t’approches de lui, qui semble te regarder avec pitier et toi, tu l’toises. tu lui offres un petit sourire en coin avant de venir déposer un baiser sur sa joue. tu approches ensuite tes lèvres de son oreille. – i'm the only one allowed to mess with her. et sur ces mots, tu places tes deux mains sur ses maxillaires, faisant faire à son visage un tours à cent quatre vingt degrés. personne n’avait probablement vu ça venir, simplement car les méthodes de ta soeur sont loin d’être létales. du moins, tu supposes. elle a toujours été comme ça, mais toi tu t’en fou. et alors que le corps tombe au sol, sans vie, tu vois les quelques malfaiteurs qui avaient espoir de pouvoir défaire la rouquine s’enfuir tandis que toi, tu passes au-dessus du corps comme s' il s’agissait d’un vulgaire obstacle. – koriand’r. tu déclares de ton petit ton plein d’arrogance. – it’s always a pleasure to see you sis. tu mens. c’est faux. pas comme ça, quand comme d’ordinaire, elle rayonne de cet aura si jovial, si … saint et pure tandis que toi, à côté, tu n’es que noirceur. à peine tes yeux se posent de nouveau sur elle que cette jalousie s’empare de toi, ce désir de la nuire. mais tu veux rien laisser paraître, parce que ça serait trop facile. parce que tu veux prétendre, la torturer  un peu plus. et prétendre être en pleine rédemption serait probablement la meilleure chose à faire. c’est koriand’r. elle va pas courir, elle va sauter.
tu t’arrêtes à son niveau et ton visage s’adoucit soudainement. jeu d’actrice d’une excellence sans nom, tu finis par venir entourer tes bras autour d’elle. geste affectif que jamais tu n’avais eu depuis que cette jalousie avait commencé à te ronger. et pourtant, c’est c’que tu fait. tu restes juste là, contre elle, de longues secondes. tu veux qu’elle baisse sa garde pour mieux la piéger.




(c) mars.
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